ATOVAQUONE PROGUANIL
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Infectiologie - Parasitologie, Antiparasitaires systémiques, Antipaludiques, Proguanil + Atovaquone
Principes actifs :
Atovaquone, Proguanil
Accès palustre non compliqué à Plasmodium falciparum, Prophylaxie du paludisme à Plasmodium falciparum
Enfant de 30 à 40 Kg . Accès palustre non compliqué à Plasmodium falciparum (implicite)
3 comprimés 1 fois par jour à prendre avec un repas ou une boisson lactée pendant 3 jours.
Enfant de plus de 6 ans de 21 à 31 Kg . Accès palustre non compliqué à Plasmodium falciparum (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour à prendre avec un repas ou une boisson lactée pendant 3 jours.
Enfant de plus de 6 ans de 11 à 21 Kg . Accès palustre non compliqué à Plasmodium falciparum (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour à prendre avec un repas ou une boisson lactée pendant 3 jours.
Adulte - Enfant de plus de 40 Kg . Accès palustre non compliqué à Plasmodium falciparum
4 comprimés 1 fois par jour à prendre avec un repas ou une boisson lactée pendant 3 jours.
Adulte - Enfant de plus de 40 Kg . Prophylaxie du paludisme à Plasmodium falciparum (implicite)
1 comprimé par jour à heure fixe pendant 37 jours.
A prendre avec un repas ou une boisson lactée.
Voie orale
En plus de ce traitement, il est important de respecter certaines mesures pour éviter d’être piqué par les moustiques :
- Utiliser des répulsifs sur la peau exposée.
- Porter des vêtements de couleur claire recouvrant le corps au maximum, surtout après le coucher du soleil.
- Dormir dans des pièces dont les fenêtres sont pourvues de moustiquaires ou sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide.
- Fermer portes et fenêtres au coucher du soleil, si elles ne sont pas munies de moustiquaires.
- Envisager l'utilisation d'un insecticide (plaquettes, aérosol, diffuseur électrique) pour tuer les insectes présents dans les pièces ou pour empêcher les moustiques d'entrer.
CONSULTER un médecin et stopper le traitement en cas :
- D'éruption cutanée et démangeaisons.
- D'apparition soudaine de sifflements respiratoire, d'oppression thoracique, de sensation de boule dans la gorge, ou de difficultés respiratoires.
- Gonflement des paupières, du visage, des lèvres, de la langue ou d'une autre partie du corps.
INFORMER un médecin en cas de diarrhées et/ou de vomissements (étourdissements).
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines.
Anémie
Anorexie
Fièvre
Hyponatrémie
Insomnie
Toux
Vertige
Dépression
Eruption cutanée
Neutropénie
Rêves anormaux
Réaction allergique
Prurit cutané
Enzymes hépatiques augmentées
Anxiété
Chute de cheveux
Palpitation
Stomatite
Urticaire
Hyperamylasémie
Cholestase
Convulsions
Diarrhée
Douleur abdominale
Hépatite
Oedème de Quincke
Tachycardie
Ulcération buccale
Cauchemars
Syndrome de Stevens-Johnson
Erythème polymorphe
Vascularite
Pancytopénie
Anaphylaxie
Pleurs
Nausée
Vomissement
Intolérance gastrique
Exfoliation cutanée
Réaction de photosensibilité
Crise de panique
Hallucination
Formation de vésicules
Au cours des essais cliniques menés avec atovaquone/proguanil dans le traitement du paludisme, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ont été: douleurs abdominales, céphalées, anorexie, nausées, vomissements, diarrhée et toux. Au cours des essais cliniques menés avec atovaquone/proguanil dans le traitement prophylactique du paludisme, les événements indésirables les plus fréquemment rapportés ont été: céphalées, douleurs abdominales et diarrhée.
Les évènements indésirables rapportés et ayant un lien de causalité suspectée (ou du moins possible) ainsi que les notifications spontanées après commercialisation sont résumés dans le tableau suivant :
La convention suivante a été utilisée pour classer les fréquences: très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur base des données disponibles).
Les données de sécurité à long terme chez l'enfant sont limitées. En particulier, les effets à long terme d'atovaquone/proguanil sur la croissance, la puberté et le développement général n'ont pas été étudiés.
1. Fréquence d'après la notice de l'atovaquone. Les patients ayant participé aux essais cliniques sur l'atovaquone ont reçu des doses plus élevées et ont souvent présenté des complications liées à une infection à VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) à un stade avancé. Il est possible que ces événements aient été observés à une fréquence moindre ou pas observés du tout lors des essais cliniques effectués avec l'association atovaquone/proguanil.
2. Observation provenant de notifications spontanées après commercialisation. La fréquence n'est donc pas connue.
3. Observé sous proguanil.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
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Grossesse
La sécurité d'emploi de l'association atovaquone/chlorhydrate de proguanil chez la femme enceinte n'a pas été établie et le risque potentiel est inconnu.
Les études animales n'ont montré aucun signe de tératogénicité de l'association. Les composants individuels n'ont pas montré d'effets sur la parturition ou le développement pré- et postnatal. Une toxicité maternelle a été observée chez des lapines gravides lors d'une étude de tératogénicité (voir rubriqueDonnées de sécurité précliniques). L'utilisation d'atovaquone/proguanil ne doit être envisagée chez la femme enceinte qu'après avoir évalué le bénéfice du traitement pour la mère par rapport au risque potentiel encouru par le foetus.
Le proguanil, l'un des composants de l'association atovaquone/proguanil, agit par inhibition de la dihydrofolate réductase du parasite. Aucune donnée clinique n'indique qu'une supplémentation en folate diminue l'efficacité de ce médicament. Chez les femmes enceintes ou souhaitant l'être et recevant une supplémentation en folates afin de prévenir une anomalie congénitale du tube neural, une telle supplémentation doit être poursuivie au cours du traitement par atovaquone/proguanil.
Allaitement
Dans une étude chez la rate, les concentrations d'atovaquone dans le lait représentent 30 % des concentrations plasmatiques maternelles. On ne sait pas si l'atovaquone est excrété dans le lait maternel chez la femme.
Le proguanil est excrété dans le lait maternel en faible quantité.
L'atovaquone/proguanil ne doit pas être utilisé durant l'allaitement.
Chez les patients souffrant d'un accès palustre et présentant des diarrhées ou des vomissements, il est préférable d'envisager un autre traitement antipaludéen. Si un traitement par atovaquone/proguanil est néanmoins utilisé chez ces patients, la parasitémie et l'état clinique devront être étroitement surveillés.
Atovaquone/proguanil n'a pas été évalué dans le traitement de l'accès pernicieux cérébral (neuropaludisme), ni dans les formes sévères ou compliquées du paludisme telles qu'une recrudescence de la parasitémie, un oedème pulmonaire ou une insuffisance rénale.
Des réactions allergiques sévères (y compris des réactions anaphylactiques) ont parfois été rapportées chez les patients utilisant atovaquone/proguanil. En cas de survenue de réactions allergiques (voir rubrique Effets indésirables), l'administration d'atovaquone/proguanil doit être interrompue sans délai et un traitement adapté doit être instauré.
Atovaquone/proguanil s'est montré inactif sur les formes hypnozoïtes du Plasmodiumvivax, le traitement du paludisme à Plasmodium vivax avec atovaqone/proguanil en monothérapie a, en effet, occasionné de fréquentes rechutes. Un traitement complémentaire efficace contre les hypnozoïtes doit être administré aux voyageurs fortement exposés au Plasmodium vivax ou Plasmodium ovale, et à ceux développant un paludisme causé par l'une de ces deux espèces de parasites.
La réapparition d'un accès palustre par recrudescence de la parasitémie à Plasmodium falciparum après un traitement initial bien conduit par atovaquone/proguanil, de même qu'un échec de la prophylaxie, doivent faire évoquer une résistance du parasite et impose le recours à un autre antipaludique schizonticide pour traiter l'accès.
La parasitémie doit être étroitement surveillée chez les patients lors de l'administration concomitante de tétracycline (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'administration concomitante d'atovaquone/proguanil et d'éfavirenz ou d'inhibiteurs de protéase boostés doit être évitée autant que possible (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). L'administration concomitante d'atovaquone/proguanil et de rifampicine ou de rifabutine n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'administration concomitante d'atovaquone/proguanil et de métoclopramide n'est pas recommandée. Un autre traitement antiémétique devrait être administré (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
La prudence est recommandée lors de l'instauration ou de l'arrêt d'une prophylaxie ou d'un traitement avec atovaquone/proguanil chez des patients traités de manière continue avec de la warfarine ou tout autre anticoagulant coumarinique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'atovaquone peut augmenter les concentrations d'étoposide et de son métabolite (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), des traitements alternatifs à l'atovaquone/proguanil devront, si possible, être recommandés pour le traitement de l'accès palustre à Plasmodium falciparum (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques).
La sécurité et l'efficacité des comprimés d'atovaquone 250mg/chlorhydrate de proguanil 100 mg n'ont pas été démontrées pour la prophylaxie du paludisme chez des patients pesant moins de 40 kg ou pour le traitement du paludisme chez des patients pédiatriques pesant moins de 11 kg.
Enfant de moins de 11 kg
Vomissement
Diarrhée
Paludisme cérébral
Paludisme sévère ou compliqué
Réaction allergique
Aucune étude n'a été effectuée sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
Des étourdissements ont été rapportés. S'ils présentent de tels symptômes, les patients doivent être avertis qu'ils ne doivent ni conduire ni utiliser des machines ni participer à des activités qui pourraient comporter un risque pour eux ou pour les autres.
L'administration concomitante de rifampicine ou de rifabutine n'est pas recommandée car une telle association réduit les concentrations plasmatiques d'atovaquone, respectivement d'environ 50 % et 34 % (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
L'administration concomitante de métoclopramide a été associée à une diminution significative (environ 50 %) des concentrations plasmatiques d'atovaquone (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Un autre antiémétique devra être administré.
Lors d'une administration concomitante avec de l'éfavirenz ou des inhibiteurs de protéase boostés, une diminution des concentrations d'atovaquone allant jusqu'à 75% a été observée. Cette association doit être évitée autant que possible (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
L'administration concomitante d'atovaquone et d'indinavir entraîne une diminution de la Cmin de l'indinavir (diminution de 23%; IC 90% 8-35%). La prudence s'impose lors de la prescription d'atovaquone et d'indinavir en raison d'une diminution des concentrations minimales de l'indinavir.
Le proguanil peut potentialiser l'effet de la warfarine et d'autres anticoagulants coumariniques pouvant conduire à un risque hémorragique accru. Le mécanisme responsable de cette interaction médicamenteuse potentielle n'est pas connu. La prudence est recommandée lors de l'instauration ou de l'arrêt d'une prophylaxie du paludisme ou d'un traitement antipaludéen par l'association atovaquone/proguanil chez des patients traités au long cours par des anticoagulants oraux. Il peut s'avérer nécessaire d'ajuster la dose de l'anticoagulant oral au cours d'un traitement par atovaquone/proguanil, ou après arrêt de celui-ci, en fonction des résultats de l'INR.
Un traitement concomitant avec une tétracycline a été associé à une diminution des concentrations plasmatiques d'atovaquone.
L'administration concomitante d'atovaquone, à la dose de 45 mg/kg/jour en traitement prophylactique de la pneumonie à pneumocystis carinii chez l'enfant (n=9) souffrant d'une leucémie lymphoblastique aiguë, a augmenté les concentrations plasmatiques (aire sous la courbe) d'étoposide et de son métabolite étoposide catéchol, respectivement d'une valeur médiane de 8,6 %(p = 0,055) et de 28,4 % (p = 0,031) (par rapport respectivement à l'administration concomitante d'étoposide et de sulfaméthoxazole-triméthoprime). La prudence est recommandée chez les patients traités simultanément par l'étoposide (voir rubriqueMises en garde et précautions d'emploi).
Le proguanil est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP2C19. On ignore cependant s'il existe des interactions pharmacocinétiques potentielles avec d'autres substrats, inhibiteurs (exemple : moclobémide, fluvoxamine) ou inducteurs (exemple: artémisinine, carbamazépine) du CYP2C19 (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
BEH - Recommandations sanitaires pour les voyageurs, 2018
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Télécharger le documentNoyau du comprimé : Poloxamère, Cellulose microcristalline, Hydroxypropylcellulose, Povidone, Carboxyméthylamidon, Magnésium stéarate, Silice, Pelliculage : Hypromellose, Titane dioxyde, Macrogol, Fer oxyde
SANDOZ
49 avenue GEORGES POMPIDOU
92593
LEVALLOIS PERRET
Code UCD7 : 9398731
Code UCD13 : 3400893987315
Code CIS : 61468832
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : SANDOZ
Laboratoire exploitant : SANDOZ
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 07/11/2013
Rectificatif AMM : 07/11/2013
Marque : ATOVAQUONE PROGUANIL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400927500244
Référence LPPR : Aucune
ATOVAQUONE/PROGUANIL ALFASIGMA 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé, boîte de 12
ATOVAQUONE/PROGUANIL BIOGARAN 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé, boîte de 12
ATOVAQUONE/PROGUANIL EG 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé, boîte de 12
ATOVAQUONE/PROGUANIL TEVA 250 mg/100 mg, comprimé pelliculé, boîte de 12