XTANDI

Principes actifs : Enzalutamide

Les gammes de produits

XTANDI 40 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Cancer de la prostate résistant à la castration non métastatique
Cancer de la prostate métastasé
Cancer de la prostate hormonodépendant avec métastases

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Cancérologie et hématologie, Thérapeutique endocrine, Antihormones et apparentés, Anti-androgènes, Enzalutamide

Principes actifs :

 Enzalutamide

Posologie pour XTANDI 40 mg cp

Indications

Cancer de la prostate résistant à la castration non métastatique, Cancer de la prostate métastasé, Cancer de la prostate hormonodépendant avec métastases

Posologie

Adulte Homme (implicite)
4 comprimés 1 fois par jour à la même heure à avaler entier avec de l'eau. Ne pas écraser, mâcher ou couper le comprimé.

Adulte Homme . Traitement à dose réduite
3 comprimés 1 fois par jour à la même heure à avaler entier avec de l'eau. Ne pas écraser, mâcher ou couper le comprimé.

Adulte Homme . Traitement associé à inhibiteur puissant du CYP2C8
2 comprimés 1 fois par jour à la même heure à avaler entier avec de l'eau. Ne pas écraser, mâcher ou couper le comprimé.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER UN MEDECIN DES QUE POSSIBLE en cas de :
- convulsions
- maux de tête
- confusion
- cécité ou autres troubles de la vision.

CONSULTER immédiatement un médecin en cas
- De signes de saignement gastro-intestinal, de sang dans les urines ou en cas de besoin urgent d'uriner fréquent.
-  D'éruptions cutanées sévères ou d'une exfoliation cutanée, de cloques et/ou de plaies buccales

PREVENIR LE MEDECIN en cas de:
- éruption cutanée
- gonflement du visage, de la langue, des lèvres ou de la gorge.

PRUDENCE en cas d'utilisation de machine(s) ou de conduite de véhicule(s) (convulsions).
CONTRACEPTION :
Un préservatif doit être utilisé pendant la durée du traitement ainsi que durant les 3 mois suivant son arrêt en cas de rapports sexuels avec une femme enceinte ou en âge de procréer.


Contre-indications pour XTANDI 40 mg cp

  • Absence de contraception masculine
  • Sujet de sexe féminin
  • Patient de moins de 15 ans
  • Risque d'allongement de l'intervalle QT
  • Antécédent de QT long

Effets indésirables pour XTANDI 40 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Asthénie

Fatigue

Hypertension

Chute

Bouffées de chaleur

Anxiété

Cardiopathie ischémique

Céphalée

Fracture d'un os

Gynécomastie

Sécheresse cutanée

Dysgueusie

Trouble de la mémoire

Prurit cutané

Syndrome des jambes sans repos

Amnésie

Trouble de l'attention

Convulsions

Leucopénie

Neutropénie

Trouble cognitif

Hallucination visuelle

Diarrhée

Dorsalgie

Thrombopénie

Myalgie

Oedème labial

Allongement de l'intervalle QT

Réaction d'hypersensibilité

Faiblesse musculaire

Nausée

Vomissement

Abaissement du seuil épileptogène

Spasme musculaire

Oedème du visage

Rash cutané

Oedème de la langue

Oedème pharyngé

Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible


Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquents sont l'asthénie/fatigue, les bouffées de chaleur, l'hypertension, les fractures, et la chute. Les autres effets indésirables importants comprennent la cardiopathie ischémique et les convulsions.

Des cas de convulsions ont été rapportés chez 0,6 % des patients traités par enzalutamide, chez 0,1 % des patients sous placebo et chez 0,3 % des patients traités par bicalutamide.

De rares cas de Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible ont été rapportés chez des patients traités par enzalutamide (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des cas de syndrome de Stevens-Johnson ont été rapportés avec un traitement par enzalutamide (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Liste tabulée des effets indésirables

Les effets indésirables observés au cours des études cliniques sont listés ci-dessous par catégorie de fréquence. Les catégories sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les effets indésirables sont classés par ordre de gravité décroissant dans chaque catégorie de fréquence.

Tableau 1 : Effets indésirables observés au cours des études cliniques comparatives et post- commercialisation

* Notifications spontanées issues de l'expérience post-commercialisation.

¥ Évalué par la requête standardisée du dictionnaire MedDRA (SMQ) étroite de « Convulsions », incluant convulsion, convulsion grand mal, crises partielles complexes, crises partielles et état de mal épileptique. Cela inclut les rares cas de convulsions avec des complications mortelles.

†  Évalué par les SMQ étroites de « Infarctus du myocarde » et « Autres cardiopathies ischémiques » incluant les termes préférés suivants, observés chez au moins deux patients dans les études de phase III randomisées, contrôlées versus placebo : angor, maladie coronarienne, infarctus du myocarde, infarctus du myocarde aigu, syndrome coronarien aigu, angor instable, ischémie myocardique et artériosclérose coronaire.

‡  Inclut tous les termes préférés comportant le mot « fracture » osseuse.

# Effets indésirables pour l'enzalutamide en monothérapie.

∞ Des cas de dysphagie ont été rapportés, y compris des cas d'étouffement. Les deux évènements ont été principalement rapportés avec la forme capsule, ce qui pourrait être lié à une taille du produit plus importante (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Description d'une sélection d'effets indésirables

Convulsions

Dans les études cliniques comparatives, 31 (0,6 %) des 5110 patients traités à la dose quotidienne de 160 mg d'enzalutamide ont présenté des convulsions, alors que quatre patients (0,1 %) parmi ceux ayant reçu le placebo et un patient (0,3 %) parmi ceux ayant reçu du bicalutamide ont présenté des convulsions. La dose semble être un facteur prédictif important du risque de convulsions, comme l'indiquent des données précliniques et les données obtenues lors d'une étude de recherche de dose. Dans les deux études cliniques comparatives, les patients présentant des antécédents de convulsions ou des facteurs de risque de convulsions ont été exclus.

Dans l'essai simple-bras 9785-CL-0403 (UPWARD) évaluant l'incidence des convulsions chez les patients présentant des facteurs de prédisposition aux convulsions (dont 1,6% avaient des antécédents de convulsions), 8 (2,2%) des 366 patients traités par enzalutamide ont présenté des convulsions. La durée moyenne de traitement était de 9,3 mois.

Le mécanisme par lequel l'enzalutamide pourrait abaisser le seuil épileptogène est inconnu mais pourrait être mis en rapport avec les données des études in vitro qui montrent que l'enzalutamide et son métabolite actif se lient au canal chlore du récepteur GABA et peuvent en inhiber l'activité.

Cardiopathie ischémique

Dans les études cliniques randomisées, contrôlées versus placebo, une cardiopathie ischémique est survenue chez 3,5 % des patients recevant l'enzalutamide plus un traitement par suppression androgénique versus 2 % des patients recevant le placebo plus un traitement par suppression androgénique. Quatorze patients (0,4 %) recevant l'enzalutamide plus un traitement par suppression androgénique et 3 patients (0,1 %) recevant le placebo plus un traitement par suppression androgénique ont présenté une cardiopathie ischémique ayant conduit au décès.

Dans l'étude EMBARK, une cardiopathie ischémique est survenue chez 5,4 % des patients recevant l'enzalutamide plus la leuproréline et 9 % des patients recevant l'enzalutamide en monothérapie. Aucun patient recevant l'enzalutamide plus la leuproréline et un patient (0,3 %) recevant l'enzalutamide en monothérapie ont présenté une cardiopathie ischémique ayant conduit au décès.

Gynécomastie

Dans l'étude EMBARK, une gynécomastie (tous grades confondus) a été observée chez 29 (8,2 %) des 353 patients recevant l'enzalutamide plus la leuproréline et 159 (44,9 %) des 354 patients recevant l'enzalutamide en monothérapie. Une gynécomastie de grade 3 ou supérieur n'a été observée chez aucun patient recevant l'enzalutamide plus la leuproréline et a été observée chez 3 patients (0,8 %) recevant l'enzalutamide en monothérapie.

Douleur du mamelon

Dans l'étude EMBARK, une douleur du mamelon (tous grades confondus) a été observée chez 11 (3,1 %) des 353 patients recevant l'enzalutamide plus la leuproréline et 54 (15,3 %) des 354 patients recevant l'enzalutamide en monothérapie. Une douleur du mamelon de grade 3 ou supérieur n'a été observée chez aucun patient recevant l'enzalutamide plus la leuproréline ou recevant l'enzalutamide en monothérapie.

Sensibilité mammaire

Dans l'étude EMBARK, une sensibilité mammaire (tous grades confondus) a été observée chez 5 (1,4 %) des 353 patients recevant l'enzalutamide plus la leuproréline et 51 (14,4 %) des 354 patients recevant l'enzalutamide en monothérapie. Une sensibilité mammaire de grade 3 ou supérieur n'a été observée chez aucun patient recevant l'enzalutamide plus la leuproréline ou recevant l'enzalutamide en monothérapie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

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Grossesse et allaitement pour le XTANDI 40 mg cp

Femmes en âge de procréer

Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation de Xtandi chez la femme enceinte, et ce médicament ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer. Il se peut que ce médicament soit nocif pour l'enfant à naître ou entraîne un avortement spontané s'il est pris pendant la grossesse (voir rubriques Contre-indications, Données de sécurité précliniqueet 6.6).

Contraception chez les hommes et les femmes

La présence de l'enzalutamide ou de ses métabolites dans le sperme n'est pas connue. L'utilisation d'un préservatif est nécessaire pendant le traitement et durant les trois mois suivant la fin du traitement par enzalutamide en cas de rapport sexuel avec une femme enceinte. En cas de rapport sexuel avec une femme en âge de procréer, l'utilisation d'un préservatif associé à une autre méthode de contraception efficace est nécessaire pendant le traitement et durant les trois mois suivant la fin du traitement. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Grossesse

L'enzalutamide ne doit pas être utilisé chez la femme. L'enzalutamide est contre-indiqué chez la femme enceinte ou susceptible de l'être (voir rubriques Contre-indications, Données de sécurité préclinique et 6.6).

Allaitement

L'enzalutamide ne doit pas être utilisé chez la femme. On ne sait pas si l'enzalutamide est retrouvé dans le lait maternel. L'enzalutamide et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait de rate (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Fertilité

Les études menées chez l'animal ont montré que l'enzalutamide affectait le système reproducteur des rats et des chiens mâles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).


Mise en garde pour XTANDI 40 mg cp

Mise en garde

Risque de convulsions

L'utilisation de l'enzalutamide a été associée à des convulsions (voir rubrique Effets indésirables). La décision de poursuivre le traitement chez les patients qui présentent des convulsions doit être évaluée au cas par cas.

Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible

De rares cas de Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible (SEPR) ont été rapportés chez des patients traités par Xtandi (voir rubrique Effets indésirables). Le SEPR est un trouble neurologique rare, réversible, pouvant se manifester par la survenue rapide des symptômes suivants : convulsions, céphalées, confusion, cécité et autres troubles de la vision ou troubles neurologiques, avec ou sans hypertension associée. Le diagnostic de SEPR requiert une confirmation par imagerie cérébrale, de préférence par imagerie par résonance magnétique (IRM). Chez les patients qui développent un SEPR, l'arrêt du traitement par Xtandi est recommandé.

Seconds cancers primitifs

Des cas de seconds cancers primitifs ont été rapportés chez des patients traités par l'enzalutamide dans les études cliniques. Dans les études cliniques de phase III, les événements les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par l'enzalutamide, et plus fréquemment qu'avec le placebo, ont été le cancer de la vessie (0,3 %), l'adénocarcinome du côlon (0,2 %), le carcinome à cellules transitionnelles (0,2 %) et le mélanome malin (0,2 %).

Les patients doivent être informés de consulter rapidement leur médecin s'ils remarquent des signes de saignement gastro-intestinal, d'hématurie macroscopique ou si d'autres symptômes tels qu'une dysurie ou une impériosité mictionnelle se développent pendant le traitement par l'enzalutamide.

Utilisation concomitante d'autres médicaments

L'enzalutamide est un inducteur enzymatique puissant et peut entraîner une diminution de l'efficacité de nombreux médicaments couramment utilisés (voir les exemples en rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Une réévaluation des traitements concomitants doit être conduite à l'initiation du traitement par l'enzalutamide. L'utilisation concomitante de l'enzalutamide et de médicaments qui sont des substrats cibles de nombreuses enzymes du métabolisme ou de transporteurs (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) doit généralement être évitée si leurs effets thérapeutiques sur le patient sont importants et si leur posologie ne peut pas être facilement ajustable sur la base du suivi de l'efficacité ou des concentrations plasmatiques.

L'administration concomitante de warfarine ou d'anticoagulants coumariniques doit être évitée. Si Xtandi est administré en même temps qu'un anticoagulant métabolisé par le CYP2C9 (tel que la warfarine ou l'acénocoumarol), une surveillance additionnelle du rapport normalisé international (INR) doit être conduite (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Insuffisance rénale

La prudence est recommandée en cas d'utilisation chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère, l'enzalutamide n'ayant pas été étudié dans cette population de patients.

Insuffisance hépatique sévère

Un allongement de la demi-vie de l'enzalutamide a été observé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, peut-être lié à une augmentation de la distribution tissulaire. La pertinence clinique de cette observation reste inconnue. Un allongement du temps nécessaire pour atteindre l'état d'équilibre des concentrations est toutefois prévisible ; de même, il pourrait être constaté un allongement du temps nécessaire pour atteindre l'effet pharmacologique maximal ainsi que du temps jusqu'à l'apparition et jusqu'au déclin de l'induction enzymatique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Antécédents récents de maladies cardiovasculaires

Les patients présentant des antécédents récents d'infarctus du myocarde (au cours des 6 mois précédents) ou d'angor instable (au cours des 3 mois précédents), une insuffisance cardiaque de classe III ou IV selon la classification de la New York Heart Association (NYHA) sauf en cas de fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) supérieure ou égale à 45 %, une bradycardie ou une hypertension non contrôlée ont été exclus des études de phase III. Il convient d'en tenir compte lorsque Xtandi est prescrit à des patients présentant ces caractéristiques.

Un traitement par suppression androgénique peut allonger l'intervalle QT

Chez les patients présentant des antécédents ou des facteurs de risques de l'allongement de l'intervalle QT, et chez les patients recevant de manière concomitante des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions), les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice / risque en prenant en compte le risque potentiel de torsades de pointes avant l'initiation du traitement par Xtandi.

Chimiothérapie concomitante

La sécurité d'emploi et l'efficacité de l'utilisation concomitante de Xtandi et d'une chimiothérapie cytotoxique n'ont pas été établies. L'administration concomitante d'enzalutamide n'a pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du docétaxel administré par voie intraveineuse (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ; cependant, une hausse de la fréquence de neutropénie induite par le docétaxel ne peut être exclue.

Réactions cutanées sévères

Des effets indésirables cutanés sévères (EICS), y compris le syndrome de Stevens-Johnson, pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou être fatal, ont été rapportés avec le traitement par enzalutamide.

Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite des réactions cutanées.

En cas d'apparition de signes et de symptômes suggérant cette réaction, l'enzalutamide doit être immédiatement arrêté et un traitement alternatif doit être envisagé (le cas échéant).

Réactions d'hypersensibilité

Des réactions d'hypersensibilité ont été observées avec l'enzalutamide, se manifestant par des symptômes incluant, mais pas uniquement, un rash, ou un œdème du visage, de la langue, des lèvres ou du pharynx (voir rubrique Effets indésirables).

Xtandi en monothérapie chez les patients atteints de nmHSPC en BCR à haut risque

Les résultats de l'étude EMBARK suggèrent que Xtandi en monothérapie et en association avec un traitement par suppression androgénique ne sont pas des options de traitement équivalentes chez les patients atteints de nmHSPC en BCR à haut risque (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques). Xtandi en association avec un traitement par suppression androgénique est considéré comme l'option de traitement privilégiée, sauf dans les cas où l'ajout d'un traitement par suppression androgénique pourrait entraîner une toxicité ou un risque inacceptable.

Dysphagie liée à la forme pharmaceutique du produit

Des cas de patients présentant des difficultés à avaler Xtandi, y compris d'étouffement, ont été rapportés. Les difficultés à avaler et les cas d'étouffement ont été principalement signalés avec la forme capsule, ce qui pourrait être en rapport avec une taille du produit plus importante. Les patients doivent être informés d'avaler les comprimés entiers avec une quantité suffisante d'eau.

Excipients

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Convulsions

Syndrome d'Encéphalopathie Postérieure Réversible

Saignement gastro-intestinal

Hématurie macroscopique

Dysurie

Impériosité mictionnelle

Insuffisance rénale sévère

Insuffisance hépatique sévère

Infarctus du myocarde de moins de 6 mois

Angor instable de moins de 3 mois

Insuffisance cardiaque des classes NYHA III-IV

Bradycardie

Hypertension artérielle non contrôlée

Homme fertile

Aptitude à conduire

Xtandi peut avoir une influence modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, car des événements psychiatriques et neurologiques (notamment des convulsions) ont été rapportés (voir rubrique Effets indésirables). Les patients doivent être informés du risque potentiel de développer un événement psychiatrique ou neurologique pendant la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines. Aucune étude n'a été menée pour évaluer les effets de l'enzalutamide sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Effet potentiel d'autres médicaments sur l'exposition à l'enzalutamide

Inhibiteurs du CYP2C8

Le CYP2C8 joue un rôle important dans l'élimination de l'enzalutamide et dans la formation de son métabolite actif. Après administration par voie orale de gemfibrozil (600 mg deux fois par jour), un inhibiteur puissant du CYP2C8, chez des sujets sains de sexe masculin, l'ASC de l'enzalutamide a été augmentée d'environ 326 % tandis que sa Cmax a été diminuée de 18 %. L'ASC de la somme des fractions libres de l'enzalutamide et de son métabolite actif, a été augmentée de 77 % tandis que la Cmax a été diminuée de 19 %. Les inhibiteurs puissants (ex : gemfibrozil) du CYP2C8 doivent être évités ou utilisés avec précaution pendant le traitement par enzalutamide. Chez les patients devant recevoir un inhibiteur puissant du CYP2C8 de façon concomitante, la dose d'enzalutamide doit être réduite à 80 mg en une prise quotidienne (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Inhibiteurs du CYP3A4

Le CYP3A4 joue un rôle mineur dans le métabolisme de l'enzalutamide. Après administration par voie orale d'itraconazole (200 mg en une prise quotidienne), un inhibiteur puissant du CYP3A4, chez des sujets sains de sexe masculin, l'ASC de l'enzalutamide a été augmentée de 41 %, tandis que sa Cmax est restée inchangée.

L'ASC de la somme des fractions libres de l'enzalutamide et de son métabolite actif, a été augmentée de 27 % tandis que la Cmax est également restée inchangée. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire lorsque Xtandi est administré en association avec des inhibiteurs du CYP3A4.

Inducteurs du CYP2C8 et du CYP3A4

Après administration par voie orale de rifampicine (600 mg en une prise quotidienne), un inducteur modéré du CYP2C8 et inducteur puissant du CYP3A4, chez des sujets sains de sexe masculin, l'ASC de l'enzalutamide et de son métabolite actif a diminué de 37 % tandis que la Cmax est restée inchangée. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire lorsque Xtandi est administré en association avec des inducteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4.

Effet potentiel de l'enzalutamide sur l'exposition d'autres médicaments

Induction enzymatique

L'enzalutamide est un inducteur enzymatique puissant qui augmente la synthèse de nombreux enzymes et transporteurs ; par conséquent, il faut s'attendre à des interactions avec des médicaments substrats des enzymes ou des transporteurs couramment utilisés. La diminution des concentrations plasmatiques peut être importante et annuler ou réduire l'effet clinique. Il existe également un risque de formation accrue de métabolites actifs. Les enzymes sur lesquelles l'enzalutamide est susceptible d'avoir un effet inducteur incluent : le CYP3A dans le foie et l'intestin, le CYP2B6, le CYP2C9, le CYP2C19 et l'uridine-5'diphosphate glucuronosyltransférase (UGTs - enzyme de conjugaison des glucuronides). L'enzalutamide pourrait également avoir un effet inducteur sur certains transporteurs tels que la protéine 2 associée à la multirésistance aux médicaments (MRP2) et le polypeptide transporteur d'anions organiques 1B1 (OATP1B1).

Des études in vivo ont montré que l'enzalutamide est un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur modéré du CYP2C9 et du CYP2C19. L'administration concomitante d'enzalutamide (160 mg en une prise quotidienne) et de doses orales uniques de substrats des CYP cibles chez des patients atteints d'un cancer de la prostate a induit une diminution de 86 % de l'ASC du midazolam (substrat du CYP3A4), de 56 % de l'ASC de la S-warfarine (substrat du CYP2C9) et de 70 % de l'ASC de l'oméprazole (substrat du CYP2C19). Il est possible que l'enzalutamide ait également un effet inducteur sur l'UGT1A1. Dans une étude clinique réalisée chez des patients atteints de cancer métastatique de la prostate résistant à la castration, Xtandi (160 mg une fois par jour) n'a pas eu d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du docétaxel administré par voie intraveineuse (75 mg/m2 en perfusion toutes les 3 semaines). L'ASC du docétaxel a diminué de 12 % [Rapport des moyennes géométriques (RMG) = 0,882 (IC à 90 % : 0,767 ; 1,02)] tandis que la Cmax a baissé de 4 % [RMG = 0,963 (IC à 90 % : 0,834 ; 1,11)].

Il faut s'attendre à des interactions avec certains médicaments éliminés par métabolisme ou par transport actif. Il convient de ne pas utiliser ces médicaments ou de les utiliser avec prudence lorsque leurs effets thérapeutiques sur le patient sont importants et que leur posologie est difficilement ajustable sur la base du suivi de l'efficacité ou des concentrations plasmatiques. Certains éléments laissent penser que le risque d'atteinte hépatique après administration de paracétamol est plus élevé en cas d'administration concomitante d'inducteurs enzymatiques.

Les groupes de médicaments susceptibles d'être concernés incluent, entre autres (liste non limitative) :

  • des analgésiques (ex : fentanyl, tramadol)
  • des antibiotiques (ex : clarithromycine, doxycycline)
  • des agents anti-cancéreux (ex : cabazitaxel)
  • des antiépileptiques (ex : carbamazépine, clonazépam, phénytoïne, primidone, acide valproïque)
  • des antipsychotiques (ex : halopéridol)
  • des antithrombotiques (ex : acénocoumarol, warfarine, clopidogrel)
  • des bêtabloquants (ex : bisoprolol, propranolol)
  • des inhibiteurs calciques (ex : diltiazem, félodipine, nicardipine, nifédipine, vérapamil)
  • des glycosides cardiaques (ex : digoxine)
  • des corticoïdes (ex : dexaméthasone, prednisolone)
  • des traitements antirétroviraux contre le VIH (ex : indinavir, ritonavir)
  • des hypnotiques (ex : diazépam, midazolam, zolpidem)
  • un immunosuppresseur (ex : tacrolimus)
  • un inhibiteur de la pompe à protons (ex : oméprazole)
  • des statines métabolisées par le CYP3A4 (ex : atorvastatine, simvastatine) • des agents thyroïdiens (ex : lévothyroxine)

Il est possible que le potentiel d'induction enzymatique maximal de l'enzalutamide ne soit atteint qu'après un mois de traitement environ, lorsque les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes, bien que des effets inducteurs soient susceptibles d'apparaître plus tôt. Chez les patients prenant des médicaments substrats du CYP2B6, du CYP3A4, du CYP2C9, du CYP2C19 ou de l'UGT1A1, il faut évaluer la possible diminution des effets pharmacologiques (ou l'augmentation des effets en cas de formation de métabolites actifs) pendant le premier mois de traitement par enzalutamide et adapter la posologie si nécessaire. La demivie de l'enzalutamide étant longue (5,8 jours, voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques), il est possible que les effets sur les enzymes persistent pendant un mois ou plus après l'arrêt du traitement. Il pourrait s'avérer nécessaire de diminuer graduellement la dose du médicament concomitant à la fin du traitement par enzalutamide.

Substrats du CYP2C8 et du CYP1A2

L'enzalutamide (à la dose de 160 mg en une prise quotidienne) n'a pas provoqué de modification cliniquement significative de l'ASC ni de la Cmax de la caféine (substrat du CYP1A2) ou de la pioglitazone (substrat du CYP2C8). L'ASC de la pioglitazone a été augmentée de 20 %, tandis que la Cmax a diminué de 18 %. L'ASC et la Cmax de la caféine ont respectivement diminué de 11 % et 4 %. Aucune adaptation posologique n'est indiquée en cas d'administration concomitante de Xtandi et d'un substrat du CYP2C8 ou du CYP1A2.

Substrats de la P-gp

Les données in vitro indiquent que l'enzalutamide pourrait être un inhibiteur de la P-gp, un transporteur d'efflux. Un léger effet inhibiteur de l'enzalutamide, à l'état d'équilibre, sur la P-gp a été observé dans une étude menée auprès de patients atteints d'un cancer de la prostate qui avaient reçu une dose orale unique de digoxine, un substrat de la P-gp, avant le traitement par l'enzalutamide et de façon concomitante (administration concomitante après au moins 55 jours de traitement par l'enzalutamide 160 mg une fois par jour). Les taux plasmatiques de digoxine ont été mesurés à l'aide d'un dosage validé par chromatographie liquide et spectrométrie de masse en tandem. L'ASC et la Cmax de la digoxine ont augmenté de 33 % et 17 % respectivement. Les médicaments substrats de la P-gp ayant une marge thérapeutique étroite (ex : colchicine, étexilate de dabigatran, digoxine) doivent être utilisés avec prudence lorsqu'ils sont administrés avec Xtandi, et peuvent nécessiter une adaptation posologique pour maintenir les concentrations plasmatiques à un niveau optimal.

Interférences lors des tests de laboratoire

Des résultats faussement élevés du taux plasmatique de digoxine avec le test immunologique en microparticules chimiluminescentes (CMIA) ont été identifiés chez des patients traités à l'enzalutamide, indépendamment d'un traitement à la digoxine. Par conséquent, les résultats des taux plasmatiques de digoxine obtenus par CMIA doivent être interprétés avec prudence et confirmés par un autre type de dosage avant de prendre toute mesure concernant les doses de digoxine.

Substrats de la BCRP

À l'état d'équilibre, l'enzalutamide n'a causé aucun changement cliniquement significatif de l'exposition à la rosuvastatine, un substrat de la BCRP (protéine de résistance au cancer du sein), chez les patients atteints d'un cancer de la prostate qui avaient reçu une dose orale unique de rosuvastatine avant le traitement par l'enzalutamide et de façon concomitante (administration concomitante après au moins 55 jours de traitement par l'enzalutamide 160 mg une fois par jour). L'ASC de la rosuvastatine a diminué de 14 % tandis que sa Cmax a augmenté de 6 %. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas d'administration concomitante d'un substrat de la BCRP avec Xtandi.

Substrats de la MRP2, de l'OAT3 et de l'OCT1

Compte tenu des données in vitro, l'inhibition de la MRP2 (dans l'intestin) ainsi que du transporteur d'anions organiques 3 (OAT3) et du transporteur de cations organiques 1 (OCT1) (au niveau systémique) ne peut être exclue. L'induction de ces transporteurs est également possible en théorie, et l'effet global est actuellement inconnu.

Médicaments allongeant l'intervalle QT

Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d'allonger l'intervalle QT, l'utilisation concomitante de Xtandi avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, ou des médicaments capables d'induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc. doit être évaluée avec précaution (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Effet de la nourriture sur l'exposition à l'enzalutamide

La nourriture n'a pas d'effet cliniquement significatif sur l'exposition à l'enzalutamide. Au cours des études cliniques, Xtandi a été administré sans tenir compte de la prise de nourriture.


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Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur

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Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur

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Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »

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Excipients

Noyau du comprimé : Hypromellose, Cellulose microcristalline, Silice colloïdale, Croscarmellose sodique, Magnésium stéarate, Pelliculage du comprimé : Hypromellose, Talc, Macrogol 8000, Titane dioxyde, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

ASTELLAS PHARMA FRANCE

9 Place Marie-Jeanne Bassot

92300

LEVALLOIS-PERRET

Code UCD7 : 9429466

Code UCD13 : 3400894294665

Code CIS : 64093355

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : ASTELLAS PHARMA FRANCE

Prix vente TTC : 2821.58€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 2821.58€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 21/09/2017

Rectificatif AMM : 31/07/2025

Marque : XTANDI

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930117644

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

ENZALUTAMIDE ASTELLAS capsule molle 40 mg, flacon de 120 (détails indisponibles)

Capsule molle

MDV3100 40 mg Capsule boîte de 1 boîte (détails indisponibles)

Capsule molle

XTANDI 40 mg, capsule molle, boîte de 4 plaquettes thermoformées de 28

Capsule molle

Xtandi 40 mg, comprimé pelliculé, boîte de 4 pochettes de 28

Comprimé pelliculé

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