MORPHINE CHLORHYDRATE
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable
Catégories :
Antalgiques, Morphine et morphinomimétiques, Morphine, Morphine injectable, Morphine chlorhydrate injectable
Principes actifs :
Chlorhydrate de morphine
Douleur intense, Douleur rebelle
Adulte . Voie péridurale
six (6) mg tous les douze (12) heures en injection péridurale pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule trois (0.3) ml tous les douze (12) heures en injection péridurale pendant sept (7) jours.
Adulte . Voie intrathécale
zéro virgule deux (0.2) mg tous les douze (12) heures en injection intrathécale pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule zéro un(e) (0.01) ml tous les douze (12) heures en injection intrathécale pendant sept (7) jours.
Adulte . Traitement en ventilation contrôlée en réanimation. Voie IV en perfusion
cinq (5) mg par heure en perfusion IV pendant vingt-huit (28) jours.
ou un quart (¼) ml par heure en perfusion IV pendant vingt-huit (28) jours.
Adulte . Voie IV (implicite)
trois (3) mg tous les dix (10) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule quinze (0.15) ml tous les dix (10) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
Adulte . Traitement relais. Voie SC
dix (10) mg tous les quatre (4) heures en injection SC pendant sept (7) jours.
ou un demi (½) ml tous les quatre (4) heures en injection SC pendant sept (7) jours.
Enfant - Nourrisson . Traitement initial. Voie IV
zéro virgule un(e) (0.1) mg par kilo tous les cinq (5) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule zéro zéro cinq (0.005) ml par kilo tous les cinq (5) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
Enfant - Nourrisson . Traitement relais en salle de réveil ou soins intensifs. Voie IV en perfusion continue
zéro virgule zéro deux (0.02) mg par kilo par heure en perfusion IV pendant vingt-huit (28) jours.
ou zéro virgule zéro zéro un(e) (0.001) ml par kilo par heure en perfusion IV pendant vingt-huit (28) jours.
Enfant - Nourrisson . Voie IV (en bolus)
zéro virgule zéro vingt-cinq (0.025) mg par kilo tous les cinq (5) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule zéro zéro cent vingt-cinq (0.00125) ml par kilo tous les cinq (5) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
Enfant - Nourrisson . Voie péridurale
zéro virgule zéro cinq (0.05) mg par kilo à renouveler si besoin douze (12) à vingt-quatre (24) heures après.
ou zéro virgule zéro zéro vingt-cinq (0.0025) ml par kilo à renouveler si besoin douze (12) à vingt-quatre (24) heures après.
Injecter par voie péridurale.
Tout âge . Voie IV en perfusion continue
zéro virgule trois (0.3) mg par kilo par jour en perfusion IV continue pendant vingt-huit (28) jours.
ou zéro virgule zéro quinze (0.015) ml par kilo par jour en perfusion IV continue pendant vingt-huit (28) jours.
Tout âge . Voie SC en perfusion continue (pompe) (implicite)
un demi (½) mg par kilo par jour en perfusion SC continue pendant vingt-huit (28) jours.
ou zéro virgule zéro vingt-cinq (0.025) ml par kilo par jour en perfusion SC continue pendant vingt-huit (28) jours.
Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement par analgésie autocontrôlée. Douleur intense. Voie IV (en bolus)
zéro virgule zéro deux (0.02) mg par kilo tous les dix (10) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
ou zéro virgule zéro zéro un(e) (0.001) ml par kilo tous les dix (10) minutes en injection IV pendant sept (7) jours.
Enfant de 6 ans à 15 ans . Traitement associé au cours de l'analgésie autocontrôlée. Douleur intense. Voie IV en perfusion continue
zéro virgule zéro deux (0.02) mg par kilo par heure en perfusion IV continue pendant vingt-huit (28) jours.
ou zéro virgule zéro zéro un(e) (0.001) ml par kilo par heure en perfusion IV continue pendant vingt-huit (28) jours.
Voie IV
Voie SC
Voie intrathécale
Voie intraventriculaire
Voie péridurale
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (baisse de vigilance).
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Anorexie
Anxiété
Bouffée vasomotrice
Collapsus cardiovasculaire
Constipation
Diarrhée
Dysurie
Etat de choc
Hypotension artérielle
Insomnie
Irritabilité
Rétention urinaire
Eruption cutanée
Myalgie
Cauchemars
Mydriase
Sudation
Hallucinations
Excitation
Frissons
Confusion
Arthralgie
Dépression respiratoire
Larmoiement
Réaction anaphylactique
Rhinorrhée
Somnolence
Sédation
Syndrome de sevrage
Sécheresse de la bouche
Bouffées de chaleur
Crampe abdominale
Apnée
Réaction anaphylactoïde
Augmentation de la pression intracrânienne
Eruption urticarienne
Nausée
Vomissement
Bâillement
Dermatite de contact
Prurit cutané
Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire
Parmi les effets indésirables les plus fréquents lors de l'initiation du traitement, la somnolence, une confusion, des nausées et vomissements sont rapportés. Ils peuvent être transitoires mais leur persistance doit faire rechercher une cause associée ou un surdosage. La constipation en revanche ne cède pas à la poursuite du traitement. Tous ces effets sont prévisibles et nécessitent d'être traités.
On peut également noter :
· sédation, excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations;
· dépression respiratoire avec au maximum apnée ;
· augmentation de la pression intracrânienne, qu'il convient de traiter dans un premier temps ;
· dysurie et rétention urinaire en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale ;
· sècheresse de la bouche ;
· syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés ;
· syndrome de sevrage à l'arrêt brutal de ce médicament: bâillements, anxiété, irritabilité, insomnie, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, anorexie, crampes abdominales, diarrhées, myalgies, arthralgies ;
· chez les sujets âgés ou insuffisants rénaux, risque exceptionnel d'apparition de myoclonies en cas de surdosage ou d'augmentation trop rapide des doses ;
· réactions anaphylactoïdes (attribuées à une libération d'histamine) ou plus rarement anaphylactiques, pouvant se manifester par des bouffées vasomotrices, un prurit, une éruption cutanée pouvant être urticarienne et/ou une hypotension artérielle. Des cas de collapsus cardio-vasculaire avec état de choc ont également été rapportés ;
· des cas de dermatites de contact ont été rapportés.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
Voir plus
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence un effet tératogène de la morphine.
En clinique, aucun effet malformatif particulier de la morphine n'est apparu à ce jour. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
Des posologies élevées, même en traitement bref juste avant ou pendant l'accouchement, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par ailleurs, en fin de grossesse, la prise chronique de morphine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Dans ces conditions d'utilisation, une surveillance néonatale sera envisagée.
En conséquence, sous réserve de ces précautions, la morphine peut être prescrite si besoin au cours de la grossesse.
· une dose unique apparaît sans risque pour le nouveau-né,
· en cas d'administration répétée sur quelques jours, suspendre momentanément l'allaitement,
· en cas d'instauration ou de poursuite après la naissance d'un traitement au long cours, l'allaitement est contre-indiqué.
En raison de sa concentration, la présentation en ampoule de 10 ml est destinée à des patients en cours de traitement morphinique et particulièrement adaptée aux techniques d'administration continue chez l'adulte.
Dans le contexte du traitement de la douleur, l'augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d'un processus d'accoutumance.
Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l'état du patient. Elle témoigne le plus souvent d'un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.
La morphine est un stupéfiant pouvant donner lieu, en dehors de son utilisation dans le traitement de la douleur, à une utilisation détournée (mésusage): dépendance physique et psychique peuvent alors s'observer, ainsi qu'une tolérance (accoutumance) se développant à la suite d'administrations répétées.
Des antécédents de toxicomanie ne contre-indiquent toutefois pas la prescription de morphine si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur.
En fonction de la durée du traitement, de la dose administrée et de l'évolution de la douleur, l'arrêt de la morphine pourra être réalisé de manière progressive pour éviter un syndrome de sevrage. Le syndrome de sevrage est caractérisé par les symptômes suivants: anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausée, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies.
L'utilisation de morphine injectable doit s'accompagner d'une surveillance de l'intensité de la douleur, de la vigilance et de la fonction respiratoire, de manière d'autant plus rapprochée qu'il s'agit d'une douleur aiguë, que l'instauration du traitement est récente et que la voie est centrale. La somnolence constitue un signe d'appel de décompensation respiratoire.
En cas de dilution, une solution isotonique doit être utilisée.
Précautions d'emploi
La morphine doit être utilisée avec précaution dans les cas suivants:
Hypovolémie :
En cas d'hypovolémie, la morphine peut induire un collapsus. L'hypovolémie sera donc corrigée avant l'administration de morphine.
Insuffisance rénale :
L'élimination rénale de la morphine, sous la forme d'un métabolite actif, impose de débuter le traitement à posologie réduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fréquence d'administration à l'état clinique.
Lorsque l'étiologie de la douleur est traitée simultanément :
Il convient alors d'adapter les doses de morphine aux résultats du traitement appliqué.
Chez l'insuffisant respiratoire :
La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d'appel d'une décompensation.
Il importe de diminuer les doses de morphine lorsque d'autres traitements antalgiques d'action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l'apparition brutale d'une insuffisance respiratoire.
Chez l'insuffisant hépatique :
L'administration de morphine doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique.
Chez les personnes âgées et très âgées :
Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques mais aussi aux effets indésirables centraux (confusion) ou digestifs, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en réduisant notamment la posologie initiale de moitié.
Une pathologie urétro-prostatique ou vésicale, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.
Les co-prescriptions de traitements psychotropes, dépresseurs du SNC ou avec un effet anti-cholinergique augmentent la survenue d'effets indésirables.
Constipation :
Il est impératif de s'assurer de l'absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement. La constipation est un effet indésirable connu de la morphine. Un traitement préventif doit être systématiquement prescrit.
Chez le nourrisson, surtout avant trois mois :
Les effets de la morphine sont plus intenses et prolongés par défaut de maturation de son métabolisme. Les doses initiales doivent être réduites. La surveillance se fera en unité de soins intensifs pour le traitement des douleurs aiguës. L'instauration d'un traitement chronique doit se faire sous surveillance hospitalière.
Hypertension intracrânienne :
En cas d'augmentation de la pression intracrânienne, l'utilisation de la morphine au cours des douleurs chroniques devra être prudente.
Troubles mictionnels:
Il existe un risque de dysurie ou de rétention d'urine principalement avec les voies intrathécale et péridurale.
Sportifs :
L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
Antécédent de toxicomanie aux morphiniques
Surveillance fonction respiratoire
Hypovolémie
Insuffisance rénale
Insuffisant respiratoire
Insuffisant hépatique
Personne âgée
Pathologie urétroprostatique ou vésicale
Syndrome occlusif
Constipation
Nourrisson de moins de 3 mois
Augmentation de la pression intracrânienne
Sportif
Grossesse
Nouveau-né de mère traitée
Cholécystectomisé
En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine, principalement à l'instauration du traitement et en cas d'association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central.
Associations contre-indiquées
+ Morphiniques agonistes-antagonistes (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)
Diminution de l'effet antalgique ou antitussif, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Naltrexone
Risque de diminution de l'effet antalgique.
Associations déconseillées
+ Consommation d'alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Rifampicine
Diminution des concentrations et de l'efficacité de la morphine et de son métabolite actif.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la morphine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Associations à prendre en compte
+ Autres analgésiques morphiniques agonistes
Alfentanil, codéine, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, oxycodone, pethidine, phénopéridine, remifentanil, sufentanil, tramadol
+ Antitussifs morphine-like
Dextrométorphane, noscapine, pholcodine
+ Antitussifs morphiniques vrais
Codéine, éthylmorphine
+ Barbituriques
+ Benzodiazépines et apparentés
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentMORPHINE AGUETTANT VERSION ANGLAISE_CT13534
Télécharger le documentMORPHINE_CHLORHYDRATE_AGUETTANT_19032014_AVIS_CT13534
Télécharger le documentMORPHINE CHLORHYDRATE AGUETTANT - CT- 10336
Télécharger le documentDouleur rebelle en situation palliative avancée chez l'adulte : Argumentaire.
Télécharger le documentDouleur rebelle en situation palliative avancée chez l'adulte : Recommandations De Bonne Pratique.
Télécharger le documentCHLORHYDRATE DE MORPHINE AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable : Rappel d'un lot.
Télécharger le documentCHLORHYDRATE DE MORPHINE AGUETTANT 20 mg/ml, solution injectable : Rappel d'un lot - Communiqué de presse.
Télécharger le documentSodium chlorure, Eau pour préparations injectables
AGUETTANT
1 rue ALEXANDER FLEMING - BP 7144
69353
LYON Cedex 07
Code UCD7 : 9274118
Code UCD13 : 3400892741185
Code CIS : 68540070
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : AGUETTANT
Laboratoire exploitant : AGUETTANT
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 26/11/1997
Rectificatif AMM : 19/02/2016
Marque : MORPHINE CHLORHYDRATE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936906372
Référence LPPR : Aucune
MORPHINE (CHLORHYDRATE) LAVOISIER 20 mg/ml, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 1 mL
MORPHINE (CHLORHYDRATE) LAVOISIER 20 mg/ml, solution injectable, boîte de 100 ampoules de 1 mL (détails indisponibles)
MORPHINE (CHLORHYDRATE) LAVOISIER 20 mg/ml, solution injectable, boîte de 10 ampoules de 5 ml
MORPHINE (CHLORHYDRATE) LAVOISIER 20 mg/ml, solution injectable, boîte de 100 ampoules de 5 ml (détails indisponibles)