RIFADINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Poudre et solvant pour solution pour perfusion IV
Catégories :
Infectiologie - Parasitologie, Divers antibactériens, Rifampicine, Infectiologie - Parasitologie, Antilépreux, Rifampicine, Infectiologie - Parasitologie, Antituberculeux, Antituberculeux non associés, Rifampicine
Principes actifs :
Rifampicine
Tuberculose sous toutes ses formes, Autres infections à mycobactéries, Infection grave due aux staphylocoques, Infection grave due aux entérocoques, Infection grave due aux bacilles Gram -
Adulte . Tuberculose sous toutes ses formes. Voie IV en perfusion (implicite)
10 mg par kilo 1 fois par jour en perfusion IV lente de 90 minutes environ.
ou 0.166666 ml par kilo 1 fois par jour en perfusion IV lente de 90 minutes environ.
Nourrisson de moins de 1 mois . Infection grave à Gram + et à Gram -. Voie IV en perfusion
10 mg par kilo 2 fois par jour en perfusion IV lente de 90 minutes environ.
ou 0.166666 ml par kilo 2 fois par jour en perfusion IV lente de 90 minutes environ.
Enfant - Nourrisson de 3 mois à 15 ans . Tuberculose sous toutes ses formes. Voie IV en perfusion (implicite)
20 mg par kilo 1 fois par jour en perfusion IV lente de 90 minutes environ. Maximum 600 mg par jour.
ou 0.333333 ml par kilo 1 fois par jour en perfusion IV lente de 90 minutes environ. Maximum 10 ml par jour.
Adulte - Enfant de plus de 1 mois . Infection grave à Gram + et à Gram -. Voie IV en perfusion
15 mg par kilo 2 fois par jour en perfusion IV lente de 90 minutes environ.
ou ¼ ml par kilo 2 fois par jour en perfusion IV lente de 90 minutes environ.
Voie IV
INFORMER LE LABORATOIRE D'ANALYSES MEDICALES de la prise de ce traitement.
INTERROMPRE LE TRAITEMENT IMMEDIATEMENT ET CONSULTER UN MEDECIN en cas de :
- fièvre,
- augmentation de la taille des ganglions (lymphadénopathie),
- anomalies biologiques (augmentation d'une certaine catégorie de globules blancs, anomalies hépatiques),
- éruption cutanée,
- bleus ou petites tâches rouges sur la peau.
PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- démangeaisons,
- perte d'appétit,
- nausées,
- vomissements,
- douleur au niveau du ventre (douleur abdominale),
- coloration jaune des yeux ou de la peau,
- urines foncées.
- nouvelle ou soudaine aggravation d'un essoufflement, éventuellement avec une toux sèche ou une fièvre ne répondant pas au traitement antibiotique.
RISQUE DE COLORATION (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes. Ce médicament peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.
Thrombocytopénie
Leucopénie
Anémie hémolytique
Choc
Choc anaphylactique
Cholestase
Diarrhée
Douleur abdominale
Hémorragie
Hémorragie du post-partum
Hépatite
Insuffisance rénale aiguë
Maux de tête
Météorisme
Oedème de Quincke
Oedème
Pemphigoïde bulleuse
Pneumonie
Porphyrie
Urticaire
Agranulocytose
Bronchospasme
Myopathie
Syndrome grippal
Coagulation intravasculaire disséminée
Syndrome de Lyell
Hémorragie cérébrale
Frissons
Purpura
Troubles psychiques
Syndrome de Stevens-Johnson
Coloration rouge des urines
Douleur osseuse
Dyspnée
Eosinophilie
Réaction anaphylactique
Trouble respiratoire
Erythème polymorphe
Augmentation des enzymes hépatiques
Vascularite
Faiblesse musculaire
Etourdissement
Colite pseudomembraneuse
Coloration anormale des urines
Coloration des dents
Néphrite tubulo-interstitielle
Nausée
Vomissement
Dermatite allergique
Hyperbilirubinémie
Réaction vasomotrice
Baisse de la pression artérielle
Prurit cutané
Augmentation des ALAT
Réaction d'hypersensibilité cutanée
Perte de l'appétit
Coloration rouge des crachats
Nécrose corticale rénale
Nécrose tubulaire aiguë
Trouble asthmatiforme
Episode fébrile
Coloration des expectorations
Coloration de la sueur
Coloration rouge du liquide lacrymal
Coloration rouge des lentilles de contact
Trouble menstruel
Trouble psychiatrique
Insuffisance surrénale
Trouble de la coagulation
Nécrose tubulaire rénale
Augmentation du taux de créatinine
Chromaturie
Augmentation de l'ASAT
Maladie pulmonaire interstitielle
Syndrome DRESS
Augmentation de la bilirubine sanguine
Eruption cutanée pruritique
Hémorragie foeto-maternelle
Les fréquences sont définies en utilisant la convention (CIOMS) suivante :
Très fréquent (= 10%), fréquent (= 1%, et < 10%), peu fréquent (= 0,1%, < 1%), rare (= 0,01%, et < 0,1%), très rare (< 0,01%), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Fréquence indéterminée : colite pseudomembraneuse, syndrome grippal et douleurs osseuses apparaissant le plus fréquemment entre le3ème et le 6ème mois de traitement. La fréquence du syndrome varie mais elle peut s'observer chez 50 pour cent des patients recevant des traitements une fois par semaine à des posologies de 25 mg/kg ou plus.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : thrombocytopénie avec ou sans purpura, habituellement associée aux traitements intermittents. Ceci est réversible si le traitement est suspendu dès l'apparition du purpura.
Peu Fréquent : leucopénie
Fréquence indéterminée : des cas de coagulation intravasculaire disséminée parfois fatals ont été rapportés, éosinophilie, agranulocytose, anémie hémolytique, troubles de la coagulation.
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée : réaction anaphylactique (urticaire, bronchospasme, oedème de Quincke), choc anaphylactique.
Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée : décompensation d'une insuffisance surrénale latente ou compensée par le traitement corticoïde avec apparition de manifestations d'insuffisance surrénale aiguë (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Trouble du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée : perte de l'appétit.
Affections psychiatriques
Fréquence indéterminée : des cas isolés de troubles psychiatriques ou psychiques ont été rapportés.
Affection du système nerveux
Fréquent : maux de tête, étourdissements.
Fréquence indéterminée : dans les cas de purpura, l'administration de rifampicine doit être interrompue car des hémorragies cérébrales fatales ont été rapportées lorsque l'administration était maintenue ou reprise.
Affections oculaires
Fréquence indéterminée : coloration anormale des larmes. La rifampicine peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée : choc, réactions vasomotrices, vascularite, hémorragies.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée : dyspnées, troubles respiratoires et asthmatiformes, expectoration de couleur anormale, maladie pulmonaire interstitielle (incluant la pneumonie).
Affections gastro-intestinales
Fréquent : nausées, vomissement.
Peu fréquent : diarrhées.
Fréquence indéterminée : autres troubles gastro-intestinaux tels que douleurs abdominales, météorisme, coloration anormale des dents (pouvant être permanente).
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée : hépatite, hyperbilirubinémie, cholestase (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Une atteinte hépatique ou une hépatite peuvent être observées dans le cadre d'une réaction d'hypersensibilité à la rifampicine le plus souvent au cours du 1er mois de traitement. Une toxicité hépatique directe de la rifampicine peut être observée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Une hyperbilirubinémie transitoire peut survenir dans les premiers jours de traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affection de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée : érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec hyperéosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), réaction d'hypersensibilité cutanée, prurit avec ou sans éruption, urticaire, dermatite allergique, pemphigoïde, coloration anormale de la sueur.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquence indéterminée : faiblesse musculaire, myopathie, douleurs osseuses.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée : insuffisance rénale aiguë habituellement due à une nécrose tubulaire rénale ou à une néphrite tubulo-interstitielle, chromaturie (coloration anormale de l'urine). Une nécrose corticale a également été rapportée.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Fréquence indéterminée : hémorragie post-partum, hémorragie foeto-maternelle.
Affection des organes de reproduction et du sein
Fréquence indéterminée : troubles menstruels.
Affections congénitales, familiales et génétiques
Fréquence indéterminée : porphyrie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très Fréquent : épisodes fébriles (pyrexie), frissons.
Fréquent : réaction paradoxale (la réapparition ou l'apparition de nouveaux symptômes de tuberculose, de signes cliniques et radiologiques chez un patient ayant précédemment montré une amélioration avec un traitement antituberculeux approprié, est appelée réaction paradoxale. Une telle réaction est diagnostiquée après avoir exclu une mauvaise observance du traitement par le patient, une résistance au traitement, des effets indésirables du traitement antituberculeux et des infections bactériennes/fongiques secondaires). *
* Incidence de réaction paradoxale : la fréquence la plus faible rapportée est de 9,2% (53/573) (données recueillies entre octobre 2007 et mars 2010) et la fréquence la plus élevée rapportée est de 25% (19/76) (données recueillies entre 2000 et 2010).
Fréquence indéterminée : oedème.
Investigations :
Fréquent : Augmentation de la bilirubine sanguine, augmentation de l'aminotransférase aspartate (ASAT), augmentation de l'aminotransférase alanine (ALAT).
Fréquence indéterminée : diminution de la pression artérielle, augmentation de la créatinine, augmentation des enzymes hépatiques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
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Grossesse
L'expérimentation animale a mis en évidence un effet tératogène chez le rat et la souris à doses élevées. En clinique, l'utilisation de la rifampicine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Bien que la rifampicine traverse la barrière placentaire et se retrouve dans le sang ombilical des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la rifampicine ne doit être envisagée au cours de la grossesse, qu'en l'absence d'alternative thérapeutique.
En cas d'utilisation pendant les dernières semaines de grossesse, des hémorragies maternelles et néonatales précoces ont été décrites. Un traitement préventif chez la mère et l'enfant à la naissance par la Vitamine K1 est proposé.
Allaitement
La rifampicine passe dans le lait maternel. Par conséquent, une suspension de l'allaitement doit être envisagée.
Mises en garde
En cours de traitement, l'émergence de mutants résistants, en particulier de staphylocoques, est possible. En conséquence, une telle acquisition de résistance devra être recherchée lors d'un échec thérapeutique, afin, le cas échéant, de modifier l'antibiothérapie.
Des cas de réactions d'hypersensibilité systémique sévères, incluant des cas fatals tels que des syndromes d'hypersensibilité médicamenteuse avec hyperéosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS « Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms »), ont été observés sous traitement antituberculeux (voir rubrique Effets indésirables).
Il est important de noter que des symptômes précoces des manifestations d'hypersensibilité, comme la fièvre, une lymphadénopathie ou des anomalies biologiques (incluant une hyperéosinophilie, des anomalies hépatiques), peuvent survenir, bien que l'éruption ne soit pas évidente.
Si de tels signes ou symptômes surviennent, il convient d'indiquer au patient de consulter immédiatement son médecin.
Le traitement par RIFADINE IV 600 mg, poudre et solvant pour solution pour perfusion doit être interrompu si la raison de la survenue des signes et des symptômes ne peut être établie.
Des cas de cholestase modérée à sévère ont été rapportés sous traitement avec de la rifampicine. Les patients doivent être informés de contacter immédiatement leur médecin s'ils ressentent des symptômes tels que des démangeaisons, une perte d'appétit, des nausées, des vomissements, une douleur abdominale, une coloration jaune des yeux ou de la peau ou des urines foncées. Si une cholestase est confirmée, ce médicament doit être interrompu.
Réactions bulleuses graves : des cas de réactions bulleuses graves, telles que le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique ou NET), ont été rapportés lors de l'utilisation de ce médicament. Si des signes ou symptômes de, SJS ou de NET se développent, le traitement par ce médicament doit être immédiatement arrêté.
Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé :
· en association avec l'abiratérone, l'apixaban, l'aprémilast, l'aprépitant, l'atorvastatine, l'atovaquone, la bédaquiline, le bosentan, le cannabidiol, certains médicaments utilisés pour fluidifier le sang tels que le clopidogrel (pour les antivitamines K, voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions, paragraphe « Associations faisant l'objet de précautions d'emploi »), le cyclophosphamide, la cyprotérone, le dabigatran, le darolutamide, le docétaxel, le dolutégravir (uniquement en cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrases), la dronédarone, le dutastéride, l'étoposide, le fentanyl, le finastéride, le fluconazole, l'idélalisib, le glasdégib, les inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés, l'irinotécan, l'itraconazole, l'ivacaftor, le kétoconazole, le macitentan, le maribavir, la miansérine, le midazolam, le naloxegol, le nétupitant, la névirapine, le nimodipine, les oestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, l'olaparib, l'oxycodone, l'ozanimod, le paclitaxel, le posaconazole, la quétiapine, la quinine, le raltégravir, la ranolazine, le régorafénib, le rivaroxaban, le rolapitant, la sertraline, la simvastatine, le sotorasib, la télithromycine, le ténofovir alafénamide, le ticagrélor, l'ulipristal, vémurafénib, le vénétoclax, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodégib, le voxelotor et la zidovudine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ;
· au cours de l'allaitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Réaction paradoxale
Après une amélioration initiale de la tuberculose sous traitement avec RIFADINE IV 600 mg, poudre et solvant pour solution pour perfusion, les symptômes peuvent s'aggraver à nouveau. Chez ces patients, une détérioration clinique ou radiologique des lésions tuberculeuses existantes ou le développement de nouvelles lésions ont été observés. Ces réactions ont été observées pendant les premières semaines ou premiers mois après l'initiation du traitement antituberculeux. Les cultures sont habituellement négatives et de telles réactions n'indiquent habituellement pas un échec du traitement.
La cause de cette réaction paradoxale est encore incertaine, mais une réaction immunitaire exagérée est suspectée comme cause possible. Dans le cas où une réaction paradoxale est suspectée, un traitement symptomatique pour supprimer la réaction immunitaire excessive doit être initié si nécessaire. De plus, il est recommandé de poursuivre le traitement antituberculeux planifié.
Il faut recommander aux patients de demander immédiatement un avis médical si leurs symptômes s'aggravent. Les symptômes sont généralement spécifiques des tissus atteints. Les symptômes généraux possibles incluent toux, fièvre, fatigue, essoufflement, maux de tête, perte d'appétit, perte de poids ou faiblesse (voir rubrique Effets indésirables).
Maladie pulmonaire interstitielle (ILD)/pneumonie
Des cas de maladies pulmonaires interstitielles (ILD) ou de pneumonies ont été rapportés chez des patients prenant RIFADINE IV 600 mg, poudre et solvant pour solution pour perfusion dans le traitement de la tuberculose (voir rubrique Effets indésirables). L'ILD/ la pneumonie sont des affections potentiellement létales. Une évaluation minutieuse de tous les patients présentant une apparition soudaine et/ou une aggravation inexpliquée des symptômes pulmonaires (dyspnée accompagnée d'une toux sèche) et de la fièvre doit être réalisée pour confirmer le diagnostic d'ILD/pneumonie. Si une ILD/pneumonie est diagnostiquée, RIFADINE IV 600 mg, poudre et solvant pour solution pour perfusion doit être arrêté de façon permanente en cas de manifestations sévères (insuffisance respiratoire et syndrome de détresse respiratoire aigüe) et un traitement approprié doit être mis en place si nécessaire.
Précautions d'emploi
· Si on réinstaure un traitement par la rifampicine après un arrêt plus ou moins long, il convient d'administrer une posologie progressive. Chez l'adulte, on commencera par 150 mg par jour, dose que l'on augmente chaque jour de 150 mg jusqu'à ce que l'on atteigne la dose utile. Dans ces cas, on surveillera attentivement la fonction rénale. En cas exceptionnel d'apparition de thrombocytopénie, de purpura, d'anémie hémolytique ou de grande insuffisance rénale, on cessera immédiatement et définitivement la médication.
· On évitera la prise discontinue de rifampicine en insistant, lors de la prescription, sur la nécessité d'une prise quotidienne régulière excepté pour le traitement de la lèpre (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
· Après la fin du traitement, le produit éventuellement restant ne doit jamais être réutilisé sans avis médical (risque d'hypersensibilité).
· La rifampicine est un inducteur puissant et bien connu des transporteurs et des enzymes responsables du métabolisme des médicaments. Elle pourrait diminuer ou augmenter l'exposition aux médicaments associés et par conséquent leur efficacité et leur sécurité (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Il est donc recommandé aux patients de ne pas prendre d'autres médicaments sans avis médical.
· Surveillance régulière des fonctions hépatiques (en particulier en cas d'association avec l'isoniazide (voir aussi le Résumé Caractéristique Produit de ce produit) et de l'hémogramme (+ plaquettes) par exemple au 8ème jour, à la fin du 1er mois, puis de façon plus espacée (2 mois) (voir rubrique Effets indésirables).
· Les patients ayant une fonction hépatique altérée ne doivent prendre de la rifampicine qu'en cas de nécessité absolue et sous surveillance médicale stricte. Chez ces patients, la fonction hépatique, et plus particulièrement les concentrations sériques d'alanine aminotransférase (ALAT) et d'aspartate aminotransférase (ASAT) doivent être surveillées avant l'initiation du traitement et pendant toute la durée du traitement toutes les 2 à 4 semaines. Si des signes d'atteinte hépatocellulaire apparaissent, le traitement doit être interrompu.
· Dans certains cas, une hyperbilirubinémie peut se produire dans les premiers jours de traitement, résultant d'une compétition au niveau cellulaire entre la rifampicine et la bilirubine pour l'excrétion hépatique. Une hyperbilirubinémie isolée et modérée ne constitue pas en soi une indication pour interrompre le traitement ; cette décision devant être prise après répétition des tests, en fonction des tendances observées et en tenant compte de l'état clinique du patient (voir rubrique Effets indésirables).
· Des cas de troubles de la coagulation ont été rapportés au cours de l'utilisation de rifampicine, notamment associée à des médicaments de la classe des céphalosporines (dont la céfazoline). Une surveillance appropriée doit être mise en place chez les patients à risque (patients présentant des facteurs de risques induisant une déficience en vitamine K ou affectant d'autres mécanismes de la coagulation). Une administration supplémentaire de vitamine K doit être envisagée si appropriée (carence en vitamine K, hypoprothrombinémie).
· La prise de RIFADINE IV 600 mg, poudre et solvant pour solution pour perfusion peut décompenser une insuffisance surrénale latente ou compensée par un traitement corticoïde. Il est donc recommandé de surveiller ces patients et de réaliser les tests de fonction cortico-surrénalienne au moindre doute (voir rubrique Effets indésirables).
· La posologie doit être adaptée en cas :
o d'insuffisance hépatique préexistante,
o d'insuffisance rénale pour les posologies élevées (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon de poudre, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Coloration anormale des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes
· La rifampicine peut entraîner une coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes ; le patient doit en être informé. Elle peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.
Interaction avec les examens paracliniques :
La rifampicine peut retarder l'excrétion biliaire des produits de contraste utilisés pour l'examen radiographique de la vésicule biliaire.
Les méthodes microbiologiques servant à déterminer la concentration plasmatique de l'acide folique et de la vitamine B12 ne sont pas utilisables pendant le traitement par la rifampicine.
La rifampicine entre en compétition, à titre temporaire, avec la bilirubine et la BSP. Pour éviter les faux résultats positifs, le test à la BSP devra être réalisé le matin avant l'administration de la rifampicine.
Une réactivité croisée avec fausse positivité urinaire aux opiacés ayant été rapportée chez des patients traités par rifampicine, en particulier lors de la détection par méthode KIMS (Kinetic Interaction of Microparticules in Solution), il est recommandé de vérifier les résultats par des tests tels que chromatographie gazeuse/spectrométrie de masse.
Hypersensibilité
Cholestase
Syndrome de Stevens-Johnson
Syndrome de Lyell
Réaction paradoxale aux benzodiazépines
Symptômes pulmonaires
Fièvre
Maladie pulmonaire interstitielle
Pneumonie
Insuffisance respiratoire
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Thrombocytopénie
Purpura
Anémie hémolytique
Insuffisance rénale
Fonction hépatique altérée
Coagulopathie
Carence en vitamine K
Hypoprothrombinémie
Insuffisance surrénale
Insuffisance hépatique
Port de lentilles
Anti-infectieux et INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité antivitamine K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR.
L'utilisation concomitante de la rifampicine avec d'autres antibiotiques provoquant une coagulopathie dépendante de la vitamine K, telle que la céfazoline (ou d'autres céphalosporines à chaînes latérales N-méthylthiotétrazole) doit être évitée car elle peut entraîner de graves troubles de la coagulation pouvant conduire à des conséquences fatales (surtout à doses élevées). En cas de co-administration, il est recommandé de renforcer la surveillance de l'INR.
Induction enzymatique
La rifampicine est un inducteur puissant d'enzymes du métabolisme, notamment les cytochromes P450 (CYP450) 1A2, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19 et 3A4, les UDP-glucuronosyltransférases (UGT). Des études in vitro et in vivo ont montré qu'elle induit également les transporteurs tels que la P-glycoprotéine (P-gp), la Breast Cancer Resistance Protein (BCRP) et la protéine 2 de multi-résistance aux médicaments (MRP2 - Multidrug Resistance associated Protein 2). De nombreux médicaments sont des substrats d'au moins une ou plusieurs enzymes ou/et de ces transporteurs. La rifampicine pourrait accélérer le métabolisme et donc diminuer l'activité de certains médicaments co-administrés ou augmenter l'activité d'une prodrogue co-administrée (lorsqu'une activation métabolique est requise), et est par conséquent susceptible d'induire des interactions médicamenteuses cliniquement importantes avec de nombreux médicament appartenant à différentes classes de médicaments. A l'instauration ou à l'arrêt de l'administration de ces médicaments, un ajustement de la posologie de ces traitements peut être nécessaire afin de maintenir des concentrations sanguines optimales sachant que l'effet inducteur atteint un niveau maximum en 15 jours environ et persiste 1 à 2 semaines après l'arrêt de la rifampicine.
Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)
+ Bictégravir
Diminution très importante des concentrations du bictégravir avec risque de perte d'efficacité.
+ Cabotégravir
Diminution importante des concentrations de cabotégravir avec la rifampicine, avec risque de réduction de la réponse virologique.
+ Cobicistat
Risque de diminution de l'efficacité du cobicistat par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
+ Daclatasvir
Diminution des concentrations plasmatiques de daclatasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Dasabuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques du dasabuvir par la rifampicine.
+ Délamanid
Diminution des concentrations plasmatiques de délamanid par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Fostemsavir
Diminution importante des concentrations de fostemsavir avec la rifampicine, avec risque de réduction de la réponse virologique.
+ Grazoprévir / elbasvir
Risque de diminution des concentrations de grazoprévir et d'elbasvir par la rifampicine, avec possible retentissement sur l'efficacité.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir (amprénavir, atazanavir, darunavir, fosamprénavir, indinavir, lopinavir, saquinavir, tipranavir)
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de protéases, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Pour l'association (saquinavir+ritonavir) : risque de toxicité hépatocellulaire sévère. Dans l'attente de données complémentaires avec les inhibiteurs de protéases ‘boostés'.
+ Isavuconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d'isavuconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Lédipasvir
Diminution importante des concentrations plasmatiques du lédipasvir par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Lénacapavir
Diminution, éventuellement considérable, des concentrations de lénacapavir, avec risque de réduction de la réponse virologique.
+ Lurasidone
Diminution de l'exposition à la lurasidone par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Il a été montré que la rifampicine à la dose de 600 mg diminue nettement l'exposition à la lurasidone par rapport à l'utilisation de la lurasidone seule. La lurasidone ne doit pas être administrée de façon concomitante avec la rifampicine (voir rubrique Contre-indications).
+ Midostaurine
Diminution des concentrations de midostaurine par la rifampicine.
+ Ombitasvir-paritaprévir
Diminution des concentrations plasmatiques de la bithérapie par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine
+ Praziquantel
Diminution très importante des concentrations plasmatiques du praziquantel, avec risque d'échec du traitement, par augmentation du métabolisme hépatique du praziquantel par la rifampicine.
+ Rilpivirine
Diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Sofosbuvir
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de sofosbuvir par diminution de son absorption intestinale par la rifampicine.
+ Velpatasvir
Diminution des concentrations plasmatiques de velpatasvir par la rifampicine, avec possible retentissement sur l'efficacité.
+ Voriconazole
Diminution importante des concentrations plasmatiques du voriconazole avec risque de perte d'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Voxilaprévir
Diminution des concentrations plasmatiques du voxilaprévir par la rifampicine avec risque de perte d'efficacité.
Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
+ Abiratérone
Diminution notable des concentrations plasmatiques de l'abiratérone, avec risque de moindre efficacité.
+ Apixaban, dabigatran, rivaroxaban
Diminution des concentrations plasmatiques de l'apixaban, du dabigatran ou du rivaroxaban par la rifampicine, avec risque de diminution de leur effet thérapeutique.
+ Aprémilast
Diminution des concentrations plasmatiques d'aprémilast par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
+ Aprépitant
Diminution très importante des concentrations d'aprépitant.
+ Atorvastatine, simvastatine
Diminution très importante des concentrations plasmatiques d'atorvastatine ou de simvastatine, par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Atovaquone
Diminution des concentrations plasmatiques d'atovaquone par l'inducteur enzymatique.
+ Bédaquiline
Diminution des concentrations plasmatiques de bédaquiline par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
+ Bosentan
Risque de diminution, importante pour la rifampicine, des concentrations plasmatiques de bosentan.
+ Cannabidiol
Diminution des concentrations plasmatiques du cannabidiol avec risque de perte d'efficacité.
Induction forte du CYP2C19 entraînant à la fois une augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif du clopidogrel et une inhibition plaquettaire, ce qui pourrait, en particulier, potentialiser le risque de saignement. Par précaution, l'utilisation concomitante de clopidogrel et de rifampicine doit être déconseillée.
+ Cyclophosphamide
Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques du métabolite actif du cyclophosphamide par la rifampicine, et donc de sa toxicité.
+ Cyprotérone, dans son utilisation comme contraceptif hormonal
Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone. Utiliser de préférence une autre méthode de contraception en particulier de type mécanique pendant la durée de l'association et un cycle suivant.
+ Darolutamide
Diminution des concentrations plasmatiques de darolutamide avec risque de perte d'efficacité.
+ Docétaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque de moindre efficacité.
+ Dolutégravir, en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase
Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
+ Dronédarone
Diminution importante des concentrations de dronédarone par augmentation de son métabolisme, sans modification notable du métabolite actif.
+ Estroprogestatifs et progestatifs contraceptifs
Diminution de l'efficacité contraceptive, par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par la rifampicine.
Utiliser une méthode additionnelle de type mécanique (préservatif) pendant la durée de l'association, et un cycle suivant l'arrêt de la rifampicine.
+ Etoposide
Diminution des concentrations plasmatiques d'étoposide par la rifampicine. Si l'association s'avère nécessaire, surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d'étoposide pendant l'association, et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la rifampicine.
+ Fentanyl
Diminution des concentrations plasmatiques de fentanyl par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Préférer un autre morphinique.
+ Fluconazole
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du fluconazole par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
+ Glasdégib
Diminution, éventuellement importante, des concentrations de glasdégib par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque d'inefficacité.
+ Idélalisib
Diminution des concentrations plasmatiques d'idélalisib par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Inhibiteurs de la 5-alpha-réductase (dutastéride, finastéride)
Diminution des concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de la 5-alpha réductase par la rifampicine. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'inhibiteur de tyrosine kinase, par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
+ Irinotécan
Diminution probable des concentrations plasmatiques du métabolite actif de l'irinotécan, avec risque d'échec du traitement cytotoxique.
+ Itraconazole
Diminution des concentrations plasmatiques d'itraconazole, avec risque de perte d'efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Ivacaftor (seul ou associé)
Diminution importante des concentrations de l'ivacaftor, avec risque de perte de l'efficacité.
+ Kétoconazole
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des deux anti-infectieux (induction enzymatique par la rifampicine et diminution de l'absorption intestinale par l'azolé antifongique).
+ Macitentan
Diminution des concentrations plasmatiques de macitentan par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
+ Maribavir
Diminution possiblement importante des concentrations de maribavir avec la rifampicine, avec risque de réduction de la réponse virologique.
Si l'association ne peut être évitée, augmentation éventuelle de la posologie de maribavir.
+ Miansérine
Risque d'inefficacité de la miansérine.
+ Midazolam
Risque d'absence d'effet du midazolam avec diminution très importante de ses concentrations plasmatiques par augmentation de son métabolisme hépatique.
+ Naloxegol
Diminution des concentrations de naloxegol par la rifampicine.
+ Nétupitant
Diminution très importante des concentrations de nétupitant avec risque de perte d'efficacité.
+ Névirapine
Diminution des concentrations plasmatiques de la névirapine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Nimodipine
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Olaparib
Diminution, éventuellement très importante par la rifampicine, des concentrations plasmatiques de l'olaparib par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Oxycodone
Diminution des concentrations plasmatiques de l'oxycodone par augmentation de son métabolisme par la rifampicine. Adaptation éventuelle de la posologie d'oxycodone.
+ Ozanimod
Diminution des concentrations des métabolites actifs de l'ozanimod d'environ 60%.
+ Paclitaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque de moindre efficacité.
+ Posaconazole
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des deux anti-infectieux (induction enzymatique par la rifampicine et diminution de l'absorption intestinale par l'azolé antifongique).
+ Quétiapine
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de quétiapine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine, avec risque d'inefficacité.
+ Quinine
Risque de perte de l'efficacité de la quinine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Raltégravir
Diminution des concentrations du raltégravir par la rifampicine. Si l'association ne peut être évitée, un doublement de la dose de raltégravir peut être envisagé.
+ Ranolazine
Diminution très importante des concentrations de ranolazine.
+ Régorafénib
Diminution des concentrations plasmatiques de régorafénib par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
+ Rolapitant
Diminution très importante des concentrations du rolapitant avec risque de perte d'efficacité.
+ Sertraline
Risque d'inefficacité du traitement antidépresseur.
+ Sotorasib
Diminution notable des concentrations plasmatiques du sotorasib, avec risque de moindre efficacité.
+ Télithromycine
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de la télithromycine, avec risque d'échec du traitement anti-infectieux, par augmentation du métabolisme hépatique de la télithromycine par la rifampicine.
+ Ténofovir alafénamide
Diminution des concentrations plasmatiques du ténofovir alafénamide par diminution de son absorption par la rifampicine. Surveillance clinique pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la rifampicine.
+ Ticagrélor
Diminution importante des concentrations plasmatiques de ticagrélor par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine, avec risque de diminution de l'effet thérapeutique.
+ Ulipristal
Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Préférer une alternative thérapeutique peu ou pas métabolisée.
+ Vémurafénib
Risque de diminution des concentrations du vémurafénib, avec moindre efficacité.
+ Vénétoclax
Diminution importante des concentrations de vénétoclax, avec risque de perte d'efficacité.
+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques
Diminution des concentrations plasmatiques du vinca-alcaloïde par la rifampicine, avec possible retentissement sur l'efficacité.
+ Vismodégib
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de vismodégib par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Diminution notable des concentrations plasmatiques du voxelotor, avec risque de moindre efficacité.
+ Zidovudine
Diminution de moitié des concentrations de la zidovudine par augmentation de son métabolisme par la rifampicine. Si l'association s'avère nécessaire, surveillance clinique et biologique renforcée.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Acide valproïque (et par extrapolation valpromide)
Risque de survenue de crises convulsives, par augmentation du métabolisme hépatique du valproate par la rifampicine. Surveillance clinique et biologique, et adaptation éventuelle de la posologie de l'anticonvulsivant pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Afatinib
Diminution des concentrations plasmatiques de l'afatinib par augmentation de son métabolisme par la rifampicine. Surveillance clinique pendant l'association et 1 à 2 semaines après leur arrêt.
+ Albendazole
Diminution importante des concentrations plasmatiques de l'albendazole et de son métabolite actif par la rifampicine avec risque de baisse de son efficacité. Surveillance clinique de la réponse thérapeutique et adaptation éventuelle de la posologie de l'albendazole pendant le traitement avec la rifampicine et après son arrêt.
+ Androgènes (androstanolone, noréthandrolone, testostérone)
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'androgène et par conséquent de son efficacité, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et biologique pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la rifampicine.
+ Antagonistes des canaux calciques (à l'exception de la nimodipine)
Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Antiarythmiques classe Ia (disopyramide, hydroquinidine, quinidine)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'antiarythmique (augmentation de son métabolisme hépatique).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement de la concentration plasmatique de l'antiarythmique. Si besoin, adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt (risque de surdosage en antiarythmique).
+ Antivitamines K (warfarine, acénocoumarol, fluindione)
Diminution de l'effet de l'antivitamine K par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K pendant le traitement par la rifampicine et 8 jours après son arrêt.
+ Aripiprazole
Diminution des concentrations plasmatiques de l'aripiprazole. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'aripiprazole pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la rifampicine.
+ Bazédoxifène
Diminution des concentrations plasmatiques de bazédoxifène par la rifampicine. Surveillance d'éventuels signes évocateurs d'une perte d'efficacité (saignements).
+ Buspirone
Diminution des concentrations plasmatiques de la buspirone par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la buspirone pendant le traitement par rifampicine et après son arrêt.
+ Carbamazépine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la carbamazépine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques et adaptation de la posologie de la carbamazépine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Carvédilol
Diminution importante des concentrations plasmatiques du carvédilol, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie du carvédilol pendant le traitement par la rifampicine. A l'arrêt de la rifampicine, risque de remontée importante des concentrations plasmatiques de carvédilol imposant une réduction posologique et une surveillance clinique étroite.
+ Caspofungine
Diminution de l'exposition à la caspofungine. Après deux semaines d'administration répétée de rifampicine, les concentrations minimales de caspofungine étaient 30 % inférieures à celles observées chez des adultes ayant reçu la caspofungine seule. En cas de traitement par la rifampicine, maintenir la posologie à 70 mg par jour dès le 2e jour.
+ Clarithromycine
Diminution des concentrations plasmatiques et risque de baisse de l'efficacité de la clarithromycine, notamment chez le patient HIV, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et biologique régulière.
+ Clozapine
Risque d'inefficacité du traitement antipsychotique (diminution des concentrations plasmatiques de clozapine par augmentation de son métabolisme hépatique). Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie de la clozapine durant le traitement par la rifampicine.
+ Cyprotérone, dans ses indications comme anti-androgène
Risque de diminution de l'efficacité de la cyprotérone. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la cyprotérone pendant l'association et après son arrêt.
+ Dapsone
Augmentation de l'exposition au métabolite hydroxylamine, responsable d'effets indésirables incluant une méthémoglobinémie, une anémie hémolytique, une agranulocytose et une hémolyse.
+ Déférasirox
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de déférasirox. Surveiller la ferritinémie pendant et après le traitement par la rifampicine. Si besoin, adaptation de la posologie de déférasirox.
+ Digoxine
Diminution modeste des concentrations de digoxine. Surveillance clinique et ECG.
+ Disopyramide
Risque de diminution des concentrations du disopyramide par la rifampicine. Surveillance clinique et éventuellement adaptation de la posologie du disopyramide pendant l'association et 1 à 2 semaines après l'arrêt de la rifampicine.
+ Dolutégravir, en l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase
Diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
Adaptation de la posologie de dolutégravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l'association et une semaine après son arrêt.
+ Efavirenz
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'éfavirenz par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Enalapril
Diminution de l'exposition aux métabolites actifs de l'énalapril. Lorsque l'état clinique du patient le nécessite, un ajustement des posologies peut s'avérer nécessaire.
+ Eszopiclone
Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'eszopliclone par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.
+ Glucocorticoïdes
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Avec l'hydrocortisone, risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme) ; les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et après l'arrêt de la rifampicine
+ Halopéridol
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'halopéridol et de son efficacité thérapeutique, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et, si besoin, adaptation posologique pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Hormones thyroïdiennes
Risque d'hypothyroïdie clinique chez les patients hypothyroïdiens, par augmentation du métabolisme de la T3 et de la T4.
Surveillance clinique et biologique. Adaptation si besoin de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Immunosuppresseurs
Diminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunosuppresseur, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Augmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de la rifampicine.
+ Isoniazide
Augmentation de l'hépatotoxicité de l'isoniazide (augmentation de la formation de métabolites toxiques de l'isoniazide). Surveillance clinique et biologique de cette association classique. En cas d'hépatite, arrêter l'isoniazide.
+ Ivabradine
Risque de diminution de l'efficacité de l'ivabradine, par augmentation de son métabolisme par la rifampicine. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l'ivabradine pendant l'association et après l'arrêt de la rifampicine.
+ Lévonorgestrel
Avec le lévonorgestrel utilisé dans l'indication contraception d'urgence, diminution importante des concentrations plasmatiques de lévonorgestrel, avec risque d'inefficacité. En cas de prise d'un médicament inducteur dans les 4 dernières semaines, l'utilisation d'une contraception d'urgence non hormonale (DIU au cuivre) devrait s'envisager. Si ce n'est pas possible, le doublement de la dose de lévonorgestrel est une autre option.
+ Linézolide
Risque de diminution de l'efficacité du linézolide par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et augmentation éventuelle de la posologie du linézolide pendant le traitement par la rifampicine.
+ Maraviroc
En l'absence de co-administration avec un inhibiteur puissant du CYP3A4, diminution des concentrations de maraviroc par la rifampicine. La dose de maraviroc doit être augmentée à 600 mg deux fois par jour dans cette situation.
+ Méthadone
Diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique. Augmenter la fréquence des prises de méthadone (2 à 3 fois par jour au lieu d'une fois par jour).
+ Métronidazole
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Mifépristone
Diminution de l'exposition à la mifépristone. Il a été montré que la rifampicine diminuait l'Aire sous la Courbe (ASC) de la mifépristone de 6,3 fois et l'ASC de ses métabolites 22-hydroxymifépristone et N-déméthylmifépristone de 20 fois et 5,9 fois respectivement. Par conséquent, une diminution de l'efficacité peut être attendue lorsque la mifépristone est administrée de façon concomitante avec la rifampicine. Si une utilisation concomitante est nécessaire, la dose de mifépristone doit être augmentée.
+ Minéralocorticoïdes
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Montélukast
Risque de baisse de l'efficacité du montélukast par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antiasthmatique pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Morphine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la morphine et de son métabolite actif.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la morphine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Nintédanib
Diminution des concentrations plasmatiques du nintédanib par diminution de son absorption par la rifampicine. Surveillance clinique pendant l'association.
+ Paracétamol
L'utilisation concomitante de paracétamol et de rifampicine peut augmenter le risque d'hépatotoxicité.
+ Pioglitazone
Diminution des concentrations plasmatiques de la glitazone par augmentation de son métabolisme par la rifampicine. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de la glitazone pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Progestatifs non contraceptifs (associés ou non à un estrogène)
Diminution de l'efficacité du progestatif. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitement hormonal pendant l'administration de l'inducteur et après son arrêt.
+ Propafénone
Diminution des concentrations plasmatiques de la propafénone, par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation de la posologie de la propafénone pendant l'association et après l'arrêt de la rifampicine.
+ Terbinafine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la terbinafine par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Surveillance clinique. Si besoin, adaptation de la posologie de la terbinafine pendant le traitement par la rifampicine.
+ Théophylline (et par extrapolation aminophylline)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la théophylline (augmentation de son métabolisme par induction enzymatique).
Surveillance clinique et si besoin, de la théophyllinémie. Adapter, s'il y a lieu, la posologie de la théophylline pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Tiagabine
Diminution des concentrations plasmatiques de la tiagabine par augmentation de son métabolisme hépatique. Une augmentation de la posologie de la tiagabine peut s'avérer nécessaire en cas d'association à la rifampicine.
+ Vitamine D
Diminution des concentrations de vitamine D plus marquée qu'en l'absence de traitement par la rifampicine. Dosage des concentrations de vitamine D et supplémentation si nécessaire.
+ Zolpidem
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du zolpidem par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.
+ Zopiclone
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la zopiclone par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine. Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.
Associations à prendre en compte
+ Bortézomib
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque de moindre efficacité.
+ Cabazitaxel
Diminution des concentrations du cytotoxique par augmentation de son métabolisme par la rifampicine, avec risque de moindre efficacité.
+ Doxycycline
Risque de diminution importante des concentrations de doxycycline.
+ Exémestane
Risque de diminution de l'efficacité de l'exémestane par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
+ Métoprolol, Propranolol
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du bêta-bloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).
+ Pérampanel
Diminution importante (jusqu'aux deux-tiers) des concentrations de pérampanel.
+ Sacituzumab
Pour le SN38 lié au sacituzumab (govitécan) : risque de diminution de son exposition, par augmentation de son métabolisme.
+ Tamoxifène
Risque d'inefficacité du tamoxifène par augmentation de son métabolisme par la rifampicine.
RIFADINE 04042018 AVIS CT15889
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Taux SS : 65%
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Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 21/05/1981
Rectificatif AMM : 14/04/2025
Marque : RIFADINE
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Référence LPPR : Aucune
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