ULTRAVIST
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable
Catégories :
Produits diagnostiques ou autres produits thérapeutiques, Produits de contraste, Produits de contraste iodés, Produits de contraste iodés de basse osmolarité, hydrosolubles, à tropisme rénal, Iopromide
Principes actifs :
Iopromide
Angiographie numérisée par voie intra-artérielle, Artériographie des membres inférieurs, Artériographie cérébrale, Cavernographie, Arthrographie, Tomodensitométrie, Artériographie numérisée de la crosse aortique, Angiocardiographie infantile, Hystérosalpingographie, Opacification de l'appareil digestif, Phlébographie des membres inférieurs, Angiomammographie avec rehaussement de contraste
Adulte Femme . Angiomammographie avec rehaussement de contraste. Voie IV (implicite)
1½ ml par kilo en injection IV.
Utiliser de préférence un injecteur automatique.
Tout âge . Traitement des extrémités supérieures. Phlébographie des membres inférieurs. Voie IV
30 ml en injection IV.
Tout âge . Traitement des extrémités inférieures. Phlébographie des membres inférieurs. Voie IV
60 ml en injection IV.
Voie IV
Agitation
Douleur abdominale
Hypotension
Oedème
Etat confusionnel
Dyspnée
Paresthésie
Réaction d'hypersensibilité
Somnolence
Réaction anaphylactoïde
Trouble du rythme
Réaction vasovagale
Hypoesthésie
Anxiété
Palpitation
Arrêt cardiaque
Ischémie myocardique
Accident vasculaire cérébral
Altération de la fonction rénale
Asthme
Bradycardie
Conjonctivite
Convulsions
Diarrhée
Enrouement
Hyperhidrose
Infarctus du myocarde
Insuffisance cardiaque
Insuffisance rénale aiguë
Insuffisance respiratoire
Irritation de la gorge
Oedème cérébral
Oedème laryngé
Pancréatite
Paralysie
Photophobie
Prurit
Rhinite
Tachycardie
Toux
Urticaire
Coma
Infarctus cérébral
Bronchospasme
Dysphagie
Syndrome de Lyell
Cyanose
Hallucinations
Ischémie cérébrale
Frissons
Syndrome de Stevens-Johnson
Douleur au point d'injection
Tremblement
Malaise
Eternuements
Hypersalivation
Oedème au point d'injection
Pâleur
Erythème cutané
Fausse route
Perte de conscience
Pustulose exanthématique aiguë généralisée
Oedème du visage
Vasospasme
Arrêt respiratoire
Choc anaphylactoïde
Evénement thrombo-embolique
Trouble du langage
Inflammation au site d'injection
Parésie
Spasme laryngé
Amnésie
Augmentation de la sécrétion lacrymale
Elévation des enzymes pancréatiques
Rash cutané
Chaleur au site d'injection
Oedème de la langue
Trouble auditif
Trouble thyroïdien
Hypertrophie des glandes salivaires
Oedème pharyngé
Oedème du poumon
Cécité transitoire
Choc vasculaire
Angioedème
Spasme oropharyngé
Lésion tissulaire au point d'injection en cas d'extravasation
Oedème des muqueuses
Créatininémie augmentée
Trouble de la température corporelle
Syndrome de compression des loges musculaires
Crise thyrotoxique
Eruption cutanée avec éosinophilie et symptômes systémiques
Encéphalopathie liée à un produit de contraste
Les données de tolérance d'Ultravist sont issues des études cliniques sur plus de 3 900 patients, des études post-marketing sur plus de 74 000 patients ainsi que de la notification spontanée et de la littérature scientifique.
Les réactions indésirables les plus fréquemment observées (≥ 4%) chez les patients recevant Ultravist sont les maux de tête, nausées et vasodilatation.
Les réactions indésirables les plus graves (cas rapportés fatals ou ayant mis en jeu le pronostic vital) chez les patients recevant Ultravist sont : choc anaphylactoïde, arrêt respiratoire, bronchospasme, oedème laryngé, oedème pharyngé, asthme, coma, infarctus cérébral, accident vasculaire cérébral, oedème cérébral, convulsions, arythmie, arrêt cardiaque, ischémie myocardiale, infarctus du myocarde, troubles cardiaques, bradycardie, cyanose, hypotension, choc, dyspnée, oedème pulmonaire, insuffisance respiratoire et fausse route.
Les effets indésirables observés avec Ultravist sont présentés dans le tableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Le terme MedDRA le plus approprié a été utilisé pour décrire un certain type de réaction et ses synonymes ou les pathologies liées
§) Identifié uniquement lors de la surveillance post-marketing (fréquence indéterminée)
a) Injection intravasculaire uniquement
b) Rapportés avec l'utilisation pour la cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (ERCP)
La majorité des réactions après myélographie ou utilisation dans les cavités du corps apparait plusieurs heures après l'administration.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
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Grossesse
Des études adéquates et contrôlées chez la femme enceinte n'ont pas été conduites.
Embryotoxicité
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Foetotoxicité
La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie foetale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
Mutagénicité et fertilité
Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement foetal et post natal.
Allaitement
La tolérance d'Ultravist chez les enfants allaités n'a pas été étudiée. Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables.
Pour le nourrisson il est préférable de suspendre l'allaitement maternel pendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.
4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés
Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergique existe. Le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :
· l'administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
· l'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5 % de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fèces. Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.
· le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.
Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effets indésirables, s'opposent :
· les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales ;
· les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l'état normal.
4.4.1.1 Mises en garde :
Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures, pouvant se traduire par des manifestations cardiovasculaires, respiratoires ou cutanées et pouvant même mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Des réactions cutanées sévères peuvent être davantage retardées (voir rubrique 4.Indications thérapeutiques.1.2). Elles sont souvent irrégulières et imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence.
Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
· toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéines tissulaires ;
· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires ;
· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie) ;
· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
Les patients ayant déjà présenté une réaction (incluant des réactions sévères) lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d'un autre Produit de Contraste Iodé et sont donc considérés comme sujets à risque. Une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque est donc nécessaire.
Le risque de réactions d'hypersensibilité est également augmenté en cas :
· d'antécédents d'asthme bronchique (voir rubrique 4.Indications thérapeutiques.2.4),
· d'antécédents de troubles allergiques.
Les patients souffrant de maladies cardio-vasculaires ont un risque accru de présenter une évolution sérieuse ou fatale lors d'une réaction d'hypersensibilité sévère.
Les patients sous bétabloquants sujets à de telles réactions peuvent être résistants aux effets des traitements béta-agonistes (voir également rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
4.4.1.1.1 Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi Dysthyroïdie).
Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à visée thérapeutique.
En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation de l'iodurie.
4.4.1.1.2 Réactions cutanées sévères (RCS)
Des réactions cutanées sévères (RCS), y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), de nécrolyse épidermique toxique (NET), de syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), pouvant engager le pronostic vital ou être fatales, ont été rapportées à une fréquence indéterminée en association avec l'administration d'iopromide.
Les patients doivent être informés des signes et symptômes associés et la survenue de réactions cutanées doit être étroitement surveillée.
Chez les enfants, l'éruption cutanée initialement observée peut être interprétée à tort comme une infection, et les médecins doivent envisager la possibilité d'une réaction à l'iopromide chez les enfants développant des signes d'éruption cutanée et de la fièvre.
Dans la plupart des cas, ces réactions se sont produites dans les 8 semaines (entre 1 et 12 jours pour la PEAG, entre 2 et 8 semaines pour le syndrome DRESS, entre 5 jours et 8 semaines pour le SSJ/la NET).
Si le patient développe une réaction grave de type SSJ, NET, PEAG ou syndrome DRESS lors de l'utilisation d'iopromide, l'iopromide ne doit plus jamais lui être à nouveau administré.
4.4.1.1.3 Hydratation
Un niveau d'hydratation adéquat doit être assuré chez tous les patients avant l'administration d'Ultravist (voir aussi sous-section « 4.Indications thérapeutiques.2.2. Lésions rénales aiguës »). Cela s'applique particulièrement aux patients présentant un myélome multiple, un diabète, une polyurie, une oligurie ou une hyperuricémie ainsi qu'aux nouveau-nés, nourrissons, enfants en bas âge et patients âgés.
Un niveau d'hydratation adéquat doit être assuré chez les patients présentant une insuffisance rénale. Toutefois, l'hydratation prophylactique IV chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (DFG 30-59 mL/min/1.73 m2) n'est pas recommandée car des bénéfices supplémentaires en termes de sécurité rénale n'ont pas été établis.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG <30 mL/min/1.73 m2) et des troubles cardiaques concomitants, une hydratation prophylactique par IV peut conduire à une majoration des complications cardiaques sévères. Voir la sous-section « 4.Indications thérapeutiques.2.2. Lésions rénales aiguës », « 4.Indications thérapeutiques.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères », « Effets indésirables Effets indésirables ».
4.4.1.2. Précautions d'emploi :
4.4.1.2.1. Intolérance au produit de contraste iodé :
Avant l'examen :
· Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un Produit de Contraste Iodé, asthme, allergie nécessitant un traitement médicamenteux). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.
Les tests de sensibilité utilisant de petites doses test de produit de contraste ne sont pas recommandés car ils n'ont pas de valeur prédictive. De plus, de tels tests ont occasionnellement mené à des réactions d'hypersensibilité graves voire même fatales.
Pendant la durée de l'examen il convient d'assurer :
· une surveillance médicale.
· le maintien d'une voie d'abord veineuse.
· la mise à disposition de mesures d'urgence pour tous les patients
Après l'examen :
· Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
· Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours) (voir rubrique Effets indésirables Effets indésirables).
4.4.1.2.2.Lésions rénales aiguës :
Une lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI), se présentant comme un trouble transitoire de la fonction rénale, peut apparaître après l'injection intravasculaire d'Ultravist. Une insuffisance rénale aiguë peut également être observée dans certains cas.
Les mesures préventives sont les suivantes :
· identifier les patients à risque : patients déshydratés (voir rubrique « 4.Indications thérapeutiques.1 Mises en garde : Hydratation »), insuffisants rénaux (voir rubrique « Posologie et mode d'administration. Patients avec un trouble de la fonction rénale »), diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d'une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, sujets ayant une polyurie, une oligurie, une hyperuricémie, nouveau-nés, nourrissons, enfants, sujets âgés et/ou athéromateux, sujets ayant reçu des doses répétées ou importantes de produit de contraste ;
· éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale). Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide) ;
· respecter un intervalle d'au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.
· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie.
o Fonction rénale normale : l'administration de metformine est arrêtée dès l'administration du produit de contraste pour une période d'au moins 48 heures ou jusqu'au retour d'une fonction rénale normale.
o Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence : si l'examen s'impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d'acidose lactique.
Les patients hémodialysés, quel que soit le degré de leur insuffisance rénale, peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du service d'hémodialyse.
Les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (DFG <44 et >30 mL/min/1.73 m2) ou une insuffisance rénale sévère (DFG <30 mL/min/1.73 m2) ont un risque accru de lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI) en cas d'administration intra-artérielle de produit de contraste iodé avec une exposition rénale de premier passage.
Les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG <30 mL/min/1.73 m2) ont un risque accru de lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI) en cas d'administration intraveineuse ou intra-artérielle du produit de contraste avec une exposition rénale de second passage (voir rubrique 4.Indications thérapeutiques.1 Mises en garde : Hydratation).
4.4.1.2.3. Insuffisance hépatique :
Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisance hépatique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
4.4.1.2.4. Asthme :
L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un Produit de Contraste Iodé.
Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru de survenue d'un bronchospasme.
4.4.1.2.5. Dysthyroïdie :
Une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque est nécessaire chez les patients porteurs de goitre ou ayant une hyperthyroïdie connue ou suspectée car il existe un risque de poussée d'hyperthyroïdie et de crise de thyréotoxicose chez ces patients.
Il peut être nécessaire de tester la fonction thyroïdienne avant administration d'Ultravist et/ou d'administrer un traitement préventif thyréostatique chez les patients ayant une hyperthyroïdie connue ou suspectée.
Des tests de la fonction thyroïdienne indiquant une hypothyroïdie ou une baisse transitoire de la fonction thyroïdienne ont été rapportés après l'administration de produits de contraste iodés à des patients adultes et pédiatriques.
Il est nécessaire d'évaluer le risque potentiel d'hypothyroïdie chez les patients présentant des maladies thyroïdiennes connues ou suspectées avant l'utilisation de produits de contraste iodés.
Population pédiatrique :
Des cas de dysthyroïdie caractérisée par une hypothyroïdie ou une baisse transitoire de la fonction thyroïdienne ont été rapportés après administration d'une dose unique et de doses répétées de produit de contraste iodé chez des enfants de moins de 3 ans. L'incidence varie de 1% à 15% en fonction de l'âge et de la dose de produit de contraste iodé, et est plus souvent observée chez les nouveau-nés à terme et prématurés. Les nouveau-nés peuvent également être exposés si le produit est administré à la mère pendant la grossesse (voir sous-section « Fertilité, grossesse et allaitement Fertilité, grossesse et allaitement »).
Les enfants très jeunes, de faible poids à la naissance, prématurés, avec des antécédents médicaux de dysthyroïdie, ayant été admis en unité de soin intensif néonatal ou pédiatrique, ou avec des malformations cardiaques congénitales, présentent un risque augmenté d'hypothyroïdie après exposition à un produit de contraste iodé. Les enfants avec des malformations cardiaques congénitales seraient les plus à risque du fait des hautes doses de produit de contraste qui leur sont généralement administrées lors d'interventions cardiaques invasives.
Chez les jeunes enfants, l'hypothyroïdie peut entraîner des troubles du développement neurologique et cognitif et peut nécessiter une hormonothérapie thyroïdienne substitutive.
Après une exposition à un produit de contraste iodé, une surveillance individualisée de la fonction thyroïdienne prenant en compte les facteurs de risque sous-jacents doit être mise en place, en particulier chez les nouveau-nés à terme et prématurés.
4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères:
En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d'oedème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du Produit de Contraste Iodé.
4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central :
Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
· en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un oedème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).
· En cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autres substances.
Les complications neurologiques sont plus fréquentes lors des angiographies cérébrales et des procédures qui s'y rapportent.
Des cas d'encéphalopathie ont été signalés lors de l'utilisation d'iopromide (voir rubrique Effets indésirables). L'encéphalopathie liée au produit de contraste peut se manifester par des signes et symptômes de dysfonctionnement neurologique tels que des céphalées, des troubles de la vision, une cécité corticale, une confusion, des convulsions, une perte de coordination, une hémiparésie, une aphasie, une perte de conscience, un coma et un oedème cérébral. Les symptômes apparaissent habituellement dans les minutes ou les heures suivant l'administration de l'iopromide et se résolvent généralement dans les jours qui suivent.
Les facteurs qui augmentent la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique facilitent le passage du produit de contraste dans le tissu cérébral ce qui peut entrainer des réactions du SNC, par exemple une encéphalopathie.
Si une encéphalopathie liée au produit de contraste est suspectée, une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place et l'iopromide ne doit plus jamais être réadministré au patient.
4.4.1.2.8. Phéochromocytome :
Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l'examen.
4.4.1.2.9. Myasthénie :
L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
4.4.1.2.10. Majoration des effets secondaires :
Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pour diminuer l'état d'anxiété de tels patients.
4.4.1.2.11. Evènements thrombo-emboliques :
Une des propriétés des produits de contraste non-ioniques est leur faible interférence avec les fonctions physiologiques normales.
En conséquence, le produit de contraste non-ionique a moins d'activité anti-coagulante in vitro qu'un produit de contraste ionique. De nombreux facteurs en plus du produit de contraste, tels que la durée de la procédure, le nombre d'injections, le matériel utilisé (cathéter, seringue), l'état du patient (maladie), et les traitements concomitants peuvent contribuer au développement d'évènements thrombo-emboliques.
En conséquence, lorsqu'une procédure de cathétérisation vasculaire est effectuée, il faut en tenir compte et porter une attention particulière à la technique angiographique, rincer le cathéter fréquemment avec du liquide physiologique (si possible avec ajout d'héparine) et réduire la durée de la procédure afin de minimiser le risque de thrombose et d'embolie liée à celle-ci.
4.4.1.2.12. Information sur les excipients :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose (calculée pour une dose moyenne administrée à une personne de 70 kg), c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
4.4.1.2.13. Angiomammographie avec rehaussement de contraste :
L'angiomammographie avec rehaussement de contraste conduit à une exposition des patientes aux rayonnements ionisants, plus élevée que la mammographie standard. La dose de rayonnement dépend de l'épaisseur du sein, du type d'appareil mammographique et des paramètres système de l'appareil. La dose globale de rayonnement reste inférieure au seuil défini par les directives internationales pour la mammographie (inférieure à 3 mGy).
4.4.2. Mises en garde et précautions d'emploi propres à certaines voies d'administration avec diffusion systémique notable
4.4.2.1 Spécialité injectable par voie intra-utérine
Précautions d'emploi :
Par l'interrogatoire et par des mesures appropriées, rechercher systématiquement chez la femme en âge de procréer l'éventualité d'une grossesse. L'exposition aux rayons-X des voies génitales féminines doit faire l'objet d'une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
En cas d'inflammation ou d'infection pelvienne aiguë, l'hystérosalpingographie ne peut être réalisée, qu'après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.
Manifestation d'hypersensibilité
Antécédent d'allergie
Maladie cardiovasculaire
Exploration thyroïdienne
Réaction cutanée sévère
Manifestations de réaction cutanée sévère
Patient de moins de 15 ans
Myélome multiple
Diabète
Polyurie
Oligurie
Hyperuricémie
Sujet âgé
Insuffisant rénal
Sujet déshydraté
Gammapathie monoclonale
Hémodialyse
Insuffisance hépatique associée à insuffisance rénale
Asthme
Goitre
Maladie thyroïdienne
Prématuré
Insuffisance cardiaque
Hypertension artérielle pulmonaire
Valvulopathie
Accident ischémique transitoire
Infarctus cérébral aigu
Hémorragie intracrânienne
Oedème cérébral
Epilepsie
Altération de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique
Encéphalopathie liée à un produit de contraste
Phéochromocytome
Myasthénie
Cathétérisation vasculaire
Grossesse
4.5.1. Médicaments :
+ Metformine
Chez les patients ayant une insuffisance rénale aiguë ou une maladie rénale chronique sévère, l'élimination des biguanides peut être réduite conduisant à une accumulation et au développement d'une acidose lactique. Comme l'utilisation d'Ultravist peut mener à une insuffisance rénale ou à une aggravation d'une insuffisance rénale, les patients traités avec de la metformine peuvent avoir un risque augmenté de développer une acidose lactique tout particulièrement ceux ayant une insuffisance rénale préexistante (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Précautions d'emploi - Lésions rénales aiguës). Sur la base des analyses de la fonction rénale, la nécessité d'interrompre l'administration de metformine doit être envisagée.
+ Radiopharmaceutiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Mises en garde)
Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.
Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste iodé.
+ Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine
Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l'injection de Produit de Contraste Iodé et disposer des moyens de réanimation.
+ Diurétiques
En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d'insuffisance rénale aiguë.
+ Interleukine 2
Il existe un risque de majoration de réaction retardée aux produits de contraste en cas de traitement antérieur récent (pouvant aller jusqu'à plusieurs semaines) par l'interleukine 2 : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
ULTRAVIST_28082024_TRANSCRIPTION_CT20678
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T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : BAYER HEALTHCARE SAS
Laboratoire exploitant : BAYER HEALTHCARE SAS
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 06/05/1988
Rectificatif AMM : 19/01/2024
Marque : ULTRAVIST
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400927797200
Référence LPPR : Aucune
ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable, boîte de 1 flacon de 100 ml
ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable, boîte de 10 flacons de 100 ml
ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable, boîte de 1 flacon de 150 ml
ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable, boîte de 10 flacons de 150 ml
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