BIRODOGYL

Principes actifs : Spiramycine

Les gammes de produits

BIRODOGYL 1,5 MUI/250 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Infection odontostomatologique

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Infectiologie - Parasitologie, Associations d'antibactériens, Spiramycine + Métronidazole

Principes actifs :

 Spiramycine, Métronidazole

Posologie pour BIRODOGYL 1,5 MUI/250 mg cp

Indications

Infection odontostomatologique

Posologie

Adulte . Traitement curatif. Infection odontostomatologique (implicite)
1 comprimé 3 fois par jour au cours des repas avec un verre d'eau. Maximum 4 comprimés par jour.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT un médecin en cas de :
- Réaction allergique: oppression dans la poitrine, vertiges, nausées, évanouissements ou vertiges lors du passage debout.
- Rougeur se généralisant à tout le corps avec des pustules accompagnée de fièvre.
- Difficulté à coordonner ses mouvements, vertiges (sensation de « tête qui tourne »), état de confusion, convulsions, et difficulté pour parler, pour marcher, tremblements, mouvements involontaires des yeux, ainsi que d'autres manifestations au niveau des mains et des pieds telles que des fourmillements, picotements, sensations de froid, engourdissements, diminution de la sensibilité du toucher.
- Troubles du comportement à risque.
PREVENIR IMMEDIATEMENT le médecin en cas de :
- Réactions cutanées sévères : éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s'étendre à tout le corps.
- Maux de ventre, anorexie, nausées, vomissements, fièvre, malaise, fatigue, jaunisse, urines foncées, selles de couleur mastic ou démangeaisons.
EVITER la prise d'alcool ou de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement en raison du risque de survenue de malaises, rougeur du visage, chaleur, vomissements, accélération du rythme cardiaque.
NE PAS CONDUIRE ni utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles : vertiges, confusion, hallucinations, convulsions, troubles visuels.
PREVENIR le médecin ou l'infirmier/ère de la prise de ce médicament en cas de prise de sang.





Contre-indications pour BIRODOGYL 1,5 MUI/250 mg cp

  • Patient de moins de 15 ans
  • Déficit en G6PD
  • Consommation d'alcool
  • Syndrome de Cockayne
  • Allaitement

Effets indésirables pour BIRODOGYL 1,5 MUI/250 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Paresthésie

Diarrhée

Douleur abdominale

Gastralgie

Eruption cutanée

Dysgueusie

Colite pseudomembraneuse

Nausée

Vomissement

Anomalie des tests hépatiques

Anémie hémolytique

Anorexie

Arythmie ventriculaire

Céphalée

Choc anaphylactique

Convulsions

Glossite

Insuffisance hépatocellulaire

Leucopénie

Mycose de la cavité buccale

Myopie

Neuropathie optique

Oedème de Quincke

Pancréatite

Paranoïa

Stomatite

Tachycardie ventriculaire

Thrombopénie

Torsades de pointes

Urticaire

Vertige

Idée suicidaire

Agranulocytose

Syndrome de Lyell

Elévation des phosphatases alcalines

Diplopie

Syndrome de Stevens-Johnson

Confusion

Allongement de l'intervalle QT

Ataxie

Délire

Dysarthrie

Neutropénie

Sécheresse buccale

Tremblement

Arrêt cardiaque

Vascularite

Hépatite cholestatique

Méningite aseptique

Purpura de Schönlein-Henoch

Nystagmus

Encéphalopathie

Elévation des enzymes hépatiques

Douleur épigastrique

Vision trouble

Elévation des ALAT

Elévation des ASAT

Réaction psychotique

Humeur dépressive

Neuropathie sensitive périphérique

Erythème pigmenté fixe

Trouble visuel

Pustulose exanthématique aiguë généralisée

Prurit cutané

Diminution de l'acuité visuelle

Atteinte hépatique aiguë

Trouble digestif

Bouffée congestive

Décoloration de la langue

Atteinte hépatique ictérique

Eruption cutanée fébrile

Coloration brun-rougeâtre des urines

Trouble de la marche

Hallucination

Acte suicidaire

Hépatite cholestatique cytolytique

Hépatite cholestatique mixte

Altération de la vision des couleurs

Test de Nelson faussement positif

Syndrome cérébelleux subaigu

Modification de l'aspect de la langue


LIES A LA SPIRAMYCINE

Affections cardiaques

· Fréquence indéterminée : allongement de l'intervalle QT, arythmie ventriculaire, tachycardie ventriculaire, torsades de pointes pouvant conduire à un arrêt cardiaque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée : vascularite incluant le purpura de Henoch-Schönlein ou purpura rhumatoïde, chocs anaphylactiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections gastro-intestinales

· Fréquent : douleur abdominale, nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée, colites pseudo-membraneuses.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Fréquent : éruptions.

· Fréquence indéterminée : urticaire, prurit, oedème de Quincke, Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections du système nerveux

· Très fréquent : paresthésies occasionnelles et transitoires.

· Fréquent : dysgueusie transitoire.

Affections hépatobiliaires

· Très rares : anomalies des tests hépatiques.

· Fréquence indéterminée : cas d'hépatite cholestatique, mixte ou plus rarement cytolytique.

Affections hématologiques et du système lymphatique

· Fréquence indéterminée : leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

LIES AU METRONIDAZOLE

Affections hématologiques et du système lymphatique

· Neutropénie, agranulocytose et thrombopénie.

Affections psychiatriques

· Hallucinations.

· Réactions psychotiques avec paranoïa et/ou délire pouvant s'accompagner de manière isolée d'idées ou d'actes suicidaires (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

· Humeur dépressive.

Affections du système nerveux

· Neuropathies sensitives périphériques.

· Céphalées.

· Vertiges.

· Confusion.

· Convulsions.

· Encéphalopathies pouvant être associées à des modifications de l'IRM généralement réversibles à l'arrêt du traitement. D'exceptionnels cas d'évolution fatale ont été rapportés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

· Syndrome cérébelleux subaigu (ataxie, dysarthrie, troubles de la démarche, nystagmus, tremblements (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

· Méningites aseptique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Affections oculaires

· Troubles visuels transitoires tels que vision trouble, diplopie, myopie, diminution de l'acuité visuelle et changement dans la vision des couleurs.

· Neuropathies/névrites optiques.

Affections cardiaques

· Un allongement de l'intervalle QT a été signalé, en particulier lorsque le métronidazole était administré avec des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT.

Affections gastro-intestinales

· Troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée).

· Glossites avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatites, troubles du goût, anorexie.

· Pancréatites réversibles à l'arrêt du traitement.

· Décoloration ou modification de l'aspect de la langue (mycose).

Affections hépatobiliaires

· Elévation des enzymes hépatiques (ALT, AST phosphatases alcalines), très rares cas d'atteinte hépatique aiguë de nature cytolytique (parfois ictérique), cholestatiques ou mixtes. Des cas isolés d'insuffisance hépatocellulaire pouvant nécessiter une transplantation hépatique ont été rapportés.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile.

· Urticaire, oedème de Quincke, choc anaphylactique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

· Très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

· Syndrome de Lyell.

· Syndrome de Steven-Johnson.

· Erythème pigmenté fixe.

Divers

· Apparition d'une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :  https://signalement.social-sante.gouv.fr/ 

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Grossesse et allaitement pour le BIRODOGYL 1,5 MUI/250 mg cp

Grossesse

L'utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu'en soit le terme.

METRONIDAZOLE

En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier du métronidazole Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène du métronidazole.

SPIRAMYCINE

L'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique de cette molécule.

Allaitement

Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter l'administration de ce médicament pendant l'allaitement.


Mise en garde pour BIRODOGYL 1,5 MUI/250 mg cp

Mise en garde

Cadre d'utilisation de cette spécialité

Dans la mesure où il est attendu qu'une monothérapie antibiotique soit adaptée au traitement de la plupart des infections odonto-stomatologiques, il convient de peser la nécessité du recours à une association fixe à base de spiramycine-métronidazole compte tenu de la possibilité d'une prise séparée de chaque antibiotique. Il est recommandé d'utiliser en première intention dans les infections odonto-stomatologiques le traitement antibiotique présentant le meilleur rapport bénéfice-risque.

Hypersensibilité / peau et annexes

· Des réactions d'allergie, y compris des chocs anaphylactiques, peuvent survenir et mettre en jeu le pronostic vital (voir rubrique Effets indésirables). Dans ces cas, le métronidazole doit être interrompu et un traitement médical adapté doit être mis en place.

· Des cas de réactions cutanées sévères incluant syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, Pustulose Exanthématique Aiguë Généralisée (PEAG) ont été rapportés avec spiramycine- métronidazole. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et une surveillance cutanée rapprochée doit être pratiquée.

· La survenue de signes ou symptômes de Syndrome de Stevens-Johnson, Syndrome de Lyell (ex : éruption progressive souvent accompagnée de bulles ou de lésions des muqueuses) ou PEAG (Pustulose Exanthématique Aiguë Généralisée (voir rubrique Effets indésirables) impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine ou de métronidazole seule ou associée.

Système nerveux central

· Si des symptômes évocateurs d'encéphalopathie ou de syndrome cérébelleux (par exemple : ataxie, dysarthrie, troubles de la démarche, nystagmus, tremblements, vertiges, confusions, convulsions, neuropathies sensitives périphériques, céphalées (voir rubrique Effets indésirables)) apparaissent, la prise en charge du patient doit être immédiatement réévaluée et le traitement par le métronidazole doit être arrêté.

· Des cas d'encéphalopathie ont été rapportés avec le métronidazole lors de la surveillance post-commercialisation. Des cas de modifications de l'IRM associées à une encéphalopathie ont également été observés (voir rubrique Effets indésirables). Les lésions observées sont localisées le plus fréquemment dans le cervelet (particulièrement dans le noyau dentelé) et dans le splenium du corps calleux. La plupart des cas d'encéphalopathie et de modifications de l'IRM sont réversibles à l'arrêt du traitement. D'exceptionnels cas d'évolution fatale ont été rapportés.

· Surveiller l'apparition de signes évocateurs d'encéphalopathie ou en cas d'aggravation chez les malades atteints d'affection neurologique centrale.

· En cas de méningite aseptique sous métronidazole, la réintroduction du traitement est déconseillée ou doit faire l'objet d'une appréciation du rapport bénéfice-risque en cas d'infection grave.

Système nerveux périphérique

· Surveiller l'apparition de signes évocateurs de neuropathies périphériques, en particulier en cas de traitement prolongé ou chez les malades atteints d'affections neurologiques périphériques sévères, chroniques ou évolutives.

Troubles psychiatriques

· Des réactions psychotiques avec possible comportement à risque pour le patient, peuvent survenir dès les premières prises du traitement, notamment en cas d'antécédents psychiatriques (voir rubrique Effets indésirables). Le métronidazole doit alors être arrêté, le médecin informé et les mesures thérapeutiques nécessaires prises immédiatement.

Lignée sanguine

· En cas d'antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement le contrôle de la formule leucocytaire.

· En cas de leucopénie, l'opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l'infection.

Allongement de l'intervalle QT

· Des cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés chez des patients prenant des macrolides, y compris la spiramycine.

· La prudence est recommandée lors d'un traitement par spiramycine, chez des patients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l'intervalle QT tels que :

o un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple, l'hypokaliémie, l'hypomagnésémie),

o un syndrome du QT long congénital,

o des pathologies cardiaques (par exemple, une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde, une bradycardie),

o un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT (par exemple, les antiarythmiques de classe Ia et III, les antidépresseurs tricycliques, certains antibiotiques, certains antipsychotiques),

o les personnes âgées, les nouveau-nés et les femmes peuvent être plus sensibles à l'allongement du QT (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions, Effets indésirables et Surdosage).

Troubles hépatiques

· Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.

· Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d'arrêter la prise de métronidazole.

Déficit enzymatique en G6PD

· Chez les sujets porteurs d'un déficit enzymatique en G6PD, des cas d'hémolyse aiguë ont été rapportés avec la spiramycine administrée par voie orale ou injectable. Sa prescription doit donc être écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé.

· En l'absence d'alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d'hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d'une hémolyse éventuelle devra être dépistée.

Interactions médicamenteuses

· L'utilisation concomitante de métronidazole et d'alcool est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

· L'utilisation concomitante de métronidazole et de busulfan est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

· L'utilisation concomitante de métronidazole et disulfirame est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Interactions avec les examens paracliniques

· Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.

· Le métronidazole peut interférer avec certains dosages sanguins (alanine aminotransférase [ALT], aspartate aminotransférase [AST], lactate déshydrogénase [LDH], triglycérides, glucose), pouvant entraîner un faux négatif ou un résultat anormalement bas. Ces dosages sont basés sur une diminution de l'absorbance des ultraviolets, un fait qui se produit lorsque le nicotinamide adénine dinucléotide réduit (NADH) est oxydé en nicotinamide adénine dinucléotide (NAD). L'interférence est due à la similitude des pics d'absorption du NADH (340 nm) et du métronidazole (322 nm) à un pH égal à 7.

Excipient à effet notoire

· Ce médicament contient 16 mg de sorbitol par comprimé.

· Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Réaction allergique

Choc anaphylactique

Réaction cutanée sévère

Surveillance cutanée

Syndrome cérébelleux

Symptômes d'encéphalopathie

Affection neurologique

Méningite aseptique

Troubles psychiatriques

Antécédent psychiatrique

Antécédent de trouble hématologique

Leucopénie

Risque d'allongement de l'intervalle QT

Sujet âgé

Sujet de sexe féminin

Aptitude à conduire

Il convient d'avertir les patients du risque potentiel de vertiges, de confusion, d'hallucinations, de convulsions ou de troubles visuels et de leur recommander de ne pas conduire de véhicules ni d'utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles.

Interaction avec d'autre médicaments

LIEES À LA SPIRAMYCINE

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptique benzamide), autres torsadogènes (arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, torémifène, vincamine IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

+ Lévodopa

En cas d'association avec la carbidopa : inhibition de l'absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.

LIEES AU MÉTRONIDAZOLE

Réaction antabuse

Les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool sont nombreux et leur association avec l'alcool est déconseillée.

Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipient)

Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Tenir compte de l'élimination complète des médicaments en se référant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l'alcool.

+ Busulfan 

Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfan par le métronidazole.

+ Disulfirame 

Risque d'épisodes de psychose aiguë ou d'état confusionnel, réversibles à l'arrêt de l'association.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avec signes de surdosage en lithium.

Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de la posologie du lithium.

Associations à prendre en compte

+ Fluoro-uracile (et par extrapolation, tégafur et capécitabine) :

Augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance.

+ Médicaments allongeant l'intervalle QT

Un allongement de l'intervalle QT a été signalé, en particulier lorsque le métronidazole était administré avec des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Interactions avec les examens paracliniques

· Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.


Informations complémentaires pour BIRODOGYL 1,5 MUI/250 mg cp

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Excipients

Amidon de maïs, Povidone, Croscarmellose sodique, Silice colloïdale, Sorbitol, Magnésium stéarate, Cellulose microcristalline, Opadry blanc OY-38906 : Hypromellose, Macrogol 6000, Titane dioxyde

Exploitant / Distributeur

SEPTODONT

58 rue du Pont de Créteil

94100

Saint Maur des Fossés

Code UCD7 : 9209204

Code UCD13 : 3400892092041

Code CIS : 64483490

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : SEPTODONT

Laboratoire exploitant : SEPTODONT

Prix vente TTC : 5.53€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 5.53€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 28/10/1998

Rectificatif AMM : 08/09/2022

Marque : BIRODOGYL

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400934828157

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

BI-MISSILOR Gé 1,5 MUI/250 mg Comprimé boîte de 10

Comprimé pelliculé

SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE ALMUS 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé, boîte de 10

Comprimé pelliculé

SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE ARROW 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé, boîte de 10

Comprimé pelliculé

SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE BIOGARAN 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé, boîte de 10

Comprimé pelliculé