BETAGAN
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Collyre en solution
Catégories :
Ophtalmologie, Antiglaucomateux, Antiglaucomateux ophtalmiques, Antiglaucomateux bêtabloquants, Lévobunolol
Principes actifs :
Lévobunolol
Hypertonie intra-oculaire, Glaucome chronique à angle ouvert
Adulte (implicite)
1 goutte matin et soir dans l'oeil malade.
Utiliser dans les 15 jours après ouverture.
Adulte . Traitement à posologie réduite
1 goutte par jour dans l'oeil malade.
Utiliser dans les 15 jours après ouverture.
Voie ophtalmique
Blépharite
Conjonctivite
Irritation oculaire
Kératite
Sécheresse oculaire
Diplopie
Réaction allergique
Ptosis
Modification de la réfraction
Hypo-esthésie cornéenne
Sensation de brûlure oculaire
Picotement oculaire
Décollement de la choroïde après traitement chirurgical du glaucome
Décoloration des lentilles de contact souples
Oculaires
Comme pour tous les collyres bêta-bloquants, il peut être observé :
· une diminution de la sécrétion lacrymale (sécheresse oculaire).
· des symptômes d'irritation oculaire :
o légère sensation de brûlures ou de picotements en début de traitement.
o conjonctivite, blépharite, kératite, hypoesthésie cornéenne.
· des troubles visuels comprenant des modifications de la réfraction (dues parfois à l'arrêt du traitement par les myotiques), diplopie, ptosis.
· un décollement de choroïde après traitement chirurgical du glaucome (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Généraux
Il convient de garder à l'esprit les effets indésirables des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien qu'ils ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
Sur le plan clinique :
Les plus fréquemment rapportés :
· asthénie.
· refroidissement des extrémités.
· bradycardie, sévère le cas échéant.
· insomnie, cauchemars voire dépression.
· troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements), diarrhée.
Beaucoup plus rarement :
· ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant.
· insuffisance cardiaque.
· chute tensionnelle.
· bronchospasme.
· hypoglycémie.
· syndrome de Raynaud.
· aggravation d'une claudication intermittente existante.
· manifestations cutanées incluant urticaire, angioedème (oedème de Quincke), éruptions cutanées, éruptions psoriasiformes (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Sur le plan biologique
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
Voir plus
· L'association de deux collyres bêta-bloquants est déconseillée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
· Dans le cas où ce collyre est administré pour diminuer la pression intra-oculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l'angle, un myotique doit être associé. En effet, chez ces patients, l'objectif immédiat du traitement est la réouverture de l'angle, ce qui nécessite l'emploi d'un myotique afin d'obtenir une constriction pupillaire, le lévobunolol n'ayant pas ou peu d'effet sur la pupille.
· Des décollements de la choroïde, contemporains d'hypotonie oculaire, ont été rapportés après traitement chirurgical du glaucome, lors de l'administration d'antiglaucomateux diminuant la sécrétion de l'humeur aqueuse (décrit avec le timolol et l'acétazolamide).
· Utilisation chez l'enfant :
Ce collyre n'a pas fait l'objet d'études cliniques chez le prématuré, le nouveau-né et l'enfant. L'utilisation de ce collyre n'est donc pas recommandée chez ces patients.
· Une diminution de la sensibilité au lévobunolol pourrait apparaître après un traitement prolongé. Il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l'absence « d'échappement thérapeutique ».
Générales
Il convient de garder à l'esprit les mises en garde et précautions d'emploi des bêta-bloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêta-bloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Arrêt du traitement
Ne jamais interrompre brutalement un traitement bêta-bloquant par voie générale, en particulier chez les angineux : l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines.
Bradycardie
Si la fréquence cardiaque s'abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné l'effet dromotrope négatif des bêta-bloquants, les bêta-bloquants ne doivent être administrés qu'avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Sujets âgés, insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Chez ces sujets à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
Sujets diabétiques
Prévenir les malades et renforcer en début de traitement l'auto-surveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquant, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Antagonistes du calcium
L'association avec certains antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem, vérapamil) est déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques.
La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives per-opératoires. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
· chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants ;
· en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
La majoration du risque anaphylactique liée à la prise de bêta-bloquants, devra être prise en considération.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont capables d'en masquer certains signes, en particulier cardiovasculaires.
Porteurs de lentilles de contact
Il existe un risque d'intolérance aux lentilles de contact par diminution de la sécrétion lacrymale, liée d'une manière générale aux bêta-bloquants.
Le conservateur de ce collyre, le chlorure de benzalkonium, peut se déposer sur les lentilles de contact souples. Eviter le contact avec les lentilles de contact souples. Retirer les lentilles de contact avant application et attendre au moins 15 minutes avant de les remettre.
Le chlorure de benzalkonium peut colorer les lentilles de contact souples.
En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, ce médicament peut provoquer une irritation des yeux.
Ce collyre contient du « sulfite » et peut provoquer des réactions allergiques sévères et un bronchospasme.
Glaucome par fermeture de l'angle
Traitement chirurgical du glaucome
Port de lentilles de contact souples
Sportif
Cardiopathie ischémique
Bradycardie < 50 à 55 batt/mn
Bloc auriculoventriculaire du premier degré
Hypertension due au phéochromocytome traité
Insuffisant hépatique
Insuffisant rénal
Diabétique
Psoriasis
Patient susceptible de faire une réaction anaphylactique
Traitement désensibilisant
Anesthésie générale
Thyrotoxicose
Nouveau-né de mère traitée
Sujet âgé
Surveillance pression intra-oculaire
Une surveillance ophtalmologique est nécessaire en cas de traitement concomitant par un collyre contenant de l'adrénaline (risque de mydriase).
2°) Autres médicaments
Bien que les quantités de bêta-bloquants passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, le risque d'interactions médicamenteuses existe.
Il convient donc de tenir compte des interactions observées avec les bêta-bloquants administrés par voie générale.
Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
Associations déconseillées
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant 24 heures suivant la première dose.
+ Bépridil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Diltiazem, Vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Chez les patients recevant en association un bêta-bloquant par voie orale et du lévobunolol
Une surveillance doit être exercée, afin de dépister et/ou d'éviter une majoration trop importante des effets bêta-bloquants, au niveau systémique ou de la pression oculaire.
+ Une potentialisation des effets systémiques bêta-bloquants du collyre et une augmentation des concentrations plasmatiques du bêta-bloquant ont été rapportées lors de l'association de bêta-bloquant en collyre et de la quinidine, probablement en raison de l'inhibition du métabolisme du bêta-bloquant par la quinidine (décrit pour le timolol).
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardio-vasculaires de compensation par les bêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antihypertenseurs centraux (clonidine, guanfacine, methyldopa, moxonidine, rilmenidine)
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
+ Baclofène
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants, glinides
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Lidocaïne
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de points.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Antiarythmiques classe I (sauf lidocaîne), propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
Associations à prendre en compte
+ Amifostine, Antidepresseur imipraminiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Alphabloquants à visée urologique (sauf doxazosine), antihypertenseurs alphabloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens (AINS)
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Autres bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, autres bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, anticholinestérasiques…)
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole
Avec le dipyridamole IV: majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Doxazosine
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique sévère.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif), minéralocorticoïdes
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Neuroleptiques
Effet vasodilatateur et Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentBenzalkonium chlorure, Sodium édétate, Polyvinylique alcool, Sodium chlorure, Phosphate disodique, Phosphate monopotassique, Sodium métabisulfite, Sodium hydroxyde, Eau purifiée
ALLERGAN FRANCE
TOUR CBX 1 PASSERELLE DES REFLETS
92400
Courbevoie
Code UCD7 : 9392088
Code UCD13 : 3400893920886
Code CIS : 67515370
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ALLERGAN FRANCE
Laboratoire exploitant : ALLERGAN FRANCE
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Non
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 16/07/1985
Rectificatif AMM : 30/04/2012
Marque : BETAGAN
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400932815319
Référence LPPR : Aucune
BETAGAN 0,5 % Collyre boîte de 60 récipients unidoses de 0,40 mL