MILNACIPRAN

Principes actifs : Milnacipran

Les gammes de produits

MILNACIPRAN BIOGARAN 50 mg gélule

Remboursable

Sur prescription seulement

Episode dépressif majeur

Forme :

 Gélule

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Antidépresseurs, Antidépresseurs non imipraminiques, non IMAO, Antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de noradrénaline, Milnacipran

Principes actifs :

 Milnacipran

Posologie pour MILNACIPRAN BIOGARAN 50 mg gélule

Indications

Episode dépressif majeur

Posologie

Adulte de plus de 18 ans . Episode dépressif majeur (implicite)
1 gélule matin et soir au cours des repas avec un verre d'eau.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN OU ALLER DIRECTEMENT A L'HOPITAL en cas de pensées suicidaires ou d'auto-agression : demander à un ami ou un parent de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement dans votre comportement.
ARRETER le traitement et CONSULTER immédiatement un MEDECIN en cas d'une éruption cutanée ou d'une réaction allergique telle que démangeaisons, gonflement des lèvres et/ou de la langue ou d'une respiration sifflante et/ou d'un essoufflement.
CONSULTER un MEDECIN immédiatement en cas de :
- faiblesse ou engourdissement subit(e) du visage, des bras ou des jambes, en particulier d'un seul côté, ou des épisodes de troubles de la parole (symptômes d'accident vasculaire cérébral),
- de problèmes cardiaques tels qu'une douleur dans la poitrine (sensation de contraction, d'oppression, de serrement),
- d'un ensemble de symptômes se manifestant par une forte fièvre, des nausées, une transpiration excessive, une anxiété, des bouffées de chaleur, des contractions ou des tremblements musculaires, des palpitations et une agitation. Ce syndrome est observé en particulier chez les patients qui reçoivent simultanément d'autres médicaments.
PREVENIR un MEDECIN EN CAS :
- d'insomnie ou nervosité en début de traitement,
- de survenue d'une jaunisse (jaunissement de votre peau et du blanc de vos yeux.,
- d'augmentation du volume de la prostate ou de difficultés à uriner,
- d'une pression artérielle élevée ou de maladie du cœur,
- de troubles de la vue,
- d'épilepsie ou antécédents d'épilepsie.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses.
NE pas CONSOMMER DE millepertuis (Hypericum perforatum) pendant le traitement.
EVITER de consommer de l'alcool pendant le traitement.
FEMME en AGE de PROCREER  :  utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement.


Contre-indications pour MILNACIPRAN BIOGARAN 50 mg gélule

  • Allaitement
  • Hypertension artérielle non contrôlée
  • Coronaropathie sévère
  • Coronaropathie non contrôlée
  • Enfant de moins de 6 ans
  • Consommation d'alcool
  • Enfant de 6 à 18 ans
  • Grossesse
  • Absence de contraception féminine efficace

Effets indésirables pour MILNACIPRAN BIOGARAN 50 mg gélule

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Nausée

Agitation

Anxiété

Bouffée vasomotrice

Constipation

Diarrhée

Douleur abdominale

Dyspepsie

Dysurie

Fatigue

Hyperhidrose

Hypertension

Migraine

Palpitation

Tachycardie

Dépression

Pollakiurie

Somnolence

Tremblement

Etourdissement

Trouble de l'éjaculation

Bouche sèche

Troubles de l'alimentation

Vomissement

Dysesthésie

Prurit cutané

Trouble du sommeil

Douleur testiculaire

Comportement suicidaire

Douleur musculosquelettique

Rash cutané

Dysfonction érectile

Aménorrhée

Dermatose

Douleur thoracique

Extrasystole

Gastrite

Hémorroïde

Hyperlipidémie

Hypotension

Hypotension orthostatique

Incontinence urinaire

Infarctus du myocarde

Ménorragie

Météorisme

Rétention urinaire

Sécheresse oculaire

Stomatite

Syndrome de Raynaud

Toux

Urticaire

Vertige

Idée suicidaire

Colite

Métrorragie

Syncope

Myalgie

Cauchemars

Mydriase

Ulcère gastro-intestinal

Arythmie

Frissons

Confusion

Délire

Dysgueusie

Dyspnée

Perte de poids

Sécheresse nasale

Trouble de la mémoire

Augmentation des enzymes hépatiques

Malaise

Akathisie

Raideur musculaire

Trouble de l'équilibre

Diminution de la libido

Gêne abdominale

Vision floue

Hypersensibilité

Pyrexie

Manie

Douleur oculaire

Trouble de l'accommodation

Bloc de branche

Attaque de panique

Dermatite

Trouble menstruel

Acouphène

Perte d'acuité visuelle

Trouble de la motilité gastro-intestinale

Trouble prostatique

Chromaturie

Hallucination

Etat anormal

Affection pharyngée

Accident vasculaire cérébral

Angor

Choc anaphylactique

Convulsions

Hépatite

Dyskinésie

Déréalisation

Réaction de photosensibilité

Trouble psychotique

Pensée anormale

Parkinsonisme

Atteinte hépatocellulaire

Sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique

Agressivité

Ecchymose

Hyponatrémie

Nervosité

Excitation

Syndrome de Stevens-Johnson

Ataxie

Hépatite cytolytique

Inversion de l'humeur

Réactivation d'un délire

Risque suicidaire

Levée de l'inhibition psychomotrice

Syndrome sérotoninergique

Myoclonie

Saignement cutanéomuqueux

Hyperréflexie

Raideur

Symptômes de sevrage

Manifestations paroxystiques d'angoisse

Cardiomyopathie de Takotsubo


Les effets indésirables observés durant le traitement par le milnacipran sont surtout notés durant la première voire les deux premières semaines du traitement et s'estompent par la suite, parallèlement à l'amélioration de l'épisode dépressif.

Le tableau ci‑dessous présente les événements indésirables pour lesquels une relation causale n'a pas été « exclue », qui ont été observés dans 13 études cliniques, dont 5 études contrôlées versus placebo (incluant au total 3 059 patients - 2 557 sous milnacipran et 502 sous placebo) menées chez des patients présentant une dépression.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients déprimés traités par milnacipran dans les études cliniques ont été des nausées et des céphalées.

Tableau des effets indésirables

Estimation de la fréquence :

Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Aucun effet indésirable n'est de fréquence « très rare », la colonne « très rare » n'est donc pas présente dans le tableau.

(1) fréquence estimée à partir des effets indésirables rapportés lors de la surveillance post‑commercialisation ; non observé dans le groupe placebo des essais cliniques contrôlés.

(2) en particulier chez les patients ayant des antécédents d'épilepsie.

(3) voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.

(*) Un syndrome sérotoninergique, en particulier lorsque le milnacipran est associé à d'autres médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions), se caractérise par au moins trois symptômes incluant des modifications de l'état psychiatrique et du comportement (excitation, confusion, anxiété, agitation, délire et nervosité), une dysfonction motrice (tremblement, raideur, myoclonies, hyperréflexie et ataxie), une hypotension ou hypertension et des symptômes autonomes tels qu'hypersudation, fièvre, frissons et diarrhée peuvent survenir.

Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par milnacipran ou peu après son arrêt (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Syndrome de sevrage

Quelques cas de potentiels symptômes de sevrage ont été rapportés après l'interruption du traitement par milnacipran.

Généralement, pour les ISRS et les IRSN les symptômes sont de nature légère à modérée et spontanément résolutifs, cependant chez certains patients, ils peuvent être d'intensité sévère et/ou se prolonger. Il est donc recommandé, lorsqu'un traitement par milnacipran n'est plus nécessaire, de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et précautions d'emploi).

Effets indésirables rapportés après la commercialisation dans l'indication dépression (fréquence indéterminée)

Certains effets indésirables rapportés après la commercialisation chez les patients dépressifs sont liés à la nature même de la maladie dépressive :

· levée de l'inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;

· inversion de l'humeur avec apparition d'épisodes maniaques ;

· réactivation d'un délire chez les sujets psychotiques ;

· manifestations paroxystiques d'angoisse (pour les antidépresseurs psychostimulants).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le MILNACIPRAN BIOGARAN 50 mg gélule

Grossesse

Les données concernant l'utilisation du milnacipran chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

Un risque a été rapporté pour le nouveau‑né en cas d'exposition aux inhibiteurs de la recapture de la sérotonine au cours de la grossesse et peut correspondre, soit à un syndrome de sevrage, soit à une toxicité de la sérotonine : tachypnée, difficulté à s'alimenter, tremblements, hypertonie ou hypotonie, troubles du sommeil, hyperexcitabilité ou plus rarement pleurs persistants. Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont généralement de courte durée et non sévères.

En conséquence, l'utilisation du milnacipran n'est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

Allaitement

En raison d'un faible passage du milnacipran dans le lait maternel, l'allaitement est contre‑indiqué.

Fertilité

Le milnacipran affecte la fertilité chez le rat et induit une létalité embryonnaire sans marge de sécurité (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

Aucune donnée concernant l'effet du milnacipran sur la fertilité n'est disponible chez l'homme.


Mise en garde pour MILNACIPRAN BIOGARAN 50 mg gélule

Mise en garde

Mises en garde spéciales

Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique

La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto‑agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta‑analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.

Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans

L'utilisation du milnacipran est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires.

De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.

Syndrome sérotoninergique

Comme avec d'autres agents sérotoninergiques, le développement d'un syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement par milnacipran, en particulier en cas d'utilisation concomitante avec d'autres substances susceptibles d'affecter le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles (iproniazide), les IMAO‑A sélectifs réversibles (linézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericum perforatum], la pethidine, le tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être d'ordre :

· digestifs (diarrhée) ;

· neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie) ;

· moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperreflexie et ataxie) ;

· végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, éventuellement coma).

L'utilisation concomitante du milnacipran avec les alphas et bétas sympathomimétiques (voies IM et IV) et les IMAO‑A sélectifs (tels que le linezolide, le moclobémide et le bleu de méthylène) n'est pas recommandée.

Dysfonction sexuelle

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/ inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique Effets indésirables). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l'arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.

Précautions d'emploi

Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier un traitement transitoire symptomatique.

En cas de virage maniaque franc, le traitement par le milnacipran sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.

En cas d'ictère ou d'autres signes de troubles hépatiques, le traitement par milnacipran doit être arrêté. Le traitement ne doit pas être repris à moins qu'une autre cause ait pu être établie.

Bien qu'aucune interaction n'ait été mise en évidence avec l'alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.

Chez le volontaire sain, lors de l'association à la lévomépromazine l'exposition systémique au milnacipran est augmentée de 20 %. Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal une augmentation plus importante est à craindre si les deux médicaments sont associés.

Le milnacipran doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :

· chez les insuffisants rénaux :

la posologie devra éventuellement être réduite en raison d'un allongement de la durée d'élimination (voir rubrique Posologie et mode d'administration) ;

· chez les patients présentant un obstacle à l'évacuation vésicale, notamment chez les patients avec hypertrophie prostatique ou présentant d'autres troubles génito‑urinaires : en raison de la composante noradrénergique du mode d'action du milnacipran, une surveillance de l'apparition de troubles mictionnels est nécessaire ;

· chez les patients hypertendus ou atteints de cardiopathies :

il est recommandé de surveiller la tension artérielle et la fréquence cardiaque en début de traitement, après une augmentation de la dose et régulièrement pendant le traitement par le milnacipran chez tous les patients, et plus étroitement chez les patients présentant un risque cardiovasculaire connu. En cas d'élévation prolongée de la pression artérielle ou de fréquence cardiaque élevée, l'arrêt du traitement par le milnacipran doit être envisagé si cliniquement justifié ;

· chez les patients ayant une pression intraoculaire élevée ou présentant un glaucome à angle fermé ;

· chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d'épilepsie : le milnacipran doit être utilisé avec précaution et doit être interrompu chez tout patient présentant une convulsion.

Des cas d'hyponatrémie, probablement due au syndrome de sécrétion inapproprié d'hormone antidiurétique, ont été observés chez des patients recevant des médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les sujets âgés, les patients prenant des diurétiques ou tout autre traitement connu pour entraîner une hyponatrémie, chez les patients cirrhotiques ou dénutris.

Des cas d'hémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de la prise de médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les patients traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire tels que les AINS et l'aspirine ou par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement. Une attention est également requise chez les patients ayant présenté précédemment des troubles de l'hémostase.

La sécurité et l'efficacité du milnacipran dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs chez l'adulte à une posologie supérieure à 100 mg par jour n'ont pas été établies. Le traitement devra être arrêté chez les patients ne présentant pas une amélioration clinique à la posologie de 100 mg/jour.

Arrêt du traitement :

Le risque de symptômes de sevrage observé avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut dépendre de plusieurs facteurs dont la durée et la posologie du traitement ainsi que du taux de réduction posologique. D'une manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tout premiers jours suivant l'interruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent en 2 semaines, mais peuvent être prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus).

Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie du milnacipran lors de l'interruption du traitement et non brusquement après une utilisation prolongée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Excipient :

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Antécédent de comportement suicidaire

Idée suicidaire

Patient de 18 à 25 ans

Insomnie

Nervosité

Virage maniaque franc

Insuffisant rénal

Ictère

Trouble hépatique

Obstacle à l'évacuation vésicale

Trouble génito-urinaire

Hypertendu

Cardiopathie

Surveillance fréquence cardiaque

Surveillance pression artérielle

Augmentation de la pression artérielle

Fréquence cardiaque augmentée

Pression intraoculaire élevée

Glaucome à angle fermé

Epileptique

Antécédent d'épilepsie

Sujet âgé

Risque d'hyponatrémie

Cirrhotique

Dénutri

Patient ayant présenté précédemment des troubles de l'hémostase

Nouveau-né de mère traitée

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

Bien qu'il n'ait pas été observé chez le volontaire sain d'altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d'appareils ou la conduite des véhicules à moteur.

Interaction avec d'autre médicaments

Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.

Syndrome sérotoninergique

Comme avec d'autres agents sérotoninergiques, le développement d'un syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital, peut survenir sous traitement par milnacipran, en particulier en cas d'utilisation concomitante avec d'autres substances susceptibles d'affecter le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment les IMAO irréversibles (iproniazide), les IMAO‑A sélectifs réversibles (linézolide, moclobémide, le bleu de méthylène), le millepertuis [Hypericum perforatum], la pethidine, le tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent être d'ordre :

· digestifs (diarrhée) ;

· neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie) ;

· moteurs (tremblements, rigidité, myoclonies, hyperreflexie et ataxie) ;

· végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, éventuellement coma).

Associations contre‑indiquées

· IMAO irréversible (iproniazide)

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*.

Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par le milnacipran, et d'au moins une semaine entre l'arrêt du milnacipran et le début du traitement par l'IMAO.

Associations déconseillées

· Sympathomimétiques alpha et bêta (voies IM et IV)

Dans le cas d'une action systémique par voie parentérale.

Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).

· IMAO sélectif A (linézolide moclobémide, bleu de méthylène)

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique* (voir supra).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

· Adrénaline (voie bucco‑dentaire ou sous‑cutanée)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque.

Limiter l'apport, par exemple moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure, chez l'adulte.

· Anticoagulants oraux, les médicaments qui ont un effet sur la fonction plaquettaire, c'est‑à‑dire les anti‑inflammatoires non stéroïdiens et l'aspirine ou d'autres médicaments qui peuvent augmenter le risque de saignement.


Informations complémentaires pour MILNACIPRAN BIOGARAN 50 mg gélule

Documents associés

Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Médicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur

Télécharger le document

Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »

Télécharger le document

ANTIDEPRESSEURS ISSRS ET IRSN : exposition in utero et risque de troubles neurodéveloppementaux

Télécharger le document

Consommation d'antidépresseurs et risque d'accident de la route : une vigilance particulière est requise lors de l'initiation ou de la modification du traitement - Communiqué de presse

Télécharger le document

Efficacité des antidépresseurs.

Télécharger le document

Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l'adulte : Argumentaire.

Télécharger le document

Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l'adulte : Recommandations.

Télécharger le document

Le bon usage des antidépresseurs au cours de la dépression chez l'enfant et l'adolescent.

Télécharger le document

Excipients

Calcium hydrogénophosphate, Croscarmellose sodique, Silice, Magnésium stéarate, Talc, Composition de l'enveloppe de la gélule : Tête : Titane dioxyde, Fer oxyde, Gélatine, Corps : Titane dioxyde, Fer oxyde, Fer oxyde, Gélatine

Exploitant / Distributeur

BIOGARAN

15 boulevard CHARLES DE GAULLE

92707

COLOMBES CEDEX

Code UCD7 : 9404271

Code UCD13 : 3400894042716

Code CIS : 67688842

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : BIOGARAN

Laboratoire exploitant : BIOGARAN

Prix vente TTC : 5.14€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 5.14€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 08/08/2011

Rectificatif AMM : 06/01/2020

Marque : MILNACIPRAN

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400922086385

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

IXEL 50 mg, gélule, boîte de 56

Gélule

MILNACIPRAN ARROW 50 mg, gélule, boîte de 56

Gélule

MILNACIPRAN ARROW 50 mg, gélule, boîte de 56

Gélule

MILNACIPRAN EG 50 mg, gélule, boîte de 56

Gélule