LOVAPHARM
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Contraception et interruption de grossesse, Contraception hormonale, Estroprogestatifs combinés, Minidosés : = < 0,04 mg d'éthinylestradiol, Monophasiques, Lévonorgestrel + Ethinylestradiol, Lévonorgestrel + Ethinylestradiol : prise sur 21 jours
Principes actifs :
Ethinylestradiol, Lévonorgestrel
Contraception orale
Adulte Femme . Contraception orale (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour au même moment de la journée à prendre régulièrement et sans oubli pendant 21 jours.
Puis arrêt pendant 7 jours.
Voie orale
ARRETER le traitement et CONSULTER immédiatement un médecin en cas de :
- Maux de têtes sévères, prolongés et inhabituels ou crises de migraine plus fréquentes ou plus intenses que d'habitude.
- Augmentation de la tension artérielle.
- Douleur sévère et/ou gonflement net de l'une des jambes.
- Douleur sévère et brutale dans la poitrine, irradiant ou non dans le bras gauche.
- Difficultés à respirer, essoufflement soudain.
- Toux inhabituelle, de survenue brutale, sans cause évidente.
- Trouble de la vue, cécité partielle ou totale, ou vision double.
- Trouble du langage ou incapacité à parler.
- Changement brutal de l'audition, de l'odorat ou du goût.
- Vertiges ou évanouissements.
- Faiblesse, sensation bizarre ou engourdissement très important affectant une partie de votre corps.
- Maux d'estomac sévères, de survenue brutale.
EVITER : - De s'exposer au soleil en cas de mélasme/chloasma apparu lors d'une grossesse ou sous contraceptifs oraux estroprogestatifs.
- La prise de millepertuis (Hypericum perforatum)pendant le traitement (possibilité de diminuer l'efficacité contraceptive du médicament).
Alopécie
Chloasma
Flatulence
Hirsutisme
Hypertension artérielle
Diminution de l'appétit
Crampe abdominale
Exanthème
Augmentation de l'appétit
Intolérance au glucose
Modification des lipides plasmatiques
Accident thrombo-embolique veineux
Urticaire
Accident thrombo-embolique artériel
Réaction anaphylactique
Angio-oedème
Erythème noueux
Ictère cholestatique
Réaction anaphylactoïde
Réaction allergique
Diminution des taux plasmatiques de l'acide folique
Intolérance aux lentilles de contact
Erythème multiforme
Carcinome hépatocellulaire
Accident vasculaire cérébral
Hépatite
Hypertriglycéridémie
Infarctus du myocarde
Lithiase biliaire
Otosclérose
Prurit de cholestase
Tumeur hépatique
Dépression
Embolie pulmonaire
Perte de la vision
Dysfonctionnement hépatique
Modification de la libido
Thrombose veineuse
Syndrome hémolytique et urémique
Accident ischémique transitoire
Colite ischémique
Exacerbation d'une maladie de Crohn
Lésion hépatique
Aggravation d'une porphyrie
Herpès gravidique
Aggravation d'une dépression
Exacerbation d'un lupus érythémateux disséminé
Aggravation de l'épilepsie
Aggravation de lithiase biliaire
Aggravation de cholestase
Vaginite à Candida
Aggravation de colite ulcérative
Atteinte biliaire
Pancréatite avec une hypertriglycéridémie sévère
Exacerbation d'une chorée de Sydenham
Inflammation du nerf optique
Aggravation des varices
Aggravation d'ictère cholestatique
Description de certains effets indésirables particuliers
Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l'infarctus du myocarde, l'AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l'embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours de l'utilisation de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé.
Les fréquences sont définies de la façon suivante :
Très fréquents ≥ 1/10
Fréquents ≥ 1/100 - < 1/10
Peu fréquents ≥ 1/1 000 - < 1/100
Rares ≥ 1/10 000 - < 1/1 000
Très rares < 1/10 000
Fréquence indéterminée ne peut être estimée sur la base des données disponibles
En outre, les réactions indésirables suivantes ont été rapportées pendant l'utilisation de contraceptifs oraux de type combiné. La fréquence de ces réactions indésirables ne peut pas être calculée d'après les rapports.
· inflammation du nerf optique (peut conduire à une perte partielle ou complète de vision),
· exacerbation des varices,
· pancréatite en cas d'hypertriglycéridémie co-existante sévère,
· colite ischémique,
· lésions hépatiques (par exemple hépatite, dysfonctionnement hépatique),
· pathologie de la vésicule biliaire, y compris lithiase (les contraceptifs oraux de type combiné peuvent provoquer l'apparition d'une pathologie de la vésicule biliaire ou aggraver une pathologie pré-existante de la vésicule biliaire),
· syndrome hémolytique et urémique,
· herpès gestationnel,
· otosclérose,
· exacerbation d'un lupus érythémateux disséminé,
· exacerbation d'une porphyrie,
· exacerbation d'une chorée de Sydenham,
· exacerbation d'une dépression,
· exacerbation de maladies intestinales inflammatoires chroniques (maladie de Crohn ou colite ulcéreuse)
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Voir plus
Grossesse
LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé n'est pas indiqué pendant la grossesse.
De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé de risque augmenté d'anomalies congénitales chez les enfants nés de mères ayant utilisé un COC avant la grossesse. Aucun effet tératogène n'a été observé si un COC a été pris par erreur au cours de la grossesse.
Des études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables au cours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique Données de sécurité précliniques). D'après ces données chez l'animal, un effet indésirable dû à l'activité hormonale des principes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l'expérience de l'utilisation des COC pendant la grossesse, un tel effet indésirable n'a pas été observé chez l'homme.
Les données disponibles concernant l'utilisation de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé au cours de la grossesse sont trop peu nombreuses pour permettre de conclure à d'éventuels effets néfastes de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé sur la grossesse ou sur la santé du foetus ou du nouveau-né.
Aucune donnée épidémiologique ne permet à ce jour de conclure.
Une augmentation du risque de TEV pendant le post-partum est à prendre en considération lors de la reprise de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé.
Les COC pouvant influer sur la composition quantitative et qualitative du lait maternel, ceux-ci sont généralement déconseillés jusqu'à la fin de l'allaitement. L'utilisation de COC peut s'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs et/ou de leurs métabolites dans le lait, pouvant avoir un effet chez l'enfant.
Chez une femme donnée, la présence de l'un des symptômes ou facteurs de risque mentionnés ci-dessous doit faire discuter avec la patiente le rapport bénéfice/risque avant toute prescription d'une contraception orale.
En cas d'aggravation, d'exacerbation ou de survenue pour la première fois de ces symptômes ou de ces facteurs de risque, il sera recommandé aux femmes de contacter leur médecin qui décidera si la contraception orale doit être interrompue.
Risque thromboembolique veineux (TEV)
L'utilisation de tout contraceptif oral combiné (COC) augmente le risque thromboembolique veineux par rapport à une non-utilisation. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. L'augmentation du risque thromboembolique est plus élevée pendant la première année d'utilisation d'un contraceptif oral combiné. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d'un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.
Parmi les femmes qui n'utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d'un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu'elle présente (voir ci-dessous).
On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, environ 6(1) développeront une TEV sur une période d'un an.
(1) Point central de l'intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d'un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d'un CHC, d'environ 2,3 à 3,6.
Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum. La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d'un an
CHC contenant du lévonorgestrel (5-7 cas) Non-utilisatrices de CHC (2 cas)
De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d'autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.
Facteurs de risque de TEV
Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).
LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).
Tableau : Facteurs de risque de TEV
Facteur de risque | Commentaire |
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) | L'élévation de l'IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d'autres facteurs de risque sont présents. |
Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur
| Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé n'a pas été interrompu à l'avance. |
Remarque : l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque |
|
Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) | En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC
|
Autres affections médicales associées à la TEV
| Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose |
Âge | En particulier au-delà de 35 ans |
Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
L'augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir rubrique Grossesse et allaitement).
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC.
Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :
· gonflement unilatéral d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la jambe ;
· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position debout ou lors de la marche ;
· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :
· apparition soudaine et inexpliquée d'un essoufflement ou d'une accélération de la respiration ;
· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;
· douleur thoracique aiguë ;
· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).
Les autres signes d'une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d'une extrémité.
Si l'occlusion se produit dans l'oeil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d'une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.
Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de CHC et l'augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d'accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.
Facteurs de risque de TEA
Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).
Tableau : Facteurs de risque de TEA
Facteur de risque | Commentaire |
Âge | En particulier au-delà de 35 ans |
Tabagisme
| Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d'utiliser une méthode de contraception différente. |
Hypertension artérielle |
|
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)
| L'élévation de l'IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque. |
Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) | En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC. |
Migraine
| L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation d'un CHC (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat du CHC. |
Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires
| Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé |
Symptômes de TEA
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC.
Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :
· apparition soudaine d'un engourdissement ou d'une faiblesse du visage, d'un bras ou d'une jambe, en particulier d'un côté du corps ;
· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d'une perte d'équilibre ou de coordination ;
· apparition soudaine d'une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;
· apparition soudaine de difficultés à voir d'un oeil ou des deux yeux ;
· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;
· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Des symptômes temporaires suggèrent qu'il s'agit d'un accident ischémique transitoire (AIT).
Les symptômes de l'infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :
· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d'oppression ou d'encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;
· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l'estomac ;
· sensation d'encombrement, d'indigestion ou de suffocation ;
· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;
· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Tumeurs
Certaines études épidémiologiques suggèrent que les COC pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Il n'est cependant pas établi si ces pathologies sont dues à d'autres facteurs comme le comportement sexuel et le papillomavirus humain HPV).
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 années qui suivent l'arrêt du COC.
Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein.
Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de COC, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendances à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en ayant jamais utilisé.
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez les utilisatrices de COC.
Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous COC, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.
L'utilisation de COC plus fortement dosés (50 µg éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l'endomètre et de l'ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les COC plus faiblement dosés.
Autres pathologies
Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'un COC.
Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous COC mais elle était rarement cliniquement significative. Une interruption immédiate du COC n'est justifiée que dans ces rares cas. La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non contrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant un COC doit faire interrompre celui-ci. Le COC pourra éventuellement être repris après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.
Chez les femmes présentant un angioedème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d'angioedème.
La survenue d'anomalie hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt du COC jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques.
Les COC peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant un COC faiblement dosé (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'un COC.
La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter le COC.
La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des COC, bien que la responsabilité des COC n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.
Des cas d'aggravation de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous COC.
Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous COC doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.
Une attention particulière devra être portée aux patientes ayant une hyperprolactinémie.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Examen médical/ consultation médicale
Avant l'instauration ou la reprise de LOVAPHARM 30 microgrammes/150 microgrammes, comprimé pelliculé, il sera nécessaire d'obtenir un historique médical complet (y compris les antécédents familiaux) et d'écarter toute grossesse éventuelle. Il sera également nécessaire de mesurer la pression artérielle et de pratiquer un examen médical complet, en tenant compte des contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et des mises en garde (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
La femme sera également informée de la nécessité de lire attentivement la notice et de respecter scrupuleusement les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens pratiqués tiendront compte des recommandations médicales établies et seront adaptées à chaque patiente.
La patiente sera informée que les COC ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) ni contre les autres maladies sexuellement transmissibles (MST).
Diminution de l'efficacité
L'efficacité des COC peut être réduite en cas d'oubli de comprimés (voir rubrique Posologie et mode d'administration), de troubles gastro-intestinaux, (voir rubrique Posologie et mode d'administration) ou de prise concomitante d'autres médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Troubles du cycle
Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir sous COC en particulier au cours des premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés comme significatifs s'ils persistent après environ 3 cycles.
Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée ; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.
Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir au cours de l'intervalle libre. Si le COC a été pris tel que décrit dans la rubrique Posologie et mode d'administration, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si le COC n'a pas été pris correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre le COC.
Obésité (IMC > = 30 kg/m²)
Immobilisation prolongée
Traumatisme majeur
Antécédent familial d'accident thrombo-embolique
Cancer
Lupus érythémateux disséminé
Syndrome hémolytique et urémique
Maladie de Crohn
Rectocolite hémorragique
Drépanocytose
Femme de plus de 35 ans
Tabagisme
Hypertension artérielle
Migraine
Diabète
Hyperhomocystéinémie
Valvulopathie cardiaque
Fibrillation auriculaire
Dyslipoprotéinémie
Douleur de l'hypochondre droit
Augmentation du volume du foie
Hémorragie intra-abdominale
Hypertriglycéridémie
Antécédent familial d'hypertriglycéridémie
Angio-oedème héréditaire
Antécédent d'ictère cholestatique de la grossesse
Antécédent de prurit gravidique
Lithiase biliaire
Porphyrie
Chorée de Sydenham
Otosclérose
Dépression
Epilepsie
Antécédent de chloasma gravidique
Hyperprolactinémie
Vomissement
Diarrhée sévère
Effets d'autres médicaments sur LOVAPHARM
Les interactions peuvent se produire avec des médicaments qui induisent les enzymes microsomales pouvant entraîner une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et conduire à la survenue de saignements et/ ou à l'échec de la contraception.
Gestion
L'induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique est maximale généralement quelques semaines après le début de la prise. Après la cessation de la thérapie médicamenteuse, l'induction enzymatique peut être maintenue pendant environ 4 semaines.
Traitement à court terme
Les femmes traitées avec des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode barrière ou une autre méthode de contraception en plus du COC. La méthode barrière doit être utilisée pendant toute la durée du traitement médicamenteux concomitant et pendant 28 jours après son arrêt. Si le traitement médicamenteux va au-delà de la fin des comprimés dans la boite de COC, la prochaine boite de COC doit être démarrée juste après la précédente sans l'intervalle habituel sans comprimé.
Le traitement à long terme
Chez les femmes ayant un traitement à long terme avec des substances actives inductrices enzymatiques au niveau hépatiques, une autre méthode de contraception fiable non hormonale est recommandée.
Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.
Substances augmentant la clairance du COC (efficacité diminuée du COC par induction enzymatique), e.g .:
Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, la rifampicine et le VIH médicaments ritonavir, névirapine et l'efavirenz et peut-être aussi felbamate, la griséofulvine, l'oxcarbazépine, le topiramate et des produits à base de plantes millepertuis (Hypericum perforatum).
Les substances ayant des effets variables sur la clairance du COC:
En cas de co-administration avec les COC, de nombreuses combinaisons d'inhibiteurs de la protéase du VIH et des inhibiteurs de la transcriptase inverse non nucléosidiques, y compris des combinaisons avec des inhibiteurs de VHC peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d'oestrogènes ou progestatifs. L'effet net de ces changements peut être cliniquement pertinent dans certains cas.
Par conséquent, les informations de prescription de médicaments concomitants VIH / VHC doit être consulté pour identifier les interactions potentielles et les recommandations connexes. En cas de doute, une méthode contraceptive de barrière supplémentaire devrait être utilisée par les femmes sur les inhibiteurs de la protéase ou les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse.
Substances diminuant la clairance de la COC (inhibiteurs d'enzymes):
La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs de l'enzyme reste inconnue.
L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'oestrogène ou de la progestérone, ou les deux.
On a montré que des doses d'etoricoxib de 60 à 120 mg / jour peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de l'éthinylestradiol respectivement de 1,4 à 1,6 fois, lorsqu'il est pris en association avec un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d'éthinylestradiol.
Effets de LOVAPHARM sur d'autres médicaments
Les COC peuvent affecter le métabolisme de certaines autres substances actives. Par conséquent, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent soit augmenter (par exemple la ciclosporine) ou une diminution (par exemple la lamotrigine).
In vitro l'éthinylestradiol est un inhibiteur réversible de CYP 2C19, CYP 1A1 et 1A2 ainsi qu'un mécanisme inhibiteur à base de CYP3A4 / 5, CYP 2C8 et CYP 2J2. Dans les essais cliniques, l'utilisation d'un contraceptif contenant de l'éthinylestradiol hormonal n'a pas conduit à une augmentation ou ni à une légère augmentation, dans les niveaux plasmatiques des substrats du CYP3A4 (de exemple le midazolam) tandis que les niveaux plasmatiques des substrats du CYP1A2 ont pu être légèrement augmenté (par exemple la theophylline) ou modérément (par exemple, la tizanidine).
Les tests de laboratoire
L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut influencer les résultats de certains tests de laboratoire, y compris les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, des glandes surrénales et de la fonction rénale, les taux plasmatiques de protéines (porteuses), par exemple corticostéroïde-binding globulin et des fractions lipides / lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone et des paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans la plage normale du laboratoire.
Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
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MAJORELLE
6, Rue COPERNIC
75116
PARIS
Code UCD7 : 9388738
Code UCD13 : 3400893887387
Code CIS : 64001684
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : MAJORELLE
Laboratoire exploitant : MAJORELLE
Prix vente TTC : 1.59€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 1.59€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 12/03/2012
Rectificatif AMM : 01/08/2016
Marque : LOVAPHARM
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400922033396
Référence LPPR : Aucune
LOVAPHARM GE 30microgrammes/150microgr Comprimé boîte de 3 plaquettes de 21
LUDEAL Gé 0,15 mg/0,03 mg Comprimé boîte de 1 plaquette de 21
LUDEAL Gé 0,15 mg/0,03 mg 30microgrammes/150microgr Comprimé boîte de 3 plaquettes de 21
MINIDRIL, comprimé enrobé, boîte de 1 plaquette de 21