TWICOR
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Métabolisme et nutrition, Médicaments modificateurs des lipides, Médicaments modificateurs des lipides, en association, Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (Statines) + autre modificateur des lipides, Rosuvastatine + Ezétimibe
Principes actifs :
Rosuvastatine, Ezétimibe
Hypercholestérolémie primaire
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Hypercholestérolémie primaire (implicite)
1 comprimé par jour au même moment de la journée à avaler entier avec un verre d'eau.
Voie orale
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN en cas de :
CONSULTER UN MEDECIN en cas de faiblesse dans les bras ou les jambes
qui s'aggrave après des périodes d'activité, de vision double ou des
paupières tombantes, des difficultés à avaler ou un essoufflement.
CONTINUER LE REGIME ALIMENTAIRE hypolipidémiant adapté pendant le traitement.
FEMME EN AGE DE PROCREER : UTILISER DES MOYENS CONTRACEPTIFS pendant le traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sensations vertigineuses).
Douleur
Douleur thoracique
Dyspepsie
Gastrite
Hypertension
Reflux gastro-oesophagien
Toux
Urticaire
Eruption cutanée
Bouffées vasomotrices
Arthralgie
Diminution de l'appétit
Oedème périphérique
Paresthésie
Faiblesse musculaire
Bouche sèche
Douleur dorsale
Augmentation des CPK
Spasme musculaire
Prurit cutané
Douleur dans les membres
Résultats anormaux des tests fonctionnels hépatiques
Augmentation du taux de gamma-glutamyl-transférase
Douleur au cou
Pancréatite
Thrombocytopénie
Myopathie
Réaction d'hypersensibilité
Rhabdomyolyse
Angio-oedème
Augmentation des transaminases hépatiques
Rupture musculaire
Syndrome type lupus
Gynécomastie
Hématurie
Hépatite
Ictère
Pneumopathie interstitielle
Perte de mémoire
Polyneuropathie
Cholécystite
Insomnie
Lithiase biliaire
Myasthénie
Oedème
Dépression
Neuropathie périphérique
Cauchemars
Syndrome de Stevens-Johnson
Dyspnée
Protéinurie
Myosite
Anaphylaxie
Erythème multiforme
Rupture tendineuse
Troubles sexuels
Trouble du sommeil
Tendinopathie
Syndrome DRESS
Myopathie nécrosante à médiation immunitaire
Myasthénie oculaire
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables observés avec la rosuvastatine sont généralement légers et transitoires. Dans les essais cliniques contrôlés, moins de 4 % des patients traités par rosuvastatine ont dû arrêter le traitement en raison d'effets indésirables.
Dans les études cliniques dont la durée allait jusqu'à 112 semaines, l'ézétimibe à 10 mg par jour a été administré en monothérapie chez 2 396 patients, ou avec une statine chez 11 308 patients ou avec du fénofibrate chez 185 patients. Les effets indésirables étaient généralement légers et transitoires. L'incidence globale des effets secondaires était similaire entre l'ézétimibe et le placebo. De même, le taux d'arrêt du traitement en raison d'effets indésirables était comparable entre l'ézétimibe et le placebo.
Selon les données disponibles, 1 200 patients ont pris de la rosuvastatine et de l'ézétimibe en association dans des études cliniques. Comme cela a été rapporté dans la littérature publiée, les événements indésirables les plus fréquents liés à l'association rosuvastatine-ézétimibe chez des patients souffrant d'hypercholestérolémie sont l'augmentation des transaminases hépatiques, les problèmes gastro-intestinaux et la douleur musculaire. Il s'agit d'effets indésirables connus des substances actives. Toutefois, une interaction pharmacodynamique en termes d'effets indésirables entre la rosuvastatine et l'ézétimibe ne peut pas être exclue (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Résumé sous forme de tableau des effets indésirables
La fréquence de survenue des événements indésirables est classée comme suit : fréquent (= 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100) ; rare (= 1/10 000 à < 1/1 000); très rare < 1/10 000) ; fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
1La fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risque (glycémie à jeun = 5,6 mmol/I, IMC > 30 kg/m2, augmentation du taux de triglycérides, antécédents d'hypertension) - pour la rosuvastatine.
2Profil d'effets indésirables pour la rosuvastatine basé sur les données provenant des études cliniques et de la vaste expérience depuis la mise sur le marché.
3Ézétimibe en monothérapie. Effets indésirables observés chez les patients traités par ézétimibe (N = 2 396) et à une plus grande incidence qu'avec le placebo (N =1 159)
4Ézétimibe co-administré avec une statine. Effets indésirables observés chez les patients traités par ézétimibe co-administré avec une statine (N = 11 308) et à une plus grande incidence qu'avec la statine administrée seule (N = 9 361).
5Effets indésirables supplémentaires d'ézétimibe, rapportés dans le cadre de l'expérience depuis la mise sur le marché. Étant donné que les effets indésirables ont été identifiés à partir de notifications spontanées, leur véritable fréquence est inconnue et ne peut pas être estimée.
Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, l'incidence des effets indésirables dus au médicament a tendance à être dépendante de la dose.
Effets rénaux
Des cas de protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalement d'origine tubulaire, ont été observés chez des patients traités par la rosuvastatine. Des variations dans les taux de protéines urinaires allant d'aucune trace ou traces à ++ ou plus ont été observées chez moins de 1 % des patients à un moment donné durant un traitement à une dose de 10 ou 20 mg, et chez environ 3 % des patients traités à la dose de 40 mg.
Une augmentation mineure dans la variation entre aucune trace ou trace à + a été observée avec la dose de 20 mg. Dans la plupart des cas, la protéinurie diminue ou disparaît spontanément alors que le traitement est poursuivi. La revue des données des essais cliniques et de l'expérience depuis la mise sur le marché jusqu'à ce jour n'a pas permis d'identifier de lien de causalité entre la protéinurie et une affection rénale aiguë ou évolutive. Des cas d'hématurie ont été observés chez des patients traités avec la rosuvastatine et les données cliniques montrent que le taux de survenue est faible.
Effets musculo-squelettiques
Des effets musculo-squelettiques, tels que des myalgies, des myopathies (dont myosites), et rarement des rhabdomyolyses avec et sans insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients traités par la rosuvastatine à toutes les doses, et en particulier aux doses supérieures à 20 mg.
Une augmentation dose-dépendante des taux de CPK a été observée chez des patients prenant de la rosuvastatine ; la majorité des cas étaient bénins, asymptomatiques et transitoires. Si les taux de CPK sont élevés (> 5 x LSN), le traitement doit être arrêté (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Effets hépatiques
Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, une augmentation dose-dépendante des transaminases a été observée chez un petit nombre de patients prenant de la rosuvastatine ; la majorité des cas étaient bénins, asymptomatiques et transitoires.
Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines :
· troubles sexuels,
· cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier lors d'un traitement à long terme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les taux de notification de rhabdomyolyses, d'événements rénaux graves et d'événements hépatiques graves (constitués principalement d'augmentations des transaminases) sont plus élevés à la dose de 40 mg de rosuvastatine.
Résultats des analyses de laboratoire
Dans des essais cliniques contrôlés en monothérapie, l'incidence d'élévations cliniquement significatives des transaminases sériques (ALAT et/ou ASAT = 3 x LSN, consécutivement) était similaire entre l'ézétimibe (0,5 %) et le placebo (0,3 %). Dans les essais portant sur la co-administration, l'incidence était de 1,3 % pour les patients traités par ézétimibe co-administré avec une statine et de 0,4 % pour les patients traités par une statine en monothérapie. Ces élévations étaient généralement asymptomatiques, non associées à une cholestase, et les valeurs revenaient aux valeurs de référence après l'arrêt du traitement ou lors de la poursuite du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Dans les essais cliniques, des taux de CPK > 10 x LSN ont été rapportés pour 4 des 1 674 (0,2 %) patients qui avaient reçu de l'ézétimibe en monothérapie par rapport à 1 des 786 (0,1 %) patients qui avaient reçu le placebo, et pour 1 des 917 (0,1 %) patients qui avaient reçu de l'ézétimibe co-administré avec une statine par rapport à 4 des 929 (0,4 %) patients qui avaient reçu une statine en monothérapie. Il n'y a pas eu d'augmentation de myopathie ou de rhabdomyolyse associée à l'ézétimibe comparé au groupe contrôle (placebo ou statine en monothérapie) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de TWICOR chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Rosuvastatine
Des élévations du taux de créatine phosphokinase > 10 x LSN et des symptômes musculaires après un exercice physique ou une activité physique accrue ont été observées plus fréquemment dans un essai clinique de 52 semaines chez des enfants et des adolescents comparativement à des adultes. Par ailleurs, le profil de sécurité de la rosuvastatine était similaire chez les enfants et les adolescents comparativement à celui des adultes.
Ézétimibe
Patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans)
Dans une étude portant sur des enfants (âgés de 6 à 10 ans) atteints d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote ou non familiale (n = 138), les élévations d'ALAT et/ou ASAT (= 3 x LSN, consécutive) ont été observées chez 1,1% des patients (1 patient) dans le groupe ézétimibe par rapport à 0% dans le groupe placebo. Il n'y avait pas élévations de CPK (= 10 x LSN). Aucun cas de myopathie n'a été rapporté.
Dans une étude séparée portant sur des adolescents (âgés de 10 à 17 ans) atteints d'hypercholestérolémie hétérozygote familiale (n =248), des élévations des taux d'ALAT et/ou d'ASAT (= 3 x LSN, consécutive) ont été observées chez 3 % des patients (4 patients) traités par ézétimibe/simvastatine comparativement à 2 % (2 patients) dans le groupe simvastatine en monothérapie ; ces chiffres étaient respectivement 2 % (2 patients) et 0 % pour les élévations des taux de CPK (= 10 x LSN). Aucun cas de myopathie n'a été rapporté. Ces essais n'avaient pas pour objet la comparaison des effets indésirables rares liés au médicament.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
Voir plus
TWICOR est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace.
Grossesse
Rosuvastatine
Ézétimibe
Aucune donnée clinique n'est disponible sur l'utilisation de l'ézétimibe pendant la grossesse.
Les études chez l'animal sur l'utilisation de l'ézétimibe en monothérapie n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryo-foetal, la naissance ou le développement post-natal (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Allaitement
Rosuvastatine
Chez le rat, la rosuvastatine est excrétée dans le lait. Il n'y a pas de donnée concernant le passage de la rosuvastatine dans le lait maternel chez la femme (voir rubrique Contre-indications).
Ézétimibe
Les études effectuées chez le rat ont montré que l'ézétimibe est excrété dans le lait maternel. On ne sait pas si l'ézétimibe est excrété dans le lait maternel chez la femme.
Fertilité
Il n'existe aucune donnée d'essai clinique disponible sur les effets de l'ézétimibe sur la fertilité humaine. L'ézétimibe n'a aucun effet sur la fertilité des rats mâles ou femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Effets musculo-squelettiques
Des effets musculo-squelettiques, tels que myalgie, myopathie et rarement rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients traités par la rosuvastatine à toutes les doses, et en particulier à des doses supérieures à 20 mg.
Dans le cadre de la surveillance depuis la mise sur le marché de l'ézétimibe, des cas de myopathie et de rhabdomyolyse ont été rapportés. Toutefois, la rhabdomyolyse a été rapportée très rarement avec l'ézétimibe en monothérapie et très rarement lorsque l'ézétimibe a été associé à d'autres agents connus pour être associés à un risque accru de rhabdomyolyse. Si une myopathie est suspectée face à des symptômes musculaires ou est confirmée par un taux de créatine phosphokinase, l'ézétimibe, toute statine, et tous les agents connus pour être associés à un risque accru de rhabdomyolyse que le patient prend de façon concomitante doivent être immédiatement arrêtés. Tous les patients débutant le traitement doivent recevoir la consigne de signaler rapidement toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquée (voir rubrique Effets indésirables).
Effets hépatiques
Dans des essais contrôlés de co-administration chez des patients recevant de l'ézétimibe avec une statine, des élévations consécutives de transaminases (=3 fois la limite supérieure de la normale [LSN]) ont été observées.
Il est recommandé de réaliser des tests de la fonction hépatique trois mois après l'instauration du traitement par rosuvastatine. Le traitement par rosuvastatine doit être interrompu ou la dose doit être réduite si le taux de transaminases sériques est supérieur à 3 fois la limite supérieure de la normale.
Chez les patients présentant une hypercholestérolémie secondaire causée par une hypothyroïdie ou un syndrome néphrotique, la maladie sous-jacente doit être traitée avant l'instauration du traitement par TWICOR.
En raison des effets inconnus de l'augmentation de l'exposition à l'ézétimibe chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, TWICOR n'est pas recommandé (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Affection hépatique et consommation d'alcool
TWICOR doit être utilisé avec prudence chez les patients qui consomment des quantités excessives d'alcool et/ou ont des antécédents d'affection hépatique.
Effets rénaux
Des cas de protéinurie, décelée à l'aide de bandelettes urinaires, principalement d'origine tubulaire, ont été observés chez des patients traités par des doses plus élevées de rosuvastatine, en particulier la dose de 40 mg ; la protéinurie était transitoire ou intermittente dans la plupart des cas. Elle ne s'est pas avérée prédictive d'une affection rénale aiguë ou évolutive (voir rubrique Effets indésirables).
Mesure de la créatine phosphokinase
La créatine phosphokinase (CPK) ne doit pas se mesurer à la suite d'exercices physiques vigoureux ou en présence d'une autre cause plausible d'augmentation de la CPK, qui pourraient fausser l'interprétation des résultats.
Si les valeurs de référence de CPK sont significativement élevées (> 5 x LSN) il est nécessaire de réaliser un test de confirmation dans les 5 à 7 jours. Si le test répété confirme une valeur de CPK de référence > 5 x LSN, le traitement ne doit pas être débuté.
Avant le traitement
TWICOR, comme d'autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, doit être prescrit avec prudence chez les patients présentant des facteurs de prédisposition au développement d'une myopathie/rhabdomyolyse. Ces facteurs comprennent :
· Insuffisance rénale,
· Hypothyroïdie,
· Antécédents personnels ou familiaux de troubles musculaires héréditaires,
· Antécédent de toxicité musculaire avec un autre inhibiteur de la HMG-CoA réductase ou avec un fibrate,
· Alcoolisme,
· Âge supérieur à 70 ans,
· Situations au cours desquelles une augmentation des taux plasmatiques peut se produire (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques),
· Utilisation concomitante de fibrates.
Chez ces patients, le risque lié au traitement doit être pesé au regard du bénéfice éventuel et il est recommandé de mettre en place une surveillance clinique. Si les valeurs de référence de CPK sont significativement élevées (> 5 x LSN), le traitement ne doit pas être débuté.
Pendant le traitement
Les patients doivent recevoir pour consigne de signaler immédiatement toute douleur, faiblesse ou crampe musculaire inexpliquée, en particulier si celles-ci s'accompagnent d'un malaise ou de fièvre. Les taux de CPK doivent être mesurés chez ces patients. Le traitement doit être interrompu si les taux de CPK sont significativement élevés (> 5 x LSN) ou si les symptômes musculaires sont sévères et entraînent une gêne quotidienne (même si les taux de CPK sont = 5 x LSN). La surveillance en routine des taux de CPK chez les patients asymptomatiques n'est pas obligatoire.
De très rares cas de myopathie nécrosante à médiation immunitaire (MNMI) ont été signalés pendant ou après un traitement par des statines, dont la rosuvastatine. La MNMI est cliniquement caractérisée par une faiblesse musculaire proximale et des taux sériques élevés de créatine phosphokinase, qui persistent malgré l'arrêt du traitement par les statines.
Au cours des essais cliniques, aucune augmentation des effets musculo-squelettiques n'a été mise en évidence parmi le faible nombre de patients recevant de la rosuvastatine avec un traitement concomitant. Toutefois, une augmentation de l'incidence de myosite et de myopathie a été observée chez les patients recevant d'autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase conjointement à des dérivés d'acide fibrique, dont le gemfibrozil, la ciclosporine, l'acide nicotinique, les antifongiques azolés, les inhibiteurs de protéases et les antibiotiques macrolides. Le gemfibrozil augmente le risque de myopathie lorsqu'il est administré en association avec certains inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. Par conséquent, l'association de TWICOR avec du gemfibrozil n'est pas recommandée. Le bénéfice obtenu de l'association de TWICOR avec des fibrates sur les paramètres lipidiques doit être prudemment pondéré par rapport aux risques potentiels de telles associations.
TWICOR ne doit pas être utilisé chez des patients présentant une affection aiguë, grave, suggérant une myopathie ou prédisposant au développement d'une insuffisance rénale secondaire à une rhabdomyolyse (par ex. sepsis, hypotension, intervention chirurgicale majeure, traumatisme, grave trouble métabolique, endocrinien et des électrolytes ; ou crises convulsives non contrôlées).
Acide fusidique
TWICOR ne doit pas être administré en même temps que des formes systémiques d'acide fusidique ou dans les 7 jours suivant l'arrêt d'un traitement par l'acide fusidique. Chez les patients où l'utilisation de l'acide fusidique systémique est considérée comme essentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant la durée du traitement par l'acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse (parfois fatale) ont été rapportés chez des patients recevant simultanément de l'acide fusidique et une statine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Il doit être conseillé aux patients de consulter immédiatement un médecin s'ils présentent des symptômes de faiblesse, douleur ou sensibilité musculaire.
Le traitement par statine peut être ré-introduit sept jours après la dernière dose d'acide fusidique.
Dans des circonstances exceptionnelles, quand un traitement prolongé par acide fusidique systémique est nécessaire, par exemple, pour le traitement des infections graves, la nécessité d'une co-administration de TWICOR et d'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous étroite surveillance médicale.
Inhibiteurs de protéases
Une augmentation de l'exposition systémique à la rosuvastatine a été observée chez des sujets recevant de la rosuvastatine prise de façon concomitante avec divers inhibiteurs de protéases en association avec du ritonavir. Il faut tenir compte à la fois du bénéfice hypolipidémiant de l'utilisation de TWICOR chez des patients atteints du VIH recevant des inhibiteurs de protéases et de l'augmentation possible des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine lors de l'initiation et de l'augmentation des doses de la rosuvastatine chez des patients traités par inhibiteurs de protéases. L'utilisation concomitante avec certains inhibiteurs de protéases n'est pas recommandée sauf si la dose est ajustée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Fibrates
La sécurité et l'efficacité de l'ézétimibe administré avec des fibrates n'ont pas été établies.
En cas de suspicion de lithiase biliaire chez un patient recevant TWICOR et du fénofibrate, il est indiqué de procéder à des examens de la vésicule biliaire et ce traitement doit être interrompu (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).
Anticoagulants
Si TWICOR est pris en association avec de la warfarine, un autre anticoagulant à base de coumarine, ou de la fluindione, le rapport international normalisé (INR) doit être surveillé de manière appropriée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Ciclosporine
Voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions.
Origine ethnique
Les études de la pharmacocinétique de la rosuvastatine montrent une augmentation de l'exposition chez les sujets asiatiques comparativement aux sujets caucasiens (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
Pneumopathie interstitielle
Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés avec certaines statines, en particulier dans le cadre du traitement à long terme (voir rubrique Effets indésirables). Le tableau clinique peut comprendre dyspnée, toux non productive et détérioration de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion d'une pneumopathie interstitielle, le traitement par statine doit être interrompu.
Diabète sucré
Certaines données suggèrent que les médicaments de la classe des statines peuvent entraîner une élévation des taux de glycémie ; chez certains patients à haut risque de développer un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie pour laquelle les traitements antidiabétiques d'usage sont adaptés. Toutefois, ce risque est pondéré par la diminution du risque vasculaire avec les statines et par conséquent, il ne doit pas constituer une raison d'arrêter le traitement par statines. Les patients à risque (glycémie à jeun de 5,6 à 6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m², taux de triglycérides élevés, hypertension) doivent être surveillés sur le plan clinique et biochimique, conformément aux recommandations nationales.
Dans l'étude JUPITER, la fréquence globale rapportée de diabète sucré était de 2,8 % sous rosuvastatine et de 2,3 % sous placebo, principalement chez les patients dont le taux de glycémie à jeun était compris entre 5,6 et 6,9 mmol/I.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de TWICOR chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies et son utilisation n'est donc pas recommandée dans ce groupe d'âge.
Effets indésirables cutanés sévères
Des effets indésirables cutanés sévères, y compris un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et un syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pouvant engager le pronostic vital ou être fatals, ont été rapportés avec la rosuvastatine.
Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes de réactions cutanées sévères, puis être étroitement surveillés. En cas d'apparition de signes et symptômes évocateurs d'une telle réaction, le traitement par TWICOR doit être interrompu immédiatement et un traitement alternatif doit être envisagé.
Si le patient a développé une réaction grave telle qu'un SSJ ou un DRESS lors de l'utilisation de TWICOR, le traitement par TWICOR ne doit en aucun cas être réinstauré chez ce patient.
Dans quelques cas, il a été rapporté que les statines induisaient de novo ou aggravaient une myasthénie préexistante ou une myasthénie oculaire (voir rubrique Effets indésirables). TWICOR doit être arrêté en cas d'aggravation des symptômes. Des récurrences ont été rapportées lorsque la même statine ou une statine différente a été (ré)administrée.
Excipient
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Prédispositon à une myopathie
Risque de rhabdomyolyse
Symptômes suggestifs d'atteinte musculaire
Syndrome néphrotique
Consommation excessive d'alcool
Antécédent de maladie hépatique
CPK musculaire > 5 N
Insuffisance rénale légère à modérée
Antécédent familial de trouble musculaire héréditaire
Alcoolisme
Sujet âgé de plus de 70 ans
Prédisposition à une atteinte rénale secondaire à une rhabdomyolyse
Sujet asiatique
Pneumopathie interstitielle
Facteurs de risque de diabète
Hypertension
Manifestations de réaction cutanée sévère
Réaction cutanée sévère
Exacerbation des symptômes de myasthénie
Patiente en âge de procréer
Polymorphisme génétique des transporteurs protéiques OATP1B1 et BCRP
TWICOR n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Aucune étude n'a été menée pour déterminer l'effet de la rosuvastatine et/ou de l'ézétimibe sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, lors de la conduite de véhicules ou de l'utilisation de machines, il faut tenir compte du fait que des sensations vertigineuses peuvent survenir pendant le traitement.
Associations contre-indiquées
Ciclosporine
Lors d'un traitement concomitant par la rosuvastatine et la ciclosporine, les valeurs de l'ASC (aire sous la courbe) de la rosuvastatine étaient 7 fois plus élevées que celles observées chez des volontaires sains (voir rubrique Contre-indications). L'administration concomitante n'a pas affecté les concentrations plasmatiques de ciclosporine.
La co-administration de TWICOR avec la ciclosporine est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Une étude portant sur huit patients transplantés rénaux dont la clairance de la créatinine était > 50 ml/min recevant une dose fixe de ciclosporine et une dose unique de 10 mg d'ézétimibe a montré une augmentation de l'ASC moyenne de l'ézétimibe total de 3,4 fois (2,3 à 7,9 fois) comparé à des volontaires sains, recevant de l'ézétimibe seul, dans une autre étude (n = 17). Dans une étude différente chez un patient transplanté rénal qui présentait une insuffisance rénale sévère et recevait de la ciclosporine ainsi que de nombreux médicaments, l'exposition totale à l'ézétimibe était 12 fois supérieure à celle des témoins qui recevaient de l'ézétimibe seul. Dans une étude en cross-over en deux phases menée chez douze sujets sains, l'administration quotidienne de 20 mg d'ézétimibe pendant 8 jours avec une dose unique de 100 mg de ciclosporine au 7ème jour a entraîné une augmentation moyenne de 15 % de l'ASC de la ciclosporine (allant d'une diminution de 10 % à une augmentation de 51 %) comparativement à une dose unique de 100 mg de ciclosporine seule. Aucune étude contrôlée concernant l'effet de la co-administration d'ézétimibe sur l'exposition à la ciclosporine chez des patients transplantés rénaux n'a été menée.
Associations déconseillées
Inhibiteurs de protéases
Même si le mécanisme exact de l'interaction est inconnu, l'utilisation concomitante d'un inhibiteur de protéase peut augmenter fortement l'exposition à la rosuvastatine (voir le tableau de la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Par exemple, dans une étude de pharmacocinétique, la coadministration de 10 mg de rosuvastatine et d'une association de deux inhibiteurs de protéase (atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg) chez des volontaires sains a entraîné une augmentation des valeurs de l'ASC et de la Cmax de la rosuvastatine d'environ trois fois et sept fois, respectivement. L'utilisation concomitante de la rosuvastatine et de certaines associations d'inhibiteurs de protéase peut être envisagée après une évaluation attentive d'un ajustement posologique de la rosuvastatine en fonction de l'augmentation attendue de l'exposition à la rosuvastatine (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et le tableau en Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). L'association n'est pas adaptée à un traitement initial. L'instauration d'un traitement ou l'ajustement de la posologie, si nécessaire, ne doit s'effectuer qu'avec les substances actives individuelles et le passage à l'association fixe au dosage approprié n'est possible qu'après détermination des doses adéquates.
Inhibiteurs des transporteurs protéiques
La rosuvastatine est un substrat pour certains transporteurs protéiques, dont le transporteur hépatocytaire d'influx OATP1B1 et le transporteur d'efflux BCRP. L'administration concomitante de TWICOR avec des médicaments qui sont des inhibiteurs de ces transporteurs protéiques peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine et une augmentation du risque de myopathie (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, et le tableau en Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Gemfibrozil et autres produits hypolipidémiants
L'utilisation concomitante de rosuvastatine et de gemfibrozil a entraîné une augmentation deux fois plus importante des valeurs de la Cmax et de l'ASC de la rosuvastatine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'administration concomitante de gemfibrozil a augmenté modestement les concentrations totales d'ézétimibe (environ 1,7 fois).
Sur la base de données provenant d'études d'interaction spécifiques, aucune interaction pharmacocinétique pertinente entre la rosuvastatine et le fénofibrate n'est attendue ; toutefois, une interaction pharmacodynamique pourrait se produire. L'administration concomitante de fénofibrate a augmenté modestement les concentrations totales d'ézétimibe (environ 1,5 fois).
Le fénofibrate et d'autres fibrates augmentent le risque de myopathie lorsqu'ils sont administrés en association avec des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, probablement car ils peuvent eux-mêmes être à l'origine d'une myopathie lorsqu'ils sont administrés en monothérapie.
Acide fusidique
Le risque de myopathie, y compris la rhabdomyolyse, peut être augmenté par l'administration simultanée d'acide fusidique et de statines. Ce mécanisme d'interaction (qu'il soit pharmacodynamique, pharmacocinétique ou les deux) est encore inconnu. Des cas de rhabdomyolyse (parfois causant le décès) ont été rapportés chez des patients recevant ces deux traitements.
Si le traitement par l'acide fusidique est nécessaire, le traitement par rosuvastatine doit être interrompu pendant la durée du traitement par l'acide fusidique (voir aussi rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Autres interactions
Antiacides
L'administration concomitante de rosuvastatine avec une suspension antiacide contenant de l'hydroxyde d'aluminium et de magnésium a entraîné une diminution des concentrations plasmatiques de rosuvastatine d'environ 50 %. Cet effet a été atténué lorsque l'antiacide a été administré 2 heures après la rosuvastatine. La signification clinique de cette interaction n'a pas été étudiée.
L'administration concomitante d'antiacides a diminué la vitesse d'absorption de l'ézétimibe mais n'a pas eu d'effet sur la biodisponibilité de l'ézétimibe. Cette diminution de la vitesse d'absorption n'est pas considérée comme significative sur le plan clinique.
Érythromycine
L'utilisation concomitante de rosuvastatine et d'érythromycine a entraîné une diminution de 20 % de l'ASC0-t et une diminution de 30 % de la Cmax de la rosuvastatine. Cette interaction peut être due à l'augmentation de la motilité intestinale provoquée par l'érythromycine.
Enzymes du cytochrome P450
Les résultats provenant d'études in vitro et in vivo montrent que la rosuvastatine n'est ni un inhibiteur ni un inducteur des isoenzymes du cytochrome P450. En outre, la rosuvastatine est un substrat mineur pour ces isoenzymes. Par conséquent, aucune interaction médicamenteuse résultant du métabolisme médié par le cytochrome P450 n'est attendue.
Aucune interaction cliniquement pertinente n'a été observée entre la rosuvastatine et le fluconazole (un inhibiteur du CYP2C9 et du CYP3A4) ou le kétoconazole (un inhibiteur du CYP2A6 et du CYP3A4).
Dans des études précliniques, il a été démontré que l'ézétimibe n'induit pas les enzymes du cytochrome P450 métabolisant le médicament. Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée entre l'ézétimibe et des médicaments connus pour être métabolisés par les cytochromes P450 1A2, 2D6, 2C8, 2C9, et 3A4, ou la N-acétyltransférase.
Antivitamine K
Comme avec les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, l'instauration du traitement ou l'augmentation de la posologie de la rosuvastatine chez des patients traités de façon concomitante avec des antivitamines K (par ex. warfarine ou un autre anticoagulant coumarinique) peut entraîner une augmentation du rapport international normalisé (INR). L'arrêt ou la diminution de la posologie de la rosuvastatine peut entraîner une diminution de l'INR. Dans de tels cas, il est souhaitable de mettre en place une surveillance de l'INR.
L'administration concomitante d'ézétimibe (10 mg une fois par jour) n'a pas eu d'effet sur la biodisponibilité de la warfarine ni sur le temps de prothrombine dans une étude menée chez 12 volontaires sains. Cependant, des cas d'augmentation du rapport international normalisé (INR) ont été rapportés après commercialisation chez des patients chez qui l'ézétimibe avait été ajouté à la warfarine ou la fluindione. Si TWICOR est ajouté à la warfarine, à un autre anticoagulant coumarinique, ou à la fluindione, l'INR doit être surveillé de manière appropriée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Contraceptif oral/traitement hormonal substitutif (THS)
L'utilisation concomitante de rosuvastatine avec un contraceptif oral a entraîné une augmentation de l'ASC de l'éthinylestradiol et du norgestrel, respectivement de 26 % et 34 %. Cette augmentation des concentrations plasmatiques doit être prise en compte lors de la sélection des doses du contraceptif oral. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les sujets prenant simultanément de la rosuvastatine et un THS et un effet similaire ne peut donc pas être exclu. Cependant, l'association a été largement utilisée chez les femmes au cours des essais cliniques et a été bien tolérée.
Dans des études cliniques d'interaction, l'ézétimibe n'a pas eu d'effet sur la pharmacocinétique des contraceptifs oraux (éthinylestradiol et lévonorgestrel).
Cholestyramine
L'administration concomitante de cholestyramine a diminué d'environ 55 % l'aire sous la courbe (ASC) moyenne de l'ézétimibe total (ézétimibe + glucuronide d'ézétimibe). La diminution supplémentaire du cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL-cholestérol) liée à l'association d'ézétimibe à la cholestyramine peut être réduite par cette interaction (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Statines
Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée lorsque l'ézétimibe a été co-administré avec l'atorvastatine, la simvastatine, la pravastatine, la lovastatine, la fluvastatine ou la rosuvastatine.
Ticagrélor
Le ticagrélor peut affecter l'excrétion rénale de la rosuvastatine, augmentant ainsi le risque d'accumulation de la rosuvastatine. Bien que le mécanisme exact ne soit pas connu, dans certains cas, l'administration concomitante de ticagrélor et de rosuvastatine a entrainé une diminution de la fonction rénale, une augmentation du taux de CPK et une rhabdomyolyse.
Autres médicaments
Selon les données provenant d'études spécifiques d'interaction, aucune interaction pertinente sur le plan clinique entre la rosuvastatine et la digoxine n'est attendue.
Dans des études cliniques d'interaction, l'ézétimibe n'a pas eu d'effet sur la pharmacocinétique de la dapsone, du dextrométhorphane, de la digoxine, du glipizide, du tolbutamide, ou du midazolam, lors de la co-administration. La cimétidine, co-administrée avec de l'ézétimibe, n'a pas eu d'effet sur la biodisponibilité de l'ézétimibe.
Interactions nécessitant des ajustements de la posologie de la rosuvastatine (voir également le tableau ci-dessous)
Lorsqu'il est nécessaire de co-administrer la rosuvastatine avec d'autres médicaments connus pour augmenter l'exposition à la rosuvastatine, la posologie doit être ajustée. Commencer avec une dose de 5 mg de rosuvastatine une fois par jour si l'augmentation attendue de l'exposition (ASC) est d'environ 2 fois sa valeur ou plus. La dose journalière maximale doit être ajustée afin que l'exposition attendue à la rosuvastatine ne dépasse pas celle d'une dose journalière de 40 mg de rosuvastatine sans interaction médicamenteuse ; par exemple, une dose de 20 mg de rosuvastatine avec du gemfibrozil (augmentation 1,9 fois plus importante), et une dose de 10 mg de rosuvastatine avec l'association d'atazanavir/ritonavir (augmentation 3,1 fois plus importante).
Effet de l'administration concomitante de médicaments sur l'exposition à la rosuvastatine (ASC ; par ordre décroissant de surface) observé dans des essais cliniques publiés
| Schéma posologique du médicament administré en association | Schéma posologique de la rosuvastatine | Variation de l'ASC de la rosuvastatine* |
| Ciclosporine 75 mg 2 x/j à 200 mg 2 x/j, 6 mois | 10 mg 1 x/j, 10 jours | 7,1 fois ? |
| Atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg 1 x/j, 8 jours | 10 mg, dose unique | 3,1 fois ? |
| Siméprévir 150 mg 1 x/j, 7 jours | 10 mg, dose unique | 2,8 fois ? |
| Lopinavir 400 mg/ritonavir 100 mg 2 x/j, 17 jours | 20 mg 1 x/j, 7 jours | 2,1 fois ? |
| Velpastavir 100 mg 1 x/j | 10 mg, dose unique | 2,7 fois ? |
| Ombitasvir 25mg/paritaprevir 150 mg/ritonavir 100 mg 1 fois/j / dasabuvir 400 mg 2 x/j, 14 jours | 5 mg, dose unique | 2,6 fois ? |
| Grazoprevir 200 mg/elbasvir 50 mg 1 x/j, 11 jours | 10 mg, dose unique | 2,3 fois ? |
| Glecaprevir 400 mg/pibrentasvir 120 mg 1 x/j, 7 jours | 5 mg 1 x/j, 7 jours | 2,2 fois ? |
| Clopidogrel 300mg en dose d'attaque, suivis par 75 mg à 24 heures | 20 mg, dose unique | 2 fois ? |
| Gemfibrozil 600 mg 2 x/j, 7 jours | 80 mg, dose unique | 1,9 fois ? |
| Eltrombopag 75 mg 1 x/j, 5 jours | 10 mg, dose unigue | 1,6 fois ? |
| Darunavir 600 mg/ritonavir 100 mg 2 x/j, 7 jours | 10 mg 1 x/j, 7 jours | 1,5 fois ? |
| Tipranavir 500 mg/ritonavir 200 mg 2 x/j, 11 jours | 10 mg, dose unique | 1,4 fois ? |
| Dronédarone 400 mg 2 x/j | Indisponible | 1,4 fois ? |
| Itraconazole 200 mg 1 x/j, 5 jours | 10 mg, dose unique | 1,4 fois ?** |
| Fosamprénavir 700 mg/ritonavir 100 mg 2 x/j, 8 jours | 10 mg, dose unique | ? |
| Aléglitazar 0,3 mg, 7 jours | 40 mg, 7 jours | ? |
| Silymarin 140 mg 3 x/j, 5 jours | 10 mg, dose unique | ? |
| Fénofibrate 67 mg 3 x/j, 7 jours | 10 mg, 7 jours | ? |
| Rifampine 450 mg 1 x/j, 7 jours | 20 mg, dose unique | ? |
| Kétoconazole 200 mg 2 x/j, 7 jours | 80 mg, dose unique | ? |
| Fluconazole 200 mg 1 x/j, 11 jours | 80 mg, dose unique | ? |
| Érythromycine 500 mg 4 x/j, 7 jours | 80 mg, dose unique | 20 %? |
| Baicaline 50 mg 3 x/j, 14 jours | 20 mg, dose unique | 47 %? |
| Regorafenib 160 mg 1 x/j, 14 jours | 5 mg, dose unigue | 3,8 fois ? |
*Données présentées en multiples de (ou x-fois) représentant le rapport entre l'administration concomitante des deux produits et la rosuvastatine seule. Les données présentées en % représentent la différence relative en % par rapport à la rosuvastatine seule.
Une augmentation est indiquée par une « ? », pas de changement est indiqué par « ? » et une diminution est indiquée par « ? »
**Plusieurs études d'interaction ont été menées avec différentes posologies de rosuvastatine, et le tableau affiche le rapport le plus significatif.
1 x/j =une fois par jour ; 2 x/j =deux fois par jour ; 3 x/j =trois fois par jour ; 4 x/j =quatre fois par jour.
TWICOR_15052019_AVIS_CT17564
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VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9450265
Code UCD13 : 3400894502654
Code CIS : 64518219
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS MEDICAL
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 48.97€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 48.97€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 22/10/2018
Rectificatif AMM : 06/05/2025
Marque : TWICOR
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930163917
Référence LPPR : Aucune
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