MORPHINE CHLORHYDRATE

Principes actifs : Chlorhydrate de morphine

Les gammes de produits

MORPHINE (CHLORHYDR) LAVOISIER 20 mg/mL sol inj

Remboursable

Sur prescription seulement

Douleur intense
Douleur rebelle

Forme :

 Solution injectable

Catégories :

 Antalgiques, Morphine et morphinomimétiques, Morphine, Morphine injectable, Morphine chlorhydrate injectable

Principes actifs :

 Chlorhydrate de morphine

Posologie pour MORPHINE (CHLORHYDR) LAVOISIER 20 mg/mL sol inj

Indications

Douleur intense, Douleur rebelle

Posologie

Adulte . Traitement en ventilation contrôlée en réanimation. Douleur intense. Voie IV en perfusion
*(Voir monographie.)

Adulte . Douleur intense. Voie péridurale
six (6) mg tous les douze (12) heures en injection péridurale pendant sept (7) jours. ou zéro virgule trois (0.3) ml tous les douze (12) heures en injection péridurale pendant sept (7) jours.

Adulte . Traitement relais : analgésie autocontrôlée. Douleur intense. Voie IV
un(e) (1) mg tous les dix (10) minutes en injection IV pendant sept (7) jours. ou zéro virgule zéro cinq (0.05) ml tous les dix (10) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.

Adulte . Traitement par titration. Douleur intense. Voie IV (implicite)
trois (3) mg tous les dix (10) minutes en injection IV. ou zéro virgule quinze (0.15) ml tous les dix (10) minutes en injection IV.

Adulte . Traitement relais. Douleur intense. Voie SC
vingt (20) mg tous les quatre (4) heures en injection SC pendant sept (7) jours. ou un(e) (1) ml tous les quatre (4) heures en injection SC pendant sept (7) jours.

Enfant - Nourrisson . Traitement relais en salle de réveil ou soins intensifs. Douleur intense. Voie IV en perfusion continue
*(Voir monographie.)

Enfant - Nourrisson . Traitement initial. Douleur intense. Voie IV (implicite)
zéro virgule un(e) (0.1) mg par kilo en injection IV. ou zéro virgule zéro zéro cinq (0.005) ml par kilo en injection IV.

Enfant - Nourrisson . Douleur intense. Voie péridurale
zéro virgule zéro cinq (0.05) mg par kilo à renouveler si besoin douze (12) à vingt-quatre (24) heures après. ou zéro virgule zéro zéro vingt-cinq (0.0025) ml par kilo à renouveler si besoin douze (12) à vingt-quatre (24) heures après. Injecter par voie péridurale.

Tout âge . Traitement initial. Douleur rebelle. Voie péridurale
zéro virgule zéro trois (0.03) mg par kilo par jour en injection péridurale. ou zéro virgule zéro zéro quinze (0.0015) ml par kilo par jour en injection péridurale. A répartir en un(e) (1) ou deux (2) injections.

Tout âge . Traitement initial. Douleur rebelle. Voie intraventriculaire
zéro virgule deux (0.2) mg par jour en injection intraventriculaire. ou zéro virgule zéro un(e) (0.01) ml par jour en injection intraventriculaire.

Tout âge . Naif de traitement par morphine. Traitement initial. Douleur rebelle. Voie IV en perfusion continue
zéro virgule trois (0.3) mg par kilo par jour en perfusion IV continue. ou zéro virgule zéro quinze (0.015) ml par kilo par jour en perfusion IV continue.

Tout âge . Naif de traitement par morphine. Traitement initial. Douleur rebelle. Voie SC en perfusion continue (pompe) (implicite)
un demi (½) mg par kilo par jour en perfusion SC continue. ou zéro virgule zéro vingt-cinq (0.025) ml par kilo par jour en perfusion SC continue.

Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement par analgésie autocontrôlée. Douleur intense. Voie IV (en bolus) (implicite)
zéro virgule zéro deux (0.02) mg par kilo tous les dix (10) minutes en bolus IV pendant sept (7) jours. ou zéro virgule zéro zéro un(e) (0.001) ml par kilo tous les dix (10) minutes en bolus IV pendant sept (7) jours.

Administration

Voie IV

Voie SC

Voie péridurale

Voie intraventriculaire

Recommandations patient

PREVENIR IMMEDIATEMENT UN MEDECIN en cas de difficultés respiratoires ou de sensations vertigineuses.
CONSULTER LE MEDECIN en cas:
- d'augmentation de la sensibilité à la douleur malgré la prise de doses croissantes (hyperalgésie).
- de faiblesse, fatigue, manque d'appétit, nausée, vomissements ou pression artérielle basse ,
- de perte de libido, impuissance, aménorrhée (absence de règles).
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (baisse de vigilance).
SPORTIF : substance dopante.

Contre-indications pour MORPHINE (CHLORHYDR) LAVOISIER 20 mg/mL sol inj

  • Insuffisance respiratoire décompensée en l'absence de ventilation artificielle
  • Insuffisance hépatocellulaire sévère avec encéphalopathie
  • Traumatisme crânien
  • Hypertension intracrânienne en l'absence de ventilation contrôlée
  • Epilepsie non contrôlée
  • Allaitement
  • Trouble de l'hémostase
  • Infection
  • Voie IM
  • Consommation d'alcool

Effets indésirables pour MORPHINE (CHLORHYDR) LAVOISIER 20 mg/mL sol inj

Niveau d’apparition des effets indésirables

Inconnu

Anorexie

Anxiété

Constipation

Courbature

Diarrhée

Dysurie

Hyperhidrose

Insomnie

Irritabilité

Rétention urinaire

Tachycardie

Myalgie

Cauchemars

Mydriase

Hallucinations

Excitation

Frissons

Confusion

Arthralgie

Dépression respiratoire

Larmoiement

Rhinorrhée

Sécheresse buccale

Somnolence

Sédation

Tremblement

Syndrome de sevrage

Rougeur

Bouffées de chaleur

Crampe abdominale

Dépendance

Apnée

Réaction anaphylactoïde

Augmentation de la pression intracrânienne

Symptômes grippaux

Myoclonie

Nausée

Vomissement

Dysphorie

Bâillement

Prurit cutané

Syndrome des jambes sans repos

Allodynie

Colique abdominale

Hyperalgésie


Parmi les effets indésirables les plus fréquents lors de l'initiation du traitement, la somnolence, une confusion, des nausées et vomissements sont rapportés. Ils peuvent être transitoires mais leur persistance doit faire rechercher une cause associée ou un surdosage. La constipation en revanche ne cède pas à la poursuite du traitement. Tous ces effets sont prévisibles et nécessitent d'être traités.

On peut également noter:

· réactions anaphylactoïdes,

· allodynie, hyperalgésie (voir la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi),

· hyperhidrose,

· sécheresse buccale,

· sédation, excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations,

· dépression respiratoire avec au maximum apnée,

· augmentation de la pression intracrânienne, qu'il convient de traiter dans un premier temps,

· dysurie et rétention urinaire en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale,,

· prurit et rougeur,

· syndrome de sevrage (abstinence) à l'arrêt brutal de ce médicament : bâillements, humeur dysphorique, anxiété, irritabilité, insomnie, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, anorexie, crampes abdominales, diarrhées, myalgies, arthralgies.

· chez les sujets âgés ou insuffisants rénaux, risque exceptionnel d'apparition de myoclonies en cas de surdosage ou d'augmentation trop rapide des doses.

Pharmacodépendance et syndrome de sevrage (abstinence)

L'utilisation d'analgésiques opioïdes peut être associée au développement d'une dépendance ou d'une tolérance physique et/ou psychologique. L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes ou l'administration d'antagonistes opioïdes peut précipiter un syndrome d'abstinence. Ce syndrome peut également survenir entre deux doses. Pour la gestion, voir la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.

Les symptômes physiologiques de sevrage comprennent les symptômes suivants:

Courbatures, tremblements, syndrome des jambes sans repos, diarrhée, colique abdominale, nausée, symptômes semblables à ceux de la grippe, tachycardie et mydriase. Les symptômes psychologiques comprennent les symptômes suivants: humeur dysphorique, anxiété et irritabilité. Dans le cadre de la pharmacodépendance, un «état de manque» est souvent présent.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

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Grossesse et allaitement pour le MORPHINE (CHLORHYDR) LAVOISIER 20 mg/mL sol inj

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence un effet tératogène de la morphine.

En clinique, aucun effet malformatif particulier de la morphine n'est apparu à ce jour. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.

Des posologies élevées, même en traitement bref juste avant ou pendant l'accouchement, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par ailleurs, en fin de grossesse, la prise chronique de morphine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Dans ces conditions d'utilisation, une surveillance néonatale sera envisagée.

En conséquence, sous réserve de ces précautions, la morphine peut être prescrite si besoin au cours de la grossesse.

Les nouveau-nés dont la mère a reçu des analgésiques opioïdes en cours de grossesse doivent faire l'objet d'une surveillance afin de détecter les signes de syndrome de sevrage (abstinence) néonatal. Le traitement peut inclure l'utilisation d'un opioïde et des soins de support.

Allaitement

· une dose unique apparaît sans risque pour le nouveau-né,

· en cas d'administration répétée sur quelques jours, suspendre momentanément l'allaitement,

· en cas d'instauration ou de poursuite après la naissance d'un traitement au long cours, l'allaitement est contre-indiqué.

Fertilité

Il ressort des études effectuées chez l'animal que la morphine peut réduire la fertilité (voir la rubrique Données de sécurité précliniques «Données de sécurité préclinique»).


Mise en garde pour MORPHINE (CHLORHYDR) LAVOISIER 20 mg/mL sol inj

Mise en garde

Mises en garde spéciales

Dans le contexte du traitement de la douleur l'augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d'un processus d'accoutumance.

Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l'état du patient. Elle témoigne le plus souvent d'un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.

La morphine est un stupéfiant pouvant donner lieu, en dehors de son utilisation dans le traitement de la douleur, à une utilisation détournée (mésusage): dépendance physique et psychique peuvent alors s'observer, ainsi qu'une tolérance (accoutumance) se développant à la suite d'administrations répétées.

Des antécédents de toxicomanie ne contre-indiquent toutefois pas la prescription de morphine si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur.

En fonction de la durée du traitement, de la dose administrée et de l'évolution de la douleur, l'arrêt de la morphine pourra être réalisé de manière progressive pour éviter un syndrome de sevrage. Le syndrome de sevrage est caractérisé par les symptômes suivants : anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies.

L'utilisation de morphine injectable doit s'accompagner d'une surveillance de l'intensité de la douleur, de la vigilance et de la fonction respiratoire, de manière d'autant plus rapprochée qu'il s'agit d'une douleur aiguë, que l'instauration du traitement est récente et que la voie est centrale. La somnolence constitue un signe d'appel de décompensation respiratoire.

Une hyperalgésie ne répondant pas à une nouvelle augmentation de la dose de morphine peut survenir, notamment à des doses élevées. Une réduction de la dose de morphine ou un changement d'opioïde peut s'avérer nécessaire.

La morphine présente un risque d'abus similaire à celui des autres puissants opioïdes agonistes et doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des antécédents d'alcoolisme ou de toxicomanie.

Les concentrations plasmatiques de morphine peuvent être réduites par la rifampicine. Il convient de surveiller l'effet analgésique de la morphine et d'ajuster les doses de morphine pendant et après le traitement par rifampicine.

Risque lié à l'utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés:

L'utilisation concomitante de morphine et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma ou le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces sédatifs devrait être réservée aux patients pour lesquels il n'existe pas d'autres options thérapeutiques. Si la décision de prescrire de la morphine de manière concomitante avec des sédatifs est prise, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible, et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.

Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants des symptômes à surveiller (voir la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Traitement par inhibiteur du récepteur plaquettaire P2Y12 par voie orale :

Au cours de la première journée du traitement concomitant par inhibiteur du récepteur P2Y12 et par morphine, une réduction de l'efficacité du traitement par inhibiteur du récepteur P2Y12 a été observée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Dépendance et syndrome de sevrage (abstinence) :

L'utilisation d'analgésiques opioïdes peut être associée au développement d'une dépendance ou d'une tolérance physique et/ou psychologique. Plus l'utilisation du médicament est longue, plus le risque augmente. De même, des doses plus élevées augmentent le risque encouru. Il est possible de réduire au maximum les symptômes en ajustant la dose ou la forme pharmaceutique et en procédant à un sevrage progressif de la morphine. Pour les symptômes individuels, voir la rubrique Effets indésirables.

Précautions d'emploi

La morphine doit être utilisée avec précaution dans les cas suivants:

Hypovolémie

En cas d'hypovolémie, la morphine peut induire un collapsus. L'hypovolémie sera donc corrigée avant l'administration de morphine.

Insuffisance rénale:

L'élimination rénale de la morphine, sous la forme d'un métabolite actif, impose de débuter le traitement à posologie réduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fréquence d'administration à l'état clinique.

Lorsque l'étiologie de la douleur est traitée simultanément:

Il convient alors d'adapter les doses de morphine aux résultats du traitement appliqué.

Chez l'insuffisant respiratoire non décompensé:

La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d'appel d'une décompensation.

Il importe de diminuer les doses de morphine lorsque d'autres traitements antalgiques d'action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l'apparition brutale d'une insuffisance respiratoire.

Chez l'insuffisant hépatique :

L'administration de morphine doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique.

Chez les personnes âgées et très âgées :

Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques mais aussi aux effets indésirables centraux (confusion) ou digestifs, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en réduisant notamment la posologie initiale de moitié.

Une pathologie urétro-prostatique ou vésicale, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.

Les co-prescriptions de traitements psychotropes, dépresseurs du SNC ou avec un effet anti-cholinergique augmentent la survenue d'effets indésirables.

Constipation :

Il est impératif de s'assurer de l'absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement. La constipation est un effet indésirable connu de la morphine. Un traitement préventif doit être systématiquement prescrit.

Chez le nourrisson, surtout avant trois mois :

Les effets de la morphine sont plus intenses et prolongés par défaut de maturation de son métabolisme. Les doses initiales doivent être réduites. La surveillance se fera en unité de soins intensifs pour le traitement des douleurs aiguës. L'instauration d'un traitement chronique doit se faire sous surveillance hospitalière.

Hypertension intracrânienne :

En cas d'augmentation de la pression intracrânienne, l'utilisation de la morphine au cours des douleurs chroniques devra être prudente.

Troubles mictionnels :

Il existe un risque de dysurie ou de rétention d'urine principalement avec les voies intrathécale et péridurale.

Syndrome thoracique aigu (STA) chez les patients présentant une drépanocytose :

En raison d'une possible association entre le STA et l'utilisation de morphine chez les patients présentant une drépanocytose recevant un traitement par morphine lors d'une crise vaso-occlusive, les patients concernés doivent faire l'objet d'une surveillance étroite visant à détecter les symptômes de STA.

Insuffisance surrénale :

Les analgésiques opioïdes peuvent entraîner une insuffisance surrénale réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d'insuffisance surrénale peuvent comprendre les symptômes suivants: nausée, vomissements, perte d'appétit, fatigue, faiblesse, vertiges et hypotension artérielle.

Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine :

L'utilisation à long terme d'analgésiques opioïdes peut être associée à une diminution des niveaux d'hormones sexuelles et à une augmentation de la prolactine. Les symptômes incluent les événements suivants: diminution de la libido, impuissance et aménorrhée.

Sportifs :

L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.

Précautions d'emploi

Antécédent d'alcoolisme

Antécédent de toxicomanie aux morphiniques

Surveillance fonction respiratoire

Somnolence

Hypovolémie

Insuffisance rénale

Insuffisant respiratoire

Insuffisant hépatique

Personne âgée

Pathologie urétroprostatique ou vésicale

Syndrome occlusif

Constipation

Nourrisson de moins de 3 mois

Augmentation de la pression intracrânienne

Voie intrathécale

Voie péridurale

Drépanocytose

Insuffisance surrénale

Grossesse fin

Accouchement

Aptitude à conduire

En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine, principalement à l'instauration du traitement et en cas d'association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central.

Interaction avec d'autre médicaments

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés:

L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'effet cumulatif dépresseur du SNC. Il convient de limiter tant la dose que la durée de l'utilisation concomitante (voir la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Associations contre-indiquées

+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)

Diminution de l'effet antalgique ou antitussif, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

Associations déconseillées

+ Naltrexone

Risque de diminution de l'effet antalgique.

Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.

+ Consommation d'alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Rifampicine

Diminution des concentrations et de l'efficacité de la morphine et de son métabolite actif. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la morphine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

+Inhibiteur du récepteur plaquettaire P2Y12 par voie orale 

Un retard et une diminution de l'exposition au traitement par inhibiteur du récepteur plaquettaire P2Y12 par voie orale ont été observés chez les patients ayant un syndrome coronaire aigu traité par morphine. Cette interaction pourrait être liée à une diminution de la motricité gastro-intestinale et s'appliquer à d'autres opioïdes. La pertinence clinique n'est pas connue, mais les données indiquent un potentiel de réduction de l'efficacité de l'inhibiteur du récepteur P2Y12 chez les patients recevant un traitement concomitant par morphine et par inhibiteur du récepteur P2Y12 (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Chez les patients présentant un syndrome coronaire aigu, chez qui la morphine ne peut pas être arrêtée et pour qui l'inhibition rapide du récepteur P2Y12 est jugée essentielle, l'utilisation d'un inhibiteur du récepteur P2Y12 par voie parentérale peut être envisagée.

Associations à prendre en compte

+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, oxycodone, pethidine, phénopéridine, remifentanil, sufentanil, tramadol)

+ Antitussifs porphine-like (dextrométorphane, noscapine, pholcodine)

+ Antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine)

+ Barbituriques

+ Benzodiazépines et apparentés.

Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.


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Excipients

Sodium chlorure, Chlorhydrique acide, Eau pour préparations injectables

Exploitant / Distributeur

CHAIX ET DU MARAIS

7 rue Pasquier

75008

PARIS

Code UCD7 : 9187359

Code UCD13 : 3400891873597

Code CIS : 66590904

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : CHAIX ET DU MARAIS

Laboratoire exploitant : CHAIX ET DU MARAIS

Prix vente TTC : 15.59€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 15.59€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 04/02/1997

Rectificatif AMM : 24/09/2020

Marque : MORPHINE CHLORHYDRATE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400934291463

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

MORPHINE (CHLORHYDRATE) LAVOISIER 20 mg/ml, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 1 mL

Solution injectable

MORPHINE (CHLORHYDRATE) LAVOISIER 20 mg/ml, solution injectable, boîte de 100 ampoules de 1 mL (détails indisponibles)

Solution injectable

MORPHINE (CHLORHYDRATE) LAVOISIER 20 mg/ml, solution injectable, boîte de 100 ampoules de 5 ml (détails indisponibles)

Solution injectable

MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 20 mg/ml, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 1 mL (détails indisponibles)

Solution injectable