STELARA
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable SC
Catégories :
Dermatologie, Traitement du psoriasis, Traitement systémique du psoriasis, Inhibiteurs de l'interleukine, Ustekinumab, Immunologie, Immunosuppresseurs, Inhibiteurs de l'interleukine, Ustekinumab
Principes actifs :
Ustekinumab
Psoriasis en plaques modéré à sévère, Rhumatisme psoriasique, Maladie de Crohn active modérée à sévère, Rectocolite hémorragique
Enfant de 6 ans à 18 ans . < 60 kg. Traitement initial. Psoriasis en plaques modéré à sévère. Voie SC (implicite)
¾ mg par kilo tous les 4 semaines à injecter par voie SC pendant 4 semaines.
ou 0.008333 ml par kilo tous les 4 semaines à injecter par voie SC pendant 4 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans . < 60 kg. Traitement d'entretien. Psoriasis en plaques modéré à sévère. Voie SC
¾ mg par kilo tous les 12 semaines à injecter par voie SC.
ou 0.008333 ml par kilo tous les 12 semaines à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans . 60 à 100 kg. Traitement initial. Psoriasis en plaques modéré à sévère. Voie SC
45 mg tous les 4 semaines à injecter par voie SC pendant 4 semaines.
ou ½ ml tous les 4 semaines à injecter par voie SC pendant 4 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans . 60 à 100 kg. Traitement d'entretien. Psoriasis en plaques modéré à sévère. Voie SC
45 mg tous les 12 semaines à injecter par voie SC.
ou ½ ml tous les 12 semaines à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Psoriasis en plaques modéré à sévère. Voie SC
45 mg tous les 4 semaines à injecter par voie SC pendant 4 semaines.
ou ½ ml tous les 4 semaines à injecter par voie SC pendant 4 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Psoriasis en plaques modéré à sévère. Voie SC (implicite)
45 mg tous les 12 semaines à injecter par voie SC.
ou ½ ml tous les 12 semaines à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Rhumatisme psoriasique. Voie SC
45 mg tous les 12 semaines à injecter par voie SC.
ou ½ ml tous les 12 semaines à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Rhumatisme psoriasique. Voie SC
45 mg tous les 4 semaines à injecter par voie SC pendant 4 semaines.
ou ½ ml tous les 4 semaines à injecter par voie SC pendant 4 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
INFORMER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Signes d’une réaction allergique tels que difficultés à respirer ou à avaler, baisse de la tension artérielle, ce qui peut provoquer des vertiges et des légers étourdissements, gonflement de la face, des lèvres, de la bouche ou de la gorge, éruptions cutanées et urticaire.
- Signes d’infection (y compris la tuberculose) tels que fièvre, symptômes pseudo-grippaux, sueurs nocturnes, sensation de fatigue ou d’essoufflement, toux qui ne passe pas, peau chaude, rouge et douloureuse, ou une éruption cutanée douloureuse avec des cloques, sensation de brûlure lorsque vous urinez, diarrhées.
- Signes de desquamation de la peau (augmentation de la rougeur et de la desquamation de la peau sur une surface corporelle plus étendue).
GROSSESSE - ALLAITEMENT :
- Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant toute la durée du traitement et la poursuivre pendant minimum 15 semaines après l'arrêt du traitement.
- Suspendre l'allaitement pendant la durée du traitement et jusqu'a 15 semaines après l'arrêt du traitement.
Acné
Asthénie
Congestion nasale
Zona
Dépression
Desquamation cutanée
Réaction d'hypersensibilité
Réaction au site d'injection
Paralysie faciale
Psoriasis pustuleux
Alvéolite allergique
Pneumopathie à éosinophiles
Cellulite infectieuse
Infection des voies respiratoires inférieures
Infection dentaire
Infection virale des voies respiratoires supérieures
Infection vulvovaginale mycosique
Pneumopathie organisée cryptogénique
Erythrodermie
Vascularite d'hypersensibilité
Cancer du sein
Cancer de la prostate
Gastro-entérite
Mélanome
Pneumonie
Urticaire allergique
Cancer colorectal
Infection
Anaphylaxie
Infection virale
Hématome au site d'injection
Hémorragie au site d'injection
Induration au site d'injection
Prurit au site d'injection
Diverticulite infectieuse
Gonflement au site d'injection
Angioedème
Anticorps anti-ustekinumab
Cancer cutané non mélanomateux
Rash allergique
Abcès anal
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquents (> 5%) dans les phases
contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme
psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique chez
l'adulte avec l'ustekinumab étaient des rhinopharyngites et des
céphalées. La plupart ont été considérés comme étant légers et n'ont
pas nécessité d'interruption du traitement étudié. Les effets
indésirables les plus graves rapportés avec STELARA sont des réactions
d'hypersensibilité graves incluant l'anaphylaxie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Le profil de sécurité global était similaire pour les patients atteints
de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn et de
rectocolite hémorragique.
Tableau des effets indésirables
Les données de sécurité décrites ci-dessous reflètent l'exposition de
sujets adultes à l'ustekinumab dans 14 études de phase 2 et de phase 3
menées chez 6 709 patients (4 135 atteints de psoriasis et/ou de
rhumatisme psoriasique, 1 749 atteints de la maladie de Crohn et 825
patients atteints de rectocolite hémorragique). Cela inclut
l'exposition à STELARA dans les phases contrôlées et non contrôlées des
études cliniques pendant au moins 6 mois ou 1 an (respectivement 4 577
et 3 253 patients atteints de psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de
la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique) et l'exposition
pendant au moins 4 ou 5 ans (respectivement 1 482 et 838 patients
atteints de psoriasis).
Le Tableau 3 fournit une liste des effets indésirables observés chez des adultes dans les études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, ainsi que les effets indésirables déclarés depuis la mise sur le marché du produit. Les effets indésirables sont classés par Classes de Systèmes d'Organes et par fréquence, en utilisant les catégories suivantes : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000), Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 3 Liste des effets indésirables
* Voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi, Réactions d'hypersensibilité systémique et respiratoire.
Description de certains effets indésirables
Infections
Dans les études contrôlées versus placebo chez des patients atteints de
psoriasis, de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn et de
rectocolite hémorragique, le taux d'infections ou infections graves, a
été similaire entre le groupe de patients traités par l'ustekinumab et
celui recevant le placebo. Dans les phases contrôlées versus placebo
de ces études cliniques, le taux d'infections a été de 1,36 par
patient-année dans le groupe de patients traités par ustekinumab et de
1,34 dans le groupe de patients traités par placebo. Des infections
graves sont survenues au taux de 0,03 par patient-année de suivi chez
les patients traités par ustekinumab (30 infections graves pour 930
patient-années de suivi) et de 0,03 chez les patients traités par
placebo (15 infections graves pour 434 patient-années de suivi) (voir
rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques sur le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 581 patient-années d'exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 année pour les études sur les maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études sur la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études sur la rectocolite hémorragique. Concernant les patients traités par l'ustekinumab, le taux des infections a été de 0,91 par patient-année de suivi et le taux des infections graves de 0,02 par patient- année (199 infections graves pour 11 581 patient-années de suivi), les infections graves rapportées incluaient pneumonie, abcès anal, cellulite, diverticulite, gastro-entérite et infections virales.
Dans les études cliniques, les patients atteints d'une tuberculose latente traités simultanément avec de l'isoniazide n'ont pas développé de tuberculose.
Tumeurs malignes
Dans les phases contrôlées versus placebo des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l'incidence des tumeurs malignes à l'exception des cancers de la peau non-mélanome a été de 0,11 pour 100 patient-années chez les patients traités par ustekinumab (1 patient pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0, 23 chez les patients traités par placebo (1 patient pour 434 patient-années de suivi). L'incidence des cancers de la peau non-mélanome a été de 0,43 par 100 patient-années de suivi chez les patients traités par ustekinumab (4 patients pour 929 patient-années de suivi) comparé à 0,46 chez les patients traités par placebo (2 patients pour 433 patient-années de suivi).
Dans les phases contrôlées et non-contrôlées des études cliniques dans le psoriasis, le rhumatisme psoriasique, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, représentant 11 561 patient-années d'exposition chez 6 709 patients, le suivi médian était de 1,0 année ; 1,1 année pour les études dans les maladies psoriasiques, 0,6 année pour les études dans la maladie de Crohn et 1,0 année pour les études dans la rectocolite hémorragique. Des tumeurs malignes, excluant les cancers de la peau non- mélanome ont été rapportées chez 62 patients sur 11 561 patient-années de suivi (incidence de 0,54 pour 100 patients-année de suivi pour les patients traités par ustekinumab). L'incidence des tumeurs malignes rapportées chez les patients traités par ustekinumab était comparable à l'incidence attendue dans la population générale (ratio standardisé d'incidence = 0,93 [intervalle de confiance à 95% : 0,71, 1,20], ajusté à l'âge, au sexe et à l'ethnie). Les tumeurs malignes les plus fréquemment rapportées, autre que le cancer de la peau non-mélanome, étaient le cancer de la prostate, le cancer colorectal, le mélanome et le cancer du sein. L'incidence des cancers de la peau non-mélanome était de 0,49 pour 100 patient-années de suivi chez les patients traités par ustekinumab (56 patients sur 11 545 patient-années de suivi). Le ratio de patients atteints de cancer de la peau basocellulaire versus spinocellulaire (3:1) est comparable au ratio attendu dans la population générale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Réactions d'hypersensibilité
Au cours des phases contrôlées des études cliniques de l'ustekinumab
sur le psoriasis et le rhumatisme psoriasique, des rashs et des
urticaires ont chacun été observés chez < 1% des patients (voirrubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Patients pédiatriques de 6 ans et plus atteints de psoriasis en plaques
La sécurité de l'ustekinumab a été étudiée dans deux études de phase 3
portant sur des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques
modéré à sévère. La première étude portait sur 110 patients âgés de 12
à 17 ans traités sur une durée allant jusqu'à 60 semaines et la seconde
étude portait sur 44 patients âgés de 6 à 11 ans traités sur une durée
allant jusqu'à 56 semaines. En général, les évènements indésirables
rapportés dans ces deux études avec des données de sécurité allant
jusqu'à 1 an étaient similaires à ceux observés dans les précédentes
études menées chez des patients adultes atteints de psoriasis en
plaques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets
indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante.
Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du
médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet
indésirable suspecté via le système national de déclaration - voirAnnexe V.
Voir plus
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode
contraceptive efficace pendant le traitement et au moins pendant les 15
semaines qui suivent l'arrêt du traitement.
Grossesse
Il n'y a pas de donnée adaptée concernant l'utilisation de
l'ustekinumab chez les femmes enceintes. Les études effectuées chez
l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou
indirects sur la gestation, le développement embryonnaire/fœtal, la
parturition ou le développement post-natal (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de STELARA pendant la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si l'ustekinumab est excrété dans le lait maternel
humain. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une
faible excrétion de l'ustekinumab dans le lait maternel. On ne sait pas
si l'ustekinumab passe dans la circulation systémique après ingestion.
A cause du risque potentiel d'effets indésirables de l'ustekinumab chez
les nourrissons allaités, l'arrêt de l'allaitement pendant le
traitement et pendant les 15 semaines qui suivent l'arrêt du traitement
par STELARA doit être évalué, en tenant compte du bénéfice de
l'allaitement pour l'enfant et de celui du traitement par STELARA pour
la femme.
Fertilité
L'effet de l'ustekinumab sur la fertilité humaine n'a pas été évalué (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom de
marque et le numéro de lot du produit administré doivent être
clairement enregistrés.
Infections
L'ustekinumab peut potentiellement augmenter le risque d'infections et
réactiver des infections latentes. Lors des études cliniques, de graves
infections bactériennes, fongiques et virales ont été observées chez
des patients recevant STELARA (voir rubrique Effets indésirables).
Des précautions doivent être prises lorsque l'utilisation de STELARA est envisagée chez les patients présentant une infection chronique ou ayant des antécédents d'infections récurrentes (voir
rubrique Contre-indications).
Avant d'initier le traitement par STELARA, les patients doivent être examinés pour dépister une infection tuberculeuse. STELARA ne doit pas être administré à des patients présentant une tuberculose active (voir rubrique Contre-indications). Le traitement d'une tuberculose latente doit être initié avant l'administration de STELARA. Un traitement anti-tuberculeux doit également être envisagé avant l'initiation de STELARA chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active pour lesquels le suivi d'un traitement adapté ne peut être confirmé. Les patients recevant STELARA doivent être étroitement surveillés pour dépister les signes et symptômes de tuberculose active pendant et après le traitement.
Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en cas de survenue de signes ou symptômes évocateurs d'une infection. Si un patient développe une infection grave, le patient devra être étroitement surveillé et STELARA ne devra pas être administré avant la guérison de l'infection.
Tumeurs malignes
Les immunosuppresseurs comme l'ustekinumab sont susceptibles
d'augmenter le risque de tumeur maligne. Certains patients ayant reçu
STELARA au cours d'études cliniques ont développé des tumeurs malignes
cutanées et non-cutanées (voir rubrique Effets indésirables).
Aucune étude n'a été conduite chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez des patients ayant continué leur traitement alors qu'ils avaient développé une tumeur maligne sous STELARA. En conséquence, des précautions doivent être prises lorsqu'un traitement par STELARA chez ces patients est envisagé.
Tous les patients doivent être surveillés pour éviter l'apparition d'un cancer de la peau non-mélanome, en particulier ceux âgés de plus de 60 ans, ceux avec des antécédents médicaux de traitementsprolongés par immunosuppresseurs ou ceux ayant des antécédents de traitement par puvathérapie (voir rubrique Effets indésirables).
Réactions d'hypersensibilité systémique et repiratoire
Systémique
Des réactions d'hypersensibilité graves ont été rapportées depuis la
mise sur le marché du produit, dans certains cas plusieurs jours après
le traitement. Des anaphylaxies et angioedèmes sont survenus. En cas de
survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction
d'hypersensibilité grave, un traitement approprié doit être instauré et
l'administration de STELARA doit être interrompue (voir rubrique Effets indésirables).
Respiratoire
Des cas d'alvéolite allergique, de pneumopathie à éosinophiles et de
pneumopathie organisée non infectieuse ont été rapportés depuis la mise
sur le marché d'ustekinumab. Les symptômes cliniques comprenaient toux,
dyspnée, infiltrats interstitiels après une à trois administrations.
Les complications graves incluaient insuffisance respiratoire et
prolongation d'hospitalisation. Une amélioration a été rapportée après
arrêt de l'ustekinumab et aussi dans certains cas après administration
de corticoïdes. Si l'infection a été exclue et le diagnostic confirmé,
l'administration de l'ustekinumab doit être interrompue et un
traitement approprié doit être instauré (voir rubrique Effets indésirables).
Sensibilité au latex
Le protège aiguille de la seringue de STELARA seringue préremplie est
fabriqué à partir de caoutchouc naturel (un dérivé du latex), pouvant
provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles au
latex.
Vaccinations
Il est recommandé que les vaccins vivants viraux ou bactériens (tel que
Bacille de Calmette-Guérin (BCG)) ne soient pas administrés de manière
concomitante à STELARA. Aucune étude spécifique n'a été conduite chez
des patients qui ont reçu récemment un traitement par un vaccin vivant
viral ou bactérien. Aucune donnée n'est disponible sur la transmission
secondaire d'infection par vaccins vivants chez les patients recevant
STELARA. Avant toute vaccination par un traitement vivant viral ou
bactérien, le traitement par STELARA doit être arrêté au moins 15
semaines avant et peut être repris au moins 2 semaines après la
vaccination. Les prescripteurs doivent consulter le Résumé des
Caractéristiques du Produit des vaccins spécifiques pour toute
information supplémentaire ou recommandations sur l'utilisation
concomitante d'agents immunosuppresseurs après vaccination.
Les patients recevant STELARA peuvent recevoir de façon concomitante des vaccins inactivés ou non vivants.
Le traitement au long cours par STELARA ne réprime pas la réponse immunitaire humorale aux vaccins pneumococcique polysaccharidique et anti-tétanique (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Traitement immunosuppresseur concomitant
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l'efficacité de
STELARA en association avec des immunosuppresseurs, y compris des
traitements biologiques, ou de la photothérapie n'ont pas été évaluées.
Dans les études sur le rhumatisme psoriasique, il n'est pas apparu que
l'utilisation concomitante de MTX influence la sécurité ou l'efficacité
de STELARA. Dans les études sur la maladie de Crohn et la rectocolite
hémorragique, l'utilisation concomitante d'agents immunosuppresseurs ou
de corticoïdes n'a pas semblé influencer la sécurité ou l'efficacité de
STELARA. Des précautions doivent être prises avant l'utilisation
concomitante d'autres immunosuppresseurs avec STELARA ou lors du relais
après d'autres immunosuppresseurs biologiques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Immunothérapie
STELARA n'a pas été évalué chez des patients qui ont bénéficié d'une
immunothérapie allergénique. On ne sait pas si STELARA peut interférer
avec une immunothérapie allergénique.
Affections graves de la peau
Chez les patients atteints de psoriasis, une érythrodermie a été
rapportée à la suite d'un traitement par ustekinumab (voir rubrique Effets indésirables).
Dans le cadre de l'évolution naturelle de leur maladie, les patients
atteints de psoriasis en plaques peuvent développer un psoriasis
érythrodermique avec des symptômes pouvant être cliniquement
indifférenciables d'une érythrodermie. Dans le cadre du suivi des
patients atteints de psoriasis, les médecins doivent être vigilants en
cas de symptômes de psoriasis érythrodermique ou d'érythrodermie. Si
ces symptômes apparaissent, un traitement approprié doit être instauré.
STELARA doit être arrêté en cas de suspicion de réaction médicamenteuse.
Populations particulières
Sujets âgés (≥ 65 ans)
Chez les sujets âgés de 65 ans et plus ayant reçu STELARA, aucune
différence globale concernant l'efficacité et la sécurité n'a été
observée en comparaison avec les sujets plus jeunes dans le cadre
d'études cliniques dans les indications approuvées, cependant le nombre
de patients âgés de 65 ans et plus n'est pas suffisant pour déterminer
s'ils répondent différemment des patients plus jeunes. De façon
générale, en raison d'une incidence plus élevée d'infections dans la
population âgée, la prudence est recommandée pendant le traitement des
sujets âgés.
Infection chronique
Antécédents d'infections récurrentes
Recherche de tuberculose
Antécédent de tuberculose
Tuberculose latente
Antécédent de tumeur maligne
Surveillance cutanée
Sujet âgé de plus de 60 ans
Puvathérapie
Réaction anaphylactique
Réaction d'hypersensibilité
Traitement désensibilisant
Alvéolite allergique
Pneumopathie à éosinophiles
Pneumopathie organisée cryptogénique
Psoriasis érythrodermique
Erythrodermie
Patiente en âge de procréer
Patient de poids > 100 kg
Insuffisance rénale
Insuffisance hépatique
STELARA n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les vaccins vivants ne doivent pas être donnés de manière concomitante avec STELARA (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée chez l'homme. Dans les analyses pharmacocinétiques de population des études de phase 3, l'effet des médicaments les plus souvent utilisés de façon concomittante chez des patients présentant un psoriasis (incluant paracétamol, ibuprofène, acide acétylsalicylique, metformine, atorvastatine, lévothyroxine) sur la pharmacocinétique de l'ustekinumab a été exploré. Il n'y a pas eu d'élément suggérant une interaction avec ces médicaments co-administrés. Cette analyse est fondée sur l'observation d'au moins 100 patients (> 5% de la population étudiée) traités concomitamment par ces médicaments pendant au moins 90% de la période étudiée. La pharmacocinétique de l'ustekinumab n'a pas été modifiée par l'utilisation concomitante de MTX, d'AINS, de 6-mercaptopurine, d'azathioprine et de corticoïdes oraux chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, ou par une exposition préalable à des agents anti-TNFα chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de la maladie de Crohn, ou par une exposition préalable à des agents biologiques (c'est-à-dire des agents anti-TNFα et/ou le vedolizumab) chez des patients atteints de rectocolite hémorragique.
Les résultats d'une étude in vitro ne suggèrent pas qu'il soit nécessaire d'ajuster la posologie chez les patients recevant de manière concomitante des substrats du CYP450 (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Dans les études sur le psoriasis, la sécurité et l'efficacité de STELARA en association avec des immunosuppresseurs y compris traitements biologiques, ou la photothérapie n'ont pas été évaluées. Lors des études cliniques conduites chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique, il n'est pas apparu que l'utilisation concomitante de MTX influence la sécurité ou l'efficacité de STELARA. Dans les études sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, l'utilisation concomitante d'agents immunosuppresseurs ou de corticoïdes n'a pas semblé influencer la sécurité ou l'efficacité de STELARA (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
STELARA_05052021_SYNTHESE_CT18932
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JANSSEN CILAG
1 rue Camille Desmoulins TSA 91003
92787
ISSY LES MOULINEAUX CEDEX
Code UCD7 : 9328096
Code UCD13 : 3400893280966
Code CIS : 67522169
T2A médicament : Oui
Laboratoire exploitant : JANSSEN CILAG
Prix vente TTC : 2175.61€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 2175.61€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 16/01/2009
Rectificatif AMM : 14/04/2021
Marque : STELARA
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400939258621
Référence LPPR : Aucune
STELARA 45 mg Injectable SC boîte de 1 seringue préremplie de ½ mL