TIVICAY

Principes actifs : Dolutégravir

Les gammes de produits

TIVICAY 50 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

VIH positif

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Infectiologie - Parasitologie, Antiviraux systémiques, Inhibiteurs d'intégrase, Dolutégravir

Principes actifs :

 Dolutégravir

Posologie pour TIVICAY 50 mg cp

Indications

VIH positif

Posologie

Adulte . Traitement asso, sans résistance aux inhibiteurs d'intégrase. VIH positif
1 comprimé 2 fois par jour à avaler avec un peu de liquide.

Adulte de plus de 18 ans . Traitement avec résistance aux inhibiteurs d'intégrase. VIH positif
1 comprimé 2 fois par jour à avaler avec un peu de liquide. A prendre avec de la nourriture.

Adulte - Enfant de plus de 12 ans de plus de 20 Kg . Traitement sans résistance aux inhibiteurs d'intégrase. VIH positif (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour à avaler avec un peu de liquide.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

Il est important de prendre des précautions afin d'éviter à d'autres personnes d'être contaminées par relation sexuelle ou transfusion sanguine.
Afin d'éviter à d'autres d'être contaminés par le VIH :
- Utiliser un préservatif lors des relations (orales ou par pénétration),
- Prendre aucun risque de contamination par le sang (par exemple, ne partager pas d'aiguilles).
EVITER la prise concomitante de millepertuis (Hypericum perforatum).
PRUDENCE en cas de conduite de véhicule ou d'utilisation de machine (possibilité de sensations vertigineuses).
CONSULTER immédiatement un MEDECIN en cas de :

- Eruption cutanée.
- Fièvre.
- Fatigue.
- Gonflement, parfois du visage ou de la bouche (angio-oedème), entraînant une gêne respiratoire.
- Douleurs musculaires ou articulaires, de difficultés pour se mouvoir.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Fièvre, maux de tête, maux d'estomac, difficulté à respirer.
- Raideur au niveau des articulations, douleurs des articulations, difficultés à se mouvoir.
PREVENIR immédiatement un médecin en cas d'apparition d'un ou plusieurs symptômes d'infection et d'inflammation comme :
- des palpitations ou des tremblements,
- une hyperactivité,
- une faiblesse partant des mains et des pieds et remontant vers le tronc.

FEMME en AGE de procréer : utiliser une méthode de contraception efficace pendant la durée du traitement.  

 

 


Contre-indications pour TIVICAY 50 mg cp

  • Allaitement
  • Grossesse premier trimestre
  • Patient de moins de 20 kg
  • Patient de moins de 6 ans
  • Grossesse deuxième trimestre
  • Grossesse troisième trimestre
  • Femme envisageant une grossesse
  • Absence de contraception féminine efficace

Effets indésirables pour TIVICAY 50 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Diarrhée

Nausée

Anxiété

Douleur abdominale

Fatigue

Flatulence

Insomnie

Dépression

Idée suicidaire

Eruption cutanée

Tentative de suicide

Sensation vertigineuse

Rêves anormaux

Gêne abdominale

Vomissement

Augmentation des CPK

Prurit cutané

Douleur abdominale haute

ASAT augmentées

ALAT augmentées

Hépatite

Hypersensibilité

Syndrome de restauration immunitaire

Insuffisance hépatique aiguë

Conjonctivite

Douleur musculaire

Fièvre

Hépatite auto-immune

Maladie auto-immune

Maladie de Basedow

Eosinophilie

Augmentation des enzymes hépatiques

Angio-oedème

Douleur articulaire

Oedème de la face

Rétinite à CMV liée au SIDA

Malaise général

Augmentation de la créatinine sérique

Infection mycobactérienne

Pneumonie à Pneumocystis jiroveci

Lésion buccale

Phlyctène


Résumé du profil de sécurité

L'effet indésirable le plus sévère, observé chez un seul patient, a été une réaction d'hypersensibilité caractérisée notamment par une éruption cutanée et une atteinte hépatique sévère (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les effets indésirables les plus fréquents apparus sous traitement ont été des nausées (13 %), une diarrhée (18 %) et des céphalées (13 %).

Tableau récapitulatif des effets indésirables

Les effets indésirables considérés comme étant au moins possiblement reliés au dolutégravir sont listés par classe de systèmes d'organes et fréquence.  

Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Tableau 4 : Effets indésirables

Description de certains effets indésirables

Anomalies biologiques

Des augmentations de la créatinine sérique ont été rapportées au cours de la première semaine de traitement par dolutégravir puis une stabilisation a été observée pendant 48 semaines. Une variation moyenne de 9,96 mol/L par rapport à l'inclusion a été observée à l'issue des 48 semaines de traitement. Les augmentations de créatinine observées étaient comparables quels que soient les traitements de fond. Ces variations ne sont pas considérées comme cliniquement significatives car elles ne se traduisent pas par un changement du débit de filtration glomérulaire.

Infection concomitante par le virus de l'hépatite B ou C

Des patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C ont été autorisés à participer aux études de phase III, sous réserve que les valeurs à l'inclusion des tests de la fonction hépatique aient été inférieures ou égales à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN). Globalement, le profil de sécurité chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C était similaire à celui observé chez les patients non co-infectés par le virus de l'hépatite B ou C, bien que les taux d'anomalies des ASAT et ALAT aient été plus élevés dans le sous-groupe de patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C au sein de tous les groupes de traitement. Des élévations des tests de la fonction hépatique compatibles avec un syndrome de restauration immunitaire ont été observées chez certains sujets co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C au début du traitement par dolutégravir, en particulier chez ceux dont le traitement contre l'hépatite B avait été arrêté (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Syndrome de restauration immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire. Des maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées ; toutefois, le délai de survenue rapporté est plus variable et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Paramètres métaboliques

Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Population pédiatrique

Sur la base des données disponibles issues des études en cours P1093 (ING112578) et ODYSSEY (201296) chez 172 nourrissons, enfants et adolescents (âgés de 4 semaines et plus, à moins de 18 ans et pesant au moins 3 kg), ayant reçu les doses recommandées de comprimés pelliculés ou de comprimés dispersibles une fois par jour, il n'y a pas eu d'autres types d'effets indésirables que ceux rapportés dans la population adulte.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

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Grossesse et allaitement pour le TIVICAY 50 mg cp

Grossesse

Tivicay peut être utilisé pendant la grossesse si nécessaire.

Un grand nombre de données chez la femme enceinte (plus de 1 000 grossesses exposées) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le fœtus ou le nouveau-né.

Deux études observationnelles à grande échelle sur les issues de grossesse (plus de 14 000 grossesses) menées au Botswana (Tsepamo) et en Eswatini, ainsi que d'autres sources, n'indiquent pas d'augmentation du risque d'anomalies de fermeture du tube neural après une exposition au dolutégravir.

L'incidence des anomalies de fermeture du tube neural au sein de la population générale varie de 0,5 à 1 cas pour 1 000 naissances d'enfants vivants (0,05 à 0,1%).

Les données de l'étude Tsepamo ne montrent pas de différence significative de la prévalence des anomalies de fermeture du tube neural (0,11%) chez les nourrissons dont les mères avaient pris du dolutégravir au moment de la conception (plus de 9 400 expositions) par rapport à celles ayant pris des traitements antirétroviraux ne contenant pas de dolutégravir au moment de la conception (0,11%), ou par rapport aux femmes n'étant pas infectées par le VIH (0,07%).

Les données de l'étude Eswatini montrent la même prévalence d'anomalies de fermeture du tube neural (0,08%) chez les nourrissons dont les mères avaient pris du dolutégravir au moment de la conception (plus de 4 800 expositions), que chez les nourrissons nés de femmes n'étant pas infectées par le VIH (0,08%).

Les données analysées à partir du Registre des Grossesses sous Antirétroviraux (APR) sur plus de 1 000 grossesses exposées au traitement par dolutégravir pendant le premier trimestre, n'indiquent pas de risque accru d'anomalies congénitales majeures par rapport au taux de base ou aux femmes infectées par le VIH.

Lors des études de toxicité sur la reproduction chez l'animal, aucun effet délétère sur le développement, incluant les anomalies de fermeture du tube neural, n'a été mis en évidence (voir rubrique Données de sécurité préclinique).  

Dans l'espèce humaine, le dolutégravir traverse le placenta. Chez des femmes enceintes vivant avec le VIH, la concentration médiane de dolutégravir observée dans le cordon ombilical du foetus a été environ 1,3 fois supérieure à la concentration plasmatique maternelle.

On ne dispose pas d'informations suffisantes concernant les effets du dolutégravir chez les nouveau-nés.

Allaitement

Le dolutégravir est excrété dans le lait maternel en petites quantités (un rapport médian de 0,033 entre la concentration de dolutégravir dans le lait maternel et le plasma maternel a été observé). On ne dispose pas d'informations suffisantes concernant les effets du dolutégravir chez les nouveau-nés/nourrissons.

Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.

Fertilité

Il n'existe pas de données relatives aux effets du dolutégravir sur la fertilité masculine ou féminine. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas montré d'effet du dolutégravir sur la fertilité des mâles ou des femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).


Mise en garde pour TIVICAY 50 mg cp

Mise en garde

Résistances à la classe des inhibiteurs d'intégrase nécessitant une attention particulière

La décision d'utiliser le dolutégravir en cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase doit prendre en compte le fait que l'activité du dolutégravir est considérablement compromise pour les souches virales présentant une mutation Q148 avec au moins 2 mutations secondaires au niveau G140A/C/S, E138A/K/T, L74I (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). L'efficacité attendue avec le dolutégravir en présence d'une telle résistance aux inhibiteurs d'intégrase est incertaine (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Réactions d'hypersensibilité

Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées chez des patients traités par dolutégravir ; celles-ci étaient caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux et parfois par un dysfonctionnement d'organe, comme une atteinte hépatique sévère. Le dolutégravir et les autres médicaments suspectés doivent être arrêtés immédiatement dès l'apparition de signes ou symptômes évocateurs d'une réaction d'hypersensibilité (incluant notamment une éruption cutanée sévère ou une éruption cutanée avec augmentation des enzymes hépatiques, fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, œdème de la face, éosinophilie, angio-œdème). L'état clinique, ainsi que les transaminases hépatiques et la bilirubine, doivent être surveillés. Un retard dans l'arrêt du dolutégravir ou des autres substances actives suspectées en cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité peut mettre en jeu le pronostic vital du patient.

Syndrome de restauration immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à Cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est plus variable, et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.

Des élévations des tests hépatiques compatibles avec un syndrome de restauration immunitaire ont été rapportées chez certains patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C au début du traitement par dolutégravir. La surveillance des tests hépatiques est recommandée chez ces patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C. L'instauration ou le maintien d'un traitement efficace contre l'hépatite B (selon les recommandations de traitement) doit faire l'objet d'une attention particulière lors de l'instauration d'un traitement contenant du dolutégravir chez des patients co-infectés par le virus de l'hépatite B (voir rubrique Effets indésirables).

Infections opportunistes

Les patients doivent être informés que le dolutégravir ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas l'infection par le VIH et que l'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'infection par le VIH reste, par conséquent, possible. Les patients doivent donc faire l'objet d'une surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies associées au VIH.

Interactions avec d'autres médicaments

Les facteurs qui diminuent l'exposition au dolutégravir doivent être évités en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase. Ceci inclut l'administration concomitante de médicaments qui diminuent l'exposition au dolutégravir (tels que les agents antiacides à base de magnésium et d'aluminium, les suppléments en fer et en calcium, les compléments multivitaminés et les agents inducteurs, l'étravirine (sans inhibiteurs de protéase boostés), l'association tipranavir/ritonavir, la rifampicine, le millepertuis et certains médicaments antiépileptiques) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Lorsque Tivicay est pris avec de la nourriture, les suppléments ou compléments multivitaminés contenant du calcium, du fer ou du magnésium peuvent être pris en même temps. Si Tivicay est administré à jeun, il est recommandé de prendre les suppléments ou compléments multivitaminés contenant du calcium, du fer ou du magnésium 2 heures après ou 6 heures avant Tivicay (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Le dolutégravir augmente les concentrations plasmatiques de la metformine. Une adaptation posologique de la metformine doit être envisagée à l'initiation et à l'arrêt de l'administration concomitante avec dolutégravir afin de maintenir le contrôle de la glycémie (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). La metformine étant éliminée par voie rénale, il est important de surveiller la fonction rénale en cas de traitement concomitant avec dolutégravir. Cette association peut augmenter le risque d'acidose lactique chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée (stade 3a, clairance de la créatinine [ClCr] comprise entre 45 et 59 mL/min) ; elle doit donc être utilisée avec prudence chez ces patients. Une réduction de la posologie de la metformine doit être fortement envisagée.

Ostéonécrose

Bien que l'étiologie soit considérée comme multifactorielle (dont l'utilisation de corticoïdes, des biphosphonates, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), des cas d'ostéonécrose ont été rapportés chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant été exposés à un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

Poids corporel et paramètres métaboliques

Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Pour les augmentations des taux de lipides et du poids corporel, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.

Lamivudine et dolutégravir

La bithérapie associant 50 mg de dolutégravir une fois par jour et 300 mg de lamivudine une fois par jour a été étudiée dans le cadre de deux grandes études randomisées, en aveugle, GEMINI 1 et GEMINI 2 (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Cette association ne peut être utilisée que dans le traitement de l'infection par le VIH-1, en l'absence de résistance connue ou suspectée à la classe des inhibiteurs d'intégrase ou à la lamivudine.

Excipients

Tivicay contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

4.5 Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interaction

Effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du dolutégravir

Tous les facteurs qui diminuent l'exposition au dolutégravir doivent être évités en présence d'une résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.

L'élimination du dolutégravir s'effectue principalement via métabolisation par l'UGT1A1. Le dolutégravir est également un substrat de l'UGT1A3, l'UGT1A9, du CYP3A4, de la Pgp et de la BCRP ; par conséquent, les médicaments qui induisent ces enzymes peuvent entraîner une diminution de la concentration plasmatique de dolutégravir et réduire son effet thérapeutique (voir Tableau 3). L'administration concomitante de dolutégravir avec d'autres médicaments inhibant ces enzymes peut augmenter la concentration plasmatique de dolutégravir (voir Tableau 3).

L'absorption du dolutégravir est réduite par certains agents antiacides (voir Tableau 3).

Effet du dolutégravir sur la pharmacocinétique d'autres médicaments

In vivo, le dolutégravir n'a pas eu d'effet sur le midazolam, substrat de référence du CYP3A4. Compte tenu des données in vivo et/ou in vitro, le dolutégravir ne devrait pas modifier la pharmacocinétique des médicaments-substrats des principaux enzymes ou transporteurs, tels que le CYP3A4, le CYP2C9 et la Pgp (pour plus d'informations, voir la rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

In vitro, le dolutégravir a inhibé le transporteur rénal de cations organiques 2 (OCT2) et le transporteur d'extrusion de multiples médicaments et toxines (MATE) 1. In vivo, une diminution de 10 à 14 % de la clairance de la créatinine (dont la fraction sécrétée dépend des transporteurs OCT2 et MATE-1) a été observée chez les patients. In vivo, le dolutégravir peut accroître les concentrations plasmatiques de médicaments dont l'excrétion dépend de l'OCT2 et/ou de MATE-1 (par ex., fampridine [également connue sous le nom de dalfampridine], metformine) (voir Tableau 3).

In vitro, le dolutégravir a inhibé les transporteurs rénaux OAT1 et OAT3 (transporteurs d'anions organiques). Compte tenu de l'absence d'effet in vivo sur la pharmacocinétique du ténofovir, substrat de l'OAT, une inhibition in vivo de l'OAT1 est peu probable. L'inhibition de l'OAT3 n'a pas été étudiée in vivo. Le dolutégravir pourrait augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments dont l'excrétion dépend de l'OAT3.  

Le Tableau 3 présente la liste des interactions établies et théoriques avec certains médicaments antirétroviraux et non antirétroviraux.

Tableau des interactions

Les interactions entre le dolutégravir et les médicaments co-administrés sont listées dans le tableau 3 (le symbole « ↑ » indique une augmentation, le symbole « ↓ » indique une diminution, le symbole « ↔ » indique une absence de modification ; ASC signifie l'aire sous la courbe concentration/temps ; Cmax signifie la concentration maximum observée ; " Cτ" signifie la concentration observée au terme d'un intervalle entre 2 prises).

Tableau 3 : Interactions médicamenteuses

Médicaments par classe thérapeutique

Effets sur la concentration des médicaments :

pourcentage moyen de variation (%)

Recommandations concernant la coadministration

Médicaments antirétroviraux

Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse

Étravirine sans inhibiteurs de protéase boostés

 Dolutégravir 

  ASC  71 %

  Cmax 52 %

  Cτ  88 %

Étravirine 

(induction des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

L'étravirine sans inhibiteurs de protéase boostés diminue la concentration plasmatique de dolutégravir. La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec l'étravirine sans inhibiteurs de protéase boostés. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour. Le dolutégravir ne doit pas être utilisé avec l'étravirine sans coadministration avec l'atazanavir/ritonavir, le darunavir/ritonavir ou le lopinavir/ritonavir chez les patients résistants aux INIs (voir ci-dessous dans le tableau).

Lopinavir/ritonavir + étravirine

Dolutégravir 

  ASC  11%

  Cmax 7%

  Cτ  28%

LPV 

RTV 

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Darunavir/ritonavir + étravirine

Dolutégravir 

  ASC  25%

  Cmax 12%

  Cτ  36%

DRV 

RTV 

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Éfavirenz

 Dolutégravir 

  ASC  57 %

  Cmax 39 % Cτ  75 %

Éfavirenz  (témoins

historiques)

(induction des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec l'éfavirenz. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour.

En cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, d'autres associations n'incluant pas l'éfavirenz doivent être envisagées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Névirapine

Dolutégravir 

(non étudié, la diminution de l'exposition devrait être similaire à celle observée avec l'éfavirenz du fait de l'induction)

La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec la névirapine. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour.

En cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, d'autres associations n'incluant pas la névirapine doivent être envisagées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Rilpivirine

Dolutégravir 

  ASC  12 %

  Cmax 13 %

  Cτ  22 %

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Médicaments par classe thérapeutique

Effets sur la concentration des médicaments :

pourcentage moyen de variation (%)

Recommandations concernant la coadministration

Rilpivirine 

Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse

Ténofovir

Dolutégravir 

ASC  1 %

Cmax 3 %

Cτ  8 %

Ténofovir 

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Inhibiteurs de protéase

Atazanavir

Dolutégravir 

  ASC  91 %

  Cmax 50 %

  Cτ  180 %

Atazanavir  (témoins

historiques)

(inhibition des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

La posologie de Tivicay ne doit pas dépasser 50 mg deux fois par jour en cas d'association avec

l'atazanavir (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques), du fait de l'absence de données.

Atazanavir/ritonavir

Dolutégravir 

  ASC  62 %

  Cmax 34 %

  Cτ  121 %

Atazanavir 

Ritonavir 

(inhibition des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

La posologie de Tivicay ne doit pas dépasser 50 mg deux fois par jour en cas d'association avec

l'atazanavir (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques), du fait de l'absence de données.  

Tipranavir/ritonavir

(TPV+RTV)

Dolutégravir 

  ASC  59 %

  Cmax 47 %

  Cτ  76 %

(induction des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas

d'administration concomitante avec

tipranavir/ritonavir. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour. Cette association doit être évitée en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Fosamprénavir/ ritonavir (FPV+RTV)

Dolutégravir   ASC  35 %

  Cmax 24 %

Cτ  49 %

(induction des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.

En cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, d'autres associations n'incluant pas le fosamprénavir/ritonavir doivent être envisagées.

Darunavir/ritonavir

Dolutégravir 

  ASC  22 %

  Cmax 11 %

  C24 38 %

(induction des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Lopinavir/ritonavir

Dolutégravir 

  ASC  4 % Cmax  0 %

  C24 6 %

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Autres médicaments antiviraux

Daclatasvir

Dolutégravir 

  ASC  33%

Cmax  29%

C 45%

Daclatasvir 

Le daclatasvir n'a pas modifié de façon cliniquement significative la concentration plasmatique du dolutégravir. Le dolutégravir n'a pas modifié la concentration plasmatique du daclatasvir. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Autres médicaments

Inhibiteurs des canaux potassiques

Fampridine (également connue sous le nom de dalfampridine)

Fampridine ↑

La co-administration avec le dolutégravir peut provoquer des convulsions en raison de l'augmentation de la concentration plasmatique de fampridine via l'inhibition du transporteur OCT2 ; la co-administration n'a pas été étudiée. La coadministration de fampridine avec le dolutégravir est contre-indiquée.

Anticonvulsivants

Carbamazépine

Dolutégravir 

  ASC  49%

Cmax  33%

C 73%

La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas de prise concomitante avec la carbamazépine. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour. Si possible, des alternatives à la carbamazépine doivent être utilisées chez les patients résistants aux INI.

Oxcarbazépine

Phénytoïne

Phénobarbital

Dolutégravir

(non étudié, une diminution est attendue du fait de l'induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A ; la diminution de l'exposition devrait être similaire à celle

observée avec la carbamazépine)

La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas de prise concomitante avec ces inducteurs métaboliques. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour. Si possible, des alternatives à ces inducteurs métaboliques doivent être utilisées chez les patients résistants aux INI.

Médicaments antifongiques azolés

Kétoconazole

Fluconazole 

Itraconazole 

Posaconazole 

Voriconazole

Dolutégravir 

(non étudié)

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire. D'après les données disponibles avec d'autres inhibiteurs du CYP3A4, une nette augmentation n'est pas attendue.  

Produits de phytothérapie

Millepertuis

Dolutégravir 

(non étudié, une diminution est attendue du fait de l'induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A ; la diminution de l'exposition devrait être similaire à celle

observée avec la carbamazépine)

La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas de prise concomitante avec le millepertuis. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être

administrée deux fois par jour. Si possible, d'autres associations n'incluant pas le millepertuis doivent être utilisées chez les patients résistants aux INI.

Antiacides et compléments alimentaires

Antiacides contenant du magnésium et de l'aluminium

Dolutégravir

  ASC  74 %

Cmax  72 %

(complexe se liant aux ions polyvalents)

Les antiacides à base de magnésium/aluminium doivent être pris à distance de la prise de dolutégravir (au moins 2 heures après ou 6 heures avant).

Suppléments en calcium (prise à jeun)

Dolutégravir

  ASC  39 %

Cmax  37 %

C24  39 %

(complexe se liant aux ions polyvalents)

-  Lorsque Tivicay est pris avec de la nourriture, les suppléments ou compléments multivitaminés contenant du calcium, du fer ou du magnésium peuvent être pris en même temps.

-  Si Tivicay est pris à jeun, ces suppléments doivent être pris au minimum 2 heures après ou 6 heures avant la prise de Tivicay.

Les diminutions de l'exposition au dolutégravir ont été observées lors de la prise à jeun de dolutégravir et de ces suppléments. En cas d'alimentation, les changements de l'exposition, suite à la prise de Tivicay avec des suppléments en calcium ou en fer, ont été modifiés par l'effet de la nourriture, résultant en une exposition similaire à celle obtenue avec le dolutégravir administré à jeun.

Suppléments en fer

(prise à jeun)

Dolutégravir 

  ASC  54 %

Cmax  57 %

C24  56 %

(complexe se liant aux ions polyvalents)

Compléments multivitaminés

(contenant du calcium,

du fer et du magnésium) (prise à jeun)

Dolutégravir 

  ASC  33 %

Cmax  35 %

C24  32 %

(complexe se liant aux ions polyvalents)

Corticostéroïdes

Prednisone

Dolutégravir

  ASC  11 %

Cmax  6 %

Cτ  17 %

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Antidiabétiques

Metformine Metformine  Une adaptation posologique de la metformine doit

En cas de co-administration être envisagée à l'initiation et à l'arrêt de avec le dolutégravir 50 mg l'administration concomitante avec dolutégravir une fois par jour : afin de maintenir le contrôle de la glycémie. Chez Metformine les patients ayant une insuffisance rénale modérée,

  ASC  79% une adaptation posologique de la metformine doit

  Cmax 66% être envisagée en cas de co-administration avec

En cas de co-administration dolutégravir en raison d'un risque accru d'acidose avec le dolutégravir 50 mg lactique lié à l'augmentation de la concentration de deux fois par jour : la metformine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Metformine

ASC  145 %

Cmax 111%

Antimycobactériens

Rifampicine

Dolutégravir 

  ASC  54 %

Cmax  43 %

Cτ 72 %

(induction des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec la rifampicine

en l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour.

Cette association doit être évitée en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Rifabutine

Dolutégravir

  ASC  5 %

Cmax  16 %

Cτ  30 %

(induction des enzymes

UGT1A1 et CYP3A)

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Contraceptifs oraux

Éthinylestradiol (EE)

et norelgestromine

(NGMN)

Dolutégravir 

 EE 

  ASC  3 %

Cmax  1 %

NGMN 

  ASC  2 %

Cmax  11 %

Le dolutégravir n'a pas d'effet

pharmacodynamique sur l'hormone lutéinisante (LH), l'hormone folliculo-stimulante (FSH) et la progestérone. Aucune adaptation posologique des contraceptifs oraux n'est nécessaire lorsqu'ils sont co-administrés avec le dolutégravir.

Analgésiques

Méthadone 

Dolutégravir

Méthadone 

  ASC  2 %

Cmax  0 %

C 1 %

Aucun des médicaments ne requiert d'adaptation posologique.

Population pédiatrique

Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.

Précautions d'emploi

Réaction d'hypersensibilité

Infection opportuniste

Syndrome inflammatoire

Hépatite B

Hépatite C

Douleur osseuse

Arthralgie

Raideur articulaire

Difficulté à se mouvoir

Troubles lipidiques

Dialyse

Insuffisant hépatique sévère

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses ont été rapportées chez certains patients au cours du traitement par dolutégravir. L'état clinique du patient et le profil des réactions indésirables du dolutégravir doivent être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.


Informations complémentaires pour TIVICAY 50 mg cp

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TIVICAY 28052014 AVIS CT13530

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TIVICAY 27052014 AVIS EFFICIENCE

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TIVICAY SYNTHESE CT13530

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Excipients

Noyau du comprimé : Mannitol, Cellulose microcristalline, Povidone, Carboxyméthylamidon sodique, Fumarate de stéaryle sodique, Pelliculage : Polyalcool vinylique, Titane dioxyde, Macrogol, Talc, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

VIIV HEALTHCARE

23 rue François Jacob

92500

RUEIL-MALMAISON

Code UCD7 : 9398866

Code UCD13 : 3400893988664

Code CIS : 62685155

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : VIIV HEALTHCARE

Prix vente TTC : 469.52€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 469.52€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 16/01/2014

Rectificatif AMM : 16/10/2025

Marque : TIVICAY

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400927714634

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

DOLUTEGRAVIR 50 mg Comprimé boîte de 1 flacon de 30 (détails indisponibles)

Comprimé pelliculé

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