BECOTIDE

Principes actifs : Béclométasone dipropionate

Les gammes de produits

BECOTIDE 250 µg/dose sol pr inhal buccale

Remboursable

Sur prescription seulement

Asthme persistant

Forme :

 Solution pour inhalation buccale

Catégories :

 Pneumologie, Anti-asthmatiques/BPCO, Corticoïdes pour inhalation, Béclométasone

Principes actifs :

 Béclométasone dipropionate

Posologie pour BECOTIDE 250 µg/dose sol pr inhal buccale

Indications

Asthme persistant

Posologie

Enfant de 4 ans à 12 ans . Traitement initial. Asthme persistant. Voie inhalée (implicite)
2 doses par jour à répartir en deux prises (matin et soir). Se rincer la bouche après chaque utilisation.

Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement initial : des cas légers à modérés. Asthme persistant. Voie inhalée (implicite)
4 doses par jour à répartir en deux prises (matin et soir). Se rincer la bouche après chaque utilisation.

Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement initial : des cas sévères. Asthme persistant. Voie inhalée
8 doses par jour à répartir en deux prises (matin et soir). Se rincer la bouche après chaque utilisation.

Administration

Voie inhalée

Recommandations patient

ATTENTION : ce médicament n'est pas un bronchodilatateur. Il ne permet pas le traitement de la crise d'asthme.
CONTACTER LE MÉDECIN en cas de :
- Majoration de la gêne respiratoire suite à l'inhalation de ce produit.
- Crises ou épisodes de gêne respiratoire plus fréquents.
- Vision floue ou d'autres troubles visuels.
- Persistance des symptômes.
- Gêne persistante dans la bouche ou dans la gorge.
NE PAS INTERROMPRE le traitement sans avis médical, même en cas d'amélioration très nette des symptômes.
Se rincer soigneusement la bouche avec de l'eau immédiatement après inhalation pour réduire les risques de candidose et d'enrouement.
ATTIRER l'attention du sportif sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.


Contre-indications pour BECOTIDE 250 µg/dose sol pr inhal buccale

  • Allaitement
  • Patient de moins de 4 ans

Effets indésirables pour BECOTIDE 250 µg/dose sol pr inhal buccale

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Candidose buccale

Candidose pharyngée

Raucité de la voix

Erythème

Prurit

Urticaire

Eruption cutanée

Agressivité

Anxiété

Cataracte

Glaucome

Syndrome de Cushing

Bronchospasme

Dyspnée

Réaction anaphylactique

Réaction anaphylactoïde

Syndrome cushingoïde

Diminution de la densité minérale osseuse

Trouble du sommeil

Bronchospasme paradoxal

Inhibition de la fonction surrénalienne

Angioedème

Ralentissement de croissance

Irritabilité

Dépression

Vision floue

Diminution de la cortisolurie des 24 heures

Diminution du cortisol plasmatique

Hématome sous-cutané

Amincissement cutané

Hyperactivité psychomotrice


Les effets indésirables sont cités ci-dessous, listés par classe organique et par  fréquence.

Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et <1/10), peu fréquent

 (≥1/1 000 et <1/100), rare (≥1/10 000 et <1/1 000) et très rare (<1/10 000) y compris les cas isolés, et fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles). Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquents ont généralement été déterminés à partir des données des essais cliniques.

L'incidence correspondante dans le bras placebo et dans le bras comparateur, n'a pas été prise en considération dans l'évaluation des fréquences.

Les effets rares et très rares sont généralement issus des notifications spontanées.

Infections et Infestations

Très fréquent :

·         Candidose buccale et pharyngée

·         Candidose oropharyngée cèdant le plus souvent spontanément ou à un traitement approprié. il est exceptionnel qu'elle nécessite l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée. Son risque d'apparition augmente avec la dose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de la bouche à l'eau après inhalation.

Affections du système immunitaire

Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées se manifestant par :

Peu fréquent : Eruption cutanée, urticaire, prurit, érythème

Très rare : Angioedème, symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme) et réactions anaphylactoïde/anaphylactique.

Affections oculaires

Fréquence indéterminée : Vision floue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent : Raucité de la voix

Très rare : Bronchospasme paradoxal (Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

Affections endocriniennes

Possibilité de survenue d'effets systémiques :

Très rare : Syndrome de Cushing, tableau cushingoïde, inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l'enfant et l'adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte et glaucome 

Des effets systémiques peuvent apparaitre lors de traitement au long cours avec des doses élevées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Ont été décrites avec la corticothérapie par voie inhalée des observations d'amincissement cutané, d'hématomes sous-cutanés, de dépression des fonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et de la cortisolurie des 24 heures).

L'administration de fortes doses au long cours peut nécessiter une surveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.

Affections psychiatriques

Fréquence très rare : Anxiété, troubles du sommeil, modification du comportement incluant hyperactivité psychomotrice et irritabilité (principalement chez les enfants).

Fréquence indéterminée : Dépression, agressivité (principalement chez les enfants).

La recherche de la posologie minimale efficace doit toujours être recommandée en considérant le risque d'un contrôle insuffisant de l'asthme qui devra toujours être pesé face à celui du retentissement systémique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

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Grossesse et allaitement pour le BECOTIDE 250 µg/dose sol pr inhal buccale

Grossesse

Dipropionate de béclométasone :

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène des corticoïdes variable selon les espèces.

Dans l'espèce humaine, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu'il existe un passage transplacentaire.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée par voie systémique.

Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.

Norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a) : gaz propulseur

L'étude des fonctions de reproduction menée chez l'animal n'a pas mis en évidence d'effet néfaste de l'administration de norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a) contenu dans ce médicament.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. Il n'existe néanmoins actuellement pas de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du norflurane lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

Allaitement

Dipropionate de béclométasone :

L'excrétion de béclométasone dans le lait n'a fait l'objet d'aucune étude chez l'animal. On peut supposer qu'aux doses recommandées par voie inhalée, les taux de béclométasone excrétés dans le lait ne seraient pas significatifs.

L'utilisation de béclométasone au cours de l'allaitement ne devra être envisagée que si le bénéfice attendu pour la mère l'emporte sur tout risque éventuel pour le nouveau né.

Norflurane (tétrafluoroéthane ou HFA 134a) : gaz propulseur

Le passage de HFA 134a et de ses métabolites dans le lait n'est pas connu.


Mise en garde pour BECOTIDE 250 µg/dose sol pr inhal buccale

Mise en garde

Mises en garde spéciales

Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.

Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débitmètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthme aigu grave (état de mal asthmatique). Le médecin devra également prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.

Une détérioration soudaine et progressive du contrôle de l'asthme peut engager le pronostic vital et une augmentation de la dose de corticoïdes doit être envisagée. Chez les patients considérés à risque, un contrôle journalier du débit expiratoire de pointe peut être institué.

Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.

Excipients à effet notoire :

Le patient doit être averti que ce médicament contient une petite quantité de glycérol. Aux doses normales, cette quantité est négligeable et ne présente pas de risque pour les patients.

Le patient doit être averti que ce médicament contient 8,93 mg d'alcool (éthanol) par dose équivalent à 15,12% (poids/poids). La quantité pour une dose de ce médicament équivaut à moins de 1 mL de bière ou 1 mL de vin. La faible quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entrainer d'effet notable.

Précautions d'emploi

En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.

En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant des exacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale.

Des effets systémiques peuvent apparaître en particulier lors de traitement au long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voie inhalée. Le risque de retentissement systémique reste néanmoins moins important avec les corticoïdes inhalés qu'avec les corticoïdes oraux. Les effets systémiques possibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissement cutané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte, glaucome et plus rarement, troubles psychologiques du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l'enfant). Il convient donc de toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficace permettant de maintenir le contrôle de l'asthme (voir Rubrique Effets indésirables « effets indésirables »).

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

Il est recommandé de contrôler régulièrement la taille des enfants recevant une corticothérapie inhalée à long terme.

L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les asthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patients corticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de la corticothérapie par voie générale.

De même le remplacement de la corticothérapie systémique par la thérapie inhalée peut mettre en évidence des allergies comme des rhinites allergiques ou de l'eczéma, jusqu'alors contrôlées par le traitement systémique. Les symptômes de ces allergies doivent être traités avec des antihistaminiques et/ou des préparations topiques, incluant les stéroïdes topiques.

Comme avec tous les corticoïdes inhalés, les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou quiescente doivent faire l'objet d'une attention particulière.

Comme avec tout autre traitement par voie inhalée, il peut se produire un bronchospasme paradoxal caractérisé par une augmentation immédiate des sifflements après la prise. Il doit être traité immédiatement avec un bronchodilatateur à action rapide et de courte durée par voie inhalée. Il convient alors de cesser immédiatement l'administration de béclométasone, d'évaluer l'état du patient et, au besoin, d'instaurer un autre traitement. (Voir rubrique Effets indésirables « effets indésirables »).

Précautions d'emploi

Toux

Bronchospasme

Dyspnée paroxystique

Asthme aigu grave

Exacerbation d'asthme

Sportif

Infection bronchique

Bronchorrhée abondante

Trouble visuel

Vision floue

Allergie

Tuberculose pulmonaire

Grossesse

Interaction avec d'autre médicaments

Le métabolisme de la béclométasone est moins dépendant du CYP3A que celui de certains autres corticostéroïdes, et les interactions sont en général peu probables ; néanmoins, en cas d'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A (par ex. ritonavir, cobicistat), la possibilité d'effets systémiques ne peut pas être exclue et il est donc conseillé d'être prudent et d'appliquer une surveillance adéquate en cas d'utilisation de ces agents.

Bécotide contient une petite quantité d'éthanol. Il existe une potentielle théorique interaction chez les patients particulièrement sensibles prenant du disulfiram ou du métronidazole.


Informations complémentaires pour BECOTIDE 250 µg/dose sol pr inhal buccale

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Excipients

Glycérol, Ethanol, Gaz propulseur : Norflurane

Exploitant / Distributeur

GLAXOSMITHKLINE

23, Rue François JACOB

92500

RUEIL MALMAISON

Code UCD7 : 9210153

Code UCD13 : 3400892101538

Code CIS : 62013175

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : GLAXOSMITHKLINE

Laboratoire exploitant : GLAXOSMITHKLINE

Prix vente TTC : 14.35€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 14.35€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 07/08/1986

Rectificatif AMM : 19/08/2022

Marque : BECOTIDE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400932902866

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

BECLOMETASONE TEVA 250 µg/dose Inhalation buccale flacon pressurisé de 200 doses

Solution pour inhalation buccale

BECOTIDE 250 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé, flacon pressurisé de 200 inhalation (IP1)

Solution pour inhalation buccale

ECOBEC 250 µg/dose Inhalation buccale flacon pressurisé de 200 doses

Solution pour inhalation buccale