KENACORT RETARD
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Suspension injectable
Catégories :
Anti-inflammatoires, Anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS), Glucocorticoïdes non associés, Triamcinolone
Principes actifs :
Triamcinolone acétonide
Rhinite allergique saisonnière, Cicatrice chéloïde, Arthrite inflammatoire, Arthrose
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Rhinite allergique saisonnière. Voie IM profonde (implicite)
1 ampoule en IM profonde dans le muscle fessier.
Agiter avant l'emploi.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement initial. Rhinite allergique saisonnière. Voie IM profonde
0.8 ampoule en IM profonde dans le muscle fessier.
Agiter avant l'emploi.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement local. Arthrite inflammatoire. Voie intra-articulaire
2 ml tous les 3 semaines en injection intra-articulaire.
Agiter avant l'emploi.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement local. Cicatrice chéloïde. Voie intralésionnelle
3 ml toutes les 3 à 4 semaines.
Agiter avant l'emploi.
Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement local. Arthrose. Voie intra-articulaire (implicite)
2 ml tous les 3 semaines en injection intra-articulaire.
Agiter avant l'emploi.
Voie IM
Voie intra-articulaire
Voie intralésionnelle
PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Douleur ou fièvre après l'injection.
- Apparition de douleur tendineuse.
- Séjour dans les régions tropicale, subtropicale ou le sud de l'Europe, en raison du risque de maladie parasitaire.
- Vision floue ou autres troubles visuels.
EVITER LE CONTACT avec les sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
SPORTIF : substance dopante.
Aménorrhée
Choc anaphylactique
Convulsions
Courbature
Diabète sucré
Distension abdominale
Ecchymose
Erythème
Exophtalmie
Fatigue
Glaucome
Hémorragie gastro-intestinale
Hirsutisme
Hyperhidrose
Hypertension artérielle
Insomnie
Insuffisance cardiaque congestive
Irrégularité menstruelle
Lupus érythémateux
Névrite
Ostéoporose
Pancréatite
Retard de croissance
Syndrome de Cushing
Thrombophlébite
Urticaire
Dépression
Pétéchie
Troubles psychiatriques
Myopathie
Syncope
Augmentation de la pression intraoculaire
Arythmie
Purpura
Atrophie cutanée
Atrophie musculaire
Douleur au point d'injection
Fragilité cutanée
Hyperglycémie
Paresthésie
Réaction anaphylactique
Retard de cicatrisation
Vergeture
Glycosurie
Faiblesse musculaire
Euphorie
Cécité
Ulcère peptique
Réaction anaphylactoïde
Rétention hydrique
Tassement vertébral
Fracture pathologique
Diminution de la tolérance au glucose
Hypertension intracrânienne bénigne
Vascularite nécrosante
Irritation au point d'injection
Synovite
Modification de l'ECG
Freination de la fonction surrénalienne
Diminution de la kaliémie
Ostéonécrose
Rash cutané
Embolie
Hyperpigmentation cutanée
Dermatite acnéiforme
Trouble psychotique
Hypopigmentation cutanée
Humeur changeante
Hémorragie oesophagienne
Abcès stérile au point d'injection
Rétention sodique
Inconfort au site d'injection
Alcalose hypokaliémique
Vertige labyrinthique
Perforation d'un ulcère gastro-intestinal
Perforation cornéenne
Changement de la personnalité
Consolidation retardée de fractures
Bilan azoté négatif
Déséquilibre d'un diabète sucré
Hémorragie post-ménopausique
Arthropathie neuropathique
Vision floue
Infection oculaire
Perte de poids
Réaction toxique
Trouble de l'humeur
Faiblesse
Rupture tendineuse
Réaction allergique
Augmentation de la pression artérielle
Cataracte sous-capsulaire postérieure
Tendinopathie
Atteinte du nerf optique
Excrétion urinaire accrue de calcium
Aggravation d'ostéoporose
Elévation de l'excrétion de potassium
Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitement par KENACORT RETARD :
● très fréquent : > 1/10
● fréquent : > 1/100; < 1/10
● peu fréquent : > 1/1000; < 1/100
● rare : > 1/10000; < 1/1000
● très rare : <1/10000
● fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données
disponibles
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène à faible dose variable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse en tenant compte du rapport bénéfices/risques.
Allaitement
En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.
USAGE LOCAL
Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme : avec les corticoïdes par voie systémique un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été observée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée. En cas de traitement à doses importantes, l'allaitement est déconseillé.
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Ce médicament contient 9,90 mg d'alcool benzylique par ml de suspension injectable. L'administration d'alcool benzylique a été associée à des événements indésirables graves et des décès, notamment chez la population pédiatrique. Une exposition à des quantités excessives d'alcool benzylique a été associée à une toxicité (acidose métabolique, encéphalopathie, dépression respiratoire « syndrome de suffocation »), en particulier chez le nouveau-né, ainsi qu'à une augmentation de la fréquence d'ictère nucléaire en particulier chez les grands prématurés, et à des réactions anaphylactoïdes. Bien qu'aux doses thérapeutiques normales ce médicament délivre des quantités sensiblement plus faibles que celles rapportées lors des cas de toxicité associée à l'alcool benzylique, la dose minimale d'apparition des effets toxiques n'est pas connue. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé chez les prématurés et les nouveau-nés à terme (voir rubrique Contre-indications) et ne doit pas être utilisé pendant plus d'une semaine chez les enfants de moins de 3 ans. Des précautions doivent être prises chez la femme enceinte ou allaitante et chez les insuffisants hépatiques et rénaux.
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol (23 mg) par ml de suspension injectable, c'est-à-dire que ce médicament est essentiellement « sans sodium ».
Des irrégularités menstruelles peuvent apparaître et chez les patientes ménopausées, des saignements vaginaux ont été observés. Cette possibilité ne devrait pas dissuader les patientes de mener des investigations appropriées.
Des cas graves de réactions anaphylactiques et choc anaphylactique, allant jusqu'à la mort, ont été rapportés chez des individus ayant reçu de l'acétonide de triamcinolone indépendamment de la voie d'administration.
USAGE SYSTEMIQUE
Mises en garde
De rares cas de réactions anaphylactoïdes étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
L'injection intramusculaire, même profonde, entraine un risque d'atrophie musculaire locale. L'injection dans le muscle deltoïde devra être évitée. Du fait de l'action prolongée de ce médicament, l'atrophie musculaire peut survenir et continuer d'évoluer après l'arrêt du traitement.
En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.
En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu'en soit la gravité, ne représente pas une indication d'administration de corticoïdes par voie injectable. Les résultats d'une étude multicentrique, randomisée, contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l'hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo.
Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n'ont pas été établies.
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.
Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), abcès ou toute autre infection pyrogénique, diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave, ulcère peptique actif ou latent, glomérulonéphrites aiguës, néphrites chroniques, hypertension, exanthème, carcinome métastasé, thrombophlébite, thromboembolie, insuffisance cardiaque congestive.
Précautions d'emploi
Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.
Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit.
La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.
Les corticoïdes devront être utilisés avec prudence chez les patients atteints d'herpès oculaire en raison d'un risque de perforation cornéenne.
Une corticothérapie peut induire une insuffisance corticosurrénale qui peut persister plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Par conséquent, dans toutes les situations de stress telles que traumatisme, opération chirurgicale ou maladie sévère, apparaissant durant le traitement, il peut être nécessaire d'envisager une corticothérapie de supplémentation.
L'effet des corticoïdes est augmenté chez les patients atteints d'hypothyroïdie et de cirrhose.
Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
Une perte progressive de poids, quelquefois associée à un bilan azoté négatif, une faiblesse et une atrophie des muscles squelettiques peuvent survenir au cours d'une corticothérapie au long cours.
L'utilisation prolongée des corticoïdes peut produire un glaucome ou une cataracte sous capsulaire postérieure, avec une possibilité d'atteinte du nerf optique. L'utilisation prolongée peut également accroître le risque d'infections oculaires secondaires.
Des doses moyennes et élevées d'hydrocortisone ou de cortisone peuvent causer une élévation de la pression artérielle, ainsi qu'une rétention d'eau et de sel et augmenter l'excrétion de potassium.
Ces effets sont moins susceptibles de se produire avec les dérivés synthétiques sauf quand ils sont utilisés à fortes doses ; un régime sans sel et une supplémentation en potassium peuvent être nécessaires.
Les corticostéroïdes augmentent l'excrétion du calcium, qui peut être associé à une ostéoporose préexistante ou l'aggraver.
Les patients ne devraient pas être vaccinés ou immunisés pendant qu'ils sont sous traitement par corticostéroïdes, particulièrement à fortes doses, en raison d'une absence de réponse vaccinale.
Des affections psychiatriques peuvent apparaître pendant une corticothérapie. Elles peuvent inclure : insomnie, dépression (parfois sévère), euphorie, troubles de l'humeur, troubles psychotiques et changements de la personnalité. Un état émotionnel instable préexistant ou une psychose peuvent être aggravés par les corticoïdes.
USAGE LOCAL
Mises en garde
En l'absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d'éviter l'administration d'un corticoïde en intra-discal.
Une injection intra-articulaire d'un corticoïde peut aboutir à des effets systémiques. L'injection accidentelle de la suspension dans les tissus mous autour d'une articulation peut également conduire à la survenue d'effets systémiques, ce qui constitue la cause d'échec la plus commune du traitement local.
Du fait d'une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :
· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.
Une augmentation de la douleur accompagnée d'un gonflement de l'articulation, la restriction de sa mobilité, de la fièvre, un malaise peuvent évoquer un tableau d'arthrose septique. Dans ce cas, et lorsque le diagnostic d'arthrose septique est confirmé, l'administration de KENACORT RETARD doit être arrêtée. L'injection d'un corticoïde dans une articulation précédemment infectée doit être évitée. Des injections répétées dans des tendons enflammés peuvent conduire à la rupture des tendons. L'injection en intratendineux doit être évitée.
Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d'hypercorticisme.
Ne pas injecter dans une articulation instable ou infectée. Les injections répétées peuvent entraîner une instabilité de l'articulation.
Dans quelques cas, un suivi radiographique est suggéré.
Éviter une trop grande sollicitation de l'articulation pour laquelle un effet bénéfique a été obtenu, sinon une augmentation de la détérioration peut être observée.
La distension de la capsule articulaire ou le dépôt de stéroïdes sur le trajet de l'aiguille doit être évité afin d'empêcher une atrophie sous-cutanée.
Aucune étude n'a été menée pour démontrer la tolérance de l'administration de KENACORT RETARD 80 mg/2ml, suspension injectable, en injection intraturbinale, sous-conjonctivale, sous-tenonienne, rétrobulbaire ou intraoculaire (voie intravitréenne).
Des cas d'endophthalmie, d'inflammation oculaire, d'augmentation de la pression intraoculaire, de choriorétinopathie, y compris de maculopathie cristalline et de rétinite virale (à cytomégalovirus principalement), et de troubles visuels, dont la cécité, ont été rapportés suite à une administration intravitréenne.
Plusieurs cas de cécité ont été rapportés suite à l'injection de suspensions corticostéroïdes dans les cornets nasaux ou par injection intralésionnelle à la tête.
L'administration de KENACORT RETARD 80 mg/2ml, suspension injectable par ces voies n'est pas recommandée.
Précautions d'emploi
Il est nécessaire d'observer une asepsie rigoureuse.
L'injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.
L'administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d'infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.
Bien que le traitement avec KENACORT RETARD améliore les symptômes de l'inflammation, il est nécessaire d'en traiter la cause.
Dialysé avec hyperparathyroïdisme secondaire
Antécédent de transplantation rénale
Vision floue
Trouble visuel
Spotting
Terrain atopique
Ulcère gastroduodénal
Antécédent ulcéreux gastroduodénal
Foyer viscéral infectieux
Tuberculose ancienne
Sujet âgé
Colite ulcéreuse
Abcès
Infection fébrile
Diverticulite
Anastomose intestinale récente
Insuffisance rénale
Insuffisance hépatique
Ostéoporose
Myasthénie grave
Glomérulonéphrite
Néphrite
Hypertension artérielle
Exanthème
Carcinome métastatique
Thrombophlébite
Thrombo-embolie
Insuffisance cardiaque congestive
Troubles du rythme
Stress
Hypothyroïdie
Cirrhose (hépatique)
Diabète
Instabilité émotionnelle
Psychose
Hémodialyse
Porteur de prothèse
Grossesse
USAGE SYSTEMIQUE
Associations contre-indiquées
● Vaccins
vivants atténués
Risque de
maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les
sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. L'utilisation de
vaccins vivants atténués est contre-indiquée et pendant toute la durée du
traitement et pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.
Associations déconseillées
● Acide
acétylsalicylique aux doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique
(>=1g par prise et/ou >=3g par jour)
Majoration du
risque hémorragique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
● Médicaments
susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré
de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute
hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance
clinique, électrolytique et électrocardiographique.
● Anticoagulants
oraux
Impact
éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et
sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance: contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
● Anticonvulsivants
inducteurs enzymatiques
Diminution des
concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation
de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont
particulièrement importantes chez les addisoniens
traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
● Autres
hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants
seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine
B IV)
Risque accru
d'hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas de thérapeutique digitalique.
● Digitaliques
(digoxine)
Hypokaliémie
favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
● Inducteurs
enzymatiques: carbamazépine, barbituriques,
phénobarbital, phénytoine, rimidone,
rifabutine, rifampicine
Diminution des
taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur
métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez
les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.
● Inhibiteurs
du cytochrome CYP 3A4
L'acétonide de triamcinolone est un substrat du CYP3A4. La
prudence est requise lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs
puissants du CYP3A4 (tels que ritonavir, atazanavir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, néfazodone, nelfinavir, saquinavir, kétoconazole, télithromycine) avec KENACORT RETARD en raison d'une
augmentation des effets corticoïdes systémiques qui peuvent survenir. (Voir
rubrique Effets indésirables). Des cas d'interactions cliniquement significatives
ont été rapportés depuis la mise sur le marché chez des patients traités par acétonide de triamcinolone et ritonavir,
qui ont conduit à des effets corticoïdes systémiques tels que syndrome de
Cushing et inhibition surrénalienne.
● Insuline,
metformine, sulfamides hypoglycémiants:
Elévation de
la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par
les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt ou lors d'un changement de posologie.
● Médicaments
antituberculeux : isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des
taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué:
augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui
des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
●Topiques
gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Prendre les
topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ce produit (plus de 2 heures,
si possible).
Diminution de l'absorption du produit.
Associations à prendre en compte
● Acide
acétylsalicylique aux doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par
prise et/ou <3g par jour)
Majoration du
risque hémorragique.
● Anti-inflammatoires
non stéroïdiens (AINS)
Augmentation
du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.
● Héparines
de bas poids moléculaire et apparentés (doses curatives et/ou sujet âgé)
Augmentation
du risque hémorragique.
● Héparines
de bas poids moléculaire et apparentés (doses préventives)
Augmentation
du risque hémorragique.
● Héparines
non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé)
Augmentation
du risque hémorragique.
● Héparines
non fractionnées (doses préventives)
Augmentation
du risque hémorragique
● Antihypertenseurs
Diminution de
l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des
corticoïdes).
● Interféron
alpha
Risque
d'inhibition de l'action de l'interféron.
● Praziquantel
Diminution
possible des concentrations plasmatiques de praziquantel.
● Fluoroquinolones
Possible
majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse
(exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une
corticothérapie prolongée.
● Œstrogènes,
y compris les contraceptifs oraux
La demi-vie
des corticoïdes peut être augmentée et la clairance diminuée.
● Ciclosporine
L'administration
concomitante de ciclosporine et d'un corticoïde peut entraîner une augmentation
de leurs activités respectives.
● Hormone
de croissance humaine
L'effet sur la croissance attendu peut être inhibé.
● Myorelaxants
non dépolarisants
Les
corticoïdes peuvent diminuer ou renforcer le blocage neuromusculaire.
● Hormones
thyroïdiennes
La clairance
métabolique des adrénocorticoïdes est diminuée chez
les patients présentant une hypothyroïdie, et augmentée chez ceux présentant
une hyperthyroïdie. Les changements dans l'état thyroïdien du patient peuvent
nécessiter un ajustement posologique de l'adrénocorticoïde.
● Anticholinestérases
Les effets des
anticholinestérases peuvent être inhibés.
USAGE LOCAL
Les risques d'interactions des glucocorticoïdes avec d'autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d'emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentKENACORT_RETARD_20112013_AVIS_CT13049
Télécharger le documentKENACORT RETARD : Cas d'endophtalmie, d'inflammation oculaire, d'augmentation de la pression intraoculaire et de troubles visuels à la suite d'administration intraoculaire.
Télécharger le documentBenzylique alcool, Sodium chlorure, Polysorbate 80, Carmellose sodique, Sodium hydroxyde, Chlorhydrique acide, Eau pour préparations injectables
BRISTOL-MYERS SQUIBB
3 Rue Joseph Monier
92500
RUEIL MALMAISON
Code UCD7 : 9048830
Code UCD13 : 3400890488303
Code CIS : 62899127
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : BRISTOL-MYERS SQUIBB
Laboratoire exploitant : BRISTOL-MYERS SQUIBB
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 20/11/1997
Rectificatif AMM : 01/02/2022
Marque : KENACORT RETARD
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400931584575
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible
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