KISQALI

Principes actifs : Ribociclib

Les gammes de produits

KISQALI 200 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Cancer du sein précoce à récepteurs hormonaux positifs, HER2 négatif
Cancer du sein localement avancé/métastatique, positif récepteurs hormonaux et négatif récepteur HER2

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Autres antinéoplasiques, Inhibiteurs des protéines kinases (suite 1), Ribociclib

Principes actifs :

 Ribociclib

Posologie pour KISQALI 200 mg cp

Indications

Cancer du sein précoce à récepteurs hormonaux positifs, HER2 négatif, Cancer du sein localement avancé/métastatique, positif récepteurs hormonaux et négatif récepteur HER2

Posologie

Adulte de plus de 18 ans . Traitement adjuvant : en association. Cancer du sein précoce à récepteurs hormonaux positifs, HER2 négatif (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour à avaler entier sans couper, mâcher ni écraser pendant 21 jours. Puis arrêt pendant 7 jours.

Adulte Femme de plus de 18 ans . Traitement en association. Cancer du sein localement avancé/métastatique, positif récepteurs hormonaux et négatif récepteur HER2 (implicite)
3 comprimés 1 fois par jour à avaler entier sans couper, mâcher ni écraser pendant 21 jours. Puis arrêt pendant 7 jours.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

INFORMER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN  en cas de  :
- Fièvre, frissons, faiblesse et infections fréquentes avec des symptômes comme un mal de gorge ou des ulcères dans la bouche.
- Fatigue, jaunissement et démangeaison de la peau ou jaunissement du blanc des yeux, nausées ou vomissements, perte d'appétit, douleurs sur le côté droit du ventre, urines foncées ou marrons, saignements ou ecchymoses plus fréquents que normalement.
- Douleurs ou inconfort dans la poitrine, changement des battements cardiaques (accélération ou ralentissement), palpitations, étourdissements, évanouissements, lèvres devenant bleues, difficultés pour respirer, gonflement des membres inférieurs ou de la peau.
- Infection grave avec une augmentation du rythme cardiaque, difficultés pour respirer ou respiration rapide, fièvre et frissons.
Les femmes en âge de procréer DOIVENT UTILISER UNE METHODE DE CONTRACEPTION efficace pendant le traitement et pendant au moins 21 jours après l'arrêt du traitement.
NE PAS ALLAITER pendant le traitement et pendant au moins 21 jours après l'arrêt du traitement.
EVITER de consommer des pamplemousses ou du jus de pamplemousse pendant le traitement.
EVITER de consommer du millepertuis (Hypericum perforatum) pendant le traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utlisation de machines ( fatigue, étourdissements, vertiges).

Contre-indications pour KISQALI 200 mg cp

  • Absence de contraception féminine efficace
  • Allaitement
  • Patient de moins de 6 ans
  • Patient de 6 à 18 ans
  • Grossesse

Effets indésirables pour KISQALI 200 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Alopécie

Anémie

Asthénie

Céphalée

Constipation

Diarrhée

Dorsalgie

Douleur abdominale

Dyspepsie

Fatigue

Leucopénie

Stomatite

Toux

Infection

Diminution de l'appétit

Dyspnée

Neutropénie

Oedème périphérique

Etourdissement

Lymphopénie

Pyrexie

Nausée

Vomissement

Prurit cutané

Anomalie du bilan hépatique

Rash cutané

Erythème

Hypocalcémie

Hypokaliémie

Pneumopathie

Sécheresse oculaire

Vertige

Vitiligo

Thrombocytopénie

Hypophosphatémie

Syncope

Allongement de l'intervalle QT

Dysgueusie

Bouche sèche

Sécheresse de la peau

Hépatotoxicité

Neutropénie fébrile

Augmentation de la créatinine sanguine

Augmentation du larmoiement

Maladie pulmonaire interstitielle

Douleur oropharyngée

Sepsis

Lésion hépatique

Erythème polymorphe

Gastro-entérite

Hépatite auto-immune

Infection des voies urinaires

Insuffisance hépatique

Rash maculopapuleux

Augmentation des ASAT

Cytolyse hépatique

Nécrolyse épidermique toxique

Augmentation des ALAT

Augmentation de la bilirubinémie

Rash prurigineux

Mucite

Atteinte hépatocellulaire

Douleur abdominale supérieure

Infection des voies respiratoires


Résumé du profil de tolérance

Cancer du sein précoce

Les effets indésirables (EI) les plus fréquents (rapportés à une fréquence ≥ 20 %) dans les données pour lesquels la fréquence sous Kisqali en association avec un IA est supérieure à la fréquence sous IA seul étaient la neutropénie, les infections, les nausées, les céphalées, la fatigue, la leucopénie et les anomalies du bilan hépatique.

Les EI de grade 3/4 les plus fréquents (rapportés à une fréquence ≥ 2 %) dans les données pour lesquels la fréquence sous Kisqali en association avec un IA est supérieure à la fréquence sous IA seul étaient la neutropénie, les anomalies du bilan hépatique et la leucopénie.

Une réduction de dose suite à la survenue d'événements indésirables, quel que soit le lien de causalité, a été nécessaire chez 22,8 % des patients recevant Kisqali en association avec un IA dans l'étude clinique de phase III. Un arrêt définitif a été rapporté chez 19,7 % des patients ayant reçu Kisqali en association avec un IA dans l'étude clinique de phase III.

Cancer du sein avancé ou métastatique

Les effets indésirables (EI) les plus fréquents (rapportés à une fréquence ≥ 20 %) dans les données groupées pour lesquels la fréquence sous Kisqali en association est supérieure à la fréquence sous placebo en association étaient la neutropénie, les infections, les nausées, la fatigue, les diarrhées, la leucopénie, les vomissements, les céphalées, la constipation, l'alopécie, la toux, les rashs, les dorsalgies, l'anémie et les anomalies du bilan hépatique.

Les EI de grade 3/4 les plus fréquents (rapportés à une fréquence ≥ 2 %) dans les données groupées pour lesquels la fréquence sous Kisqali en association est supérieure à la fréquence sous placebo en association étaient la neutropénie, la leucopénie, les anomalies du bilan hépatique, la lymphopénie, les infections, les dorsalgies, l'anémie, la fatigue, l'hypophosphatémie et les vomissements.

Une réduction de dose suite à la survenue d'événements indésirables, quel que soit le lien de causalité, a été nécessaire chez 39,5 % des patientes recevant Kisqali dans les études cliniques de phase III quelle que soit l'association. Un arrêt définitif a été rapporté chez 8,7 % des patientes ayant reçu Kisqali en association dans les études cliniques de phase III.

Liste tabulée des effets indésirables

Cancer du sein précoce

L'évaluation de la tolérance globale de Kisqali repose sur les données provenant des 2 525 patients ayant reçu Kisqali en association avec un IA et qui ont été inclus dans l'étude clinique de phase III randomisée, en ouvert, NATALEE.

La durée médiane d'exposition au ribociclib à travers l'étude était de 33,0 mois, avec 69,4 % des patients exposés pendant une durée > 24 mois et 42,8 % des patients ayant terminé le schéma de 36 mois de traitement par ribociclib.

Cancer du sein avancé ou métastatique

L'évaluation de la tolérance globale de Kisqali repose sur l'ensemble des données regroupées provenant des 1 065 patientes ayant reçu Kisqali en association avec une hormonothérapie (N=582 en association avec un inhibiteur de l'aromatase et N=483 en association avec du fulvestrant) et qui ont été incluses dans des études cliniques de phase III randomisées, en double-aveugle, contrôlées par placebo, MONALEESA-2, MONALEESA-7 sous-groupe IANS et MONALEESA-3.

La durée médiane d'exposition au traitement étudié à travers l'ensemble des données regroupées des études de phase III était de 19,2 mois, avec 61,7 % des patientes exposées pendant une durée ≥ 12 mois.

Les EI des études cliniques de phase III (Tableau 7) chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce et les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique sont indiqués selon la classification de systèmes d'organes MedDRA. Au sein de chaque classe de systèmes d'organes, les effets indésirables sont classés par fréquence, avec les effets les plus fréquents en premier. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissant. De plus, la catégorie de fréquence correspondante pour chaque effet indésirable est basée sur la convention suivante (CIOMS III) : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Tableau 7 Effets indésirables rapportés dans les études cliniques de phase III et lors de la surveillance après commercialisation

Description d'effets indésirables sélectionnés

Neutropénie

Dans l'étude de phase III chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce, la neutropénie était l'effet indésirable le plus fréquemment rapporté (62,5 %) et une diminution de la numération des neutrophiles de grade 3 ou 4 (basée sur les résultats de laboratoire) a été rapportée chez 45,1 % des patients recevant Kisqali en association avec un inhibiteur de l'aromatase (IA).

Parmi les patients atteints d'un cancer du sein précoce qui ont présenté une neutropénie de grade 2, 3 ou 4, le délai médian d'apparition de cet évènement était de 0,6 mois. Le délai médian de résolution d'un grade ≥ 3 (jusqu'à normalisation ou obtention d'un grade < 3) était de 0,3 mois dans le bras Kisqali en association avec un IA après une interruption et/ou une réduction et/ou un arrêt du traitement. Des neutropénies fébriles ont été rapportées chez environ 0,3 % des patients exposés à Kisqali en association avec un IA. Les arrêts de traitement en raison d'une neutropénie étaient peu fréquents (1,1 %) chez patients recevant Kisqali en association avec un IA (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Dans les études de phase III chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique, la neutropénie était l'effet indésirable le plus fréquemment rapporté (75,4 %) et une diminution de la numération des neutrophiles de grade 3 ou 4 (basée sur les résultats de laboratoire) a été rapportée chez 62,0 % des patientes recevant Kisqali plus une des associations.

Parmi les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique qui ont présenté une neutropénie de grade 2, 3 ou 4, le délai médian d'apparition de cet évènement était de 17 jours. Le délai médian de résolution d'un grade ≥ 3 (jusqu'à normalisation ou obtention d'un grade < 3) était de 12 jours dans les bras Kisqali plus une des associations après une interruption et/ou une réduction et/ou un arrêt du traitement. Des neutropénies fébriles ont été rapportées chez environ 1,7 % des patientes exposées à Kisqali dans les études de phase III. Les arrêts de traitement en raison d'une neutropénie étaient peu fréquents (0,8%) (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Tous les patients devront être informés de la nécessité de signaler rapidement tout accès de fièvre.

Toxicité hépatobiliaire

Dans les études cliniques de phase III chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce et les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique, des augmentations des transaminases ont été observées.

Dans l'étude de phase III chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce, les évènements de toxicité hépatobiliaire sont survenus en proportion plus élevée chez les patients dans le bras Kisqali associé à un IA par rapport au bras IA seul (26,4 % versus 11,2 %, respectivement), avec davantage d'évènements indésirables de grade 3/4 rapportés chez les patients traités par Kisqali en association avec un IA (8,6 % versus 1,7 %, respectivement). Des augmentations des ALAT ou des ASAT supérieures à trois fois la limite supérieure de la normale associées à une augmentation de la bilirubine totale supérieure à deux fois la limite supérieure de la normale, avec des valeurs de phosphatase alcaline normales, sont survenues chez 8 patients traités par Kisqali en association avec un IA (chez 6 patients, les valeurs des ALAT ou des ASAT sont revenues à la normale dans les 65 à 303 jours après l'arrêt du traitement par Kisqali).

Des interruptions de traitement en raison d'évènements de toxicité hépatobiliaire ont été rapportées chez 12,4 % des patients atteints d'un cancer du sein précoce traités par Kisqali en association avec un IA, essentiellement en raison d'une augmentation des ALAT (10,1 %) et/ou d'une augmentation des ASAT (6,8 %). Un ajustement posologique en raison d'évènements de toxicité hépatobiliaire a été rapporté chez 2,6 % des patients traités par Kisqali en association avec un IA, essentiellement en raison d'une augmentation des ALAT (1,9 %) et/ou d'une augmentation des ASAT (0,6 %). Un arrêt du traitement par Kisqali a été nécessaire en raison d'anomalies du bilan hépatique ou d'une hépatotoxicité chez respectivement 8,9 % et 0,1 % des patients (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Dans l'étude de phase III chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce, 80,9 % (165/204) des augmentations des ALAT ou des ASAT de grade 3 ou 4 sont survenues au cours des 6 premiers mois de traitement. Parmi les patients qui présentaient une augmentation des ALAT ou des ASAT de grade 3 ou 4, le délai médian d'apparition était de 2,8 mois pour le bras Kisqali en association avec un IA. Le délai médian de résolution (jusqu'à normalisation ou obtention d'un grade ≤ 2) était de 0,7 mois dans le bras Kisqali associé à un IA.

Dans les études cliniques de phase III chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique, les évènements de toxicité hépatobiliaire sont survenus en proportion plus élevée chez les patientes dans les bras Kisqali plus une des associations par rapport au bras placebo plus une des associations (27,3 % versus 19,6 %, respectivement), avec davantage d'évènements indésirables de grade 3/4 rapportés chez les patientes traitées par Kisqali plus une des associations (13,2 % versus 6,1 %, respectivement). Des augmentations de grade 3 ou 4 des ALAT (11,2 % versus 1,7 %) et des ASAT (7,8 % versus 2,1 %) ont respectivement été rapportées dans les bras Kisqali et placebo. Des augmentations des ALAT ou des ASAT supérieures à trois fois la limite supérieure de la normale associées à une augmentation de la bilirubine totale supérieure à deux fois la limite supérieure de la normale, avec une phosphatase alcaline normale, en l'absence de cholestase, sont survenues chez 6 patientes (4 patientes dans l'étude A2301 [MONALEESA-2], chez qui les valeurs biologiques sont revenues à la normale dans les 154 jours et 2 patientes dans l'étude F2301 [MONALEESA-3], chez qui les valeurs biologiques sont revenues à la normale dans les 121 et 532 jours respectivement, après l'arrêt du traitement par Kisqali). Il n'y a pas eu de cas de ce type rapporté dans l'étude E2301 (MONALEESA-7).

Des interruptions de traitement et/ou des ajustements posologiques en raison d'évènements de toxicité hépatobiliaire ont été rapportées chez 12,3 % des patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique traitées par Kisqali plus une des associations, essentiellement en raison d'une augmentation des ALAT (7,9 %) et/ou d'une augmentation des ASAT (7,3 %). Un arrêt du traitement par Kisqali plus une des associations a été nécessaire en raison d'anomalies du bilan hépatique ou d'une hépatotoxicité chez respectivement 2,4 % et 0,3 % des patientes (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Dans les études cliniques de phase III chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique, 70,9 % (90/127) des augmentations des ALAT ou des ASAT de grade 3 ou 4 sont survenues au cours des 6 premiers mois de traitement. Parmi les patientes qui présentaient une augmentation des ALAT ou des ASAT de grade 3 ou 4, le délai médian d'apparition était de 92 jours pour les bras Kisqali plus une des associations. Le délai médian de résolution (jusqu'à normalisation ou obtention d'un grade ≤ 2) était de 21 jours dans les bras Kisqali plus une des associations.

Allongement du QT

Dans l'étude de phase III chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce, des événements d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés chez 5,3 % des patients dans le bras Kisqali associé à un IA et 1,4 % des patients dans le bras IA seul. Dans le bras Kisqali associé à un IA, les événements d'allongement de l'intervalle QT étaient essentiellement un QT prolongé à l'ECG (4,3 %), qui était le seul effet indésirable de Kisqali confirmé. Des interruptions de traitement en raison d'un allongement de l'intervalle QT et de syncope ont été rapportées chez 1,1 % des patients traités par Kisqali. Des ajustements posologiques en raison d'un allongement de l'intervalle QT ont été rapportés chez 0,1 % des patients traités par Kisqali.

Une analyse centrale des résultats d'ECG a détecté10 patients (0,4 %) and 4 patients (0,2 %) avec au moins un intervalle QTcF > 480 ms post-valeur initiale respectivement pour le bras Kisqali associé à un IA et pour le bras IA seul. Parmi les patients qui présentaient un allongement de l'intervalle QTcF > 480 ms dans le bras Kisqali associé à un IA, le délai médian d'apparition était de 15 jours et ces changements étaient réversibles avec une interruption de traitement et/ou un ajustement posologique. Une modification de l'intervalle QTcF > 60 ms par rapport à la valeur initiale a été observée chez 19 patients (0,8 %) dans le bras Kisqali associé à un IA et un intervalle QTcF > 500 ms post-valeur initiale a été observé chez 3 patients (0,1 %) dans le bras Kisqali associé à un IA.

Dans l'étude E2301 (MONALEESA-7) chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique, l'allongement moyen observé du QTcF par rapport à la valeur initiale était approximativement 10 ms plus élevé dans le sous-groupe tamoxifène plus placebo comparé au sousgroupe IANS plus placebo, suggérant que le tamoxifène seul avait un effet d'allongement du QTcF qui peut contribuer aux valeurs du QTcF observées dans le groupe Kisqali associé à du tamoxifène. Dans le bras placebo, un allongement de l'intervalle QTcF >60 ms par rapport à la valeur initiale est apparu chez 6/90 (6,7 %) des patientes ayant reçu du tamoxifène et chez aucune des patientes ayant reçu un IANS (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). Un allongement de l'intervalle QTcF >60 ms par rapport à la valeur initiale a été observé chez 14/87 (16,1 %) des patientes ayant reçu Kisqali en association avec du tamoxifène et chez 18/245 (7,3 %) des patientes ayant reçu Kisqali en association avec un IANS. La prise de Kisqali n'est pas recommandée en association avec le tamoxifène (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Dans les études cliniques de phase III, 9,3 % des patientes chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique dans les bras Kisqali plus inhibiteur de l'aromatase ou fulvestrant et 3,5 % des patientes dans les bras placebo plus inhibiteur de l'aromatase ou fulvestrant ont présenté au moins un évènement d'allongement de l'intervalle QT (notamment QT prolongé à l'ECG et syncope). L'analyse des données d'ECG a montré que 15 patientes (1,4 %) avaient une valeur QTcF > 500 ms post-valeur initiale, et que 61 patientes (5,8 %) avaient une augmentation des intervalles QTcF > 60 ms par rapport à la valeur initiale. Il n'y a pas eu de cas de torsade de pointes rapportés. Des interruptions de traitement/ajustements posologiques ont été rapportés chez 2,9 % des patientes traitées par Kisqali plus inhibiteur de l'aromatase ou fulvestrant en raison d'un QT prolongé à l'ECG et d'une syncope.

L'analyse des résultats d'ECG a détecté55 patientes (5,2 %) et 12 patientes (1,5 %) avec au moins un QTcF > 480 ms post-valeur initiale respectivement pour les bras Kisqali plus inhibiteur de l'aromatase ou fulvestrant et pour les bras placebo plus inhibiteur de l'aromatase ou fulvestrant. Parmi les patientes qui avaient un allongement de QTcF avec une valeur > 480 ms, le délai médian d'apparition était de 15 jours quelle que soit l'association et ces changements étaient réversibles à l'arrêt du traitement et/ou lors d'une diminution de la dose (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).

Patients avec une insuffisance rénale

Dans l'étude clinique de phase III chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce, 983 patients ayant une insuffisance rénale légère et 71 patients ayant une insuffisance rénale modérée ont été traités avec ribociclib. Aucun patient présentant une insuffisance rénale sévère n'a été inclus (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Dans les trois études pivotales, 341 patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique ayant une insuffisance rénale légère et 97 patientes ayant une insuffisance rénale modérée ont été traitées avec ribociclib. Aucune patiente présentant une insuffisance rénale sévère n'a été incluse (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Il y avait une corrélation entre le degré d'insuffisance rénale initial et les valeurs de la créatinine sanguine pendant le traitement. Des taux légèrement augmentés de l'allongement de l'intervalle QT et de thrombocytopénie ont été observés chez les patientes présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Les recommandations pour la surveillance et l'ajustement de dose de ces toxicités figurent aux rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

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Grossesse et allaitement pour le KISQALI 200 mg cp

Femmes en âge de procréer/Contraception

Le statut gestationnel doit être vérifié avant l'instauration d'un traitement par Kisqali.

Les femmes en âge de procréer qui reçoivent Kisqali doivent utiliser une méthode de contraception efficace (par exemple une double contraception) pendant le traitement et pendant au moins 21 jours après l'arrêt du traitement par Kisqali.

Grossesse

Il n'existe pas d'études adéquates et bien contrôlées chez les femmes enceintes. D'après des résultats obtenus chez les animaux, le ribociclib peut causer des effets délétères chez le fœtus lorsqu'il est administré chez la femme enceinte (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Kisqali n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

Allaitement

On ne sait pas si le ribociclib est présent dans le lait maternel. Il n'existe pas de données sur les effets du ribociclib chez les nourrissons allaités ni sur les effets du ribociclib sur la production de lait maternel. Le ribociclib et ses métabolites sont excrétés facilement dans le lait des rates allaitantes. Les patientes recevant Kisqali ne doivent pas allaiter pendant au moins 21 jours après la dernière prise.

Fertilité

On ne dispose d'aucune donnée clinique sur les effets du ribociclib sur la fertilité. D'après des études sur l'animal, le ribociclib peut altérer la fertilité des hommes en âge de procréer (voir rubrique Données de sécurité préclinique).


Mise en garde pour KISQALI 200 mg cp

Mise en garde

Maladie viscérale grave

L'efficacité et la tolérance de ribociclib n'ont pas été étudiées chez les patients atteints d'une maladie viscérale grave.

Neutropénie

En fonction de la sévérité de la neutropénie, le traitement par Kisqali peut nécessiter une interruption, une réduction de la dose ou un arrêt comme décrit dans le Tableau 2 (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Toxicité hépatobiliaire

Un bilan hépatique doit être réalisé avant de commencer le traitement par Kisqali. Après l'initiation du traitement, la fonction hépatique doit être surveillée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

En fonction de la sévérité de l'augmentation des transaminases, le traitement par Kisqali peut nécessiter une interruption, une réduction de la dose ou un arrêt comme décrit dans le Tableau 3 (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables). Aucune recommandation n'a été établie pour les patients ayant des valeurs initiales d'ASAT/ALAT ≥ à un grade 3.

Allongement de l'intervalle QT

L'utilisation de Kisqali doit être évitée chez les patients qui ont déjà, ou qui ont un risque significatif de développer un allongement du QTc. Cela comprend les patients :

  • avec un syndrome du QT long ;
  • avec une cardiopathie non contrôlée ou significative incluant un infarctus du myocarde récent, une insuffisance cardiaque congestive, un angor instable et des bradyarythmies ;
  • avec des anomalies électrolytiques.

L'utilisation de Kisqali avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QTc et/ou des inhibiteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée car cela pourrait entraîner un allongement cliniquement significatif de l'intervalle QTcF (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques). Si la co-administration de Kisqali avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 ne peut être évitée, la dose de Kisqali doit être modifiée comme décrit en rubrique Posologie et mode d'administration.

D'après les résultats de l'étude E2301 (MONALEESA-7), l'utilisation de Kisqali en association avec le tamoxifène n'est pas recommandée (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).

Cancer du sein précoce

Dans l'étude O12301C (NATALEE), un allongement > 60 ms de l'intervalle QTcF par rapport à la valeur initiale a été observé chez 19 (0,8 %) des patients ayant reçu Kisqali en association avec un IA.

Un ECG doit être réalisé avant le début du traitement. Le traitement par Kisqali ne doit être instauré que chez les patients ayant des valeurs du QTcF inférieures à 450 ms. Un autre ECG doit être réalisé à J 14 environ du premier cycle, puis si cliniquement indiqué (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Chez les patients atteints d'un cancer du sein précoce, un contrôle approprié des électrolytes sériques (notamment potassium, calcium, phosphore et magnésium) doit être effectué avant l'instauration du traitement, au début des 6 premiers cycles et ensuite si cliniquement indiqué. Toute anomalie doit être corrigée avant de commencer le traitement par Kisqali et pendant le traitement par Kisqali.

En fonction de l'allongement du QT observé au cours du traitement, le traitement par Kisqali peut nécessiter une interruption, une réduction de la dose ou un arrêt comme décrit dans le Tableau 4 (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Effets indésirables et Propriétés pharmacocinétiques).

Cancer du sein avancé ou métastatique

Dans l'étude E2301 (MONALEESA-7), un allongement > 60 ms de l'intervalle QTcF par rapport à la valeur initiale a été observé chez 14/87 (16,1 %) des patientes ayant reçu Kisqali en association avec du tamoxifène et chez 18/245 (7,3 %) des patientes ayant reçu Kisqali en association avec un inhibiteur de l'aromatase non stéroïdien (IANS).

Un ECG doit être réalisé avant le début du traitement. Le traitement par Kisqali ne doit être instauré que chez les patientes ayant des valeurs du QTcF inférieures à 450 ms. Un autre ECG doit être réalisé à J 14 environ du premier cycle, puis si cliniquement indiqué (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique, un contrôle approprié des électrolytes sériques (notamment potassium, calcium, phosphore et magnésium) doit être effectué avant l'instauration du traitement, au début des 6 premiers cycles et ensuite si cliniquement indiqué. Toute anomalie doit être corrigée avant de commencer le traitement par Kisqali et pendant le traitement par Kisqali.

En fonction de l'allongement du QT observé au cours du traitement, le traitement par Kisqali peut nécessiter une interruption, une réduction de la dose ou un arrêt comme décrit dans le Tableau 4 (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Effets indésirables et Propriétés pharmacocinétiques).

Réactions cutanées sévères

Une nécrolyse épidermique toxique (NET) a été rapportée lors de traitement par Kisqali. Si des signes et symptômes évocateurs de réactions cutanées sévères (par exemple, une éruption cutanée progressive et étendue souvent accompagnée de cloques ou de lésions des muqueuses) apparaissent, Kisqali doit être interrompu immédiatement.

Maladie pulmonaire interstitielle/pneumopathie

Une maladie pulmonaire interstitielle (MPI)/pneumopathie a été rapportée lors d'un traitement par Kisqali. Les symptômes pulmonaires révélateurs d'une MPI/pneumopathie pouvant inclure l'hypoxie, la toux et la dyspnée devront être surveillés chez les patients et une modification de la dose devra être conduite conformément au Tableau 5 (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

En fonction de la sévérité de la MPI/pneumopathie, qui peut être fatale, Kisqali peut nécessiter une interruption, une réduction de la dose ou un arrêt comme décrit dans le Tableau 5 (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Augmentation de la créatinine sanguine

Ribociclib peut provoquer une augmentation de la créatinine sanguine en tant qu'inhibiteur des transporteurs de cations organiques 2 (OCT2) et de la protéine 1 (MATE1) d'extrusion plurimédicamenteuse et de toxines, qui sont impliqués dans la sécrétion active de créatinine par les tubules proximaux (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). En cas d'augmentation de la créatinine sanguine pendant le traitement, il est recommandé d'effectuer une évaluation plus approfondie de la fonction rénale afin d'exclure une insuffisance rénale.

Substrats du CYP3A4

Ribociclib est un inhibiteur puissant du CYP3A4 à la dose de 600 mg et un inhibiteur modéré du CYP3A4 à la dose de 400 mg. Par conséquent, ribociclib peut interagir avec des médicaments métabolisés par le CYP3A4, ce qui peut causer une augmentation des concentrations sériques des substrats du CYP3A4 (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Une attention particulière est recommandée lors de l'administration concomitante avec des substrats sensibles du CYP3A4 ayant un index thérapeutique étroit et le RCP des autres produits doit être consulté pour connaitre les recommandations en cas de co-administration avec un inhibiteur du CYP3A4.

Insuffisance rénale

On estime que la dose initiale recommandée de 200 mg pour les patients atteints d'insuffisance rénale sévère entraine une diminution d'environ 45 % de l'exposition comparativement à la dose initiale standard de 600 mg chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé ou métastatique présentant une fonction rénale normale. L'efficacité à cette dose initiale n'a pas été étudiée. Une attention particulière doit être portée aux patients atteints d'insuffisance rénale sévère avec une surveillance étroite des signes de toxicité (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent être averties de la nécessité d'utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par Kisqali puis pendant au moins 21 jours après la dernière dose (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Lécithine de soja

Kisqali contient de la lécithine de soja. Les patients présentant une hypersensibilité à l'arachide ou au soja ne doivent pas prendre Kisqali (voir rubrique Contre-indications).

Précautions d'emploi

Maladie viscérale grave

Neutropénie

Augmentation des transaminases

Risque d'allongement de l'intervalle QT

Trouble cardiaque non contrôlé

Cardiopathie sévère

Trouble électrolytique

Manifestations de réaction cutanée sévère

Réaction cutanée sévère

Symptômes pulmonaires

Pneumopathie

Augmentation de la créatinine sérique

Insuffisance rénale sévère

Insuffisance hépatique modérée à sévère

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

Kisqali peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être incités à la prudence lors de la conduite de véhicules ou de l'utilisation de machines si ils ressentent de la fatigue, des étourdissements ou des vertiges pendant le traitement par Kisqali (voir rubrique Effets indésirables).

Interaction avec d'autre médicaments

Substances pouvant augmenter les concentrations plasmatiques du ribociclib

Le ribociclib est principalement métabolisé par le CYP3A4. En conséquence, les médicaments qui peuvent influencer l'activité enzymatique du CYP3A4 peuvent modifier la pharmacocinétique du ribociclib. La co-administration du ritonavir, inhibiteur puissant du CYP3A4 (100 mg deux fois par jour pendant 14 jours) avec une seule dose de ribociclib de 400 mg a augmenté l'exposition au ribociclib (AUCinf) et la concentration maximale (Cmax) chez les sujets sains, respectivement d'un facteur 3,2 et 1,7, par rapport à une seule dose de ribociclib de 400 mg administrée seule. La Cmax et l'AUClast pour LEQ803 (un métabolite majeur du ribociclib représentant moins de 10 % de l'exposition à la molécule mère) ont diminué respectivement de 96 % et 98 %. Des simulations fondées sur la pharmacocinétique physiologique (PKBP) avec l'administration concomitante de ritonavir (100 mg deux fois par jour) ont estimé que la Cmax et l'AUC0-24h du ribociclib (400 mg une fois par jour) à l'état d'équilibre ont augmenté respectivement d'un facteur 1,5 et 1,8.

L'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4, incluant notamment mais sans y être limités : la clarithromycine, l'indinavir, l'itraconazole, le kétoconazole, le lopinavir, le ritonavir, le néfazodone, le nelfinavir, le posaconazole, le saquinavir, le télaprevir, la télithromycine, le vérapamil et le voriconazole doit être évitée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). D'autres médicaments concomitants avec un moindre potentiel d'inhibition du CYP3A4 doivent être envisagés et les patients doivent être suivies pour surveiller la survenue d'EI liés au ribociclib (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).

Si la co-administration de Kisqali avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 ne peut être évitée, la dose de Kisqali doit être modifiée comme décrit dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Toutefois, on ne dispose pas de données cliniques avec ces ajustements posologiques. En raison de la variabilité inter-patients, les ajustements posologiques recommandés peuvent ne pas être optimaux pour tous les patients, et une surveillance étroite des EI reliés au ribociclib est donc recommandée. En cas de toxicité reliée au ribociclib, la dose doit être modifiée ou le traitement doit être interrompu jusqu'à la résolution de la toxicité (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques). Si l'inhibiteur puissant du CYP3A4 est arrêté, et après au moins 5 demi-vies de l'inhibiteur du CYP3A4 (se référer au RCP de l'inhibiteur du CYP3A4 en question), le traitement par Kisqali doit être repris à la même dose utilisée avant l'initiation de l'inhibiteur puissant du CYP3A4.

Des simulations PBPK ont suggéré qu'à une dose de 600 mg de ribociclib, un inhibiteur modéré du CYP3A4 (érythromycine) peut augmenter la Cmax et l'AUC du ribociclib à l'état d'équilibre respectivement d'un facteur 1,1 et 1,1. Des simulations PBPK ont suggéré qu'un inhibiteur modéré du CYP3A4 peut augmenter la Cmax et l'AUC du ribociclib 400 mg à l'état d'équilibre respectivement d'un facteur 1,1 et 1,2. L'effet à la dose de 200 mg une fois par jour a été estimé respectivement à une augmentation de la Cmax et de l'AUC à l'état d'équilibre d'un facteur de 1,3 et 1,5. Aucun ajustement posologique de ribociclib n'est requis lors de l'initiation du traitement par des inhibiteurs légers ou modérés du CYP3A4. Cependant, une surveillance des EI reliés au ribociclib est recommandée.

Les patients doivent être informés qu'ils doivent éviter de consommer du pamplemousse ou du jus de pamplemousse. Ces produits sont connus pour inhiber les enzymes du cytochrome CYP3A4 et peuvent augmenter l'exposition au ribociclib.

Substances pouvant diminuer les concentrations plasmatiques du ribociclib

La co-administration de rifampicine, inducteur puissant du CYP3A4 (600 mg par jour pendant 14 jours) avec une seule dose de 600 mg de ribociclib a diminué l'AUCinf et la Cmax du ribociclib, respectivement de 89 % et 81 % par rapport à une seule dose de ribociclib de 600 mg administrée seule chez des sujets sains. La Cmax du LEQ803 a augmenté d'un facteur 1,7-et l'AUCinf a diminué de 27 %. L'utilisation concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A4 peut donc conduire à une diminution d'exposition et par conséquent à un risque de manque d'efficacité. L'utilisation concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A4 doit être évitée, incluant notamment, mais sans y être limités, la phénytoïne, la rifampicine, la carbamazépine et le millepertuis (Hypericum perforatum). Un autre traitement médicamenteux concomitant avec pas ou peu de potentiel d'induction du CYP3A4 doit être envisagé.

L'effet d'un inducteur modéré du CYP3A4 sur l'exposition au ribociclib n'a pas été étudié. Des simulations PBPK ont suggéré qu'un inducteur modéré du CYP3A4 (éfavirenz) peut diminuer la Cmax et l'AUC du ribociclib à l'état d'équilibre respectivement de 55 % et 74 % à dose de 400 mg de ribociclib, et respectivement de 52 % et 71 % à dose de 600 mg de ribociclib. L'utilisation concomitante d'inducteurs modérés du CYP3A4 peut donc mener à une diminution de l'exposition et par conséquent à un risque d'inefficacité du traitement, en particulier chez les patients traitées par ribociclib à une dose de 400 mg ou 200 mg une fois par jour.

Substances dont les concentrations plasmatiques peuvent être modifiées par Kisqali

Le ribociclib est un inhibiteur modéré à puissant du CYP3A4 et peut interagir avec les substrats médicamenteux qui sont métabolisés par le CYP3A4, ce qui peut conduire à une augmentation des concentrations sériques du médicament utilisé de façon concomitante.

La co-administration de midazolam (substrat du CYP3A4) avec des doses multiples de Kisqali (400 mg) a augmenté l'exposition au midazolam de 280 % (3,80 fois) chez des sujets sains, par rapport à l'administration du midazolam seul. Des simulations PBPK ont suggéré que Kisqali administré à la dose de 600 mg augmenterait d'un facteur 5,2 l'AUC du midazolam. Par conséquent, en général, lorsque le ribociclib est administré en association avec d'autres médicaments, le RCP de l'autre médicament doit être consulté pour obtenir les recommandations relatives à la co-administration avec les inhibiteurs du CYP3A4. Une attention particulière est recommandée lors d'une administration concomitante de substrats sensibles du CYP3A4 ayant un index thérapeutique étroit (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). La dose d'un substrat sensible du CYP3A4 avec un index thérapeutique étroit, incluant notamment mais sans y être limités, l'alfentanil, la ciclosporine, l'évérolimus, le fentanyl, le sirolimus et le tacrolimus, pourra être réduite car le ribociclib peut augmenter leur exposition.

L'administration concomitante du ribociclib avec les substrats du CYP3A4 suivants doit être évitée : l'alfuzosine, l'amiodarone, le cisapride, la pimozide, la quinidine, l'ergotamine, la dihydroergotamine, la quétiapine, la lovastatine, la simvastatine, le sildénafil, le midazolam, le triazolam.

La co-administration de caféine (substrat du CYP1A2) avec des doses multiples de Kisqali (400 mg) a augmenté l'exposition à la caféine de 20 % (1,20 fois) chez des sujets sains, par rapport à l'administration de la caféine seule. À la dose cliniquement pertinente de 600 mg, des simulations utilisant des modèles de PBPK prédisaient seulement de faibles effets inhibiteurs du ribociclib sur les substrats du CYP1A2 (augmentation de l'AUC < 2 fois).

Substances qui sont des substrats des transporteurs

Les études in vitro ont montré que ribociclib a un potentiel d'inhibition des activités des transporteurs P-gp, BCRP, OATP1B1/1B3, OCT1, OCT2, MATE1 et BSEP. Une attention particulière et une surveillance de l'apparition de toxicité sont recommandées pendant l'administration concomitante avec des substrats sensibles de ces transporteurs ayant un index thérapeutique étroit, incluant notamment mais sans y être limités, la digoxine, la pitavastatine, la pravastatine, la rosuvastatine et la metformine.

Interactions du médicament avec les aliments

Kisqali peut être administré pendant ou en dehors des repas (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Médicaments qui augmentent le pH gastrique

Le ribociclib est hautement soluble à pH 4,5 ou inférieur et dans les milieux biologiques pertinents (à pH 5,0 et 6,5). La co-administration du ribociclib avec des médicaments qui augmentent le pH gastrique n'a pas été évaluée dans une étude clinique ; toutefois, aucune altération de l'absorption du ribociclib n'a été observée dans l'analyse de pharmacocinétique de population et de pharmacocinétique non-compartimentale.

Interaction médicamenteuse entre le ribociclib et le létrozole

Les données d'une étude clinique sur des patientes atteintes d'un cancer du sein et l'analyse de pharmacocinétique de population n'ont pas indiqué d'interaction médicamenteuse entre le ribociclib et le létrozole après la co-administration de ces médicaments.

Interaction médicamenteuse entre le ribociclib et l'anastrozole

Les données d'une étude clinique chez des patientes atteintes d'un cancer du sein n'ont révélé aucune interaction médicamenteuse cliniquement pertinente entre le ribociclib et l'anastrozole après la coadministration de ces médicaments.

Interaction médicamenteuse entre le ribociclib et le fulvestrant

Les données d'une étude clinique chez des patientes atteintes d'un cancer du sein n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent du fulvestrant sur l'exposition du ribociclib après la co-administration de ces médicaments.

Interaction médicamenteuse entre le ribociclib et le tamoxifène

Les données d'une étude clinique chez des patientes atteintes d'un cancer du sein ont indiqué que l'exposition au tamoxifène était 2 fois plus élevée après la co-administration du ribociclib et du tamoxifène.

Interaction médicamenteuse entre le ribociclib et les contraceptifs oraux

Aucune étude d'interaction médicamenteuse entre le ribociclib et les contraceptifs oraux n'a été réalisée (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

Interactions prévisibles

Médicaments antiarythmiques et autres médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT

La co-administration de Kisqali avec des médicaments ayant un potentiel d'allongement de l'intervalle QT connu tels que les médicaments antiarythmiques (incluant notamment, mais sans y être limités, l'amiodarone, le disopyramide, la procaïnamide, la quinidine et le sotalol), et les autres médicaments connus pour allonger l'intervalle QT (incluant notamment, mais sans y être limités, la chloroquine, l'halofantrine, la clarithromycine, la ciprofloxacine, la lévofloxacine, l'azithromycine, l'halopéridol, la méthadone, la moxifloxacine, le bépridil, la pimozide et l'ondansétron par voie intraveineuse) doit être évitée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). La prise de Kisqali n'est également pas recommandée en association avec le tamoxifène (voir rubriques Indications thérapeutiques, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).


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Excipients

Noyau du comprimé : Cellulose microcristalline, Crospovidone, Hydroxypropylcellulose, Magnésium stéarate, Silice colloïdale, Pelliculage : Fer oxyde, Fer oxyde, Lécithine de soja, Polyvinylique alcool, Talc, Titane dioxyde, Gomme xanthane

Exploitant / Distributeur

NOVARTIS PHARMA

8-10 rue Henri Sainte-Claire-Deville

92500

RUEIL MALMAISON

Code UCD7 : 9433611

Code UCD13 : 3400894336112

Code CIS : 68343525

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : NOVARTIS PHARMA

Prix vente TTC : 1669.28€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 1669.28€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 22/08/2017

Rectificatif AMM : 20/10/2025

Marque : KISQALI

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930109342

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

KISQALI 200 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 plaquette de 21

Comprimé pelliculé

KISQALI 200 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 plaquettes de 21

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