KENACORT RETARD

Principes actifs : Triamcinolone acétonide

Les gammes de produits

KENACORT RETARD 80 mg/2 mL susp inj

Non remboursé

Sur prescription seulement

Rhinite allergique saisonnière
Cicatrice chéloïde
Arthrite inflammatoire

Forme :

 Suspension injectable

Catégories :

 Anti-inflammatoires, Anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS), Glucocorticoïdes non associés, Triamcinolone

Principes actifs :

 Triamcinolone acétonide

Posologie pour KENACORT RETARD 80 mg/2 mL susp inj

Indications

Rhinite allergique saisonnière, Cicatrice chéloïde, Arthrite inflammatoire, Arthrose

Posologie

Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Rhinite allergique saisonnière. Voie IM profonde (implicite)
1 ampoule en IM profonde dans le muscle fessier. Agiter avant l'emploi.

Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement initial. Rhinite allergique saisonnière. Voie IM profonde
0.8 ampoule en IM profonde dans le muscle fessier. Agiter avant l'emploi.

Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement local. Arthrite inflammatoire. Voie intra-articulaire
2 ml tous les 3 semaines en injection intra-articulaire. Agiter avant l'emploi.

Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement local. Cicatrice chéloïde. Voie intralésionnelle
3 ml toutes les 3 à 4 semaines. Agiter avant l'emploi.

Adulte - Enfant de plus de 6 ans . Traitement local. Arthrose. Voie intra-articulaire (implicite)
2 ml tous les 3 semaines en injection intra-articulaire. Agiter avant l'emploi.

Administration

Voie IM

Voie intra-articulaire

Voie intralésionnelle

Recommandations patient

PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Douleur ou fièvre après l'injection.
- Apparition de douleur tendineuse.
- Séjour dans les régions tropicale, subtropicale ou le sud de l'Europe, en raison du risque de maladie parasitaire.
- Vision floue ou autres troubles visuels.
EVITER LE CONTACT avec les sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
SPORTIF : substance dopante.


Contre-indications pour KENACORT RETARD 80 mg/2 mL susp inj

  • Etat infectieux à l'exclusion des indications spécifiées
  • Hépatite virale aiguë
  • Herpès (simplex)
  • Varicelle
  • Zona
  • Etat psychotique non contrôlé
  • Troubles de la coagulation
  • Prématuré
  • Nouveau-né
  • Infection cutanée
  • Infection articulaire
  • Infection des tissus mous
  • Voie inhalée
  • Voie intratendineuse
  • Voie intraveineuse
  • Voie intranasale
  • Voie sous-conjonctivale
  • Injection péri-oculaire
  • Injection intra-oculaire
  • Voie intra-vitréenne
  • Voie intradermique
  • Voie épidurale
  • Voie intrathécale
  • Patient de moins de 6 ans
  • Allaitement
  • Voie intradiscale
  • Contact avec un sujet atteint de varicelle
  • Contact avec un sujet atteint de rougeole
  • Injection dans le muscle deltoïde

Effets indésirables pour KENACORT RETARD 80 mg/2 mL susp inj

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Cataracte

Céphalée

Infection

Réaction au site d'injection

Aménorrhée

Choc anaphylactique

Convulsions

Courbature

Diabète sucré

Distension abdominale

Ecchymose

Erythème

Exophtalmie

Fatigue

Glaucome

Hémorragie gastro-intestinale

Hirsutisme

Hyperhidrose

Hypertension artérielle

Insomnie

Insuffisance cardiaque congestive

Irrégularité menstruelle

Lupus érythémateux

Névrite

Ostéoporose

Pancréatite

Retard de croissance

Syndrome de Cushing

Thrombophlébite

Urticaire

Dépression

Pétéchie

Troubles psychiatriques

Myopathie

Syncope

Augmentation de la pression intraoculaire

Arythmie

Purpura

Atrophie cutanée

Atrophie musculaire

Douleur au point d'injection

Fragilité cutanée

Hyperglycémie

Paresthésie

Réaction anaphylactique

Retard de cicatrisation

Vergeture

Glycosurie

Faiblesse musculaire

Euphorie

Cécité

Ulcère peptique

Réaction anaphylactoïde

Rétention hydrique

Tassement vertébral

Fracture pathologique

Diminution de la tolérance au glucose

Hypertension intracrânienne bénigne

Vascularite nécrosante

Irritation au point d'injection

Synovite

Modification de l'ECG

Freination de la fonction surrénalienne

Diminution de la kaliémie

Ostéonécrose

Rash cutané

Embolie

Hyperpigmentation cutanée

Dermatite acnéiforme

Trouble psychotique

Hypopigmentation cutanée

Humeur changeante

Hémorragie oesophagienne

Abcès stérile au point d'injection

Rétention sodique

Inconfort au site d'injection

Alcalose hypokaliémique

Vertige labyrinthique

Perforation d'un ulcère gastro-intestinal

Perforation cornéenne

Changement de la personnalité

Consolidation retardée de fractures

Bilan azoté négatif

Déséquilibre d'un diabète sucré

Hémorragie post-ménopausique

Arthropathie neuropathique

Vision floue

Infection oculaire

Perte de poids

Réaction toxique

Trouble de l'humeur

Faiblesse

Rupture tendineuse

Réaction allergique

Augmentation de la pression artérielle

Cataracte sous-capsulaire postérieure

Tendinopathie

Atteinte du nerf optique

Excrétion urinaire accrue de calcium

Aggravation d'ostéoporose

Elévation de l'excrétion de potassium


Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitement par KENACORT RETARD :

● très fréquent : > 1/10
● fréquent : > 1/100; < 1/10
● peu fréquent : > 1/1000; < 1/100
● rare : > 1/10000; < 1/1000
● très rare : <1/10000
● fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles


Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :signalement.social-sante.gouv.fr.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le KENACORT RETARD 80 mg/2 mL susp inj

Grossesse

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène à faible dose variable selon les espèces.

Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.

Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.

En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse en tenant compte du rapport bénéfices/risques.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.

USAGE LOCAL

Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme : avec les corticoïdes par voie systémique un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été observée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée. En cas de traitement à doses importantes, l'allaitement est déconseillé.


Mise en garde pour KENACORT RETARD 80 mg/2 mL susp inj

Mise en garde

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

Ce médicament contient 9,90 mg d'alcool benzylique par ml de suspension injectable. L'administration d'alcool benzylique a été associée à des événements indésirables graves et des décès, notamment chez la population pédiatrique. Une exposition à des quantités excessives d'alcool benzylique a été associée à une toxicité (acidose métabolique, encéphalopathie, dépression respiratoire « syndrome de suffocation »), en particulier chez le nouveau-né, ainsi qu'à une augmentation de la fréquence d'ictère nucléaire en particulier chez les grands prématurés, et à des réactions anaphylactoïdes. Bien qu'aux doses thérapeutiques normales ce médicament délivre des quantités sensiblement plus faibles que celles rapportées lors des cas de toxicité associée à l'alcool benzylique, la dose minimale d'apparition des effets toxiques n'est pas connue. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé chez les prématurés et les nouveau-nés à terme (voir rubrique Contre-indications) et ne doit pas être utilisé pendant plus d'une semaine chez les enfants de moins de 3 ans. Des précautions doivent être prises chez la femme enceinte ou allaitante et chez les insuffisants hépatiques et rénaux.

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol (23 mg) par ml de suspension injectable, c'est-à-dire que ce médicament est essentiellement « sans sodium ».

Des irrégularités menstruelles peuvent apparaître et chez les patientes ménopausées, des saignements vaginaux ont été observés. Cette possibilité ne devrait pas dissuader les patientes de mener des investigations appropriées.

Des cas graves de réactions anaphylactiques et choc anaphylactique, allant jusqu'à la mort, ont été rapportés chez des individus ayant reçu de l'acétonide de triamcinolone indépendamment de la voie d'administration.

USAGE SYSTEMIQUE

Mises en garde

De rares cas de réactions anaphylactoïdes étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.

L'injection intramusculaire, même profonde, entraine un risque d'atrophie musculaire locale. L'injection dans le muscle deltoïde devra être évitée. Du fait de l'action prolongée de ce médicament, l'atrophie musculaire peut survenir et continuer d'évoluer après l'arrêt du traitement.

En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu'en soit la gravité, ne représente pas une indication d'administration de corticoïdes par voie injectable. Les résultats d'une étude multicentrique, randomisée, contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l'hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo.

Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n'ont pas été établies.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.

Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.

L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), abcès ou toute autre infection pyrogénique, diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave, ulcère peptique actif ou latent, glomérulonéphrites aiguës, néphrites chroniques, hypertension, exanthème, carcinome métastasé, thrombophlébite, thromboembolie, insuffisance cardiaque congestive.

Précautions d'emploi

Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit.

La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.

Les corticoïdes devront être utilisés avec prudence chez les patients atteints d'herpès oculaire en raison d'un risque de perforation cornéenne.

Une corticothérapie peut induire une insuffisance corticosurrénale qui peut persister plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Par conséquent, dans toutes les situations de stress telles que traumatisme, opération chirurgicale ou maladie sévère, apparaissant durant le traitement, il peut être nécessaire d'envisager une corticothérapie de supplémentation.

L'effet des corticoïdes est augmenté chez les patients atteints d'hypothyroïdie et de cirrhose.

Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.

Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.

Une perte progressive de poids, quelquefois associée à un bilan azoté négatif, une faiblesse et une atrophie des muscles squelettiques peuvent survenir au cours d'une corticothérapie au long cours.

L'utilisation prolongée des corticoïdes peut produire un glaucome ou une cataracte sous capsulaire postérieure, avec une possibilité d'atteinte du nerf optique. L'utilisation prolongée peut également accroître le risque d'infections oculaires secondaires.

Des doses moyennes et élevées d'hydrocortisone ou de cortisone peuvent causer une élévation de la pression artérielle, ainsi qu'une rétention d'eau et de sel et augmenter l'excrétion de potassium.

Ces effets sont moins susceptibles de se produire avec les dérivés synthétiques sauf quand ils sont utilisés à fortes doses ; un régime sans sel et une supplémentation en potassium peuvent être nécessaires.

Les corticostéroïdes augmentent l'excrétion du calcium, qui peut être associé à une ostéoporose préexistante ou l'aggraver.

Les patients ne devraient pas être vaccinés ou immunisés pendant qu'ils sont sous traitement par corticostéroïdes, particulièrement à fortes doses, en raison d'une absence de réponse vaccinale.

Des affections psychiatriques peuvent apparaître pendant une corticothérapie. Elles peuvent inclure : insomnie, dépression (parfois sévère), euphorie, troubles de l'humeur, troubles psychotiques et changements de la personnalité. Un état émotionnel instable préexistant ou une psychose peuvent être aggravés par les corticoïdes.

USAGE LOCAL

Mises en garde

En l'absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d'éviter l'administration d'un corticoïde en intra-discal.

Une injection intra-articulaire d'un corticoïde peut aboutir à des effets systémiques. L'injection accidentelle de la suspension dans les tissus mous autour d'une articulation peut également conduire à la survenue d'effets systémiques, ce qui constitue la cause d'échec la plus commune du traitement local.

Du fait d'une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :

·        certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),
·        états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
·        vaccins vivants atténués.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.

Une augmentation de la douleur accompagnée d'un gonflement de l'articulation, la restriction de sa mobilité, de la fièvre, un malaise peuvent évoquer un tableau d'arthrose septique. Dans ce cas, et lorsque le diagnostic d'arthrose septique est confirmé, l'administration de KENACORT RETARD doit être arrêtée. L'injection d'un corticoïde dans une articulation précédemment infectée doit être évitée. Des injections répétées dans des tendons enflammés peuvent conduire à la rupture des tendons. L'injection en intratendineux doit être évitée.

Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d'hypercorticisme.

Ne pas injecter dans une articulation instable ou infectée. Les injections répétées peuvent entraîner une instabilité de l'articulation.

Dans quelques cas, un suivi radiographique est suggéré.

Éviter une trop grande sollicitation de l'articulation pour laquelle un effet bénéfique a été obtenu, sinon une augmentation de la détérioration peut être observée.

La distension de la capsule articulaire ou le dépôt de stéroïdes sur le trajet de l'aiguille doit être évité afin d'empêcher une atrophie sous-cutanée.

Aucune étude n'a été menée pour démontrer la tolérance de l'administration de KENACORT RETARD 80 mg/2ml, suspension injectable, en injection intraturbinale, sous-conjonctivale, sous-tenonienne, rétrobulbaire ou intraoculaire (voie intravitréenne).

Des cas d'endophthalmie, d'inflammation oculaire, d'augmentation de la pression intraoculaire, de choriorétinopathie, y compris de maculopathie cristalline et de rétinite virale (à cytomégalovirus principalement), et de troubles visuels, dont la cécité, ont été rapportés suite à une administration intravitréenne.

Plusieurs cas de cécité ont été rapportés suite à l'injection de suspensions corticostéroïdes dans les cornets nasaux ou par injection intralésionnelle à la tête.

L'administration de KENACORT RETARD 80 mg/2ml, suspension injectable par ces voies n'est pas recommandée.

Précautions d'emploi

Il est nécessaire d'observer une asepsie rigoureuse.

L'injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.

L'administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d'infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.

Bien que le traitement avec KENACORT RETARD améliore les symptômes de l'inflammation, il est nécessaire d'en traiter la cause.

Précautions d'emploi

Dialysé avec hyperparathyroïdisme secondaire

Antécédent de transplantation rénale

Vision floue

Trouble visuel

Spotting

Terrain atopique

Ulcère gastroduodénal

Antécédent ulcéreux gastroduodénal

Foyer viscéral infectieux

Tuberculose ancienne

Sujet âgé

Colite ulcéreuse

Abcès

Infection fébrile

Diverticulite

Anastomose intestinale récente

Insuffisance rénale

Insuffisance hépatique

Ostéoporose

Myasthénie grave

Glomérulonéphrite

Néphrite

Hypertension artérielle

Exanthème

Carcinome métastatique

Thrombophlébite

Thrombo-embolie

Insuffisance cardiaque congestive

Troubles du rythme

Stress

Hypothyroïdie

Cirrhose (hépatique)

Diabète

Instabilité émotionnelle

Psychose

Hémodialyse

Porteur de prothèse

Grossesse

Interaction avec d'autre médicaments

USAGE SYSTEMIQUE

Associations contre-indiquées

Vaccins vivants atténués
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. L'utilisation de vaccins vivants atténués est contre-indiquée et pendant toute la durée du traitement et pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.

Associations déconseillées

Acide acétylsalicylique aux doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>=1g par prise et/ou >=3g par jour)
Majoration du risque hémorragique.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

Anticoagulants oraux
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.

Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance: contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.

Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV)
Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.

Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas de thérapeutique digitalique.

Digitaliques (digoxine)
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

Inducteurs enzymatiques: carbamazépine, barbituriques, phénobarbital, phénytoine, rimidone, rifabutine, rifampicine
Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.

Inhibiteurs du cytochrome CYP 3A4 
L'acétonide de triamcinolone est un substrat du CYP3A4. La prudence est requise lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que ritonavir, atazanavir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, néfazodone, nelfinavir, saquinavir, kétoconazole, télithromycine) avec KENACORT RETARD en raison d'une augmentation des effets corticoïdes systémiques qui peuvent survenir. (Voir rubrique Effets indésirables). Des cas d'interactions cliniquement significatives ont été rapportés depuis la mise sur le marché chez des patients traités par acétonide de triamcinolone et ritonavir, qui ont conduit à des effets corticoïdes systémiques tels que syndrome de Cushing et inhibition surrénalienne.

Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants:
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).

Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement.

Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt ou lors d'un changement de posologie.

Médicaments antituberculeux : isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué: augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.

Surveillance clinique et biologique.

Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ce produit (plus de 2 heures, si possible).

Diminution de l'absorption du produit.

Associations à prendre en compte

Acide acétylsalicylique aux doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3g par jour)
Majoration du risque hémorragique.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.

Héparines de bas poids moléculaire et apparentés (doses curatives et/ou sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique.

Héparines de bas poids moléculaire et apparentés (doses préventives)
Augmentation du risque hémorragique.

Héparines non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique.

Héparines non fractionnées (doses préventives)
Augmentation du risque hémorragique

Antihypertenseurs
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

 Interféron alpha
Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.

Praziquantel
Diminution possible des concentrations plasmatiques de praziquantel.

Fluoroquinolones
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.

Œstrogènes, y compris les contraceptifs oraux
La demi-vie des corticoïdes peut être augmentée et la clairance diminuée.

Ciclosporine 
L'administration concomitante de ciclosporine et d'un corticoïde peut entraîner une augmentation de leurs activités respectives.

Hormone de croissance humaine
L'effet sur la croissance attendu peut être inhibé.

Myorelaxants non dépolarisants
Les corticoïdes peuvent diminuer ou renforcer le blocage neuromusculaire.

Hormones thyroïdiennes
La clairance métabolique des adrénocorticoïdes est diminuée chez les patients présentant une hypothyroïdie, et augmentée chez ceux présentant une hyperthyroïdie. Les changements dans l'état thyroïdien du patient peuvent nécessiter un ajustement posologique de l'adrénocorticoïde.

Anticholinestérases
Les effets des anticholinestérases peuvent être inhibés.

USAGE LOCAL

Les risques d'interactions des glucocorticoïdes avec d'autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d'emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.


Informations complémentaires pour KENACORT RETARD 80 mg/2 mL susp inj

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KENACORT RETARD : Cas d'endophtalmie, d'inflammation oculaire, d'augmentation de la pression intraoculaire et de troubles visuels à la suite d'administration intraoculaire.

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Excipients

Benzylique alcool, Sodium chlorure, Polysorbate 80, Carmellose sodique, Sodium hydroxyde, Chlorhydrique acide, Eau pour préparations injectables

Exploitant / Distributeur

BRISTOL-MYERS SQUIBB

3 Rue Joseph Monier

92500

RUEIL MALMAISON

Code UCD7 : 9048830

Code UCD13 : 3400890488303

Code CIS : 62899127

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : BRISTOL-MYERS SQUIBB

Laboratoire exploitant : BRISTOL-MYERS SQUIBB

Prix vente TTC : Non communiqué

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 0€

Taux SS : 0%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PHN

Date AMM : 20/11/1997

Rectificatif AMM : 01/02/2022

Marque : KENACORT RETARD

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400931584575

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

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