CAPTOPRIL
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé quadrisécable
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Antihypertenseurs, Médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC/ACE) non associés, Captopril, Cardiologie et angéiologie, Traitement de l'insuffisance cardiaque, Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC/ACE), Captopril, Urologie néphrologie, Traitement des néphropathies glomérulaires, Captopril
Principes actifs :
Captopril
Hypertension artérielle, Infarctus du myocarde dans les premières 24 heures, Insuffisance cardiaque congestive, Post-infarctus du myocarde avec dysfonction ventriculaire gauche, Néphropathie diabétique du diabète insulinodépendant
Adulte . Traitement initial si associé à de fortes doses de diurétique. Insuffisance cardiaque congestive
¼ comprimé tous les 2 jours à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . insuffisant rénal (Clcr < 10 ml/mn)
¼ comprimé à avaler avec un verre d'eau. Maximum 1½ comprimés par jour.
Adulte . Traitement initial 3. Insuffisance cardiaque congestive
½ comprimé 2 fois par jour à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . Traitement initial 1. Insuffisance cardiaque congestive
¼ comprimé à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . Traitement initial 2. Insuffisance cardiaque congestive
¼ comprimé 2 fois par jour à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . Traitement d'entretien. Insuffisance cardiaque congestive
1 comprimé 2 fois par jour à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . Traitement initial. Hypertension rénovasculaire
¼ comprimé à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . Traitement préalable par diurétique. Hypertension artérielle
½ comprimé à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . Hypertension artérielle (implicite)
1 comprimé matin et soir (à 12 heures d'intervalle) à avaler avec un verre d'eau. Maximum 6 comprimés par jour.
Adulte . insuffisant rénal (20< Clcr < 40 ml/mn)
1 comprimé à avaler avec un verre d'eau. Maximum 4 comprimés par jour.
Adulte . insuffisant rénal (10< Clcr < 20 ml/mn)
½ comprimé à avaler avec un verre d'eau. Maximum 3 comprimés par jour.
Adulte . Néphropathie diabétique du diabète insulinodépendant
1 comprimé 3 fois par jour à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . Traitement initial. Infarctus du myocarde dans les premières 24 heures
1¾ comprimés à avaler avec un verre d'eau.
Adulte . Traitement initial. Post-infarctus du myocarde avec dysfonction ventriculaire gauche
½ comprimé 3 fois par jour à avaler avec un verre d'eau pendant 2 jours.
Adulte . Traitement d'entretien. Post-infarctus du myocarde avec dysfonction ventriculaire gauche
1 comprimé 3 fois par jour à avaler avec un verre d'eau.
Voie orale
ALERTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN si
une hypotension importante se produit : elle peut être combattue en allongeant
le patient, jambes relevées.
ARRETER le traitement et CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Gonflement des mains, du visage,
de la langue ou de la gorge.
- Difficultés pour avaler.
- Urticaire ou difficulté à
respirer.
- Réactions cutanées sévères :
avec rougeur, formation de cloques et décollements de la peau.
- Douleur dans la poitrine ou
problèmes cardiaques.
- Incapacité de parler ou de
comprendre des mots, troubles de la marche ou de l'équilibre.
- Fièvre inexpliquée, symptômes
pseudo-grippaux tels que des maux de gorge.
- Tendance accrue aux hématomes
(bleus) et aux saignements de nez.
- Jaunissement de la peau.
PREVENIR L'ANESTHESISTE en cas
d'intervention chirurgicale.
ÉVITER l'utilisation excessive de sel de table.
PRUDENCE en cas de consommation de boissons alcoolisées ou de
médicaments contenant de l'alcool (risque de chute de la pression
artérielle lors du passage à la position debout).
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines
(sensation de vertiges).
Angor
Anorexie
Céphalée
Douleur thoracique
Fatigue
Hypotension
Oligurie
Palpitation
Stomatite
Syndrome de Raynaud
Tachyarythmie
Tachycardie
Paresthésie
Polyurie
Somnolence
Malaise
Flush
Pâleur
Trouble de la fonction rénale
Augmentation de la fréquence des mictions
Ulcération aphteuse
Angioedème
Angioedème intestinal
Anémie
Choc cardiogénique
Cholestase
Fièvre
Glossite
Gynécomastie
Hépatite
Hyperkaliémie
Hypoglycémie
Hyponatrémie
Impuissance
Insuffisance hépatique
Leucopénie
Maladie auto-immune
Pancréatite
Pemphigoïde bulleuse
Rhinite
Syndrome néphrotique
Thrombopénie
Ulcère gastroduodénal
Urticaire
Dépression
Agranulocytose
Bronchospasme
Myalgie
Syndrome de Stevens-Johnson
Confusion
Arthralgie
Eosinophilie
Neutropénie
Protéinurie
Erythème polymorphe
Augmentation de la bilirubine
Augmentation des enzymes hépatiques
Augmentation de la créatinine plasmatique
Augmentation sanguine de l'urée
Arrêt cardiaque
Baisse de l'hématocrite
Baisse de l'hémoglobine
Erythrodermie
Pancytopénie
Lymphadénopathie
Photosensibilité
Vision trouble
Dermatite exfoliatrice
Alvéolite allergique
Pneumopathie à éosinophiles
Réaction pemphigoïde
Incident cérébrovasculaire
Anticorps nucléaires positifs
Anémie hémolytique
Hypotension orthostatique
Ictère
Insuffisance rénale
Oedème de la glotte
Oedème de Quincke
Syncope
Vascularite
Anémie aplasique
Néphrite interstitielle
Oedème de la face
Oedème des extrémités
Oedème du larynx
Oedème de la langue
Hépatite nécrotique
Oedème des lèvres
Vitesse de sédimentation anormalement élevée
Les effets indésirables rapportés lors du traitement par le captopril et/ou les inhibiteurs de l'enzyme de conversion incluent les effets suivants :
Affections hématologiques et du système lymphatique
· Très rares : neutropénie/agranulocytose (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), pancytopénie particulièrement chez les patients avec une fonction rénale altérée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), anémie (y compris aplasique et hémolytique), thrombopénie, lymphadénopathie, éosinophilie, maladies auto immunes et/ou anticorps nucléaires positifs.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
· Rare : anorexie.
· Très rares : hyperkaliémie, hypoglycémie.
Affections psychiatriques
· Fréquent : troubles du sommeil.
· Très rares : confusion, dépression.
Affections du système nerveux
· Fréquents : altération du goût, sensations vertigineuses.
· Rares : somnolence, céphalées et paresthésie.
· Très rares : incidents cérébrovasculaires, y compris accident vasculaire cérébral et syncope.
Affections oculaires
· Très rare : vision trouble.
Affections cardiaques
· Rares : tachycardie ou tachyarythmie, angor, palpitations.
· Très rares : arrêt cardiaque, choc cardiogénique.
Troubles vasculaires
· Rares : hypotension (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), syndrome de Raynaud, flush, pâleur.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
· Fréquents : toux sèche et irritative (non productive) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) et dyspnée.
· Très rares : bronchospasme, rhinite, alvéolite allergique/pneumopathie à éosinophiles.
Affections gastro-intestinales
· Fréquents : nausées, vomissements, irritations gastriques, douleurs abdominales, diarrhée, constipation, sécheresse buccale.
· Rares : stomatite / ulcération aphteuse, angio-oedème intestinal (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
· Très rares : glossite, ulcère gastro-duodénal, pancréatite.
Affections hépatobiliaires
· Très rares : insuffisance hépatique et cholestase (incluant l'ictère), hépatite, éventuellement nécrotique, enzymes hépatiques et bilirubine élevées.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
· Fréquents : prurit avec ou sans rash, rash et alopécie.
· Rare : angio-oedème (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
· Très rares : urticaire, syndrome de Stevens Johnson, érythème polymorphe, photosensibilité, érythrodermie, réactions pemphigoïdes et dermatite exfoliatrice, pemphigoïde bulleuse.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
· Très rares : myalgie, arthralgie.
Affections du rein et des voies urinaires
· Rares : troubles de la fonction rénale dont insuffisance rénale, polyurie, oligurie, augmentation de la fréquence des mictions.
· Très rares : syndrome néphrotique.
Affection des organes de reproduction et du sein
· Très rares : impuissance, gynécomastie.
Troubles généraux et anomalie au site d'administration
· Rares : douleur thoracique, fatigue, malaise.
· Très rare : fièvre.
Comme avec les autres IEC, un syndrome pouvant inclure fièvre, myalgies, arthralgies, néphrite interstitielle, vascularite, rash ou autres manifestations dermatologiques, éosinophilie et un taux de sédimentation élevé a été rapporté.
Biochimie
· Très rares : protéinurie, éosinophilie, hyperkaliémie, hyponatrémie, augmentation de l'urémie, de la créatinine et de la bilirubine sériques, baisse de l'hémoglobine, de l'hématocrite, des leucocytes, des plaquettes, anticorps antinucléaires positifs, augmentation de la vitesse de sédimentation.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Grossesse
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformations après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Allaitement
Le captopril est très faiblement excrété dans le lait maternel. La quantité ingérée par l'enfant allaité correspond à 0,3 % de la dose thérapeutique néo-natale. En conséquence, l'administration de ce médicament est possible chez la femme qui allaite, sauf chez le prématuré et/ou en cas d'altération de la fonction rénale de l'enfant. Si l'enfant est plus âgé, l'utilisation de CAPTOPRIL ARROW chez la femme qui allaite peut être envisagée si ce traitement lui est nécessaire et que l'enfant est surveillé quant à l'apparition d'effets indésirables.
Mises en garde spéciales
Neutropénie/agranulocytose
Une neutropénie/agranulocytose, une thrombopénie et une anémie ont été rapportées chez les patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, dont le captopril. La neutropénie survient rarement chez les patients à fonction rénale normale et ne présentant pas d'autres facteurs de risque. Le captopril doit être utilisé avec une prudence extrême chez les patients ayant une collagénose, chez ceux recevant un traitement immunosuppresseur, en cas de traitement par allopurinol ou procaïnamide ou en cas d'association de ces facteurs à risque, particulièrement en présence d'une insuffisance rénale pré-existante. Certains de ces patients ont présenté des infections graves qui, dans un petit nombre de cas, n'ont pas répondu à une antibiothérapie intensive.
Si le captopril est administré à ces patients, il est conseillé d'effectuer une numération des globules blancs et de la formule leucocytaire avant le début du traitement, puis toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois du traitement par captopril et périodiquement par la suite. Pendant le traitement, chaque patient doit recevoir comme consigne de signaler tout signe d'infection (par exemple : maux de gorge, fièvre) et une numération de la formule leucocytaire doit être effectuée. Le captopril et tout autre traitement concomitant en cause (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) seront interrompus si une neutropénie (granulocyte neutrophiles < 1000/mm3) est détectée ou suspectée. Chez la plupart des patients, la numération des neutrophiles revient rapidement à la normale après arrêt du captopril.
Hypersensibilité/angio-oedème
Un angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, le captopril inclus. Dans de tels cas, le captopril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu'à disparition de l'oedème. Lorsque l'oedème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
L'angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
La prescription d'un IEC ne doit pas être envisagée par la suite chez ces patients (voir rubrique Contre-indications).
L'utilisation concomitante d'IEC avec l'association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d'angio-oedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de captopril. Le traitement par captopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'utilisation concomitante d'IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d'angio-oedème (par exemple gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d'un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.
Angio-oedème intestinal
De rares cas d'angio-oedème intestinal ont été rapportés chez les patients traités par IEC. Ces patients présentent des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements); dans certains cas l'angio-oedème intestinal n'est ni précédé d'un angio-oedème de la face ni associé à un taux de C-1 estérase anormal. L'angio-oedème intestinal est diagnostiqué lors d'un scanner abdominal, d'une échographie ou lors d'une intervention chirurgicale.
Les symptômes disparaissent à l'arrêt du traitement. L'angioedème intestinal doit être un diagnostic différentiel chez les patients traités par IEC se présentant pour douleur abdominale.
Réactions anaphylactoïdes lors d'une dialyse à haut débit/aphérèse des lipoprotéines (LDL)
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients hémodialysés avec des membranes de dialyse à haut débit ou soumis à une aphérèse des lipoprotéines de faible densité par absorption sur dextrane sulfate. Chez ces patients, un changement de type de membrane de dialyse ou de classe de médicament doit être envisagé.
Réactions anaphylactoïdes lors d'une désensibilisation
Des réactions anaphylactoïdes prolongées, menaçant le pronostic vital ont rarement été rapportées chez des patients suivant un traitement de désensibilisation au venin d'hyménoptère alors qu'ils recevaient un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. Chez les mêmes patients, l'arrêt temporaire de l'inhibiteur de l'enzyme de conversion a permis d'éviter ces réactions, mais celles-ci sont réapparues suite à une reprise involontaire. Par conséquent, une surveillance particulière doit être exercée chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion qui suivent ce type de désensibilisation.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.
Protéinurie
Une protéinurie peut survenir, notamment chez les patients présentant une insuffisance rénale pré existante ou recevant des doses relativement élevées d'inhibiteur de l'enzyme de conversion. Une protéinurie totale excédant 1 g par jour a été observée chez environ 0,7 % des patients traités par captopril.
La majorité des patients avait une pathologie rénale pré existante ou avait reçu des doses relativement élevées de captopril (plus de 150 mg/jour) ou les deux. Un cinquième des patients protéinuriques ont présenté un syndrome néphrotique. Dans la plupart des cas, la protéinurie a diminué ou totalement régressé en six mois, que le traitement par captopril ait été poursuivi ou non.
Les patients atteints de protéinurie ont rarement présenté des altérations des paramètres de la fonction rénale, telles que l'urée ou la créatinine.
Une estimation de la protéinurie (« test bandelette » sur les premières urines du matin) doit être effectuée, avant le début du traitement et périodiquement par la suite, chez les patients avec antécédents de pathologie rénale.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques Contre-indications et Fertilité, grossesse et allaitement).
La prise de ce médicament est déconseillée avec de l'aliskiren (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Précautions d'emploi
Toux Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. Dans les cas où la prescription d'un IEC s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Enfant La tolérance et l'efficacité du captopril chez l'enfant n'ont pas été démontrées par des études contrôlées. Cependant, le captopril a été administré en cardiologie pédiatrique. Le traitement est initié en milieu hospitalier. Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance cardiaque, déplétion sodée Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive et de cirrhose oedémato-ascitique. Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable, une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë. Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive. Comme avec tout antihypertenseur, une baisse excessive de la pression artérielle peut augmenter le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral chez les patients présentant une cardiopathie ischémique ou une pathologie vasculaire cérébrale. Si une hypotension se développe, le patient doit être placé en position allongée. Un remplissage volémique par une solution saline administrée par voie intraveineuse peut être nécessaire. Sujet âgé La fonction rénale (créatininémie) et la kaliémie devront être appréciées avant le début du traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration). La dose de départ sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale. Insuffisance rénale En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min), la posologie initiale de captopril sera adaptée à la clairance de la créatinine, puis ajustée en fonction de la réponse thérapeutique (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Chez ces malades et ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine. Sujet ayant une athérosclérose connue Puisque le risque d'hypotension existe chez tous ces patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie. Anémie Une anémie avec baisse du taux d'hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux ou hémodialysés, baisse d'autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d'action des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l'arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrôle hématologique régulier. Intervention chirurgicale En cas d'anesthésie, et plus encore lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les IEC sont à l'origine d'une hypotension. L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée la veille de l'intervention pour le captopril. Insuffisance hépatique Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ont été rarement associés à un syndrome débutant par un ictère cholestatique et progressant vers une nécrose hépatique fulminante et parfois une issue fatale. On ignore le mécanisme de ce syndrome. Les patients sous traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion présentant un ictère ou une augmentation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion et bénéficier d'une surveillance médicale appropriée. Kaliémie Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d'aldostérone. Cet effet n'est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée, les patients diabétiques et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole), d'autres médicaments hyperkaliémiants (par exemple l'héparine) et en particulier des antagonistes de l'aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Si l'administration concomitante de ces produits est considérée comme nécessaire, il est recommandé de surveiller la kaliémie régulièrement. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Hypertension rénovasculaire Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, le captopril peut être utile aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec précaution et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Dans l'hypertension avec maladie rénovasculaire unilatérale, commencer le traitement par de faibles doses (¼ de comprimé à 25 mg) et ne prolonger le traitement que s'il n'existe pas de diminution de la filtration glomérulaire ipsilatérale à la sténose. Une surveillance accrue de la filtration glomérulaire est à effectuer. Rétrécissement aortique et mitral/myocardiopathie obstructive/choc cardiogénique Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant un rétrécissement valvulaire ou un obstacle à l'éjection ventriculaire gauche et évités en cas de choc cardiogénique et d'obstruction hémodynamique significative. Autres populations à risque Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), et chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. Chez les diabétiques anciens et notamment avec néphropathie et neuropathie, le risque d'hyperkaliémie sous IEC est augmenté du fait d'un hypoaldostéronisme fréquent, ce qui doit conduire à une surveillance accrue de la kaliémie. Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne : l'IEC sera ajouté au bêta-bloquant. Spécificité ethnique Comme observé avec d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, le captopril est apparemment moins actif sur la pression artérielle chez les personnes de couleur noire que chez les autres personnes probablement en raison d'une plus forte prévalence d'un taux de rénine bas dans la population noire hypertendue. Les patients noirs qui reçoivent un inhibiteur de l'enzyme de conversion ont un risque plus élevé d'apparition d'angio-oedème comparé à celui des patients non-noirs. Liées aux excipients Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Insuffisant rénal associant une collagénose
Traitement immunosuppresseur
Infection
Neutropénie < 1000/mm3
Angio-oedème
Douleur abdominale
Désensibilisation au venin d'hyménoptère
Antécédent de pathologie rénale
Toux sèche
Enfant de 6 à 15 ans
Régime désodé
Déplétion hydrosodée lors d'un traitement par diurétique
Tension artérielle basse
Sténose artérielle rénale
Cirrhose oedémato-ascitique
Cardiopathie ischémique
Pathologie vasculaire cérébrale
Sujet âgé
Insuffisance rénale (Clcr < 40 ml/mn)
Néphropathie glomérulaire
Transplanté rénal
Hémodialyse
Anesthésie générale
Ictère
Augmentation des enzymes hépatiques
Diabète
Risque d'hyperkaliémie
Hypertension rénovasculaire
Rétrécissement valvulaire cardiaque
Obstacle à l'éjection ventriculaire gauche
Insuffisance cardiaque sévère
Sujet noir
Nouveau-né de mère traitée
Comme avec les autres antihypertenseurs, à l'initiation du traitement ou lors d'un changement de posologie, une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges. Elle sera également observée en cas de consommation concomitante d'alcool. Ces effets sont fonction de la susceptibilité individuelle.
Médicaments hyperkaliémiants
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime. L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
Médicaments augmentant le risque d'angio-oedème
L'utilisation concomitante d'IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d'angio-oedème (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations contre-indiquées
+ Médicaments augmentant le risque d'angio-oedème L'utilisation concomitante d'IEC avec l'association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d'angio-oedème (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). + Aliskiren chez le patient diabétique ou insuffisant rénal (DFG < 60ml/min/1.73m²) Risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale, d'augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire. Associations déconseillées + Aliskiren Risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale, d'augmentation de la morbi-mortalité cardio-vasculaire. + Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par captopril. Les diurétiques épargneurs de potassium (par exemple spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie (risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants)). Il convient également de faire preuve de prudence lors de l'administration de captopril avec d'autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l'amiloride. Par conséquent, l'association du captopril avec les médicaments susmentionnés n'est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d'une surveillance fréquente de la kaliémie. + Ciclosporine Une hyperkaliémie peut survenir lors de l'utilisation concomitante d'IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée. + Héparine Une hyperkaliémie peut survenir lors de l'utilisation concomitante d'IEC avec de l'héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée. + Estramustine Risque de majoration des effets indésirables à type d'oedème angio-neurotique (angio-oedème). + Lithium Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'usage d'un IEC est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium. + Potassium Hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants). Sauf s'il existe une hypokaliémie. Précaution d'emploi + Acide acétylsalicylique Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (>= 1 g par prise et/ou >= 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (>= 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement. + Anti-inflammatoires non stéroïdiens Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. + Baclofène Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire. + Diurétiques hypokaliémiants Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion hydrosodée préexistante. Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut : · soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'IEC, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ; · soit administrer des doses initiales réduites d'IEC et augmenter progressivement la posologie. Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé. Dans tous les cas : surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l'IEC. + Eplérénone Majoration du risque d'hyperkaliémie, notamment chez le sujet âgé. Contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale pendant l'association. + Insuline, sulfamides hypoglycémiants L'utilisation des IEC peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline. La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline). Renforcer l'autosurveillance glycémique. + Spironolactone Avec la spironolactone à la posologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d'IEC. Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avec fraction d'éjection <35 % et préalablement traitée par l'association inhibiteur de conversion + diurétique de l'anse : risque d'hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect des conditions de prescription de cette association. Vérifier au préalable l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de la créatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois par mois ensuite). Associations à prendre en compte + Alphabloquants à visée urologique Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré. + Amifostine Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. + Antidépresseurs imipraminiques Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. + Antihypertenseurs alpha-bloquants Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique. + Dérivés nitrés et apparentés Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. + Gliptines Majoration du risque de la survenue d'angio-oedèmes, par réduction de l'activité de l'enzyme dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, chez les patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion. + Neuroleptiques Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. + Or Avec les sels d'or administrés par voie IV : risque de réaction « nitritoïde » à l'introduction de l'IEC (nausées, vomissements, effets vasomoteurs à type de flush, hypotension, éventuellement collapsus). + Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR peuvent présenter un risque accru d'angioedème (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Rappel - IEC / ARA II et grossesse : ne jamais utiliser au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse, déconseillé au 1er trimestre - Point d'information
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentMédicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
Télécharger le documentMédicaments antihypertenseurs agissant sur le système rénine-angiotensine : rappels des précautions d'emploi et des règles de bon usage - Point d'information
Télécharger le documentLes inhibiteurs du système rénine-angiotensine dans l'HTA essentielle non compliquée. Comment choisir entre IEC et sartans ?
Télécharger le documentLes inhibiteurs du système rénine-angiotensine dans l'HTA essentielle non compliquée - Comment choisir entre IEC et sartans ?
Télécharger le documentRappel sur la contre-indication des antagonistes des récepteurs de l 'angiotensine II (ARA II) et des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) au cours des 2èmes et 3èmes trimestres de la grossesse (princeps et génériques).
Télécharger le documentRecommandations sur deux classes de médicaments antihypertenseurs au cours de la grossesse.
Télécharger le documentCellulose microcristalline, Amidon de maïs, Lactose, Stéarique acide
ARROW GENERIQUES
26, Avenue TONY GARNIER
69007
LYON
Code UCD7 : 9235489
Code UCD13 : 3400892354897
Code CIS : 61090375
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ARROW GENERIQUES
Laboratoire exploitant : ARROW GENERIQUES
Prix vente TTC : 3.64€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 3.64€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 04/09/2001
Rectificatif AMM : 02/02/2023
Marque : CAPTOPRIL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935763730
Référence LPPR : Aucune
CAPTOLANE 25 mg, comprimé sécable, boîte de 30 (détails indisponibles)
CAPTOPRIL BIOGARAN 25 mg, comprimé quadrisécable, boîte de 30
CAPTOPRIL EG 25 mg, comprimé quadrisécable, boîte de 30
CAPTOPRIL EG 25 mg, comprimé quadrisécable, boîte de 90