OMNITROPE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable
Catégories :
Endocrinologie, Hormones de l'antéhypophyse et analogues, Somatropine et analogues, Somatropine
Principes actifs :
Somatropine
Retard de croissance lié à un déficit somatotrope, Retard de croissance lié à un syndrome de Turner, Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique, Retard de croissance chez l'enfant né petit pour l'âge gestationnel, Syndrome de Prader-Willi, Déficit somatotrope de l'adulte
Enfant - Nourrisson . Retard de croissance lié à un déficit somatotrope. Voie SC (implicite)
1 mg par mètre carré par jour en injection SC.
ou 0.30303 ml par mètre carré par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant - Nourrisson . de sexe féminin. Retard de croissance lié à un syndrome de Turner. Voie SC
1.4 mg par mètre carré par jour en injection SC.
ou 0.424242 ml par mètre carré par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant - Nourrisson . Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique. Voie SC
1.4 mg par mètre carré par jour en injection SC.
ou 0.424242 ml par mètre carré par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant - Nourrisson . Syndrome de Prader-Willi. Voie SC
1 mg par mètre carré par jour en injection SC. Maximum 2.7 mg par jour.
ou 0.30303 ml par mètre carré par jour en injection SC. Maximum 0.818181 ml par jour.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 60 ans . Traitement initial. Déficit somatotrope de l'adulte. Voie SC (implicite)
0.2 mg par jour en injection SC.
ou 0.060606 ml par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de moins de 60 ans . Traitement initial. Déficit somatotrope acquis à l'âge adulte. Voie SC (implicite)
0.3 mg par jour en injection SC.
ou 0.090909 ml par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de moins de 60 ans . Traitement initial. Déficit somatotrope acquis dans l'enfance. Voie SC
½ mg par jour en injection SC.
ou 0.151515 ml par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de plus de 4 ans . Retard de croissance chez l'enfant né petit pour l'âge gestationnel. Voie SC (implicite)
1 mg par mètre carré par jour en injection SC.
ou 0.30303 ml par mètre carré par jour en injection SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
CONSULTER LE
MEDECIN en cas :
- d'apparition d'une claudication ou d'une douleur à la hanche ou au genou,
- de maux de tête sévères ou persistants, de problèmes visuels, nausées et/ou
vomissements,
- de douleur musculaire ou de douleur exagérée au niveau du point d'injection.
SPORTIF : substance dopante.
Syndrome du canal carpien
Urticaire
Eruption cutanée
Myalgie
Paresthésie
Hypertension intracrânienne bénigne
Anticorps antihormone de croissance
Rigidité musculosquelettique
Gynécomastie
Leucémie
Prurit cutané
Mort subite chez le patient présentant un syndrome de Prader-Willi
Céphalée
Hypothyroïdie
Hyperglycémie
Rétention hydrique
Réaction allergique
Oedème facial
Diminution des taux de cortisol sérique
Diabète de type 2
Epiphysiolyse de la tête fémorale
Maladie de Legg-Calvé-Perthes
Baisse des taux de thyroxine libre
a. Résumé du profil de sécurité
Une diminution du volume extracellulaire est observée chez les patients atteints d'un déficit en hormone de croissance. Lorsqu'un traitement par la somatropine est initié, cette diminution est rapidement corrigée. Les effets indésirables liés à la rétention hydrique, tels que l'œdème périphérique et les arthralgies sont très fréquents, la rigidité musculo-squelettique, les myalgies et les paresthésies sont fréquents.
En général, ces effets indésirables sont peu sévères à modérés, ils surviennent dans les premiers mois du traitement et diminuent spontanément ou après une diminution de dose.
La fréquence de ces effets indésirables est liée à la dose administrée et à l'âge des patients ; elle peut être inversement liée à l'âge des patients lors de l'apparition du déficit en hormone de croissance.
Omnitrope a provoqué la formation d'anticorps chez environ 1 % des patients. Le potentiel de liaison de ces anticorps est demeuré faible, et leur formation ne s'est accompagnée d'aucune manifestation clinique ; voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
b. Tableau récapitulatif des effets indésirables
Le tableau 1 présente les effets indésirables par classe de systèmes d'organes et par fréquence selon les catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) pour chacune des affections indiquées.
Tableau 1
* En général, ces effets indésirables sont d'intensité légère à modérée, surviennent au cours des premiers mois du traitement et disparaissent spontanément ou après une diminution de la dose. L'incidence de ces effets indésirables est liée à la dose administrée, à l'âge des patients, et elle est peut-être inversement proportionnelle à l'âge des patients à l'apparition du déficit en hormone de croissance.
** Effet indésirable médicamenteux (EIM) identifié après la mise sur le marché.
$ Des réactions transitoires au site d'injection ont été rapportées chez les enfants.
‡ La signification clinique n'est pas connue.
† Rapportée chez les enfants atteints d'un déficit en hormone de croissance et traités par somatropine ; cependant, l'incidence semble similaire à celle retrouvée chez les enfants ne présentant pas de déficit en hormone de croissance.
c. Description de certains effets indésirables particuliers
Diminution des taux de cortisol sérique
Une diminution des taux de cortisol sérique a été rapportée avec la somatropine ; cette diminution peut être liée à la modification des protéines de transport ou à une augmentation de la clairance hépatique. Il est possible que la signification clinique de ces observations soit limitée. Toutefois, la corticothérapie de substitution devra être optimisée avant d'instaurer le traitement par Omnitrope.
Syndrome de Prader-Willi
Lors de la surveillance après commercialisation, de rares cas de mort subite ont été rapportés chez des patients présentant un syndrome de Prader-Willi et traités par la somatropine, bien que la relation de causalité n'ait pas été démontrée.
Leucémie
Des cas de leucémies (rares ou très rares) ont été rapportés chez les enfants atteints d'un déficit en hormone de croissance traités par somatropine, et cet effet indésirable a été inclus dans la pharmacovigilance post-commercialisation. Toutefois, aucun élément ne permet de mettre en évidenceun risque accru de leucémie en l'absence de facteurs de prédisposition, tels qu'une radiothérapie ducerveau ou de la tête.
Épiphysiolyse fémorale supérieure et maladie de Legg-Calvé-Perthes
Des cas d'épiphysiolyse fémorale supérieure et de maladie de Legg-Calvé-Perthes ont été rapportés chez des enfants traités par hormone de croissance. L'épiphysiolyse fémorale supérieure survient plus fréquemment en cas de troubles endocriniens et la maladie de Legg-Calvé-Perthes survient plus fréquemment en cas de petite taille. Mais il n'est pas déterminé si ces deux pathologies sont, ou non, plus fréquentes lorsque les enfants sont traités par la somatropine. Le diagnostic doit être envisagé lorsqu'un enfant présente une gêne ou une douleur au niveau de la hanche ou du genou.
Autres effets indésirables
D'autres effets indésirables peuvent être considérés comme des effets de classe de la somatropine, telle qu'une possible hyperglycémie provoquée par une diminution de la sensibilité à l'insuline, une baisse du taux de thyroxine libre et une hypertension intracrânienne bénigne.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de la somatropine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). La somatropine n'est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Allaitement
Aucune étude clinique n'a été réalisée avec des produits contenant de la somatropine chez des femmes qui allaitent. On ne sait pas si la somatropine est excrétée dans le lait maternel ; cependant l'absorption gastro-intestinale de la protéine intacte chez l'enfant est très improbable. Par conséquent, une attention particulière doit être apportée lorsqu'Omnitrope est administré à des femmes qui allaitent.
Fertilité
Aucune étude n'a été réalisée concernant les effets d'Omnitrope sur la fertilité.
La dose quotidienne maximale recommandée ne doit pas être dépassée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Insuffisance surrénale
L'initiation du traitement par la somatropine peut entraîner une inhibition de la 11βHSD-1 et réduire les concentrations sériques de cortisol. Chez les patients traités par la somatropine, une insuffisance surrénale centrale (secondaire) non diagnostiquée auparavant peut être découverte et un traitement substitutif par glucocorticoïde peut être nécessaire. De plus, les patients traités par glucocorticoïde pour une insuffisance surrénalienne préalablement diagnostiquée peuvent nécessiter une augmentation de leurs doses d'entretien ou de stress, après le début du traitement par la somatropine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Utilisation avec un traitement oestrogénique oral
Si une femme traitée par somatropine débute un traitement oestrogénique par voie orale, il peut être nécessaire d'augmenter la dose de somatropine pour maintenir les taux sériques d'IGF-1 dans l'intervalle normal pour l'âge. Inversement, si une femme sous somatropine interrompt un traitement oestrogénique oral, il se peut que la dose de somatropine doive être réduite pour éviter un excès d'hormone de croissance et / ou des effets indésirables (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Sensibilité à l'insuline
La somatropine peut réduire la sensibilité à l'insuline. Chez les patients atteints de diabète sucré, un ajustement de la dose d'insuline peut être nécessaire après l'instauration du traitement par la somatropine. Les patients présentant un diabète, une intolérance au glucose ou tout autre facteur de risque de diabète doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par la somatropine.
Fonction thyroïdienne
L'hormone de croissance augmente la conversion extrathyroïdienne de T4 en T3, ce qui entraîne une diminution de la concentration sérique en T4 et une augmentation de la concentration sérique en T3. Bien que les taux périphériques d'hormones thyroïdiennes soient restés dans les normes de référence des sujets sains, une hypothyroïdie peut en théorie se développer chez les sujets présentant une hypothyroïdie infraclinique. Par conséquent, la fonction thyroïdienne doit être surveillée chez tous les patients. Chez les patients présentant une insuffisance hypophysaire et recevant un traitement substitutif standard, l'effet potentiel du traitement par l'hormone de croissance sur la fonction thyroïdienne doit être étroitement surveillé.
Tumeurs
En cas de déficit somatotrope secondaire à un traitement antitumoral, il est recommandé de surveiller les signes éventuels de récidive du processus tumoral. Parmi les patients ayant survécu à un cancer pendant l'enfance, un risque accru de développer une seconde tumeur a été signalé chez les patients qui ont été traités par la somatropine après leur première tumeur. Les tumeurs secondaires les plus fréquentes étaient des tumeurs intracrâniennes, en particulier des méningiomes, chez les patients ayant reçu une radiothérapie cérébrale pour traiter leur première tumeur.
Épiphysiolyse fémorale supérieure
Chez les patients présentant des affections endocriniennes, y compris celles relatives à un déficit en hormone de croissance, la survenue d'une épiphysiolyse de la hanche peut être plus fréquente que dans la population générale. Tout patient présentant une claudication au cours du traitement par la somatropine devra être examiné.
Hypertension intracrânienne bénigne
En cas de céphalées sévères ou répétées, de troubles visuels, de nausées et/ou de vomissements, il est recommandé d'effectuer un fond d'œil afin de dépister un éventuel œdème papillaire. Si celui-ci est confirmé, un diagnostic d'hypertension intracrânienne bénigne devra être considéré et, s'il y a lieu, le traitement par l'hormone de croissance devra être interrompu. L'état actuel des connaissances ne permet pas de donner des conseils spécifiques concernant la poursuite du traitement par l'hormone de croissance chez des patients ayant une hypertension intracrânienne résolue. Si le traitement par l'hormone de croissance est réinstauré, une surveillance attentive de la survenue des symptômes d'hypertension intracrânienne est nécessaire.
Leucémie
Des cas de leucémie ont été rapportés chez un nombre restreint de patients présentant un déficit en hormone de croissance, certains d'entre eux ayant été traités par la somatropine. Toutefois, il n'a pas été démontré que l'incidence des leucémies soit augmentée chez les patients sans facteurs de risque receveurs d'hormone de croissance.
Anticorps
Un faible pourcentage de patients peut développer des anticorps contre Omnitrope. Omnitrope a provoqué la formation d'anticorps chez environ 1 % des patients. La capacité de liaison de ces anticorps est faible et il n'y a pas d'effet sur le taux de croissance. La recherche d'anticorps à la somatropine doit être réalisée chez tout patient présentant un manque de réponse au traitement autrement inexpliqué.
Pancréatite
Bien que rare, une pancréatite doit être envisagée chez les patients traités par la somatropine présentant des douleurs abdominales, notamment chez les enfants.
Scoliose
La scoliose est connue être plus fréquente dans certains des groupes de patients traités par somatropine. En outre, chez tous les enfants, la scoliose est susceptible d'évoluer lors d'une croissance rapide. Il n'a pas été démontré que la somatropine augmente l'incidence ou la gravité de la scoliose. Les signes de scoliose devront être surveillés au cours du traitement.
État critique aigu
Les effets de la somatropine sur l'évolution d'un état critique ont été étudiés dans 2 études contrôlées versus placebo chez 522 patients adultes en état critique présentant des complications secondaires à une intervention chirurgicale à cœur ouvert, une intervention chirurgicale abdominale, un polytraumatisme ou une insuffisance respiratoire aiguë. La mortalité était plus élevée chez les patients traités par 5,3 mg ou 8 mg de somatropine par jour comparée aux patients recevant le placebo, soit 42 % contre 19 %. Compte tenu de ces résultats, ce type de patients ne devront pas être traités par de la somatropine. Étant donné l'absence d'information disponible sur la sécurité d'un traitement substitutif par l'hormone de croissance chez les patients présentant un état critique aigu, les bénéfices de la poursuite du traitement dans cette situation doivent être mis en balance avec les risques potentiels.
Chez tous les patients qui développent un état critique aigu autre ou similaire, le bénéfice possible d'un traitement par de la somatropine doit être mis en balance avec le risque potentiel.
Personnes âgées
Chez les patients âgés de plus de 80 ans, l'expérience est limitée. Les personnes âgées peuvent être plus sensibles à l'action d'Omnitrope et être par conséquent plus susceptibles de développer des effets indésirables.
Syndrome de Prader-Willi
Chez les patients présentant un syndrome de Prader-Willi, le traitement devra toujours être associé à un régime hypocalorique.
Des cas de décès associés à l'utilisation de l'hormone de croissance ont été rapportés chez des enfants présentant un syndrome de Prader-Willi et un ou plusieurs des facteurs de risque suivants : obésité sévère (poids/taille dépassant 200 %), antécédents d'insuffisance respiratoire ou d'apnée du sommeil, ou infection respiratoire non spécifiée. Les patients présentant un SPW ayant un ou plusieurs de ces facteurs présenteraient un risque accru.
Avant de débuter le traitement par la somatropine chez les patients atteints d'un syndrome de PraderWilli, une recherche des signes d'obstruction des voies aériennes supérieures, d'apnée du sommeil ou d'infection respiratoire, devra être effectuée.
Si lors de la recherche d'obstruction des voies aériennes supérieures, des anomalies sont observées, alors les enfants devront être orientés vers un spécialiste en Oto-Rhino-Laryngologie (ORL) pour le traitement et l'éradication des troubles respiratoires avant d'initier le traitement par l'hormone de croissance.
L'apnée du sommeil devra être évaluée avant l'instauration du traitement par l'hormone de croissance par des méthodes reconnues telles que la polysomnographie ou l'oxymétrie durant la nuit, et surveillée si elle est suspectée.
Si lors du traitement par la somatropine, les patients présentent des signes d'obstruction des voies aériennes supérieures (incluant la survenue ou l'aggravation d'un ronflement), le traitement devra être interrompu et une nouvelle évaluation du système ORL devra être effectuée.
Tous les patients présentant un syndrome de Prader-Willi devront être évalués en ce qui concerne l'apnée du sommeil, et suivis si une apnée du sommeil est suspectée. Les patients devront être suivis pour les signes d'infections respiratoires, qui devront être diagnostiqués aussi précocement que possible et traités efficacement.
Tous les patients atteints d'un syndrome de Prader-Willi devront également faire l'objet d'un contrôle pondéral efficace avant et pendant le traitement par l'hormone de croissance.
L'expérience d'un traitement au long cours par l'hormone de croissance chez l'adulte et les patients présentant un syndrome de Prader-Willi est limitée.
Enfants/adolescents nés petits pour l'âge gestationnel
Chez les enfants/adolescents de petite taille nés petits pour l'âge gestationnel, les autres causes ou traitements pouvant expliquer un retard de croissance doivent être exclus avant de commencer le traitement.
Chez les enfants/adolescents nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de déterminer l'insulinémie et la glycémie à jeun avant de commencer le traitement puis annuellement. Chez les patients ayant un risque accru de diabète sucré (antécédents familiaux de diabète, obésité, insulinorésistance sévère, Acanthosis nigricans), un test d'hyperglycémie provoqué par voie orale doit être réalisé. Si un diabète clinique apparaît, l'hormone de croissance ne devra pas être administrée.
Chez les enfants/adolescents nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer le taux d'IGF-l avant d'initier le traitement, et par la suite 2 fois par an. Si sur des mesures répétées, les taux d'IGF-l sont supérieurs à + 2 DS comparés aux valeurs standards pour l'âge et le stade pubertaire, le ratio IGF-l/IGFBP-3 pourra être pris en considération pour l'ajustement de la dose.
L'expérience en ce qui concerne l'initiation du traitement juste avant la puberté chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel est limitée. Par conséquent, il n'est pas recommandé d'initier le traitement juste avant la puberté. L'expérience chez les patients présentant un syndrome de Silver Russel est limitée.
Une partie du gain de taille chez les enfants/adolescents nés petits pour l'âge gestationnel traités par l'hormone de croissance pourrait disparaître si le traitement est arrêté avant que la taille finale ne soit atteinte.
Insuffisance rénale chronique
Dans le cas d'une insuffisance rénale chronique, la fonction rénale devra être inférieure à 50 % par rapport à la normale avant l'initiation du traitement. Afin de confirmer le retard de croissance, la croissance devra être suivie au préalable pendant un an avant de mettre en route le traitement. Au cours de cette période, un traitement conservateur de l'insuffisance rénale (incluant le contrôle de l'acidose, de l'hyperparathyroïdie et de l'état nutritionnel) devra avoir été instauré et devra être maintenu pendant la durée du traitement.
Le traitement devra être interrompu en cas de transplantation rénale.
Il n'existe pas, à ce jour, de données disponibles sur la taille définitive des patients atteints d'insuffisance rénale chronique traités par Omnitrope.
Omnitrope 5 mg/1,5 ml solution injectable contient de l'alcool benzylique :
Ce médicament contient 9 mg d'alcool benzylique par ml.
L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.
L'administration intraveineuse d'alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés (« syndrome de suffocation »). La quantité minimale d'alcool benzylique susceptible d'entrainer une toxicité n'est pas connue.
Il convient d'informer les parents ou le tuteur légal de ne pas utiliser pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (âgés de moins de 3 ans) sans l'autorisation d'un médecin ou d'un pharmacien.
Il convient d'informer les femmes enceintes et allaitantes que de grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans leur corps et entrainer des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).
Il convient d'informer les patients atteints d'une affection hépatique ou rénale que de grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans leur corps et entrainer des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Insuffisance surrénalienne
Diabète
Intolérance au glucose (dysglycémie)
Facteurs de risque de diabète
Surveillance fonction thyroïdienne
Insuffisance hypophysaire
Déficit somatotrope secondaire à un traitement antitumoral
Rémission d'une maladie maligne
Claudication
Céphalée
Troubles visuels
Nausées et/ou vomissements
Oedème papillaire
Hypertension intracrânienne bénigne
Anticorps anti-somatropine
Patient de plus de 60 ans
Etat critique aigu
Douleur abdominale
Facteurs de risque au cours du syndrome de Prader-Willi
Scoliose
Syndrome de Silver-Russell
Insuffisance rénale chronique
Allaitement
Patiente en âge de procréer
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Patient de 1 mois à 3 ans
Omnitrope n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Un traitement concomitant par des glucocorticoïdes inhibe les effets stimulants de la croissance de Omnitrope. Le traitement substitutif par glucocorticoïdes des patients présentant un déficit en ACTH doit être ajusté avec précaution afin d'éviter tout effet inhibiteur sur la croissance.
L'hormone de croissance diminue la conversion de la cortisone en cortisol et peut mettre en évidence une insuffisance surrénale centrale non encore diagnostiquée ou rendre inefficaces de faibles doses de traitement de remplacement par les glucocorticoïdes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Chez les femmes sous traitement oestrogénique substitutif par voie orale, une dose plus élevée d'hormone de croissance peut être nécessaire pour atteindre l'objectif du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Selon les résultats d'une étude d'interaction réalisée chez des adultes atteints d'un déficit en hormone de croissance, l'administration de somatropine peut augmenter la clairance des composés métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450. En particulier, la clairance des composés métabolisés par le cytochrome P450 3A4 (exemples : hormones sexuelles stéroïdes, corticostéroïdes, anticonvulsivants et ciclosporine) peut être augmentée, entraînant une diminution des taux plasmatiques de ces composés. La conséquence clinique de cet effet est inconnue.
Se reporter à la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi pour l'information concernant le diabète sucré et les troubles thyroïdiens, et à la rubrique Posologie et mode d'administration pour l'information concernant le traitement substitutif oral par les œstrogènes.
OMNITROPE_CONTRIBUTION_GRANDIR_CT20221
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Télécharger le documentMédicaments biosimilaires - Point d'information
Télécharger le documentPoints d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM - Séance du jeudi 13 mai 2011 - Communiqué de presse
Télécharger le documentHormone de Croissance recombinante (somatropine recombinante) : Premiers résultats de l'étude épidémiologique sur la tolérance à long terme (SAGhE)
Télécharger le documentHormone de Croissance recombinante (somatropine recombinante) : Premiers résultats de l'étude épidémiologique sur la tolérance à long terme - Information destinée aux médecins endocrinologues et pédiatres.
Télécharger le documentHormone de Croissance synthétique (somatropine recombinante) : Premiers résultats de l'étude épidémiologique sur la tolérance à long terme - Communiqué
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SANDOZ
9 Place Marie-Jeanne BASSOT
92593
LEVALLOIS PERRET
Code UCD7 : 9397016
Code UCD13 : 3400893970164
Code CIS : 65086919
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : SANDOZ
Prix vente TTC : 504.01€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 504.01€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 20/04/2007
Rectificatif AMM : 05/08/2025
Marque : OMNITROPE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400927552571
Référence LPPR : Aucune
NORDITROPINE FLEXPRO 5 mg/1,5 ml, solution injectable en stylo prérempli, boîte de 1 stylo prérempli multidose de 1,50 ml
NORDITROPINE NORDIFLEX 5 mg/1,5 mL, solution injectable SC, boîte de 1 stylo prérempli de 1,50 ml
NORDITROPINE SIMPLEXX 5 mg/1,5 ml, solution injectable en cartouche, boîte de 1 cartouche de 1,50 ml
OMNITROPE 5 mg/1,5 ml, solution injectable en cartouche, boîte de 1 cartouche de 1,50 ml
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