ZOPICLONE
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé sécable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Hypnotiques, Benzodiazépines et apparentés, Zopiclone
Principes actifs :
Zopiclone
Insomnie occasionnelle, Insomnie transitoire
Adulte de 18 ans à 65 ans (implicite)
1 comprimé le soir au coucher, au lit pendant 28 jours. Maximum 1 comprimé par jour.
Sujet âgé de plus de 65 ans (implicite)
½ comprimé le soir au coucher, au lit pendant 28 jours. Maximum 1 comprimé par jour.
Voie orale
Agitation
Asthénie
Céphalée
Cauchemars
Sensation ébrieuse
Nausée
Agressivité
Irritabilité
Urticaire
Dépression
Eruption cutanée
Psychose
Amnésie antérograde
Hallucinations
Confusion
Dyspnée
Modification de la libido
Chute
Somnambulisme
Engourdissement
Modification de la conscience
Prurit cutané
Agression
Atteinte hépatique
Ataxie
Réaction anaphylactique
Augmentation des transaminases
Augmentation des phosphatases alcalines
Diminution de la libido
Angioedème
Anxiété
Convulsions
Dyspepsie
Insomnie
Nervosité
Myalgie
Diplopie
Idée délirante
Colère
Dépression respiratoire
Hypotonie musculaire
Paresthésie
Trouble de la mémoire
Syndrome de sevrage
Dépersonnalisation
Euphorie
Dépendance psychique
Dépendance physique
Vomissement
Déréalisation
Symptômes psychotiques
Sensibilité exacerbée à la lumière
Sensibilité exacerbée au bruit
Tension musculaire
Paresthésie des extrémités
Syndrome de rebond à l'arrêt du traitement
Tension nerveuse
Trouble du comportement
Trouble de l'attention
Trouble de la parole
Désinhibition
Insomnie exacerbée
Hypersensibilité au contact physique
Suggestibilité
Conduite automatique avec amnésie post-événementielle
Comportement complexe du sommeil
Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur incidence en utilisant la classification suivante :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
Affections psychiatriques
Des symptômes de type psychotique, comportement inapproprié et autres troubles du comportement sont possibles au cours de la prise de benzodiazépines et apparentées.
Dans de rares cas, elles peuvent être importantes.
Ces symptômes sont plus susceptibles d'apparaître chez le sujet âgé et chez l'enfant (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Dépression
Une dépression latente peut se déclarer pendant un traitement par les benzodiazépines ou apparentées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections du système nerveux
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Affections du système immunitaire
Affections oculaires
Affections gastro-intestinales
Affections hépatobiliaires
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Voir plus
La sécurité d'utilisation chez la femme enceinte et pendant l'allaitement n'a pas été établie.
Grossesse
De nombreuses données issues d'études de cohorte n'ont pas mis en évidence la survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines au cours du 1° trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l'incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2° et/ou 3° trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et une variabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits.
Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de zopiclone est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription de zopiclone à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par zopiclone, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
Bien que la concentration de zopiclone dans le lait maternel soit très faible, ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Mises en garde
Tolérance pharmacologique
L'effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.
Il n'a pas été observé de tolérance notable avec ZOPICLONE TEVA SANTE, pour des durées de traitement allant jusqu'à 4 semaines.
Dépendance
Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.
Le risque de dépendance augmente avec la dose et la durée du traitement. Le risque d'abus et de dépendance est plus élevé chez les patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques et/ou d'alcoolisme, de toxicomanie et d'abus médicamenteux. La zopiclone doit être prescrite avec une extrême prudence chez les patients souffrant ou présentant des antécédents d'abus ou de dépendance à l'alcool, aux drogues ou aux médicaments.
Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
Avec la zopiclone, cet état de pharmacodépendance a été rapporté de façon exceptionnelle à doses thérapeutiques.
Si une dépendance physique s'installe, une interruption soudaine du traitement sera accompagnée de symptômes de sevrage, pouvant être des maux de tête, douleurs musculaires, anxiété importante, tension, agitation, confusion et irritabilité.
Dans les cas sévères les symptômes suivants peuvent apparaitre, déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissements et picotements des extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations ou crises d'épilepsie.
Les palpitations et la tachycardie peuvent survenir comme symptômes de sevrage.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.
L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.
Des cas d'abus ont également été rapportés.
Phénomène de rebond
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.
Ce syndrome peut être accompagné d'autres réactions, notamment des troubles de l'humeur, des troubles du sommeil, de l'anxiété et de l'agitation. Dans la mesure où le risque de phénomène de sevrage ou de rebond est plus élevé après un traitement prolongé ou une interruption brutale du traitement, il est recommandé de réduire progressivement la posologie.
Altérations des fonctions psychomotrices
Comme toute autre substance sédative/hypnotique, zopiclone est un dépresseur du système nerveux central.
Des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
Le risque d'altération des fonctions psychomotrices, dont l'aptitude à conduire, augmente dans les situations suivantes :
Prévenir les patients de ne pas entreprendre d'activités dangereuses requérant une vigilance totale ou une coordination motrice telles que l'utilisation de machines ou la conduite de véhicules suite à la prise de zopiclone et en particulier durant les 12 heures suivant cette prise.
Amnésie
Une amnésie antérograde est susceptible d'apparaître dans les heures qui suivent la prise, en particulier lorsque le sommeil est interrompu ou que le moment du coucher est retardé par rapport à la prise du comprimé.
Pour diminuer ces risques, il est conseillé de prendre le médicament immédiatement avant le coucher, voire au lit (voir rubrique Posologie et mode d'administration), et de se mettre dans les conditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue de plusieurs heures (7-8 heures) (voir rubrique Effets indésirables).
Troubles du comportement
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.
Peuvent être observés :
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.
Somnambulisme et comportements associés
Des comportements complexes du sommeil, notamment le somnambulisme et d'autres comportements associés tels que conduire en état de somnambulisme, préparer et consommer des aliments, passer des appels téléphoniques ou avoir des relations sexuelles, accompagnés d'amnésie au réveil, ont été rapportés chez des patients qui ont pris de la zopiclone et n'étaient pas totalement éveillés.
Ces évènements peuvent se produire après la première prise ou toute utilisation ultérieure de zopiclone. Le traitement par zopiclone doit être immédiatement arrêté si un patient présente un comportement complexe du sommeil, en raison du risque pour lui-même et son entourage (voir rubriques Contre-indications, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables). La consommation d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC) avec de la zopiclone semble augmenter le risque de tels comportements, tout comme la prise de zopiclone à des doses supérieures à la dose maximale recommandée.
Risque d'accumulation
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Chez des personnes âgées ou souffrantes d'insuffisance hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Ce phénomène n'a pas été observé en cas d'insuffisance rénale dans les études réalisées avec la zopiclone (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques)
Risques associés à l'utilisation concomitante d'opioïdes :
L'utilisation concomitante de ZOPICLONE TEVA SANTE et d'opioïdes peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma ou le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés comme ZOPICLONE TEVA SANTE avec des opioïdes doit être réservée aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques sont inadéquates. Si la décision est prise de prescrire ZOPICLONE TEVA SANTE de façon concomitante avec des opioïdes, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible et la durée du traitement doit être aussi courte que possible (voir également les recommandations posologiques générales à la rubrique Posologie et mode d'administration).
Les patients doivent être suivis étroitement pour détecter des signes et symptômes éventuels de dépression respiratoire et de sédation. A ce sujet, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants (le cas échéant) de faire attention à ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Sujet âgé
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population, et en raison de la fréquence plus importante des troubles du comportement.
Précautions particulières d'emploi
La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Dans tous les cas, l'évaluation de l'insomnie doit être systématiquement réalisée, et ses causes traitées, avant la prescription d'un hypnotique.
Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent. La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.
Durée du traitement
Elle doit être clairement énoncée au patient, en fonction du type de l'insomnie (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
La dose efficace la plus faible possible doit être utilisée et la durée de traitement doit être la plus courte possible (voir rubrique Posologie et mode d'administration), et ne doit pas dépasser 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie. Cette durée ne peut être dépassée qu'après réévaluation de l'état du patient.
Suicide-Dépression-Episode dépressif majeur
Certaines études épidémiologiques montrent une augmentation de l'incidence des idées suicidaires, des tentatives de suicide et des suicides chez les patients dépressifs ou non, et traités par des benzodiazépines et autres hypnotiques, y compris la zopiclone. Cependant, le lien de causalité n'a pas été établi.
L'insomnie pouvant être un des symptômes de la dépression, celle-ci doit être traitée. En cas de persistance de l'insomnie, le patient doit être réévalué.
Chez le sujet présentant un épisode dépressif majeur :
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.
Le risque suicidaire étant présent chez ces patients, la plus petite quantité de zopiclone doit être mise à disposition de ces patients (prescription et délivrance) afin de limiter la possibilité d'un surdosage intentionnel.
Modalités d'arrêt progressif du traitement
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
Population pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de la zopiclone n'ont pas été démontrées chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans. Par conséquent, la zopiclone n'est pas recommandée dans cette population.
Populations particulières
Insuffisant respiratoire
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs) (voir rubrique Effets indésirables).
Sujet âgé, insuffisant rénal
Aucune accumulation de la zopiclone n'a été mise en évidence après utilisation prolongée. Cependant, par mesure de prudence, il est recommandé de réduire la posologie de moitié (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Insuffisant hépatique
Les benzodiazépines et apparentés ne sont pas adaptés au traitement des patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, car ils peuvent provoquer une encéphalopathie.
Excipients
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Antécédent de trouble psychiatrique
Amnésie antérograde
Altération de l'état de conscience
Trouble du comportement
Trouble de la mémoire
Comportement d'auto-agression
Comportement agressif
Conduite automatique avec amnésie post-événementielle
Comportement complexe du sommeil
Sujet âgé
Insuffisance hépatique légère à modérée
Insuffisance respiratoire légère à moderée
Insuffisant rénal
Patiente en âge de procréer
La zopiclone peut influer de façon conséquente l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Prévenir
les conducteurs de véhicules et les utilisateurs des machines, comme
avec tout autre hypnotique, du risque possible d'amnésie, de difficulté
de concentration et faiblesse musculaire, de somnolence, d'allongement
du temps de réaction, de vertiges, de torpeur, de vision floue ou
double, et d'une diminution de la vigilance ainsi que d'une altération
de la conduite qui peuvent diminuer la capacité à conduire des
véhicules et utiliser des machines particulièrement pendant les
12 heures suivants l'administration de zopiclone (voir rubrique Effets indésirables).
Afin
de minimiser ce risque, une période de repos ininterrompue de
12 heures minimum est recommandée entre la prise de zopiclone et
la conduite automobile, l'utilisation des machines ou tout travail en
hauteur.
L'altération de l'aptitude à conduire et des comportements tels que l'endormissement au volant peuvent apparaitre sous zopiclone utilisée seule à dose thérapeutique.
De plus, ces phénomènes sont accentués par la prise concomitante d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être informés de ne pas prendre d'alcool ou d'autres substances psychoactives lors d'un traitement par zopiclone.
L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de la vigilance est encore accru.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Médicaments hypnotiques
Les hypnotiques actuellement prescrits sont soit des benzodiazépines et apparentés (zolpidem, zopiclone), soit des antihistaminiques H1. Outre une majoration de la sédation lorsqu'ils sont prescrits avec d'autres médicaments dépresseurs du SNC, ou en cas de consommation alcoolique, il faut prendre en compte également, pour les benzodiazépines, la possibilité de majoration de l'effet dépresseur respiratoire lorsqu'elles sont associées avec des morphinomimétiques, d'autres benzodiazépines, ou du phénobarbital, et cela notamment chez le sujet âgé.
Opioïdes
L'utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés comme ZOPICLONE TEVA SANTE avec des opioïdes augmente le risque de sédation, dépression respiratoire, coma et décès en raison de l'effet cumulatif de dépression du SNC. La posologie et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations déconseillées
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Sodium (oxybate de)
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la zopiclone par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.
Associations à prendre en compte
+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres hypnotiques
Majoration de la dépression centrale.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Buprénorphine
Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale.
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
+ Clarithromycine, érythromycine, télithromycine
Légère augmentation des effets sédatifs de la zopiclone.
+ Kétoconazole, itraconazole, voriconazole
Légère augmentation des effets sédatifs de la zopiclone.
+ Nelfinavir, inhibiteur de protéase boosté par ritonavir
Légère augmentation des effets sédatifs de la zopiclone.
En cas d'utilisation d'antalgiques opiacés, une potentialisation du sentiment d'euphorie peut apparaître, ce qui peut conduire à une augmentation de la dépendance psychologique.
L'association du zopiclone avec les myorelaxants peut augmenter la relaxation musculaire.
Les composés qui inhibent ou induisent certaines enzymes hépatiques (en particulier le cytochrome P450) peuvent augmenter ou réduire l'activité des benzodiazépines et apparentés.
Dans la mesure où le zopiclone est principalement métabolisé par le CYP3 A4, les niveaux plasmatiques de zopiclone, et de ce fait l'effet du zopiclone, peuvent être augmentés lorsqu'il est utilisé en association avec des médicaments qui inhibent le CYP3 A4. Il faut envisager une réduction de dose si le zopiclone est co-administré avec des inhibiteurs du CYP3 A4. Les médicaments inducteurs du CYP3 A4 peuvent réduire les taux plasmatiques de zopiclone et ainsi en diminuer son effet.
Une étude à dose unique a mis en évidence que la prise concomitante de zopiclone et de carbamazépine augmente l'effet sédatif. Cependant, étant donné que la carbamazépine est un inducteur puissant du CYP3A4, il est attendu que l'utilisation prolongée de la carbamazépine puisse entraîner une diminution des taux plasmatiques de zopiclone et réduise par conséquent ses effets hypnotiques.
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TEVA SANTE
100 - 110 esplanade du Géneral de Gaulle
92931
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Code CIS : 69624532
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : TEVA SANTE
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
Prix vente TTC : 1.92€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 1.92€
Taux SS : 15%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH2
Date AMM : 28/12/1999
Rectificatif AMM : 09/10/2024
Marque : ZOPICLONE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935298539
Référence LPPR : Aucune
IMOVANE 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 14
IMOVANE 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 20
IMOVANE 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 5
ZOPICLONE EVOLUGEN 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 14
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