GENOTONORM

Principes actifs : Somatropine

Les gammes de produits

GENOTONORM 12 mg pdr+solv pr sol inj

Remboursable

Sur prescription seulement

Retard de croissance lié à un déficit somatotrope
Retard de croissance lié à un syndrome de Turner
Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique

Forme :

 Poudre et solvant pour solution injectable

Catégories :

 Endocrinologie, Hormones de l'antéhypophyse et analogues, Somatropine et analogues, Somatropine

Principes actifs :

 Somatropine

Posologie pour GENOTONORM 12 mg pdr+solv pr sol inj

Indications

Retard de croissance lié à un déficit somatotrope, Retard de croissance lié à un syndrome de Turner, Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique, Retard de croissance chez l'enfant né petit pour l'âge gestationnel, Syndrome de Prader-Willi, Déficit somatotrope de l'adulte

Posologie

Enfant . Retard de croissance lié à un déficit somatotrope. Voie SC (implicite)
1 mg par mètre carré par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant . Retard de croissance lié à un syndrome de Turner. Voie SC
1.4 mg par mètre carré par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant . Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique. Voie SC
1.4 mg par mètre carré par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant . Syndrome de Prader-Willi. Voie SC
1 mg par mètre carré par jour en injection SC. Maximum 2.7 mg par jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 60 ans . Déficit somatotrope de l'adulte. Voie SC (implicite)
0.2 mg par jour en injection SC. Maximum ½ mg par jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de moins de 60 ans . Déficit somatotrope de l'adulte. Voie SC (implicite)
0.3 mg par jour en injection SC. Maximum 1 mg par jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de moins de 60 ans . Traitement en cas de déficit acquis dans l'enfance. Déficit somatotrope de l'adulte. Voie SC
½ mg par jour en injection SC. Maximum 1 mg par jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de plus de 4 ans . Retard de croissance chez l'enfant né petit pour l'âge gestationnel. Voie SC
1 mg par mètre carré par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Administration

Voie SC

Recommandations patient

CONSULTER LE MEDECIN en cas :
- d'apparition d'une claudication ou d'une douleur à la hanche ou au genou,
- de maux de tête sévères ou persistants, de problèmes visuels, nausées et/ou vomissements,
- de douleur musculaire ou de douleur exagérée au niveau du point d'injection.
- d'infection pulmonaire (en cas de syndrome de Prader-Willi)
SPORTIFS : Substance dopante.


Contre-indications pour GENOTONORM 12 mg pdr+solv pr sol inj

  • Tumeur en activité
  • Epiphyses soudées chez l'enfant
  • Etat critique aigu dû aux complications d'une intervention chirurgicale à coeur ouvert
  • Etat critique aigu dû aux complications d'une intervention chirurgicale abdominale
  • Etat critique aigu dû aux complications d'un polytraumatisme
  • Insuffisance respiratoire aiguë
  • Transplantation rénale
  • Grossesse
  • Absence de contraception féminine efficace

Effets indésirables pour GENOTONORM 12 mg pdr+solv pr sol inj

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Arthralgie

Oedème périphérique

Syndrome du canal carpien

Myalgie

Paresthésie

Anticorps antihormone de croissance

Rigidité musculosquelettique

Leucémie

Mort subite chez le patient présentant un syndrome de Prader-Willi

Urticaire

Eruption cutanée

Hyperglycémie

Myosite

Réaction au site d'injection

Rétention hydrique

Hypertension intracrânienne bénigne

Oedème facial

Prurit cutané

Diminution des taux de cortisol sérique

Diabète de type 2

Epiphysiolyse de la tête fémorale

Maladie de Legg-Calvé-Perthes

Baisse des taux de thyroxine libre


Une diminution du volume extracellulaire est observée chez les patients atteints d'un déficit en hormone de croissance. Lorsqu'un traitement par la somatropine est initié, cette diminution est rapidement corrigée. Les effets indésirables liés à la rétention hydrique, tels qu'oedème périphérique, oedème facial, rigidité musculo-squelettique des extrémités, arthralgies, myalgies, paresthésies sont fréquents chez les patients adultes. En général, ces effets indésirables sont peu sévères à modérés, ils surviennent dans les premiers mois du traitement et diminuent spontanément ou après une diminution de dose.

La fréquence de ces effets indésirables est liée à la dose administrée et à l'âge des patients ; elle peut être inversement liée à l'âge des patients lors de l'apparition du déficit en hormone de croissance. Chez les enfants de tels effets indésirables ne sont pas fréquents.

Chez environ 1 % des patients GENOTONORM a entraîné la formation d'anticorps. La capacité de liaison de ces anticorps est faible et aucune modification clinique n'a été associée à leur présence, voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Liste tabulée des effets indésirables

Le tableau 1 montre les effets indésirables par classe de Système d'Organe et par fréquence, chez les enfants et les adultes, en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles.

Tableau 1 : Liste tabulée des effets indésirables

* En règle générale, ces effets indésirables sont d'intensité légère à modérée, surviennent au cours des premiers mois de traitement et disparaissent spontanément ou avec une diminution de la dose. L'incidence de ces effets indésirables est liée à la dose administrée, à l'âge des patients, et il se peut qu'elle soit inversement liée à l'âge des patients à l'apparition du déficit en hormone de croissance.

** Effets Indésirables du Médicament (EIM) identifiés après la commercialisation.  

$ Des réactions transitoires au site d'injection ont été rapportées chez l'enfant.

‡ Signification clinique indéterminée.

† Rapportée chez des enfants souffrant d'un déficit en hormone de croissance traités par somatropine, cependant, l'incidence semble similaire à celle retrouvée chez les enfants ne présentant pas de déficit en hormone de croissance.

Diminution des taux de cortisol sérique

Une diminution des taux de cortisol sérique a été rapportée avec la somatropine ; cette diminution peut être liée à la modification des protéines de transport ou à une augmentation de la clairance hépatique. Il est possible que la signification clinique de ces observations soit limitée. Toutefois, la corticothérapie de substitution devra être optimisée avant d'instaurer le traitement par GENOTONORM.

Syndrome de Prader-Willi

Lors de la surveillance après commercialisation, de rares cas de mort subite ont été rapportés chez les patients présentant un syndrome de Prader-Willi et traités par la somatropine, bien que la relation de causalité n'ait pas été démontrée.

Leucémie

Des cas de leucémie ont été rapportés chez les enfants atteints d'un déficit en hormone de croissance, dont certains étaient traités par somatropine et inclus dans l'expérience post-commercialisation. Cependant il n'y a pas de preuve d'une augmentation du risque de leucémie sans facteurs prédisposants, tels que les radiations de la tête et du cerveau.

Épiphysiolyse fémorale supérieure et maladie de Legg-Calve-Perthes

Des cas d'épiphysiolyse fémorale supérieure et de maladie de Legg-Calve-Perthes ont été rapportés chez des enfants traités par hormone de croissance recombinantes. L'épiphysiolyse fémorale supérieure est plus fréquente en cas de troubles endocriniens, et la maladie de Legg-Calve-Perthes est plus fréquente en cas d'insuffisance staturale. Mais on ne sait pas si ces deux pathologies sont ou non plus fréquentes pendant le traitement par somatropine. Leur diagnostic doit être envisagé chez un enfant présentant une gêne ou une douleur au niveau de la hanche ou du genou.

Autres effets indésirables médicamenteux

D'autres effets indésirables médicamenteux peuvent être considérés comme des effets de classe de la somatropine, tels qu'une éventuelle hyperglycémie due à une baisse de la sensibilité à l'insuline, une diminution du taux de thyroxine libre et une hypertension intracrânienne bénigne.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.

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Grossesse et allaitement pour le GENOTONORM 12 mg pdr+solv pr sol inj

Grossesse

Les études chez l'animal sont insuffisantes en ce qui concerne les effets sur la grossesse, le développement embryofoetal, la parturition ou le développement postnatal (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Aucune étude clinique sur les grossesses exposées n'est disponible. Ainsi, les produits contenant de la somatropine ne sont pas recommandés pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

Allaitement

Aucune étude clinique n'a été réalisée avec des produits contenant de la somatropine chez les femmes qui allaitent. On ne sait pas si la somatropine passe dans le lait maternel, cependant l'absorption gastro-intestinale de la protéine chez l'enfant est très improbable. Une attention particulière doit donc être apportée lorsque les produits contenant de la somatropine sont administrés aux femmes qui allaitent.


Mise en garde pour GENOTONORM 12 mg pdr+solv pr sol inj

Mise en garde

Le diagnostic et le traitement par GENOTONORM doivent être réalisés et suivis par un médecin spécialisé et expérimenté dans le diagnostic et la prise en charge des patients dans les indications thérapeutiques.

L'apparition d'une myosite constitue un effet secondaire très rare qui peut être lié à la présence du conservateur métacrésol. En cas de myalgie ou de douleur exagérée au niveau du site d'injection une myosite doit être suspectée et si elle est confirmée, une spécialité GENOTONORM ne contenant pas de métacrésol doit être utilisée.

La dose maximale quotidienne recommandée ne doit pas être dépassée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Sensibilité à l'insuline

La somatropine peut réduire la sensibilité à l'insuline. Chez les patients atteints de diabète sucré, la dose d'insuline peut nécessiter un ajustement après la mise en place d'un traitement par la somatropine. Les patients atteints de diabète, d'intolérance au glucose ou tout autre facteur de risque de diabète doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par la somatropine.

Fonction thyroïdienne

L'hormone de croissance augmente la conversion extrathyroïdienne de T4 en T3 ce qui peut entraîner une diminution de la concentration sérique en T4 et une augmentation de la concentration sérique en T3. Bien que les taux périphériques d'hormones thyroïdiennes restent dans les fourchettes de référence chez la majorité des sujets sains, une hypothyroïdie peut en théorie se développer chez les sujets ayant une hypothyroïdie infraclinique. En conséquence, une surveillance de la fonction thyroïdienne doit être effectuée chez tous les patients. Chez les patients souffrant d'un hypopituitarisme et recevant un traitement substitutif, l'effet potentiel du traitement par l'hormone de croissance sur la fonction thyroïdienne doit être étroitement surveillé.

Hypoadrénalisme

L'initiation du traitement par la somatropine peut entraîner une inhibition de la 11βHSD-1 et réduire les concentrations sériques de cortisol. Chez les patients traités par la somatropine, une insuffisance surrénale centrale (secondaire) non diagnostiquée auparavant peut être découverte et un traitement substitutif par glucocorticoïde peut être nécessaire. De plus, les patients traités par glucocorticoïde pour une insuffisance surrénalienne préalablement diagnostiquée peuvent nécessiter une augmentation de leurs doses d'entretien ou de stress, après le début du traitement par la somatropine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Utilisation avec un traitement oestrogénique oral

Si une femme traitée par somatropine débute un traitement oestrogénique par voie orale, il peut être nécessaire d'augmenter la dose de somatropine pour maintenir les taux sériques d'IGF-1 dans l'intervalle normal pour l'âge. Inversement, si une femme sous somatropine interrompt un traitement oestrogénique oral, il se peut que la dose de somatropine doive être réduite pour éviter un excès d'hormone de croissance et / ou des effets indésirables (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

En cas de déficit somatotrope secondaire à un traitement antitumoral, il est recommandé de surveiller les signes éventuels de récidive du processus tumoral. Parmi les patients ayant survécu à une tumeur pendant l'enfance, il a été rapporté un risque accru de tumeur secondaire chez les patients traités par la somatropine suite à leur première tumeur. Les tumeurs secondaires les plus fréquentes étaient les tumeurs intracrâniennes, et en particulier les méningiomes, chez les patients traités pour leur tumeur initiale par des radiations à la tête.

Chez les patients présentant des troubles endocriniens y compris ceux relatifs à un déficit en hormone de croissance, la survenue d'une épiphysiolyse de la hanche peut être plus fréquente que dans la population générale. Tout enfant présentant une claudication au cours du traitement par la somatropine devra être examiné.

Hypertension intracrânienne bénigne

En cas de céphalées sévères ou répétées, de troubles visuels, de nausées et/ou de vomissements, il est recommandé d'effectuer un fond d'oeil afin de dépister un éventuel oedème papillaire. Si celui-ci est confirmé, un diagnostic d'hypertension intracrânienne bénigne devra être considéré et s'il y a lieu, le traitement par la somatropine devra être interrompu. L'état actuel des connaissances ne permet pas de recommander la poursuite du traitement par l'hormone de croissance chez des patients ayant une hypertension intracrânienne résolue. Si le traitement par l'hormone de croissance est ré-instauré, une surveillance attentive de la survenue de symptômes d'hypertension intracrânienne est nécessaire.

Leucémie

Des cas de leucémie ont été rapportés chez un petit nombre de patients présentant un déficit en hormone de croissance, certains d'entre eux ayant été traités par la somatropine. Toutefois, il n'a pas été démontré que l'incidence de la leucémie est augmentée chez les patients sans facteurs de risque receveurs d'hormone de croissance.

Anticorps

Comme pour tous les produits contenant de la somatropine, un faible pourcentage de patients peut développer des anticorps contre GENOTONORM. GENOTONORM entraine la formation d'anticorps chez environ 1 % des patients. La capacité de liaison de ces anticorps est faible et il n'y a pas d'effet sur le taux de croissance. La recherche d'anticorps à la somatropine doit être réalisée chez tout patient non répondeur.

Patients âgés

Chez les patients âgés de plus de 80 ans, l'expérience est limitée. Les patients âgés peuvent être plus sensibles à l'action de GENOTONORM, et peuvent donc être plus sujets à l'apparition d'effets indésirables.

Etat critique aigu

Les effets de GENOTONORM sur l'évolution d'un état critique ont été étudiés dans deux études contrôlées versus placebo chez 522 patients adultes présentant des complications secondaires à une intervention chirurgicale à coeur ouvert, une intervention chirurgicale abdominale, un polytraumatisme ou une insuffisance respiratoire aiguë. La mortalité était plus élevée chez les patients traités par 5,3 ou 8 mg de GENOTONORM par jour comparativement aux patients recevant le placebo, soit 42 % contre 19 %. Compte tenu de ces résultats, ces patients ne devront pas être traités par GENOTONORM. Etant donné l'absence d'information disponible sur la sécurité d'un traitement substitutif par l'hormone de croissance chez les patients présentant un état critique aigu, les bénéfices de la poursuite du traitement dans cette situation doivent être mis en balance avec les risques potentiels. 

Chez tous les patients qui développent un état critique aigu autre ou similaire, le bénéfice possible d'un traitement par GENOTONORM doit être mis en balance avec le risque potentiel.

Pancréatite

Bien que rare, il faut prendre en considération l'éventualité d'une pancréatite chez les patients, et particulièrement les enfants,  traités par la somatropine qui présentent une douleur abdominale.

Syndrome de Prader-Willi

Chez les patients présentant un syndrome de Prader-Willi, le traitement devra toujours être associé à un régime hypocalorique.

Des cas de décès associés à l'utilisation de l'hormone de croissance ont été rapportés chez des enfants atteints d'un syndrome de Prader-Willi et qui présentaient un ou plusieurs des facteurs de risque suivants : obésité sévère (c'est-à-dire les enfants dont le rapport poids/taille excède 200%), antécédents d'insuffisance respiratoire ou d'apnée du sommeil, ou infection respiratoire non spécifiée. Les patients avec un ou plusieurs de ces facteurs pourraient présenter un risque accru.

Avant de débuter le traitement par la somatropine chez les patients atteints d'un syndrome de Prader-Willi, une recherche des signes d'obstruction des voies aériennes supérieures, d'apnée du sommeil ou d'infection respiratoire devra être effectuée.

Si lors de la recherche d'obstruction des voies aériennes supérieures, des anomalies sont observées, alors les enfants devront être orientés vers un spécialiste en Oto-Rhino-Laryngologie (ORL) pour le traitement et l'éradication des troubles respiratoires avant d'initier le traitement par l'hormone de croissance.

La recherche d'apnée du sommeil devra être effectuée avant l'instauration du traitement par l'hormone de croissance par des méthodes reconnues telles que la polysomnographie ou l'oxymétrie durant la nuit, et surveillée si celle-ci est suspectée.

Si lors du traitement par l'hormone de croissance, les patients présentent des signes d'obstruction des voies aériennes supérieures (incluant la survenue ou l'aggravation d'un ronflement), le traitement devra être interrompu, et un nouvel examen ORL devra être réalisé.

Tous les patients atteints d'un syndrome de Prader-Willi devront être suivis si une apnée du sommeil est suspectée.

Les patients devront être suivis pour les signes d'infections respiratoires, qui devront être diagnostiqués aussi précocement que possible et traités efficacement.

Tous les patients atteints d'un syndrome de Prader-Willi devront également faire l'objet d'un contrôle pondéral efficace avant et pendant le traitement par l'hormone de croissance.

Une scoliose est fréquemment observée chez les patients présentant un syndrome de Prader-Willi. Chez tous les enfants, la scoliose est susceptible d'évoluer lors d'une croissance rapide. Les signes de scoliose devront être recherchés au cours du traitement.

L'expérience d'un traitement au long cours par l'hormone de croissance chez l'adulte et les patients présentant un syndrome de Prader-Willi est limitée.

Enfants nés petits pour l'âge gestationnel

Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, les autres causes ou traitements pouvant expliquer un retard de croissance doivent être exclus avant de commencer le traitement.

Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer l'insulinémie et la glycémie à jeun avant de commencer le traitement puis annuellement. Chez les patients ayant un risque accru de diabète (antécédents familiaux de diabète, obésité, insulino-résistance sévère, acanthosis nigricans), un test d'hyperglycémie provoquée par voie orale doit être réalisé. Si un diabète clinique apparaît, l'hormone de croissance ne devra pas être administrée.

Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer le taux d'IGF-I avant d'initier le traitement, et par la suite 2 fois par an. Si sur des mesures répétées, les taux d'IGF-I sont supérieurs à + 2 DS comparés aux valeurs standard pour l'âge et le stade pubertaire, le ratio IGF-I/IGFBP-3 devrait être pris en considération pour l'ajustement de la dose.

L'expérience en ce qui concerne l'initiation du traitement juste avant la puberté chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel est limitée. Par conséquent, il n'est pas recommandé d'initier le traitement juste avant la puberté.

L'expérience chez les patients atteints du syndrome de Silver-Russell est limitée.

Une partie du gain de taille chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel traités par l'hormone de croissance pourrait disparaître si le traitement est arrêté avant que la taille finale ne soit atteinte.

Insuffisance rénale chronique

Dans le cas d'une insuffisance rénale chronique, la fonction rénale devra être diminuée de 50 % par rapport à la normale. Afin de confirmer le retard de croissance, la croissance aura dû être suivie au préalable pendant 1 an avant de mettre en route le traitement. Au cours de cette période, un traitement de l'insuffisance rénale chronique (incluant le contrôle de l'acidose, de l'hyperparathyroïdie et de l'état nutritionnel) devra avoir été instauré et devra être maintenu pendant la durée du traitement. Le traitement devra être interrompu en cas de transplantation rénale.

Il n'existe pas à ce jour, de données disponibles sur la taille définitive des patients atteints d'insuffisance rénale chronique traités par GENOTONORM.

Teneur en sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose. Les patients suivant un régime hyposodé peuvent être informés que ce médicament est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Myosite

Myalgie

Diabète

Intolérance au glucose

Facteurs de risque de diabète

Surveillance fonction thyroïdienne

Hypopituitarisme

Insuffisance surrénalienne

Déficit somatotrope secondaire à un traitement antitumoral

Rémission d'une maladie maligne

Claudication

Céphalée

Troubles visuels

Nausées et/ou vomissements

Oedème papillaire

Hypertension intracrânienne bénigne

Anticorps anti-somatropine

Patient de plus de 60 ans

Etat critique aigu

Douleur abdominale

Facteurs de risque au cours du syndrome de Prader-Willi

Scoliose

Syndrome de Silver-Russell

Insuffisance rénale chronique

Patiente en âge de procréer

Allaitement

Interaction avec d'autre médicaments

Un traitement concomitant par des glucocorticoïdes inhibe les effets stimulants de la croissance des produits contenant de la somatropine. Le traitement substitutif par glucorticoïdes des patients présentant un déficit en hormone adrénocorticotrope (ACTH) doit être ajusté avec précaution afin d'éviter tout effet inhibiteur sur la croissance. Par conséquent, chez les patients traités par les glucocorticoïdes, une surveillance de la croissance doit être effectuée afin d'évaluer l'impact potentiel du traitement par les glucocorticoïdes sur la croissance.

L'hormone de croissance diminue la conversion de la cortisone en cortisol et peut mettre en évidence une insuffisance surrénale centrale non encore diagnostiquée ou rendre inefficaces de faibles doses des glucocorticoïdes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Selon les résultats d'une étude d'interaction réalisée chez des adultes atteints d'un déficit en hormone de croissance, l'administration de somatropine peut augmenter la clairance des composés métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450. En particulier, la clairance des composés métabolisés par le cytochrome P450 3A4 (exemples : hormones sexuelles stéroïdes, corticostéroïdes, anticonvulsivants et ciclosporine) peut être augmentée entraînant une diminution des taux plasmatiques de ces composés. La conséquence clinique de cet effet est inconnue.

Se reporter à la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi concernant le diabète et les troubles thyroïdiens.

Chez les femmes sous traitement oestrogénique substitutif par voie orale, une dose plus élevée d'hormone de croissance peut être nécessaire pour atteindre l'objectif du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Informations complémentaires pour GENOTONORM 12 mg pdr+solv pr sol inj

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Excipients

Poudre (compartiment avant) : Glycine, Phosphate monosodique, Phosphate disodique, Mannitol, Solvant (compartiment arrière) : Eau pour préparations injectables, Mannitol, Métacrésol, Substrats d'origine : Protéines d'Escherichia coli

Exploitant / Distributeur

PFIZER PFE FRANCE

23 - 25 avenue du Dr Lannelongue

75014

PARIS

Code UCD7 : 9391930

Code UCD13 : 3400893919309

Code CIS : 66702538

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : PFIZER PFE FRANCE

Laboratoire exploitant : PFIZER PFE FRANCE

Prix vente TTC : 296.8€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 296.8€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 18/11/1992

Rectificatif AMM : 07/07/2022

Marque : GENOTONORM

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400949742073

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

GENOTONORM 12 mg, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 1 cartouche à double compartiment de 1 mL

Poudre et solvant pour solution injectable

GENOTONORM 12 mg, poudre et solvant pour solution injectable, boîte de 5 cartouches dans stylos préremplis jetables de 1 mL

Poudre et solvant pour solution injectable