RITONAVIR
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Infectiologie - Parasitologie, Antiviraux systémiques, Inhibiteurs de protéase, Ritonavir
Principes actifs :
Ritonavir
Infecté par le VIH
Enfant de 6 ans à 18 ans . Traitement d'entretien. Infecté par le VIH (implicite)
350 mg par mètre carré matin et soir au cours des repas. Maximum 1200 mg par jour.
ou 3½ comprimés par mètre carré matin et soir au cours des repas. Maximum 12 comprimés par jour.
A avaler entier avec de l'eau.
Enfant de 6 ans à 18 ans . Traitement initial 1. Infecté par le VIH
250 mg par mètre carré matin et soir au cours du repas pendant 3 jours.
ou 2½ comprimés par mètre carré matin et soir au cours du repas pendant 3 jours.
A avaler entier avec de l'eau.
Enfant de 6 ans à 18 ans . Traitement initial 2. Infecté par le VIH
300 mg par mètre carré matin et soir au cours du repas pendant 3 jours.
ou 3 comprimés par mètre carré matin et soir au cours du repas pendant 3 jours.
A avaler entier avec de l'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Infecté par le VIH (implicite)
6 comprimés matin et soir au cours des repas à avaler entier avec de l'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial 1. Infecté par le VIH
3 comprimés matin et soir au cours des repas à avaler entier avec de l'eau pendant 3 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial 2. Infecté par le VIH
4 comprimés matin et soir au cours des repas à avaler entier avec de l'eau pendant 3 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial 3. Infecté par le VIH
5 comprimés matin et soir au cours des repas à avaler entier avec de l'eau pendant 3 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement potentialisateur pharmacocinétique. Infecté par le VIH
1 comprimé 2 fois par jour au cours d'un repas.
A avaler entier avec de l'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement associé au tipranavir. Infecté par le VIH
2 comprimés matin et soir au cours des repas à avaler entier avec de l'eau.
Adulte de plus de 18 ans . insuffisant hépatique. Traitement associé à fosamprénavir. Infecté par le VIH
1 comprimé par jour au cours d'un repas.
A avaler entier avec de l'eau.
Voie orale
Le traitement ne prévient pas la transmission du virus. DISCUTER avec le médecin des précautions à prendre pour éviter de contaminer d'autres personnes.
AVERTIR LE MEDECIN LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE en cas de :
- Diarrhées ou vomissements persistants.
- Nausées, douleurs abdominales.
- Symptômes d'infection.
- Faiblesse musculaire, faiblesse commençant au niveau des mains et des pieds et remontant vers le tronc, palpitations, tremblements ou hyperactivité.
- Réaction allergique (éruption cutanée étendue), urticaire ou difficultés pour respirer.
INFORMER LE MEDECIN en cas de :
- Raideur des articulations, douleurs (de la hanche, du genou et de l'épaule), difficultés pour se mouvoir.
NE PAS PRENDRE de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges).
CONTRACEPTION : utiliser une méthode de contraception mécanique (préservatifs) en plus de toute méthode contraceptive hormonale.
Acné
Altération de la fonction rénale
Anorexie
Anxiété
Convulsions
Déshydratation
Fièvre
Flatulence
Goutte
Hémorragie gastro-intestinale
Hépatite
Hypercholestérolémie
Hypertension
Hypertriglycéridémie
Hypotension
Hypotension orthostatique
Insomnie
Ménorragie
Oedème
Oligurie
Pancréatite
Reflux gastro-oesophagien
Urticaire allergique
Thrombocytopénie
Myopathie
Syncope
Myalgie
Ulcération buccale
Confusion
Oedème périphérique
Perte de poids
Pollakiurie
Rhabdomyolyse
Myosite
Elévation de la créatinine
Baisse du taux d'hémoglobine
Oedème de la face
Vision trouble
Hypersensibilité
Augmentation des CPK
Hyperbilirubinémie
Extrémités froides
Augmentation de l'amylase
Jaunisse
Trouble de l'attention
Baisse des taux de thyroxine totale
Baisse des taux de thyroxine libre
Augmentation du nombre des polynucléaires éosinophiles
Baisse du nombre des polynucléaires neutrophiles
Diminution du nombre des leucocytes
Gamma GT augmentées
ASAT augmentées
ALAT augmentées
Diabète sucré
Infarctus du myocarde
Insuffisance rénale aiguë
Augmentation des polynucléaires neutrophiles
Augmentation du taux de phosphatases alcalines
Augmentation du taux de magnésium
Augmentation du nombre des leucocytes
Syndrome de Stevens-Johnson
Hyperglycémie
Anaphylaxie
Nécrolyse épidermique toxique
Hépatite auto-immune
Maladie auto-immune
Maladie de Basedow
Néphrolithiase
Augmentation des lipides sanguins
Rétinite à cytomégalovirus
Raideur articulaire
Augmentation de poids
Ostéonécrose
Infection opportuniste
Infection mycobactérienne
Difficulté pour se mouvoir
Pneumopathie à Pneumocystis jiroveci
Résumé du profil de sécurité
Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique
Les effets indésirables associés à l'utilisation du ritonavir en tant que potentialisateur pharmacocinétique dépendent des inhibiteurs de protéase spécifiques co-administrés. Se reporter au RCP des inhibiteurs de protéase spécifiques co-administrés pour les informations sur les effets indésirables.
Ritonavir administré comme agent antirétroviral
Effets indésirables rapportés chez les adultes au cours des études cliniques et après commercialisation
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients recevant du ritonavir seul ou en association avec d'autres médicaments antirétroviraux sont des effets gastro-intestinaux (dont diarrhées, nausées, vomissements, douleurs abdominales [hautes et basses]), troubles neurologiques (dont paresthésie et paresthésie buccale) et fatigue/asthénie.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables suivants d'intensité modérée à sévère, avec une imputabilité possible ou probable au ritonavir, ont été rapportés. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), fréquence indéterminée (ne peut être déterminée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables dont la fréquence est indéterminée ont été identifiés après commercialisation.
Tableau 6. Effets indésirables rapportés chez les adultes au cours des études cliniques et après commercialisation
Description de certains effets indésirables
Une augmentation des transaminases à plus de cinq fois la limite supérieure de la normale, une hépatite et un ictère sont survenus chez des patients recevant du ritonavir seul ou en association avec d'autres médicaments antirétroviraux.
Paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par une association d'antirétroviraux (TARC), une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies autoimmunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés ; cependant le délai d'apparition est plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir de nombreux mois après l'instauration du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des pancréatites, d'évolution fatale dans certains cas, ont été observées chez des patients recevant un traitement par ritonavir, dont certains présentaient une hypertriglycéridémie. Les patients à un stade avancé de l'infection à VIH sont susceptibles de développer une élévation des triglycérides et une pancréatite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Le profil de sécurité du ritonavir chez les enfants âgés de 2 ans et plus est similaire à celui observé chez les adultes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir
Voir plus
Grossesse
Un nombre important (6100 naissances vivantes) de femmes enceintes a été exposé au ritonavir, dont 2800 naissances vivantes exposées au cours du premier trimestre de la grossesse. Ces données proviennent en grande partie de cas où le ritonavir était utilisé dans un traitement par association, non à des doses thérapeutiques mais à des doses plus faibles comme potentialisateur pharmacocinétique d'autres inhibiteurs de protéase. Ces données indiquent qu'il n'y a pas d'augmentation du taux d'anomalies congénitales par comparaison aux taux observés dans les systèmes de surveillance des anomalies congénitales dans la population générale. Les données chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Ritonavir peut être utilisé pendant la grossesse si nécessaire.
Le ritonavir agit en diminuant l'effet des contraceptifs oraux. Par conséquent, une méthode de contraception alternative, efficace et sûre doit être utilisée pendant le traitement.
Allaitement
Des données publiées limitées ont rapporté que le ritonavir passe dans le lait maternel.
Il n'y a pas d'information concernant les effets du ritonavir sur l'enfant allaité ni sur les effets de ce médicament sur la production de lait. En raison du risque (1) de transmission du VIH (chez les enfants VIH-négatifs), (2) du développement d'une résistance virale (chez les enfants VIH-positifs) et (3) d'effets indésirables graves chez les enfants allaités, les femmes vivant avec le VIH ne doivent pas allaiter leurs enfants si elles sont traitées par ritonavir.
Fertilité
Aucune donnée clinique de l'effet du ritonavir sur la fertilité humaine n'est disponible. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet délétère du ritonavir sur la fertilité (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Le ritonavir ne guérit pas de l'infection par le VIH-1 ou du SIDA. Les patients recevant du ritonavir ou un autre traitement antirétroviral peuvent encore développer des infections opportunistes et d'autres complications de l'infection par le VIH-1.
Lorsque le ritonavir est utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique avec d'autres inhibiteurs de protéase, il est nécessaire de tenir compte des mises en garde spéciales et précautions particulières de l'IP co-administré et donc de consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit de l'IP concerné.
Ritonavir administré comme agent antirétroviral ou potentialisateur pharmacocinétique
Patients présentant des diarrhées chroniques ou un syndrome de malabsorption
Une surveillance accrue est recommandée en cas de diarrhée. La fréquence relativement élevée des diarrhées survenant au cours du traitement par ritonavir peut compromettre l'absorption et l'efficacité du ritonavir ou d'autres médicaments associés (du fait de la diminution de l'observance du patient au traitement). Des vomissements sérieux et persistants et/ou des diarrhées associés à l'utilisation du ritonavir pourraient avoir un retentissement sur la fonction rénale. Il est conseillé de contrôler la fonction rénale chez les patients insuffisants rénaux.
Hémophilie
Des cas d'augmentation de saignements comprenant des hématomes cutanés spontanés et des hémarthroses ont été signalés chez les patients hémophiles de type A et B traités avec les inhibiteurs de protéase. Une quantité supplémentaire de facteur VIII a été donnée chez certains patients. Dans plus de la moitié des cas rapportés, il a été possible de poursuivre le traitement avec les inhibiteurs de protéase ou de le reprendre s'il avait été interrompu. Une relation causale a été évoquée, bien que le mécanisme d'action n'ait pas été élucidé.
Les patients hémophiles doivent, par conséquent, être informés de la possibilité d'une augmentation des saignements.
Poids corporel et paramètres métaboliques
Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.
Pancréatite
La pancréatite doit être envisagée si les symptômes cliniques (nausées, vomissements, douleurs abdominales) ou des anomalies biologiques (telles qu'une augmentation de l'amylase ou de la lipase sérique) évocateurs de pancréatite surviennent. Un patient qui présente ces signes ou symptômes doit être évalué et le traitement par ritonavir doit être arrêté si le diagnostic de pancréatite est posé (voir rubrique Effets indésirables).
Syndrome Inflammatoire de Reconstitution Immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux combinés (TARC), une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du TARC. La rétinite à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumopathies à Pneumocystis jiroveci sont quelques exemples pertinents. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être institué si nécessaire.
Des cas de maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans le cadre d'une reconstitution immunitaire ; cependant, le délai d'apparition est plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir de nombreux mois après l'instauration du traitement.
Maladie hépatique
Le ritonavir ne doit pas être administré aux patients ayant une maladie hépatique décompensée (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Les patients présentant une hépatite chronique B ou C et traités par une association d'antirétroviraux sont exposés à un risque accru d'effets indésirables hépatiques graves et potentiellement fatals. En cas de traitement antiviral concomitant pour une hépatite B ou C, se reporter au RCP des médicaments concernés.
Les patients ayant un dysfonctionnement hépatique préexistant y compris une hépatite chronique active ont une fréquence accrue d'anomalies de la fonction hépatique lors d'association de traitements antirétroviraux et doivent être surveillés selon la prise en charge habituelle. Si la maladie hépatique s'aggrave chez de tels patients, il faut envisager d'interrompre ou de suspendre le traitement.
Maladie rénale
La clairance rénale du ritonavir étant négligeable, une diminution de la clairance corporelle totale chez les patients insuffisants rénaux est improbable (voir aussi rubrique Posologie et mode d'administration).
Des cas d'insuffisance rénale, d'altération de la fonction rénale, d'élévation de la créatinine, d'hypophosphatémie et de tubulopathie proximale (incluant un syndrome de Fanconi) ont été rapportés avec l'utilisation du fumarate de ténofovir disoproxil (TDF) en pratique clinique (voir rubrique Effets indésirables).
Ostéonécrose
L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.
Allongement de l'intervalle PR
Le ritonavir a causé un léger allongement asymptomatique de l'intervalle PR chez certains sujets adultes sains. De rares cas de bloc auriculo-ventriculaire de 2ème ou 3ème degré ont été observés, pendant le traitement par le ritonavir, chez des patients présentant une cardiomyopathie sous-jacente ou des anomalies préexistantes du système de conduction ou chez des patients recevant des médicaments connus pour allonger l'intervalle PR (vérapamil ou atazanavir par exemple). Le ritonavir doit être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Interactions avec d'autres médicaments
Ritonavir administré comme agent antirétroviral
Les mises en garde et précautions suivantes doivent être prises en considération lorsque le ritonavir est utilisé à doses thérapeutiques. Lorsque le ritonavir est utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique aux doses de 100 mg et 200 mg, il est peu probable que ces mises en garde et précautions s'appliquent. Lorsqu'il est administré pour potentialiser la pharmacocinétique d'autres IP, il est nécessaire de tenir compte des mises en garde spéciales et précautions relatives à l'IP coadministré et donc, de consulter la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi du Résumé des Caractéristiques du Produit de l'IP concerné pour déterminer si les informations ci-dessous s'appliquent.
Inhibiteurs de la PDE5
Des précautions particulières doivent être prises en cas de prescription de sildénafil ou de tadalafil pour le traitement des troubles de l'érection chez des patients recevant du ritonavir. La coadministration de ritonavir et de ces médicaments entraîne une augmentation importante de leurs concentrations et peut provoquer des effets indésirables liés à ces médicaments tels qu'une hypotension et une érection prolongée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). L'utilisation concomitante d'avanafil ou de vardénafil avec le ritonavir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). Lorsque le sildénafil est prescrit pour l'hypertension artérielle pulmonaire, son utilisation concomitante avec le ritonavir est contreindiquée (voir rubrique Contre-indications).
Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
Le métabolisme de la simvastatine et de la lovastatine, inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, est fortement dépendant du CYP3A. Par conséquent, l'administration concomitante de ritonavir et de simvastatine ou de lovastatine n'est pas recommandée en raison du risque accru de myopathie voire de rhabdomyolyse. Lorsque du ritonavir est administré avec l'atorvastatine, qui est métabolisée à un degré moindre par le CYP3A, la prudence est également recommandée et des réductions posologiques doivent être envisagées. Alors que l'élimination de la rosuvastatine n'est pas dépendante du CYP3A, une augmentation de l'exposition à la rosuvastatine a été rapportée en cas d'administration concomitante de ritonavir. Le mécanisme de cette interaction n'est pas élucidé mais pourrait résulter d'une inhibition du transporteur. En cas d'administration concomitante avec le ritonavir utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques, il est conseillé d'administrer les plus faibles doses recommandées d'atorvastatine ou de rosuvastatine. Le métabolisme de la pravastatine et de la fluvastatine n'étant pas dépendant du CYP3A, des interactions avec le ritonavir ne sont pas attendues. Si un traitement par un inhibiteur de la HMG-CoA réductase est indiqué, la pravastatine ou la fluvastatine est recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Colchicine
Des interactions mettant en jeu le pronostic vital et fatales ont été rapportées chez des patients traités avec de la colchicine et des inhibiteurs puissants du CYP3A comme le ritonavir (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Digoxine
Des précautions particulières doivent être prises en cas de prescription de ritonavir chez les patients prenant de la digoxine puisqu'une augmentation des concentrations de digoxine est attendue lors de la co-administration de ritonavir et de digoxine. L'augmentation de la digoxinémie peut s'atténuer au cours du temps (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Lorsqu'un traitement par ritonavir est instauré chez des patients prenant déjà de la digoxine, la posologie de digoxine doit être réduite de moitié par rapport à la dose usuelle des patients et une surveillance plus étroite que celle réalisée en pratique courante devra être mise en œuvre pendant plusieurs semaines après le début de la co-administration de la digoxine et du ritonavir.
Lorsqu'un traitement par digoxine est instauré chez des patients prenant déjà du ritonavir, la digoxine doit être instaurée de façon plus progressive par rapport à la pratique courante. Pendant cette période, la surveillance de la digoxinémie doit être renforcée et accompagnée d'adaptations posologiques, autant que nécessaire, sur la base des résultats cliniques, électrocardiographiques et de la digoxinémie.
Éthinylestradiol
L'utilisation de méthodes contraceptives de barrières ou d'autres méthodes non hormonales doit être envisagée en cas d'administration de ritonavir à doses thérapeutiques ou à faibles doses, car le ritonavir peut diminuer l'effet des contraceptifs contenant de l'estradiol et modifier le cycle menstruel.
Glucocorticoïdes
L'utilisation concomitante de ritonavir et de fluticasone, ou d'autres glucocorticoïdes métabolisés par le CYP3A4, n'est pas recommandée, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l'emporte sur le risque d'effets systémiques de la corticothérapie, tels qu'un syndrome de Cushing ou une inhibition de la fonction surrénalienne (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Trazodone
Des précautions particulières doivent être prises en cas de prescription de ritonavir chez des patients utilisant la trazodone. La trazodone étant un substrat du CYP3A4, une augmentation des concentrations de trazodone est attendue lors de la co-administration de ritonavir. Des effets indésirables tels que des nausées, vertiges, une hypotension et des syncopes ont été observés dans des études d'interaction à dose unique chez des volontaires sains (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Rivaroxaban
Il n'est pas recommandé d'utiliser le ritonavir chez des patients recevant du rivaroxaban en raison du risque d'augmentation de saignement (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Riociguat
L'utilisation concomitante de ritonavir n'est pas recommandée en raison de l'augmentation potentielle de l'exposition au riociguat (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Vorapaxar
L'utilisation concomitante de ritonavir n'est pas recommandée en raison de l'augmentation potentielle de l'exposition au vorapaxar (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Bédaquiline
Les inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que les inhibiteurs de protéase peuvent augmenter l'exposition à la bédaquiline ce qui pourrait potentiellement augmenter le risque d'effets indésirables liés à la bédaquiline. Par conséquent, l'association de la bédaquiline et du ritonavir doit être évitée. Cependant, si le bénéfice l'emporte sur le risque, la co-administration de bédaquiline et de ritonavir doit être réalisée avec prudence. Une surveillance plus fréquente de l'électrocardiogramme et une surveillance des transaminases sont recommandées (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de la bédaquiline).
Délamanide
Une administration concomitante de délamanide avec un inhibiteur puissant du CYP3A (ritonavir) est susceptible d'augmenter l'exposition au métabolite du délamanide, ce qui a été associé à un allongement de l'intervalle QTc. Par conséquent, si une administration concomitante de délamanide avec du ritonavir est considérée comme nécessaire, il est recommandé d'effectuer une surveillance très fréquente par ECG pendant toute la période de traitement par délamanide (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du délamanide).
Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique
Les profils d'interaction des inhibiteurs de la protéase du VIH, administrés en association avec le ritonavir à faible dose, dépendent de l'IP co-administré.
Se reporter à la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions pour une description des mécanismes connus et potentiels qui contribuent au profil d'interactions des IP. Consulter également le Résumé des Caractéristiques du Produit de l'IP dont la pharmacocinétique est amplifiée par le ritonavir.
Saquinavir
Les doses de ritonavir ne doivent pas être supérieures à 100 mg deux fois par jour. Il a été observé que des doses plus élevées étaient associées à une incidence accrue d'effets indésirables. La coadministration de saquinavir et de ritonavir a entraîné des effets indésirables sévères, essentiellement une acidocétose diabétique et des troubles hépatiques, notamment chez les patients ayant une maladie hépatique préexistante.
Saquinavir/ritonavir ne doit pas être co-administré avec la rifampicine, en raison d'un risque d'hépatotoxicité sévère (se traduisant par une augmentation des transaminases hépatiques) lorsque les trois médicaments sont administrés simultanément (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Tipranavir
La co-administration de tipranavir et de ritonavir à la dose de 200 mg a été associée à des cas d'hépatite clinique et de décompensation hépatique, dont certains ont été fatals. Une vigilance particulière est recommandée chez les patients présentant une co-infection chronique par l'hépatite B ou C en raison du risque accru d'hépatotoxicité.
Les doses de ritonavir inférieures à 200 mg deux fois par jour ne doivent pas être utilisées, car cela pourrait modifier le profil de sécurité de l'association.
Fosamprénavir
La co-administration de fosamprénavir et de ritonavir à des doses supérieures à 100 mg deux fois par jour n'a pas été évaluée cliniquement. L'utilisation de doses plus élevées de ritonavir pourrait modifier le profil de sécurité de l'association, elle n'est donc pas recommandée.
Atazanavir
La co-administration d'atazanavir et de ritonavir à des doses supérieures à 100 mg une fois par jour n'a pas été évaluée cliniquement. L'utilisation de doses plus élevées de ritonavir peut modifier le profil de sécurité de l'atazanavir (effets cardiaques, hyperbilirubinémie), elle n'est donc pas recommandée. Dans le cas seulement où l'atazanavir associé au ritonavir est co-administré à l'éfavirenz, une augmentation de la dose de ritonavir à 200 mg une fois par jour peut être envisagée. Dans ce cas, une surveillance clinique étroite se justifie. Pour plus d'informations, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de l'atazanavir.
Excipients
Ce médicament contient 87,75 mg de sodium par comprimé, ce qui équivaut à 4,4 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
La dose maximale journalière de ce produit équivaut à 53 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium par l'OMS.
Ritonavir a une teneur élevée en sodium. Ceci doit être particulièrement pris en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
Diarrhée chronique
Syndrome de malabsorption chronique
Vomissement
Hémophilie
Diabète
Surveillance cholestérolémie
Surveillance triglycéridémie
Surveillance glycémie
Pancréatite
Syndrome inflammatoire
Infection opportuniste
Hépatite B
Hépatite C
Trouble de la fonction hépatique
Insuffisant rénal
Ostéonécrose
Cardiomyopathie
Anomalie du système de conduction
Régime hyposodé
Régime désodé
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Les vertiges sont un effet indésirable connu qui doit être pris en compte pour la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou comme agent antirétroviral
Le ritonavir présente une forte affinité pour plusieurs isoformes du cytochrome P450 (CYP), dans l'ordre décroissant suivant : CYP3A4 > CYP2D6. La co-administration du ritonavir avec un médicament métabolisé essentiellement par le CYP3A peut augmenter les concentrations plasmatiques du médicament co-administré, ce qui peut augmenter ou prolonger son effet thérapeutique et ses effets indésirables. Pour certains médicaments (par exemple l'alprazolam), les effets inhibiteurs du ritonavir sur le CYP3A4 peuvent diminuer au cours du temps. Le ritonavir possède également une forte affinité pour la glycoprotéine P, il peut inhiber ce transporteur. L'effet inhibiteur du ritonavir (avec ou sans autres inhibiteurs de protéase) sur l'activité de la P-gp peut diminuer au cours du temps (par exemple digoxine et fexofénadine - voir le tableau « Effets du ritonavir sur les médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante » ci-dessous). Le ritonavir peut induire une glycuronidation et une oxydation par le CYP1A2, le CYP2C8, le CYP2C9 et le CYP2C19 et potentialiser ainsi le métabolisme de certains médicaments métabolisés par ces voies, ce qui peut entraîner une diminution de l'exposition systémique à ces médicaments et réduire ou raccourcir leur effet thérapeutique.
Des informations importantes concernant les interactions médicamenteuses lorsque le ritonavir est utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique figurent également dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de l'inhibiteur de protéase co-administré.
Médicaments ayant un effet sur les concentrations de ritonavir
Les concentrations sériques de ritonavir peuvent être diminuées par l'usage concomitant de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum). Ceci est dû à l'induction par le millepertuis d'enzymes métabolisant le médicament. Par conséquent, les préparations à base de plantes contenant du millepertuis ne doivent pas être associées au ritonavir. Si un patient prend déjà du millepertuis, la prise de millepertuis doit être arrêtée et, si possible, la charge virale doit être contrôlée. Les concentrations de ritonavir peuvent augmenter à l'arrêt du millepertuis. La dose de ritonavir peut nécessiter un ajustement. L'effet inducteur peut persister durant au moins deux semaines après l'arrêt du traitement à base de millepertuis (voir rubrique Contre-indications).
Les concentrations sériques de ritonavir peuvent être modifiées en cas de co-administration de certains médicaments (par exemple délavirdine, éfavirenz, phénytoïne et rifampicine). Ces interactions sont décrites dans les tableaux d'interactions médicamenteuses ci-dessous.
Médicaments sur lesquels le ritonavir a un effet
Les interactions entre le ritonavir et les inhibiteurs de protéase, les antirétroviraux autres que les inhibiteurs de protéase et les médicaments autres que les antirétroviraux sont répertoriées dans les tableaux ci-dessous. Cette liste n'est pas exhaustive ou complète. Le RCP de chacun des produits doit être consulté.
Tableau 3. Interactions médicamenteuses - Ritonavir et inhibiteurs de protéase
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Médicament co-administré |
Dose du médicament Dose de Médicament ASCCmin co-administré (mg)Ritonavir (mg) évalué |
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Amprénavir
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600 /12 h 100 /12 h Amprénavir2 ↑ 64 % x 5 Le ritonavir augmente les concentrations sériques de l'amprénavir par inhibition du CYP3A4. Les études cliniques ont confirmé la sécurité et l'efficacité de l'association d'amprénavir 600 mg deux fois par jour et de ritonavir 100 mg deux fois par jour. Le ritonavir en solution buvable ne doit pas être co-administré avec l'amprénavir solution buvable chez l'enfant en raison du risque de toxicité des excipients contenus dans les deux formulations. Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de l'amprénavir. |
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Atazanavir
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300 /24 h 100 /24 h Atazanavir ↑ 86 % ↑ x 11 Atazanavir1 ↑ x 2 ↑ x 3 à 7 Le ritonavir augmente les concentrations sériques de l'atazanavir par inhibition du CYP3A4. Les études cliniques ont confirmé la sécurité et l'efficacité de l'association d'atazanavir 300 mg une fois par jour et de ritonavir 100 mg une fois par jour chez des patients non naïfs de traitement antirétroviral. Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de l'atazanavir. |
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Darunavir
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600, unique 100 / 12 h Darunavir ↑ x 14 Le ritonavir augmente les concentrations sériques du darunavir par inhibition du CYP3A. Le darunavir doit être administré avec le ritonavir pour garantir son effet thérapeutique. Les doses de ritonavir supérieures à 100 mg deux fois par jour n'ont pas été étudiées avec le darunavir. Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du darunavir. |
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Fosamprénavir
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700 /12 h 100 /12 h Amprénavir ↑ x 2,4 ↑ x 11 Le ritonavir augmente les concentrations sériques de l'amprénavir (à partir du fosamprénavir) par inhibition du CYP3A4. Le fosamprénavir doit être administré avec le ritonavir pour garantir son effet thérapeutique. Les études cliniques ont confirmé la sécurité et l'efficacité de l'association de fosamprénavir 700 mg deux fois par jour et de ritonavir 100 mg deux fois par jour. Les doses de ritonavir supérieures à 100 mg deux fois par jour n'ont pas été étudiées avec le fosamprénavir. Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du fosamprénavir. |
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Indinavir
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800 /12 h 100 /12 h Indinavir3↑ 178 % ND Ritonavir ↑ 72 % ND 400 /12 h 400 /12 h Indinavir3↔ ↑ x 4 Ritonavir ↔ ↔ Le ritonavir augmente les concentrations sériques de l'indinavir par inhibition du CYP3A4. Les doses appropriées pour cette association, en termes d'efficacité et de sécurité, n'ont pas été déterminées. Le bénéfice minimal de l'amplification de la pharmacocinétique par le ritonavir est obtenu avec des doses supérieures à 100 mg deux fois par jour. En cas d'administration concomitante de ritonavir (100 mg deux fois par jour) et d'indinavir (800 mg deux fois par jour), la prudence est recommandée car le risque de néphrolithiase peut être majoré. |
Nelfinavir 1250 /12 h 100 /12 h Nelfinavir ↑ 20 à ND
39 %
750, unique 500 /12 h Nelfinavir ↑ 152 % ND
Ritonavir ↔ ↔
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Médicament co-administré |
Dose du médicament Dose de Médicament ASCCmin co-administré (mg)Ritonavir (mg) évalué |
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Le ritonavir augmente les concentrations sériques de nelfinavir par inhibition du CYP3A4. Les doses appropriées pour cette association, en termes d'efficacité et de sécurité, n'ont pas été déterminées. Le bénéfice minimal de l'amplification de la pharmacocinétique par le ritonavir est obtenu avec des doses supérieures à 100 mg deux fois par jour. |
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Saquinavir
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1000 /12 h 100 /12 h Saquinavir4 ↑ x 15 ↑ x 5 Ritonavir ↔ ↔ 400 /12 h 400 /12 h Saquinavir4↑ x 17 ND Ritonavir ↔ ↔ Le ritonavir augmente les concentrations sériques de saquinavir par inhibition du CYP3A4. Le saquinavir ne doit être administré qu'en association avec le ritonavir. L'association de ritonavir 100 mg deux fois par jour et de saquinavir 1000 mg deux fois par jour permet d'obtenir une exposition systémique au saquinavir sur 24 heures égale ou supérieure à celle obtenue avec le saquinavir 1200 mg trois fois par jour sans ritonavir.
Dans une étude évaluant l'interaction de 600 mg de rifampicine administrés une fois par jour et de 1000 mg de saquinavir avec 100 mg de ritonavir administrés deux fois par jour chez des volontaires sains, il a été mis en évidence une toxicité hépatocellulaire sévère avec une augmentation des transaminases de plus de 20 fois par rapport à la limite supérieure de la normale après 1 à 5 jours de co-administration. En raison du risque de toxicité hépatique sévère, l'association saquinavir/ritonavir ne doit pas être co-administrée avec la rifampicine.
Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du saquinavir. |
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Tipranavir
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500 /12 h 200 /12 h Tipranavir x 11 x 29 Ritonavir ↓ 40 % ND Le ritonavir augmente les concentrations sériques du tipranavir par inhibition du CYP3A. Le tipranavir doit être administré avec du ritonavir à faible dose pour garantir son effet thérapeutique. Les doses de ritonavir inférieures à 200 mg deux fois par jour ne doivent pas être utilisées avec le tipranavir car cela pourrait diminuer l'efficacité de l'association. Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du tipranavir. |
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inhibiteurs de protéase |
ND : Non déterminée 1. Sur la base d'une comparaison croisée avec l'atazanavir 400 mg une fois par jour en monothérapie. 2. Sur la base d'une comparaison croisée avec l'amprénavir 1200 mg deux fois par jour en monothérapie. 3. Sur la base d'une comparaison croisée avec l'indinavir 800 mg trois fois par jour en monothérapie. 4. Sur la base d'une comparaison croisée avec le saquinavir 600 mg trois fois par jour en monothérapie. Tableau 4. Interactions médicamenteuses - Ritonavir et antirétroviraux autres que les |
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Médicament Dose du co-administré médicament coadministré (mg) |
Dose de Médicament ASC Ritonavir évalué (mg) |
Cmin |
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Didanosine 200 /12 h 600 /12 h 2 h Didanosine ↓ 13 % ↔ plus tard
Comme il est recommandé de prendre le ritonavir au cours d'un repas et que la didanosine doit être prise à jeun, un intervalle de 2,5 h doit être respecté entre la prise des deux médicaments. Il ne devrait pas être nécessaire de modifier la posologie.
Délavirdine 400 /8 h 600 /12 h Délavirdine1 ↔ ↔
Ritonavir ↑ 50 % ↑ 75 %
Par comparaison avec les données historiques, la pharmacocinétique de la délavirdine n'a pas semblé être modifiée par le ritonavir. En cas d'association avec la délavirdine, une réduction des doses de ritonavir peut être envisagée.
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Médicament co-administré |
Dose du médicament coadministré (mg) |
Dose de Ritonavir (mg) |
Médicament évalué |
ASC |
Cmin |
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Éfavirenz |
600 /24 h |
500 /12 h |
Éfavirenz |
↑ 21 % |
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Ritonavir ↑ 17 % Une fréquence plus élevée d'effets indésirables (par ex. vertiges, nausées, paresthésies) et d'anomalies des constantes biologiques (élévation des enzymes hépatiques) a été observée en cas d'administration concomitante d'éfavirenz et de ritonavir à doses thérapeutiques. |
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Maraviroc
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100 /12 h 100 /12 h Maraviroc ↑ 161 % ↑ 28 % Le ritonavir augmente les concentrations sériques du maraviroc par inhibition du CYP3A. Le maraviroc peut être administré avec le ritonavir pour augmenter l'exposition au maraviroc. Pour plus d'informations, les médecins doivent se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du maraviroc. |
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Névirapine
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200 /12 h 600 /12 h Névirapine ↔ ↔ Ritonavir ↔ ↔ L'administration concomitante de ritonavir et de névirapine n'entraîne pas de modifications cliniquement significatives de la pharmacocinétique de la névirapine ou du ritonavir. |
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Raltégravir
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400 dose unique 100 /12 h Raltégravir ↓ 16 % ↓ 1 % L'administration concomitante de ritonavir et de raltégravir conduit à une légère diminution des concentrations de raltégravir. |
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Zidovudine
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200 /8 h 300 /6 h Zidovudine ↓ 25 % ND Le ritonavir peut induire la glycuronidation de la zidovudine, entraînant une légère diminution des concentrations de zidovudine. Il ne devrait pas être nécessaire de modifier la posologie. |
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ND : non déterminée 1. Sur la base d'une comparaison en groupes parallèles. |
Tableau 5. Effets du ritonavir sur les médicaments autres que les antirétroviraux administrés de façon concomitante
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament co-administré co-administré (mg) ASC |
Effet sur le médicament coadministré Cmax |
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Antagoniste des récepteurs α1-adrénergiques |
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Alfuzosine |
La co-administration de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'alfuzosine, elle est donc contreindiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Dérivés des amphétamines |
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Amphétamine |
Le ritonavir administré à doses thérapeutiques peut inhiber le CYP2D6 et, par conséquent, augmenter les concentrations de l'amphétamine et de ses dérivés. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée lorsque ces médicaments sont administrés de manière concomitante avec des doses thérapeutiques de ritonavir (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de médicament ritonavir (mg) co-administré (mg) |
Effet sur le médicament co-administré ASC |
Effet sur le médicament coadministré Cmax |
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Analgésiques |
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Buprénorphine |
16/24 h 100/12 h |
↑ 57 % |
↑ 77 % |
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Norbuprénorphine |
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↑ 33 % |
↑ 108 % |
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Métabolites glucuronidés
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↔ ↔ Les augmentations des concentrations plasmatiques de buprénorphine et de son métabolite actif n'ont pas entraîné de modifications pharmacodynamiques cliniquement significatives dans une population de patients tolérants aux opiacés. L'ajustement posologique de buprénorphine ou de ritonavir peut donc ne pas être nécessaire en cas de co-administration. Lorsque le ritonavir est utilisé en association avec un autre inhibiteur de protéase et la buprénorphine, il est nécessaire de se reporter au RCP de l'inhibiteur de protéase co-administré pour des informations spécifiques relatives à la posologie.
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Péthidine, propoxyphène |
La co-administration de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques de norpéthidine et de propoxyphène, elle est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Fentanyl |
Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A4 et peut, par conséquent, entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de fentanyl. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables (dépression respiratoire notamment) est recommandée en cas d'administration concomitante de fentanyl et de ritonavir.
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Méthadone1
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5, dose unique 500 /12 h ↓ 36 % ↓ 38 % Une augmentation de la dose de méthadone peut être nécessaire en cas d'utilisation concomitante avec le ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique, en raison de l'induction d'une glycuronidation. Des adaptations de la posologie doivent être envisagées selon la réponse clinique du patient à la méthadone.
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Morphine |
Les concentrations de morphine peuvent être diminuées en raison de l'induction d'une glycuronidation par le ritonavir, administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique.
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Anti-angineux |
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Ranolazine |
Du fait de l'inhibition des CYP3A par le ritonavir, les concentrations de ranolazine peuvent augmenter. L'administration concomitante avec la ranolazine est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). |
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament co-administré co-administré (mg) ASC |
Effet sur le médicament coadministré Cmax |
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Antiarythmiques |
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Amiodarone, bépridil, dronédarone, encaïnide, flécaïnide, propafénone, quinidine |
L'administration concomitante de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques d'amiodarone, de bépridil, de dronédarone, d'encaïnide, de flécaïnide, de propafénone et de quinidine, elle est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Digoxine
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0,5 dose IV 300 /12 h, 3 j ↑ 86 % ND unique 0,4 dose orale 200 /12 h, 13 j ↑ 22 % ↔ unique Cette interaction peut être due à une modification par le ritonavir, administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique, du mécanisme d'efflux de la digoxine médié par la glycoprotéine P. L'augmentation des concentrations de la digoxine observée chez les patients recevant du ritonavir peut diminuer au cours du temps avec le développement de l'induction (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
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Antiasthmatiques |
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Théophylline1
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3 mg/kg /8 h 500 /12 h ↓ 43 % ↓ 32 % Il peut être nécessaire d'augmenter la dose de théophylline en cas d'administration concomitante avec le ritonavir, en raison de l'induction du CYP1A2.
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Agents anticancéreux et inhibiteurs de kinases |
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Afatinib |
20 mg, dose 200/12 h/1 h ↑ 48 % ↑ 39 % unique avant 40 mg, dose 200/12 h/ co- ↑ 19 % ↑ 4 % unique administré 40 mg, dose 200/12 h/6 h ↑ 11 % ↑ 5 % unique après Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP) et de la P-gp par le ritonavir. L'ampleur de l'augmentation de l'ASC et de la Cmax dépend du moment de l'administration du ritonavir. Des précautions d'emploi doivent être observées lors de l'administration d'afatinib et de ritonavir (se reporter au RCP de l'afatinib). Surveiller les EI liés à l'afatinib.
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Abémaciclib |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A4 par le ritonavir. |
L'administration concomitante d'abémaciclib et du ritonavir doit être évitée. Si la co-administration ne peut être évitée, se reporter au RCP de l'abémaciclib pour les recommandations d'ajustement de la posologie. Surveiller les EI liés à l'abémaciclib.
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament médicament co-administré co-administré co- (mg) ASC administré Cmax |
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Apalutamide |
L'apalutamide est un inducteur modéré à puissant du CYP3A4, ce qui peut entraîner une diminution de l'exposition au ritonavir et une perte potentielle de la réponse virologique. De plus, les concentrations sériques peuvent être augmentées en cas d'administration concomitante avec le ritonavir, ce qui peut entraîner des événements indésirables graves, notamment des convulsions.
L'utilisation concomitante de ritonavir et d'apalutamide n'est pas recommandée. |
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Céritinib |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A et de la P-gp par le ritonavir. Des précautions d'emploi doivent être observées lors de l'administration de céritinib et de ritonavir. Se reporter au RCP du céritinib pour les recommandations d'ajustement de la posologie. Surveiller les EI liés au céritinib.
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Dasatinib, nilotinib, vincristine, vinblastine |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en cas d'administration concomitante avec le ritonavir, ce qui peut entraîner une incidence accrue des effets indésirables.
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Encorafénib |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en cas d'administration concomitante avec le ritonavir, ce qui peut augmenter le risque de toxicité, notamment le risque d'événements indésirables graves comme un allongement de l'intervalle QT. L'administration concomitante d'encorafénib et de ritonavir doit être évitée. Si l'on considère que le bénéfice est supérieur au risque et que le ritonavir doit être utilisé, surveillez étroitement la sécurité du patient.
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Fostamatinib |
La co-administration de fostamatinib et de ritonavir peut augmenter l'exposition au métabolite R406 du fostamatinib, entraînant des événements indésirables dose-dépendants comme une hépatotoxicité, une neutropénie, une hypertension ou des diarrhées. Se reporter au RCP du fostamatinib pour des recommandations sur la réduction de la dose si de tels événements surviennent.
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Ibrutinib |
Les concentrations sériques d'ibrutinib peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A par le ritonavir, ce qui entraîne un risque accru de toxicité, y compris un risque de syndrome de lyse tumorale. L'administration concomitante d'ibrutinib et du ritonavir doit être évitée. Si l'on considère que le bénéfice est supérieur au risque et que le ritonavir doit être utilisé, réduire la dose d'ibrutinib à 140 mg et surveiller étroitement le patient quant à sa toxicité.
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Nératinib |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A4 par le ritonavir. |
L'utilisation concomitante de nératinib avec le ritanovir est contreindiquée en raison du risque d'effets indésirables graves et/ou mettant en jeu le pronostic vital, incluant une hépatotoxicité (voir rubrique Contre-indications).
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament médicament co-administré co-administré co- (mg) ASC administré Cmax |
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Vénétoclax |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A par le ritonavir, entrainant une augmentation du risque de syndrome de lyse tumorale lors de l'initiation du traitement et pendant la phase de titration (voir rubrique Contre-indications et se reporter au RCP du vénétoclax).
Chez les patients ayant terminé la phase de titration et recevant une dose quotidienne stable de vénétoclax, réduire la dose de vénétoclax d'au moins 75 % en cas d'administration avec des inibiteurs puissants du CYP3A (se reporter au RCP de vénétoclax pour les instructions posologiques). |
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Anticoagulants |
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Dabigatran étexilate Edoxaban
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Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition de la P-pg par ritonavir. Une surveillance clinique et/ou une réduction de dose des anticoagulants oraux directs (AOD) doivent être envisagées lorsqu'un AOD transporté par la Ppg mais non métabolisé par le CYP3A4, y compris le dabigatran étexilate et l'édoxaban, est co-administré avec ritonavir.
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Rivaroxaban
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10, dose 600 /12 h ↑153 % ↑ 55 % unique L'inhibition des CYP3A et P-gp induit une augmentation des concentrations plasmatiques et des effets pharmacodynamiques du rivaroxaban, ce qui peut conduire à une augmentation du risque de saignement. Par conséquent, l'utilisation de ritonavir n'est pas recommandée chez des patients recevant du rivaroxaban.
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Vorapaxar |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A par le ritonavir. La co-administration de vorapaxar et de ritonavir n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et se reporter au RCP du vorapaxar).
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Warfarine S-warfarine R-warfarine
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5, dose unique 400 /12 h ↑ 9 % ↓ 9 % ↓ 33 % ↔ L'induction du CYP1A2 et du CYP2C9 entraîne une diminution des concentrations de R-warfarine, alors qu'il n'est observé qu'un faible effet pharmacocinétique sur la S-warfarine en cas d'administration concomitante avec le ritonavir. La diminution des concentrations de R-warfarine peut provoquer une réduction de l'anticoagulation, il est donc recommandé de surveiller l'I.N.R. (International Normalised Ratio) en cas d'association de warfarine et de ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique.
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Anticonvulsivants |
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Carbamazépine Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament médicament co-administré co-administré co- (mg) ASC administré Cmax |
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Acide valproïque, lamotrigine, phénytoïne |
Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques induit une oxydation par le CYP2C9 et une glucuronoconjugaison, il peut donc diminuer les concentrations plasmatiques des antiépileptiques. Une surveillance étroite des concentrations sériques ou des effets thérapeutiques est recommandée en cas d'administration concomitante de ces médicaments avec le ritonavir. La phénytoïne peut diminuer les concentrations plasmatiques de ritonavir.
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Antidépresseurs |
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Amitriptyline, fluoxétine, imipramine, nortriptyline, paroxétine, sertraline |
Le ritonavir administré à doses thérapeutiques peut inhiber le CYP2D6 et par conséquent augmenter les concentrations d'imipramine, d'amitriptyline, de nortriptyline, de fluoxétine, de paroxétine ou de sertraline. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de ces médicaments avec le ritonavir à doses thérapeutiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
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Désipramine
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100 dose orale 500 /12 h ↑ 145 % ↑ 22 % unique L'ASC et la Cmax du métabolite 2-hydroxy ont été diminuées respectivement de 15 % et 67 %. Une réduction de la posologie de désipramine est recommandée en cas d'administration concomitante avec le ritonavir à doses thérapeutiques.
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Trazodone
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50, dose 200 /12 h ↑ x 2,4 ↑ 34 % unique Une augmentation de l'incidence des effets indésirables liés à la trazodone a été observée en cas d'utilisation concomitante avec le ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique. Si la trazodone est coadministrée avec le ritonavir, l'association doit être utilisée avec prudence, en instaurant le traitement antidépresseur à la posologie la plus faible et en surveillant la réponse clinique ainsi que la tolérance.
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Antigoutteux |
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Colchicine |
Une augmentation des concentrations de colchicine est attendue en cas de co-administration avec le ritonavir. Des interactions médicamenteuses mettant en jeu le pronostic vital et fatales ont été rapportées chez des patients traités avec de la colchicine et du ritonavir (inhibition du CYP3A4 et de la P-gp) en cas d'insuffisance rénale et/ou hépatique (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de la colchicine.
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Antihistaminiques |
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Astémizole, terfénadine L'administration concomitante de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'astémizole et de la terfénadine, elle est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament médicament co-administré co-administré co- (mg) ASC administré Cmax |
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Fexofénadine |
Le ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique peut modifier le mécanisme d'efflux de la fexofénadine médié par la glycoprotéine P, entraînant une augmentation des concentrations de fexofénadine. Ces augmentations peuvent diminuer au cours du temps avec le développement d'une induction.
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Loratadine |
Le ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique inhibe le CYP3A et peut donc augmenter les concentrations plasmatiques de loratadine. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de loratadine et de ritonavir.
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Anti-infectieux |
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Acide fusidique Les concentrations plasmatiques de l'acide fusidique et du ritonavir peuvent être augmentées en cas d'administration concomitante, cette association est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Rifabutine1 150 par jour 500 /12 h ↑ x 4 ↑ x 2,5
Métabolite 25-O-desacétyl rifabutine ↑ x 38 ↑ x 16
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En raison de l'augmentation importante de l'ASC de la rifabutine, l'administration concomitante de rifabutine et de ritonavir à doses thérapeutiques est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). Une réduction de la dose de rifabutine à 150 mg 3 fois par semaine peut être indiquée avec certains IP lorsqu'ils sont co-administrés avec le ritonavir utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique. Pour des recommandations spécifiques, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de l'inhibiteur de protéase co-administré. Les recommandations officielles pour le traitement approprié de la tuberculose chez les patients infectés par le VIH doivent être prises en considération.
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Rifampicine |
Bien que la rifampicine puisse induire le métabolisme du ritonavir, des données limitées indiquent qu'en cas de co-administration de doses élevées de ritonavir (600 mg deux fois par jour) avec la rifampicine, l'effet inducteur additionnel de la rifampicine (proche de celui du ritonavir) est faible et peut ne pas avoir d'effet clinique pertinent sur les concentrations de ritonavir au cours d'un traitement à forte dose de ritonavir. L'effet du ritonavir sur la rifampicine n'est pas connu.
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Voriconazole |
200 /12 h 400 /12 h ↓ 82 % ↓ 66 % |
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200 /12 h 100 /12 h ↓ 39 % ↓ 24 % |
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L'utilisation concomitante de ritonavir à doses thérapeutiques et de voriconazole est contre-indiquée en raison de la diminution des concentrations plasmatiques du voriconazole (voir rubrique Contre-indications). L'administration concomitante de voriconazole et de ritonavir comme potentialisateur pharmacocinétique doit être évitée, sauf si l'évaluation du rapport bénéfice/risque justifie l'utilisation du voriconazole. |
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament médicament co-administré co-administré co- (mg) ASC administré Cmax |
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Atovaquone |
Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques induit une glycuronidation et est donc susceptible de diminuer les concentrations plasmatiques de l'atovaquone. Une surveillance étroite des concentrations plasmatiques ou des effets thérapeutiques est recommandée en cas d'administration concomitante d'atovaquone et de ritonavir.
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Bédaquiline |
Il n'y a pas d'étude d'interaction disponible avec le ritonavir seul. Dans une étude d'interaction de la bédaquiline en dose unique et du lopinavir/ritonavir en doses multiples, l'ASC de la bédaquiline a été augmentée de 22 %. Cette augmentation est probablement due au ritonavir et un effet plus prononcé peut être observé lors d'une co-administration prolongée. En raison du risque d'effets indésirables liés à la bédaquiline, la co-administration doit être évitée. Si le bénéfice l'emporte sur le risque, la co-administration de la bédaquiline et du ritonavir doit être réalisée avec prudence. Une surveillance plus fréquente de l'électrocardiogramme et une surveillance des transaminases sont recommandées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de la bédaquiline).
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Clarithromycine Métabolite 14-OH clarithromycine |
500 /12 h 200 /8 h ↑ 77 % ↑ 31 % ↓ 100 % ↓ 99 % |
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Compte tenu de la grande fenêtre thérapeutique de la clarithromycine,il n'est pas nécessaire de réduire la posologie chez les patients ayant une fonction rénale normale. Des doses de clarithromycine supérieures à 1 g/jour ne doivent pas être administrées avec le ritonavir utilisé à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique. Chez les patients insuffisants rénaux, une réduction de la posologie doit être envisagée : la dose de clarithromycine doit être réduite de 50 % si la clairance de la créatinine est comprise entre 30 et 60 ml/min et de 75 % si la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min.
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Délamanide |
Il n'y a pas d'étude d'interaction disponible avec le ritonavir seul. Dans une étude d'interaction du délamanide 100 mg deux fois par jour et du lopinavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour pendant 14 jours, menée chez des volontaires sains, l'exposition au métabolite du délamanide, le DM-6705, a été augmentée de 30 %. En raison du risque d'allongement de l'intervalle QTc associé au DM-6705, si une administration concomitante de délamanide avec du ritonavir est considérée comme nécessaire, il est recommandé d'effectuer une surveillance très fréquente par ECG pendant toute la période de traitement par délamanide (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du délamanide).
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Erythromycine, itraconazole |
Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A4 et peut donc augmenter les concentrations plasmatiques d'érythromycine et d'itraconazole. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de ces médicaments avec le ritonavir. |
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament co-administré co-administré (mg) ASC |
Effet sur le médicament coadministré Cmax |
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Kétoconazole
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200 par jour 500 /12 h ↑ x 3,4 ↑ 55 % Le ritonavir inhibe le métabolisme du kétoconazole médié par le CYP3A. Etant donné l'incidence accrue d'effets indésirables gastro-intestinaux et hépatiques, une réduction de la posologie du kétoconazole doit être envisagée en cas d'utilisation concomitante avec le ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique.
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Sulfaméthoxazole/Triméthoprime2
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800/160, dose 500 /12 h ↓ 20 % / ↑ ↔ unique 20 % Il ne devrait pas être nécessaire de modifier la dose de sulfaméthoxazole/triméthoprime en cas d'administration concomitante de ritonavir.
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Antipsychotiques/Neuroleptiques |
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Clozapine, pimozide |
L'administration concomitante de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques de clozapine ou de pimozide, elle est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Halopéridol, rispéridone, thioridazine |
Le ritonavir administré à doses thérapeutiques peut inhiber le CYP2D6 et, par conséquent, augmenter les concentrations d'halopéridol, de rispéridone et de thioridazine. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de ces médicaments avec le ritonavir à doses thérapeutiques.
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Lurasidone |
En raison de l'inhibition du CYP3A par le ritonavir, les concentrations plasmatiques de lurasidone peuvent augmenter. L'administration concomitante avec la lurasidone est contreindiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Quétiapine |
En raison de l'inhibition du CYP3A par le ritonavir, les concentrations plasmatiques de quétiapine peuvent augmenter. L'administration concomitante de ritonavir et de quétiapine est contre-indiquée car elle peut augmenter la toxicité liée à la quétiapine (voir rubrique Contre-indications).
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Bêta-2 agonistes (longue durée d'action)
Salmétérol Le ritonavir inhibe le CYP3A4 et peut donc entraîner une augmentation importante des concentrations plasmatiques de salmétérol. Par conséquent, l'utilisation concomitante n'est pas recommandée.
Inhibiteurs calciques
Amlodipine, diltiazem, nifédipine Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A4 et peut donc augmenter les concentrations plasmatiques des inhibiteurs calciques. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de ces médicaments avec le ritonavir.
Antagonistes de l'endothéline
Bosentan La co-administration de bosentan et de ritonavir peut augmenter la concentration maximale (Cmax) du bosentan à l'état d'équilibre et l'aire sous la courbe (ASC).
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament médicament co-administré co-administré co- (mg) ASC administré Cmax |
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Riociguat |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition du CYP3A et de la P-pg par le ritonavir. La coadministration de riociguat et de ritonavir n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et se reporter au RCP du riociguat).
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Dérivés de l'ergot de seigle |
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Dihydroergotamine, ergonovine, ergotamine, méthylergonovine |
L'administration concomitante de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques des dérivés de l'ergot de seigle, elle est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Stimulants de la motilité digestive |
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Cisapride |
L'administration concomitante de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques du cisapride, elle est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Antiviraux à action directe contre le VHC |
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Glécaprevir/pibrentasvir |
Les concentrations sériques peuvent être augmentées en raison de l'inhibition de la glycoprotéine P, de la BCRP et de l'OATP1B par le ritonavir.
L'administration concomitante de glécaprevir/pibrentasvir avec du ritonavir n'est pas recommandée du fait du risque augmenté d'élévation des ALAT associée à l'augmentation d'exposition du glécaprévir. |
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Inhibiteurs de protéase du VHC |
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Siméprévir
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200 /jour 100 /12 h ↑ 7,2 fois ↑ 4,7 fois Le ritonavir augmente les concentrations plasmatiques du siméprévir par inhibition du CYP3A4. Il n'est pas recommandé de co-administrer le ritonavir avec le siméprévir.
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Inhibiteurs de la HMG Co-A réductase |
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Médicament co-administré Dose du Dose de Effet sur le Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament médicament co-administré co-administré co- (mg) ASC administré
CmaxAtorvastatine, fluvastatine, lovastatine, Les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase dont le métabolisme est pravastatine, rosuvastatine, simvastatine fortement dépendant de l'isoforme CYP3A, comme la lovastatine et la simvastatine, sont susceptibles d'avoir des concentrations plasmatiques fortement augmentées lorsqu'ils sont administrés avec le ritonavir utilisé à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique. L'augmentation des concentrations plasmatiques de lovastatine et simvastatine pouvant provoquer des myopathies voire des rhabdomyolyses, l'association de ces médicaments avec le ritonavir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). Le métabolisme de l'atorvastatine est moins dépendant de l'isoforme CYP3A. Alors que l'élimination de la rosuvastatine n'est pas dépendante du CYP3A, une augmentation de l'exposition à la rosuvastatine a été rapportée en cas d'administration concomitante de ritonavir. Le mécanisme de cette interaction n'est pas élucidé mais pourrait résulter d'une inhibition du transporteur.
En cas d'administration concomitante avec le ritonavir utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques, il est conseillé d'administrer les plus faibles doses recommandées d'atorvastatine ou de rosuvastatine. Le métabolisme de la pravastatine et de la fluvastatine n'est pas dépendant du CYP3A, des interactions avec le ritonavir ne sont donc pas attendues. Si un traitement avec un inhibiteur de la HMG-CoA réductase est indiqué, il est recommandé d'utiliser la pravastatine ou la fluvastatine.
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Contraceptifs hormonaux |
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Éthinylestradiol
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50 µg, dose 500 /12 h ↓ 40 % ↓ 32 % unique Etant donné les réductions des concentrations de l'éthinylestradiol, des méthodes barrières ou d'autres méthodes contraceptives non hormonales doivent être envisagées en cas d'administration concomitante de ritonavir utilisé à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique. Le ritonavir peut modifier le cycle menstruel et diminuer l'efficacité des contraceptifs contenant de l'estradiol (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
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Immunosuppresseurs |
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Ciclosporine, tacrolimus, évérolimus Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A4 et peut donc augmenter les concentrations plasmatiques de la ciclosporine, du tacrolimus ou de l'évérolimus.
Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de ces médicaments avec le ritonavir.
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Agents modificateurs des lipides |
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Lomitapide |
Les inhibiteurs du CYP3A4 augmentent l'exposition au lomitapide, les inhibiteurs puissants induisant une augmentation de l'exposition d'un facteur 27 environ. Augmentation attendue des concentrations de lomitapide due à l'inhibition des CYP3A par ritonavir L'utilisation concomitante de ritonavir et de lomitapide est contre-indiquée (voir le Résumé des Caractéristiques du Produit du lomitapide) (voir rubrique Contre-indications). |
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament co-administré co-administré (mg) ASC |
Effet sur le médicament coadministré Cmax |
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Inhibiteurs de la phosphodiestérase (PDE5) Avanafil
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50, dose 600 /12 h ↑ x 13 unique L'utilisation concomitante d'avanafil avec le ritonav indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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↑ x 2,4 ir est contre- |
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Sildénafil
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100, dose 500 /12 h ↑ x 11 ↑ x 4 unique L'utilisation concomitante de sildénafil pour le traitement des troubles de l'érection et de ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique doit être envisagée avec prudence ; en aucun cas, les doses de sildénafil ne doivent être supérieures à 25 mg sur 48 heures (voir également rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Lorsque le sildénafil est prescrit pour l'hypertension artérielle pulmonaire, son utilisation concomitante avec le ritonavir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Tadalafil
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20, dose 200 /12 h ↑ 124 % ↔ unique L'utilisation concomitante de tadalafil dans le traitement des troubles de l'érection avec le ritonavir administré à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique doit être envisagée avec prudence, à des doses réduites ne dépassant pas 10 mg de tadalafil toutes les 72 heures, et être accompagnée d'une surveillance renforcée des effets indésirables (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Lorsque le tadalafil est administré avec le ritonavir chez des patients ayant une hypertension artérielle pulmonaire, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit du tadalafil.
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Vardénafil
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5, dose unique 600 /12 h ↑ x 49 ↑ x 13 L'utilisation concomitante de vardénafil avec le ritonavir est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Médicament co-administré |
Dose du médicament co-administré (mg) |
Dose de ritonavir (mg) |
Effet sur le médicament co-administré ASC |
Effet sur le médicament coadministré Cmax |
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Sédatifs/Hypnotiques |
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parentéral |
l'estazolam et du flurazépam, elle est donc contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications). Le midazolam est très largement métabolisé par le CYP3A4. La co-administration avec le ritonavir peut entraîner une augmentation importante de la concentration de cette benzodiazépine. Aucune étude d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée sur la co-administration de ritonavir avec les benzodiazépines. D'après les données obtenues avec d'autres inhibiteurs du CYP3A4, des concentrations plasmatiques de midazolam significativement plus élevées sont attendues lorsque le midazolam est administré par voie orale. En conséquence, le ritonavir ne doit pas être co-administré avec le midazolam administré par voie orale (voir rubrique Contre-indications), tandis que des précautions doivent être prises en cas de co-administration du ritonavir et du midazolam par voie parentérale. Les données sur l'utilisation concomitante de midazolam administré par voie parentérale avec d'autres inhibiteurs de protéase semblent indiquer une possible augmentation des taux plasmatiques de midazolam de 3 à 4 fois leur valeur. Si le ritonavir est co-administré avec du midazolam par voie parentérale, cela doit être réalisé dans une unité de soins intensifs (USI) ou dans une structure similaire afin d'assurer une surveillance clinique étroite et une prise en charge médicale appropriée en cas de dépression respiratoire et/ou de sédation prolongée. Un ajustement de la posologie du midazolam doit être envisagé, particulièrement si plus d'une dose de midazolam est administrée.
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Triazolam |
0,125, dose 200, 4 doses ↑ > x 20 ↑ 87 % unique |
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L'administration concomitante de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques du triazolam, elle est donc contreindiquée (voir rubrique Contre-indications).
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Péthidine |
50, dose orale 500 /12 h ↓ 62 % ↓ 59 % unique ↑ 47 % ↑ 87 % |
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Métabolite norpéthidine |
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L'utilisation de péthidine et de ritonavir est contre-indiquée en raison de l'augmentation des concentrations du métabolite, la norpéthidine, qui possède à la fois une action analgésique et est un stimulant du système nerveux central. Des concentrations élevées de norpéthidine peuvent augmenter le risque d'effets sur le SNC (par exemple convulsions), voir rubrique Contre-indications. |
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Alprazolam |
1, dose unique 200 /12 h, ↑ x 2,5 2 jours |
↔ |
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500 /12, h ↓ 12 % 10 jours |
↓ 16 % |
Clorazépate, diazépam, estazolam, L'administration
concomitante de ritonavir peut augmenter les flurazépam, midazolam oral et concentrations
plasmatiques du clorazépate, du diazépam, de
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament médicament co-administré co-administré co- (mg) ASC administré Cmax |
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Le métabolisme de l'alprazolam a été inhibé après l'introduction du ritonavir. Après 10 jours d'administration de ritonavir, aucun effet inhibiteur de ce dernier n'a été observé. La prudence est recommandée pendant les premiers jours en cas d'administration concomitante d'alprazolam et de ritonavir utilisé à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique, avant l'apparition de l'induction du métabolisme de l'alprazolam.
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Buspirone |
Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A et peut donc augmenter les concentrations plasmatiques de buspirone. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de buspirone et de ritonavir.
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Somnifères |
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Zolpidem
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5 200, 4 doses ↑ 28 % ↑ 22 % Le zolpidem et le ritonavir peuvent être co-administrés en surveillant étroitement le risque de majoration de l'effet sédatif.
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Sevrage tabagique |
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Bupropion
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150 100 /12 h ↓ 22 % ↓ 21 % 150 600 /12 h ↓ 66 % ↓ 62 % Le bupropion est principalement métabolisé par le CYP2B6. L'administration concomitante de bupropion et de doses répétées de ritonavir peut diminuer les concentrations plasmatiques de bupropion. Ces effets suggèrent une induction du métabolisme du bupropion. Cependant, un effet inhibiteur du ritonavir sur le CYP2B6 a également été démontré in vitro, aussi la dose recommandée de bupropion ne devra pas être dépassée. Par contraste avec l'administration à long terme du ritonavir, il n'y a pas eu d'interaction significative avec le bupropion après administration à court terme de faibles doses de ritonavir (200 mg deux fois par jour pendant 2 jours), suggérant que des réductions des concentrations de bupropion peuvent survenir plusieurs jours après l'instauration de la co-administration du ritonavir.
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Médicament co-administré |
Dose du Dose de Effet sur le médicament ritonavir (mg) médicament co-administré co-administré (mg) ASC |
Effet sur le médicament coadministré Cmax |
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Stéroïdes |
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Propionate de fluticasone, budésonide, triamcinolone par voies inhalée, nasale ou injectable |
Des effets systémiques liés à la corticothérapie tels qu'un syndrome de Cushing ou une inhibition de la fonction surrénalienne (une diminution de 86 % des taux de cortisol plasmatique a été observée dans l'étude ci-dessus) ont été rapportés chez des patients recevant le ritonavir associé au propionate de fluticasone inhalé ou administré par voie nasale ; ces effets pourraient également survenir avec d'autres corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A, comme le budésonide et la triamcinolone. Par conséquent, l'administration concomitante de ritonavir utilisé à doses thérapeutiques ou comme potentialisateur pharmacocinétique et de ces glucocorticoïdes n'est pas recommandée à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l'emporte sur le risque d'effets systémiques de la corticothérapie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Dans ce cas, une réduction des doses de glucocorticoïdes ou le passage à un glucocorticoïde qui n'est pas un substrat du CYP3A4 (par exemple la béclométhasone) devra être envisagée et s'accompagner d'une surveillance étroite des effets locaux et systémiques. De plus, lors de l'arrêt des glucocorticoïdes, la diminution progressive de la posologie devra être réalisée sur une période plus longue. |
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Dexaméthasone |
Le ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique ou à doses thérapeutiques inhibe le CYP3A et peut donc augmenter les concentrations plasmatiques de dexaméthasone. Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de dexaméthasone et de ritonavir.
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Prednisolone
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20 200 /12 h ↑ 28 % ↑ 9 % Une surveillance étroite des effets thérapeutiques et indésirables est recommandée en cas d'administration concomitante de prednisolone et de ritonavir. L'ASC du métabolite prednisolone a augmenté de 37 et 28 % respectivement après une administration de 4 et 14 jours de ritonavir.
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Traitement substitutif de l'hormone thyroïdienne |
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Lévothyroxine |
Des cas post-commercialisation ont été rapportés indiquant une interaction potentielle entre les produits contenant du ritonavir et la lévothyroxine. La thyréostimuline (TSH) doit être surveillée chez les patients traités par la lévothyroxine au moins le premier mois après le début et/ou la fin du traitement par ritonavir. |
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ND : Non déterminée 1. Sur la base d'une comparaison en groupes parallèles 2. Le sulfaméthoxazole a été co-administré avec le triméthoprime. |
Des événements indésirables cardiaques et neurologiques ont été observés lors de l'administration concomitante de ritonavir et de disopyramide, de mexilétine ou de néfazodone. La possibilité d'une interaction médicamenteuse ne peut être exclue.
En plus des interactions décrites ci-dessus, le ritonavir ayant une forte liaison aux protéines, une augmentation des effets thérapeutiques et toxiques est possible du fait du déplacement des liaisons protéiques des médicaments associés.
Ritonavir administré comme potentialisateur pharmacocinétique
Des informations importantes concernant les interactions médicamenteuses lorsque le ritonavir est utilisé comme potentialisateur pharmacocinétique figurent également dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de l'inhibiteur de protéase co-administré.
Inhibiteurs de la pompe à protons et antagonistes des récepteurs H2
Les inhibiteurs de la pompe à protons et les antagonistes des récepteurs H2 (oméprazole et ranitidine par exemple) peuvent diminuer les concentrations des inhibiteurs de protéase co-administrés. Pour des informations spécifiques sur les effets de l'administration concomitante d'anti-acides, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit de l'inhibiteur de protéase co-administré. Les études d'interactions menées avec des inhibiteurs de protéase potentialisés par le ritonavir (lopinavir/ritonavir, atazanavir) montrent que l'administration concomitante d'oméprazole ou de ranitidine n'a pas d'effet significatif sur l'efficacité du ritonavir en tant que potentialisateur pharmacocinétique malgré une légère modification de l'exposition (de l'ordre de 6 % à 18 %).
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentVICTRELIS : interactions médicamenteuses.
Télécharger le documentPoints d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM - Séance du jeudi 28 avril 2011
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Télécharger le documentComprimé : Copovidone, Sorbitan laurate, Silice colloïdale, Sodium chlorure, Fumarate de stéaryle sodique, Pelliculage : Hypromellose, Titane dioxyde, Macrogols, Hydroxypropylcellulose, Talc, Fer oxyde, Silice colloïdale, Polysorbate 80, Présence de : Sodium
MYLAN
117 allée des Parcs
69800
SAINT PRIEST
Code UCD7 : 9433278
Code UCD13 : 3400894332787
Code CIS : 61578339
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : MYLAN
Prix vente TTC : 9.11€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 9.11€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 10/11/2017
Rectificatif AMM : 07/07/2025
Marque : RITONAVIR
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930122372
Référence LPPR : Aucune
NORVIR 100 mg, capsule molle, boîte de 4 flacons de 84 (détails indisponibles)
NORVIR 100 mg, capsule molle, boîte de 1 flacon de 84 (détails indisponibles)
NORVIR 100 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 flacon de 30
RITONAVIR ARROW 100 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30
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