TIAPRIDAL
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable (IM, IV)
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Neuroleptiques, Benzamides, Tiapride
Principes actifs :
Tiapride
Etat d'agitation et d'agressivité
Sujet âgé . Etat d'agitation et d'agressivité. Voie IM ou IV (implicite)
100 mg par jour par voie IM ou IV. Maximum 300 mg par jour.
ou 2 ml par jour par voie IM ou IV. Maximum 6 ml par jour.
Adulte de moins de 65 ans . Etat d'agitation et d'agressivité. Voie IM ou IV (implicite)
300 mg par jour par voie IM ou IV. Maximum 1200 mg par jour.
ou 6 ml par jour par voie IM ou IV. Maximum 24 ml par jour.
Espacer les injections de 4 à 6 heures.
Voie IM
Voie IV
- Rigidité des muscles.
- Troubles de la conscience.
- Fièvre inexpliquée.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence).
EVITER la consommation d'alcool pendant le traitement.
Aménorrhée
Constipation
Convulsions
Galactorrhée
Hypotension
Hypotension orthostatique
Prise de poids
Thrombose veineuse profonde
Syncope
Confusion
Eruption érythémateuse
Eruption maculopapuleuse
Dystonie
Akathisie
Hypertrophie mammaire
Rash cutané
Douleur mammaire
Hallucination
Arythmie ventriculaire
Fibrillation ventriculaire
Hyponatrémie
Iléus
Leucopénie
Tachycardie ventriculaire
Torsades de pointes
Urticaire
Embolie pulmonaire
Agranulocytose
Allongement de l'intervalle QT
Dépression respiratoire
Dyskinésie tardive
Neutropénie
Augmentation des enzymes hépatiques
Arrêt cardiaque
Rhabdomyolyse
Perte de connaissance
Mort subite
Obstruction intestinale
Dyskinésie aiguë
Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
Pneumonie par aspiration
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
Spasme
Torticolis
Syndrome malin des neuroleptiques
Tremblement
Chute
Mouvements involontaires du visage
Mouvements involontaires de la langue
Trismus
Crise oculogyre
Hypokinésie
Hypersalivation
Hypertonie
Mouvements involontaires des membres
Syndrome de sevrage néonatal
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent = 1/10 ; fréquent = 1/100, <1/10 ; peu fréquent = 1/1000, <1/100 ; rare = 1/10000, <1/1000 ; très rare <1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée avec les données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare
· leucopénie, neutropénie et agranulocytose (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections endocriniennes
Fréquent
· hyperprolactinémie, réversible après l'arrêt du traitement, pouvant être la cause de : galactorrhée, aménorrhée, gynécomastie, hypertrophie mammaire, douleur mammaire, trouble de l'orgasme et de dysfonctionnement érectile.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare
· hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH).
Affections du système nerveux
Fréquent
· parkinsonisme et symptômes apparentés (tremblements, hypertonie, hypersalivation, hypokinésie) peuvent apparaître. Ces symptômes sont généralement réversibles après l'administration d'antiparkinsoniens ;
· céphalées ;
· vertiges, sensation vertigineuse.
Peu fréquent
· dystonie (spasmes, torticolis, crises oculogyres, trismus), akathisie. Ces symptômes sont généralement réversibles après l'arrêt du traitement ou l'administration d'antiparkinsoniens ;
· convulsion ;
· syncope.
Rare
· dyskinésies aiguës. Ces symptômes sont généralement réversibles après l'administration d'antiparkinsoniens ;
· des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements rythmiques involontaires de la langue, du visage et des membres ont été rapportées, comme avec les autres neuroleptiques, surtout après administration prolongée de plus de trois mois. Les antiparkinsoniens sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation ;
· comme avec les autres neuroleptiques, un syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ;
· perte de connaissance.
Affections psychiatriques
Fréquent
· somnolence/torpeur, insomnie, agitation, indifférence.
Peu fréquent
· confusion, hallucination.
Affections cardiaques
Rare
· allongement de l'intervalle QT ;
· arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque et une mort subite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections vasculaires
Peu fréquent
· thromboses veineuses profondes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ;
· hypotension, généralement orthostatique.
Rare
· embolies pulmonaires, parfois fatales.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
· pneumonie par inhalation ;
· dépression respiratoire en association avec d'autres médicaments dépresseurs du Système Nerveux Central.
Affections gastro-intestinales
Peu fréquent
· constipation (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Rare
· obstruction intestinale, iléus (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections hépatobiliaires
Rare
· augmentation des enzymes hépatiques.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
· rash, y compris éruption érythémateuse, éruption maculopapuleuse.
Rare
· urticaire.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare
· augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, rhabdomyolyse.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Fréquence indéterminée
· syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Système reproducteur et troubles mammaires
Peu fréquent
· aménorrhée, trouble de l'orgasme.
Rare
· hypertrophie mammaire, douleur mammaire, galactorrhée, gynécomastie, dysfonctionnement érectile.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
· asthénie, fatigue.
Peu fréquent
· prise de poids.
Lésions, intoxications et complications d'intervention
Fréquence indéterminée
· chutes, particulièrement chez le sujet âgé.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
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Grossesse
Les données sur l'utilisation de tiapride chez la femme enceinte sont limitées. Le tiapride traverse le placenta. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
L'utilisation de tiapride n'est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont tiapride) au cours du troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance (voir rubrique Effets indésirables). Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Les neuroleptiques injectables utilisés dans des situations d'urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.
Allaitement
Des études chez l'animal ont montré le passage du tiapride dans le lait maternel. On ignore si le tiapride passe dans le lait maternel humain. Un risque pour l'enfant allaité ne peut pas être exclu.
Il faut décider d'interrompre l'allaitement ou de ne pas prendre de tiapride en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques du médicament (effet dépendant de la prolactine) a été observée chez les animaux (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le tiapride pourrait également nuire à la fertilité chez l'humain (voir rubrique Effets indésirables).
Mises en garde spéciales
· Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) potentiellement fatal :
En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (SMN) (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire) (voir rubrique Effets indésirables). Des cas présentant des signes atypiques tels qu'une hyperthermie même en l'absence de rigidité musculaire ou hypertonie et une fièvre peu élevée ont été observés.
Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces.
En cas de suspicion de SMN ou d'hyperthermie d'origine non-diagnostiquée, qui peut être considérée soit comme un signe/symptôme précoce de SMN, soit comme un SMN atypique, le tiapride doit être arrêté rapidement, et le patient doit être placé sous surveillance médicale.
En raison du risque de SMN observé avec tout neuroleptique, le tiapride doit être utilisé avec prudence chez les patients traités de manière concomitante par d'autres neuroleptiques ou tout autre médicament connus pour induire un SMN (voir section Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
· Allongement de l'intervalle QT :
Le tiapride prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) (voir rubrique Effets indésirables).
Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
o bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
o déséquilibre électrolytique en particulier hypokaliémie ;
o allongement congénital de l'intervalle QT ;
o traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ;
o la consommation d'alcool peut entraîner des troubles électrolytiques et, par conséquent, prolonger l'intervalle QT (voir section Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
TIAPRIDAL 100 mg/2 ml, solution injectable doit être prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT.
Pendant son administration, le patient doit, si possible, être placé sous surveillance cardiaque continue. Un électrocardiogramme doit être réalisé avant l'administration de l'injection de tiapride, ou dès que possible pendant l'administration ou lorsque la situation clinique le permet (voir section Posologie et mode d'administration).
Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.
· Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
· Patients âgés déments : le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.
Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.
A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblaient être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).
Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.
· Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par TIAPRIDAL 100 mg/2 ml, solution injectable et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre (voir rubrique Effets indésirables).
· Cancer du sein : le tiapride peut augmenter les taux de prolactine. Il doit donc être utilisé avec précaution. Quel que soit leur sexe, les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par tiapride.
· Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'éthylisme aigu.
· En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
· La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, les neuroleptiques et les autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone.
· Diminution du péristaltisme : certains antipsychotiques sont associés à une diminution du péristaltisme intestinal, allant de la constipation à l'obstruction intestinale, l'impaction fécale et l'iléus paralytique. Des complications avec un taux de mortalité élevé, telles que des colites ischémiques et des nécroses intestinales, conduisant à une dégradation rapide des patients vers un choc septique, ont été très rarement rapportées. L'apparition de symptômes cliniques non spécifiques tels que les douleurs abdominales associées à des vomissements et / ou diarrhée doivent attirer l'attention. Une attention particulière est nécessaire chez les patients traités de façon concomitante par des médicaments connus pour induire une constipation (notamment les médicaments ayant des propriétés anticholinergiques) et chez les patients ayant des antécédents de maladie du côlon ou des antécédents de chirurgie abdominale inférieure car ils peuvent aggraver la situation. Il est impératif que la constipation soit reconnue et traitée activement.
Précautions d'emploi
· En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie à cause du risque potentiel de coma dû à un surdosage et renforcer la surveillance (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).
· La surveillance du traitement par tiapride doit être renforcée :
o chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène ;
o chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à une diminution de l'état de conscience et au coma ;
o en cas d'affections cardiovasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l'hypotension.
Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques dont TIAPRIDAL, 100 mg/2 ml, solution injectable. Des infections inexpliquées ou de la fièvre peuvent être révélateurs d'une leucopénie (voir rubrique Effets indésirables) et nécessiter la réalisation de bilans sanguins immédiats.
Excipient à effet notoire
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Hyperthermie inexpliquée
Syndrome malin des neuroleptiques
Sudation
Instabilité artérielle
Déshydratation
Atteinte organique cérébrale
Facteurs de risque de torsades de pointes
Antécédent familial de QT long
Risque d'accident vasculaire cérébral
Patient âgé dément
Risque de thrombo-embolisme veineux (TEV)
Antécédent de cancer du sein
Antécédent familial de cancer du sein
Douleur abdominale
Diarrhée
Vomissement
Antécédent de colopathie
Antécédent de chirurgie abdominale
Constipation
Insuffisance rénale (Clcr < 20 ml/mn)
Epileptique
Sujet âgé
Affection cardiovasculaire grave
Infection
Fièvre
Insuffisance hépatique
Patiente en âge de procréer
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
+ Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l'intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.
+ Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
En raison du risque de Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN), il convient d'être prudent lors de l'utilisation concomitante du tiapride en même temps que d'autres neuroleptiques ou tout autre médicament connus pour induire un SMN (voir section Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments à l'origine de cet effet indésirable sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont également en cause.
Pour l'érythromycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s'agit des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine), de l'arsénieux, de l'hydroxychloroquine, de la méthadone, du crizotinib, du cotrimoxazole et des neuroleptiques.
A noter que, le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone, l'hydroxyzine et la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes suite à un arbitrage européen.
Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)
+ Dopaminergiques hors parkinson (par exemple cabergoline, quinagolide)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergique, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de "syndrome malin des neuroleptiques").
+ Citalopram, Escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Dompéridone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Hydroxyzine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Pipéraquine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (par exemple chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements.
Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (par exemple amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, piribédil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, sélégiline, tolcapone, …)
Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.
Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergique, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).
+ substances susceptibles de donner des torsades de pointes : par exemple les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dronédarone, sotalol), et autres médicaments tels que arsénieux, cocaïne, crizotinib, érythromycine IV, hydroxychloroquine, méquitazine, méthadone, moxifloxacine, spiramycine, torémifène, vandétanib, vincamine IV, …
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.
+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (par exemple amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, zuclopenthixol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Délamanib
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
+ Oxybate de sodium
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Sulfaméthoxazole + triméthoprime
Risque de troubles ventriculaires, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.
+ Torsadogènes (sauf arsénieux, antiparasitaires neuroleptiques)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si l'association ne peut être évitée, contrôle clinique et électrocardiographique régulier.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anagrélide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Azithromycine, Clarithromycine, Roxithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (par exemple bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, crizotinib, digitaliques, pasiréotide, pilocarpine, anticholinestérasiques)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Ciprofloxacine, Lévofloxacine, Norfloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Glasdégib
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
+ Hypokaliémiants (par exemple les diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Lithium
Risque d'apparition de signes neuropsychiques évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques ou d'une intoxication au lithium. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Médicaments à l'origine d'un hypogonadisme masculin
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association
+ Ondansétron
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
Associations à prendre en compte
+ Aripiprazole
Risque de moindre efficacité, notamment de l'aripiprazole, suite à l'antagonisme des récepteurs dopaminergiques par le neuroleptique.
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (par exemple bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol), (pour les bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque, voir paragraphe « Associations faisant l'objet de précautions d'emploi »)
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Orlistat
Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.
+ Médicaments abaissant la pression artérielle
Risque de majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
TIAPRIDAL_27092017_AVIS_CT15278
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Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentMédicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
Télécharger le documentTIAPRIDE (TIAPRIDAL ET GENERIQUES) : modifications des indications et, pour la forme injectable, de la dose maximale journalière
Télécharger le documentSuivi cardio-métabolique des patients traités par antipsychotiques - mise au point
Télécharger le documentPsychiatrie : Livret AFSSaPS Médicaments et Grossesse Version N°4.
Télécharger le documentSodium chlorure, Eau pour préparations injectables
NEURAXPHARM FRANCE
44 Rue Cambronne
75015
PARIS
Code UCD7 : 9093026
Code UCD13 : 3400890930260
Code CIS : 68632565
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : NEURAXPHARM FRANCE
Laboratoire exploitant : NEURAXPHARM FRANCE
Prix vente TTC : 4.09€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 4.09€
Taux SS : 30%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH4
Date AMM : 27/07/1988
Rectificatif AMM : 19/09/2025
Marque : TIAPRIDAL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400931742555
Référence LPPR : Aucune
TIAPRIDE PAN PHARMA 100 mg/2 ml, solution injectable (I.M.-I.V.), boîte de 10 ampoules de 2 ml (détails indisponibles)
TIAPRIDE PAN PHARMA 100 mg/2 ml, solution injectable (I.M.-I.V.), boîte de 100 ampoules de 2 ml (détails indisponibles)
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