VIVELLEDOT
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Dispositif transdermique
Catégories :
Gynécologie, Traitement de la ménopause, Substitution d'hormones, Estrogènes, Estrogènes non associés, Estradiol
Principes actifs :
Estradiol
Ménopause, Prévention de l'ostéoporose post-ménopausique
Adulte Femme . Traitement continu. Voie transdermique (implicite)
1 dispositif 2 fois par semaine sur peau propre et sèche.
Voie transdermique
NE PAS APPLIQUER sur les seins.
NE PAS APPLIQUER deux fois de suite au même endroit.
ARRETER LE TRAITEMENT ET PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas d'apparition des signes suivants :
- jaunisse (au niveau des yeux et de la peau),
- mal de tête (migraine), fatigue ou sensations vertigineuses,
- gonflement douloureux dans les jambes, douleur à la poitrine, difficultés à respirer,
- grossesse.
CONSULTER LE MEDECIN dès que possible, en cas de saignements irréguliers (en plus des saignements menstruels) :
- persistant au-delà des 6 premiers mois de traitement,
- débutant alors que le traitement est commencé depuis plus de 6 mois,
- persistant après l'arrêt du traitement.
CONTACTER LE MEDECIN en cas de modification au niveau des seins : capiton cutané, modification de la peau du mamelon ou grosseur (visible ou palpable).
EVITER de consommer du millepertuis (Hypericum perforatum) au cours du traitement.
Acné
Asthénie
Diarrhée
Distension abdominale
Douleur
Douleur abdominale
Dyspepsie
Infection vaginale
Insomnie
Ménorragie
Nervosité
Dépression
Hyperplasie de l'endomètre
Oedème périphérique
Variation de poids
Nausée
Sécheresse de la peau
Labilité émotionnelle
Prurit au site d'application
Spasme utérin
Douleur du dos
Gonflement de la poitrine
Saignements vaginaux irréguliers
Rash au site d'application
Ecoulement génital
Hypertension artérielle
Migraine
Vertige
Augmentation des transaminases
Vomissement
Décoloration de la peau
Alopécie
Myasthénie
Paresthésie
Thrombose veineuse
Hypersensibilité
Léiomyome utérin
Cholélithiase
Kyste paratubaire
Polype endocervical
Trouble de la libido
Chorée
Hirsutisme
Urticaire
Nécrose cutanée
Réaction anaphylactique
Intolérance aux lentilles de contact
Tolérance aux hydrates de carbone diminuée
Accident thrombo-embolique veineux
Cancer de l'endomètre
Cancer du sein
Cancer de l'ovaire
Chloasma
Démence
Maladie coronarienne
Thrombose veineuse profonde
Embolie pulmonaire
Eruption cutanée
Accident vasculaire cérébral ischémique
Erythème noueux
Erythème multiforme
Purpura vasculaire
Réaction anaphylactoïde
Rétention hydrique
Dermatite de contact
Pigmentation de la peau
Irritation au site d'application
Maladie de la vésicule biliaire
Maladie fibrokystique du sein
Embolie
Douleur aux extrémités
Augmentation du taux de triglycérides
Brûlure au site d'application
Oedème au site d'application
Vésicule au site d'application
Paresthésie au site d'application
Papule au site d'application
Inflammation au site d'application
Saignement au site d'application
Douleur au site d'application
Angioedème
Aggravation d'angioedème
Eczéma au site d'application
Inconfort au site d'application
Ecchymose au site d'application
Urticaire au site d'application
Analyses anormales de la fonction hépatique
Augmentation des hormones thyroïdiennes totales
Gonflement au site d'application
L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté est un érythème léger au site d'application du dispositif transdermique (16,6 %). L'érythème s'observe après le retrait du dispositif transdermique par desquamation de la peau au niveau du site d'application. Un prurit et un rash, de faible intensité, autour du site d'application ont également été rapportés.
Les effets indésirables (tableau 1) sont classés selon leur fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100) ; rare (³ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Les effets indésirables suivants ont également été associés aux traitements par VIVELLEDOT ou par des oestrogènes en général lors des essais cliniques et après la mise sur le marché.
Tableau 1
(*) Rapporté après la mise sur le marché
(**) Réactions au site d'application incluant saignements localisés, ecchymoses, brûlures, inconfort, sécheresse, eczéma, oedème, érythème, inflammation, irritation, douleur, papules, paresthésie, prurit, éruption cutanée, décoloration de la peau,
pigmentation de la peau, gonflement, urticaire et vésicules.
Risque de cancer du sein
· Une augmentation jusqu'à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez les femmes ayant pris une association oestroprogestative pendant plus de 5 ans.
· L'augmentation du risque est plus faible chez les utilisatrices d'oestrogènes seuls chez les utilisatrices d'oestrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d'associations oestroprogestatives.
· Le niveau de risque est dépendant de la durée du traitement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
· Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus large essai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus large méta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentées ci-après.
Plus importante méta-analyse d'études épidémiologiques prospectives
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
* Issu des taux d'incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Remarque : étant donné que l'incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l'Union Européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
* Issu des taux d'incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Remarque : étant donné que l'incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l'Union Européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Etude WHI aux Etats Unis - risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement
# Lorsque l'analyse était limitée aux femmes n'ayant pas utilisé de THS avant l'étude, on n'a pas observé d'augmentation du risque au cours des 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non-utilisatrices.
* Etude WHI chez les femmes hystérectomisées qui n'a pas montré d'augmentation du risque de cancer du sein
Risque de cancer de l'endomètre
Femmes ménopausées ayant un utérus intact
Le risque de cancer de l'endomètre est d'environ 5 pour 1000 femmes ayant un utérus intact et n'utilisant pas de THS.
Chez les femmes ayant un utérus intact, l'utilisation d'un THS à base d'oestrogènes seuls n'est pas recommandée en raison de l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Dans les études épidémiologiques, l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre dépendait de la durée du traitement à base d'oestrogènes seuls et de la dose d'oestrogène et variait entre 5 et 55 cas supplémentaires diagnostiqués pour 1000 femmes âgées de 50 à 65 ans. L'ajout d'un progestatif au traitement par oestrogènes seuls pendant au moins 12 jours par cycle permet de prévenir l'augmentation du risque. Dans l'étude MWS, l'utilisation pendant 5 ans d'un THS combiné (séquentiel ou continu) n'a pas augmenté le risque de cancer de l'endomètre (RR = 1,0 (0,8 - 1,2)).
Cancer ovarien
L'utilisation d'un THS par oestrogènes seuls ou par une combinaison d'oestrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1,43, IC 95% 1,31-1,56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période de cinq ans.
Risque d'accident thrombo-embolique veineux
Le THS est associé à une augmentation de 1,3 - 3 fois du risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux, c'est à dire thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire.
La probabilité de survenue d'un tel événement est plus élevée au cours de la première année d'utilisation du THS (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les résultats des études WHI sont présentés :
Etude WHI - risque additionnel d'accident thrombo-embolique veineux sur 5 ans de traitement
* Etude chez les femmes hystérectomisées.
Risque de maladie coronarienne
· Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS oestroprogestatif au-delà de 60 ans (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Risque d'accident vasculaire cérébral ischémique
· L'utilisation d'un THS à base d'oestrogènes seuls ou d'une association oestroprogestative est associée à une augmentation jusqu'à 1,5 fois du risque relatif d'AVC ischémique. Le risque d'AVC hémorragique n'est pas augmenté lors de l'utilisation d'un THS.
· Ce risque relatif ne dépend pas de l'âge ni de la durée du traitement, mais comme le risque de base est fortement âge-dépendant, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Etudes WHI combinées- risque additionnel d'AVC* sur 5 ans de traitement
* Il n'a pas été fait de distinction entre les AVC ischémiques et hémorragiques.
Les effets indésirables suivants sont rapportés lors de l'administration d'un traitement oestroprogestatif (effets de classe) :
· Pathologie de la vésicule biliaire.
· Troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème multiforme, érythème noueux ; purpura vasculaire.
· Démence probable au-delà de l'âge de 65 ans (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
VIVELLEDOT n'est pas indiqué au cours de la grossesse. La découverte d'une grossesse au cours du traitement par VIVELLEDOT impose l'arrêt immédiat du traitement.
A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d'oestrogènes.
Allaitement
VIVELLEDOT n'est pas indiqué au cours de l'allaitement.
Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
VIVELLEDOT 25 microgrammes/24 heures et VIVELLEDOT 37,5 microgrammes/24 heures ne sont pas indiqués dans le traitement de l'ostéoporose.
Les preuves de l'existence de risques associés à un THS dans le traitement des femmes ménopausées prématurément sont limitées. En raison du faible niveau du risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport bénéfice / risque pourrait être plus favorable que chez les femmes plus âgées.
Examen clinique et surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d'effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d'emploi.
Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers sont recommandés, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein» ci-dessous). Les examens, y compris des examens appropriés par imagerie tels qu'une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
Conditions nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours du traitement par VIVELLEDOT, en particulier :
· Léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;
· Facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;
· Facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;
· Hypertension artérielle ;
· Troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;
· Diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;
· Lithiase biliaire ;
· Migraines ou céphalées sévères ;
· Lupus érythémateux disséminé ;
· Antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;
· Epilepsie ;
· Asthme ;
· Otospongiose.
Raisons à l'arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les cas suivants :
· Ictère ou altération de la fonction hépatique ;
· Augmentation significative de la pression artérielle ;
· Céphalée de type migraine inhabituelle ;
· Grossesse.
Hyperplasie endométriale et cancer de l'endomètre
Chez les femmes ayant un utérus intact, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente en cas d'administration prolongée d'oestrogènes seuls. Le risque de cancer de l'endomètre est de 2 à 12 fois supérieur comparé aux femmes ne prenant pas d'oestrogènes, selon la durée du traitement et la dose d'oestrogènes utilisée (voir rubrique Effets indésirables).
Après arrêt du traitement, le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.
Chez les femmes non hystérectomisées, l'association d'un progestatif de façon cyclique pendant au moins 12 jours par mois / cycle de 28 jours ou la prise d'un traitement oestroprogestatif combiné continu empêche l'augmentation du risque associé aux oestrogènes seuls comme THS.
La sécurité endométriale de VIVELLEDOT 75 et 100 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique par voie transcutanée associées à un progestatif n'a pas été étudiée.
Des métrorragies et des “spottings” peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l'arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'éliminer une pathologie maligne.
La stimulation par les oestrogènes peut conduire à une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels d'endométriose. L'association d'un progestatif à l'oestrogène doit être envisagée en cas de foyers résiduels d'endométriose chez les femmes qui ont subi une hystérectomie suite à une endométriose.
Cancer du sein
L'ensemble des données disponibles montre un risque accru de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement oestroprogestatif ou chez celles prenant un THS à base d'oestrogènes seuls, ce risque étant dépendant de la durée du traitement.
Traitement oestroprogestatif combiné
· L'essai randomisée contrôlé versus placeboWomen's Health Initiative Study (WHI)et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives montrent tous deux une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par un THS oestroprogestatif combiné, apparaissant au bout d'environ 3 (1-4) ans de traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Traitement par oestrogènes seuls
· L'étude WHI n'a pas montré d'augmentation du risque de survenue du cancer du sein chez les femmes hystérectomisées utilisant des oestrogènes seuls comme THS. Les études observationnelles ont généralement rapporté une légère augmentation du risque de cancer du sein diagnostiqué, ce risque étant plus faible que chez les utilisatrices d'association oestroprogestatifs (voir rubrique Effets indésirables).
Les résultats d'une importante méta-analyse ont montré qu'après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu'il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu'un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.
Les THS, particulièrement les traitements combinés oestrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Cancer de l'ovaire
Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein.
Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par oestrogènesseuls ou par une combinaison d'oestrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt du traitement.
D'autres études, y compris l'étude WHI (Women's Health Initiative), suggèrent qu'un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés (voir rubrique Effets indésirables).
Accidents thrombo-emboliques veineux
· Le THS est associé à un risque 1,3 - 3 fois plus élevé d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement (voir rubrique Effets indésirables).
· Les facteurs de risque reconnus d'accidents thrombo-emboliques veineux sont : utilisation d'oestrogènes, âge, chirurgie importante, immobilisation prolongée, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), grossesse / postpartum, lupus érythémateux disséminé (LED) et cancer.
· Il n'existe aucun consensus sur le rôle possible des varices dans les accidents thrombo-embolique veineux.
· Les patientes présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d'accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l'utilisation d'un THS est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
· Chez les femmes suivant déjà un traitement à long terme par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d'un THS doit être évalué avec précaution.
· Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées. En cas d'immobilisation prolongée suite à une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du traitement 4 à 6 semaines avant l'intervention est recommandée. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
· Chez les femmes sans antécédents de thrombose veineuse mais avec un membre de la famille proche ayant des antécédents de thrombose à un jeune âge, des examens peuvent être proposés, tout en informant de leurs limites (seuls certains types de troubles thrombophiliques sont identifiés lors de ces examens). Si un trouble thrombophilique lié à des thromboses chez des membres de la famille est identifié ou si le trouble est sévère (par exemple déficit en antithrombine III, en protéine S ou protéine C, ou combinaisons de troubles), le THS est contre-indiqué.
· La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. Les patientes devront être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d'une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée.
Maladie coronarienne
· Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence de protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne préexistante traitées par une association d'oestroprogestatif ou par des oestrogènes seuls.
Traitement oestroprogestatif combiné
Le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté lors d'un traitement par une association oestroprogestative. Puisque le risque absolu de base de maladie coronarienne dépend fortement de l'âge, le nombre de cas supplémentaires de maladie coronarienne due à l'association oestroprogestative est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais augmente avec l'âge.
Traitement par des oestrogènes seuls
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence d'augmentation du risque de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées utilisant les oestrogènes seuls.
Accidents vasculaires cérébraux
· Une augmentation jusqu'à 1,5 fois du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique a été montrée chez les femmes traitées par une association d'oestroprogestatifs ou des oestrogènes seuls. Le risque relatif ne change pas avec l'âge ou le temps après la ménopause. Cependant, comme le risque absolu de base d'accident vasculaire cérébral est fortement dépendant de l'âge, le risque global de survenue d'un accident vasculaire cérébral chez la femme utilisant un THS augmentera avec l'âge (voir rubrique Effets indésirables).
Réactions anaphylactiques / anaphylactoïdes sévères
· Des cas de réactionsanaphylactiques / anaphylactoïdesnécessitant une prise en chargemédicale d'urgence survenant à n'importe quel momentd'un traitement par estradiol, ont été rapportésaprès commercialisation.
Angio-oedème
· Les oestrogènes peuvent induire ou exacerber les symptômes d'angio-oedème, en particulier chez les femmes souffrant d'oedème de Quincke héréditaire.
· Les patientes ayantdéveloppé un angio-oedèmeaprès un traitement parestradiolne devront plus être traitées par VIVELLEDOT.
Autres précautions d'emploi
· Les oestrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.
· Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d'augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
· Au cours du traitement par les oestrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D'autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
· L'utilisation de THS n'améliore pas les fonctions cognitives. Certaines données indiquent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu ou par oestrogènes seuls après 65 ans.
· Une sensibilisation de contact peut apparaître lors de toute application locale. Bien que cela soit extrêmement rare, les patientes qui développent une sensibilisation de contact à l'un des composants, doivent être averties qu'une réaction sévère d'hypersensibilité peut apparaître lors de l'exposition continue au dispositif transdermique.
Surveillance gynécologique
Surveillance mammaire
Fibrome utérin
Endométriose
Risque thrombo-embolique
Antécédent familial de cancer du sein
Hypertension artérielle
Troubles hépatiques
Diabète
Lithiase biliaire
Migraine
Céphalée sévère
Lupus érythémateux disséminé
Antécédent d'hyperplasie endométriale
Epilepsie
Asthme
Otospongiose
Ictère
Altération de la fonction hépatique
Augmentation significative de la pression artérielle
Métrorragie
Obésité (IMC > 30 kg/m²)
Immobilisation prolongée
Intervention chirurgicale importante
Post-partum
Cancer
Réaction anaphylactique
Réaction anaphylactoïde
Angioedème héréditaire
Insuffisance rénale
Insuffisance cardiaque
Hypertriglycéridémie
Femme de plus de 65 ans
Tension mammaire
Le métabolisme des oestrogènes (et des progestatifs) peut être augmenté par l'utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (ex : phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine) et les anti-infectieux (ex : rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz).
Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.
Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des oestrogènes (et des progestatifs).
L'estradiolest principalementmétabolisépar le CYP3A4, aussi l'administration concomitante d'inhibiteursdu CYP3A4tels que le kétoconazole ou l'érythromycine peut entraîner une augmentation de l'expositionà l'estradiol.
L'administration transcutanée évite l'effet de premier passage hépatique, par conséquent le métabolisme des oestrogènes (et des progestatifs) administrés par cette voie peut être moins affecté par les inducteurs enzymatiques que par voie orale.
L'augmentation du métabolisme des oestrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l'effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.
Certains examens biologiques peuvent être influencés par le traitement estrogénique, comme les examens de tolérance glucidique ou de la fonction thyroïdienne.
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentVIVELLEDOT_16092015_AVIS_CT14434
Télécharger le documentLe traitement hormonal de la ménopause : Communiqué de presse.
Télécharger le documentLe traitement hormonal de la ménopause : Mise au point (Juin 2006).
Télécharger le documentMatrice adhésive : Adhésif acrylique, Adhésif siliconé, Oléique alcool, Dipropylèneglycol, Povidone, Support protecteur : Ethylène vinylacétate, Copolymères de : Vinylidène chlorure, Méthyle acrylate, Membrane libératrice : Film polyester, Fluoropolymère
SANDOZ
9 Place Marie-Jeanne BASSOT
92593
LEVALLOIS PERRET
Code UCD7 : 9262865
Code UCD13 : 3400892628653
Code CIS : 62363396
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : NOVARTIS PHARMA
Laboratoire exploitant : SANDOZ
Prix vente TTC : 5.87€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 5.87€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 15/04/2002
Rectificatif AMM : 09/12/2020
Marque : VIVELLEDOT
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935858634
Référence LPPR : Aucune
DERMESTRIL SEPTEM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique, boîte de 4 sachets de 1
ESTRADIOL G GAM 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique, boîte de 8 sachets de 1 (détails indisponibles)
FEMSEPT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique, boîte de 4 sachets de 1
MENOREST 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique, boîte de 8 sachets de 1 (détails indisponibles)
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