SUBOXONE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sublingual
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Etats de dépendance, Désintoxication des opiacés, Substitution aux opiacés, Buprénorphine en association
Principes actifs :
Buprénorphine, Naloxone
Pharmacodépendance majeure aux opiacés
Adulte de 15 ans à 65 ans . Traitement d'entretien à jour alterné. Pharmacodépendance majeure aux opiacés. Voie sublinguale
*(Voir monographie).
Adulte de 15 ans à 65 ans . Traitement d'entretien. Pharmacodépendance majeure aux opiacés. Voie sublinguale (implicite)
*(Voir monographie).
Voie sublinguale
INFORMER IMMEDIATEMENT
UN MEDECIN en cas de :
- Gonflement du visage,
des lèvres, de la langue ou de la gorge susceptible de provoquer des difficultés
à avaler ou respirer, urticaire/rash grave.
- Sensation de
somnolence et problème de coordination, vision trouble, troubles de l'élocution,
incapacité à penser clairement ou respiration beaucoup plus lente que
d'habitude.
- Fatigue intense, démangeaisons
associées à un jaunissement de la peau ou des yeux.
-
Hallucinations.
- Pauses respiratoires
pendant le sommeil, réveil nocturne dû à un essouflement, difficultés à
maintenir le sommeil ou somnolence excessive pendant la
journée.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou
d'utilisation de machines (somnolence, vertiges, confusion mentale).
NE PAS
CONSOMMER de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool
pendant le traitement.
NE PAS MANGER OU BOIRE tant que le comprimé n'est pas
complètement dissous.
AVERTIR le médecin de la
prise de ce médicament car il peut masquer la douleur signalant certaines
maladies.
SPORTIFS : substance dopante.
Anxiété
Asthénie
Diarrhée
Dorsalgie
Douleur abdominale
Douleur thoracique
Dyspepsie
Fièvre
Flatulence
Grippe
Hypertension
Migraine
Nervosité
Pharyngite
Rhinite
Toux
Urticaire
Dépression
Myalgie
Infection
Frissons
Arthralgie
Oedème périphérique
Paresthésie
Somnolence
Vasodilatation
Malaise
Sensation vertigineuse
Diminution de la libido
Vomissement
Hypertonie
Amblyopie
Spasme musculaire
Prurit cutané
Diminution du poids
Troubles lacrymaux
Fonction hépatique anormale
Rash cutané
Pensée anormale
Urine anormale
Lésion buccale
Dysérection
Douleur au site d'administration
Acné
Agitation
Albuminurie
Alopécie
Aménorrhée
Anémie
Angine de poitrine
Arthrite
Asthme
Bradycardie
Conjonctivite
Convulsions
Dysurie
Hématurie
Hyperlipidémie
Hypoglycémie
Hypotension
Infarctus du myocarde
Infection vaginale
Leucopénie
Ménorragie
Palpitation
Rétention urinaire
Sécheresse cutanée
Tachycardie
Métrorragie
Thrombocytopénie
Ulcération buccale
Dyspnée
Hyperglycémie
Myosis
Pharmacodépendance
Tremblement
Hyperkinésie
Rêves anormaux
Dépersonnalisation
Apathie
Lymphadénopathie
Trouble de l'éjaculation
Leucocytose
Hypersensibilité
Néphrolithiase
Dermatite exfoliatrice
Bâillement
Hypothermie
Trouble du langage
Amnésie
Hostilité
Infection du tractus urinaire
Changement de couleur de la langue
Coup de chaleur
Humeur euphorique
Appétit diminué
Créatininémie augmentée
Masse cutanée
Choc anaphylactique
Encéphalopathie hépatique
Endocardite
Hépatite
Hépatite aiguë
Hypotension orthostatique
Pneumonie
Vertige
Bronchospasme
Elévation des transaminases
Syncope
Dépression respiratoire
Nécrose hépatique
Infection grave
Abcès au site d'injection
Cellulite au site d'injection
Jaunisse
Angioedème
Hallucination
Syndrome hépatorénal
Syndrome de sevrage néonatal
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables liés au traitement les plus fréquemment signalés au cours des études cliniques pivots étaient la constipation et les symptômes fréquemment associés au syndrome de sevrage (à savoir insomnie, céphalées, nausées, hyperhidrose et douleurs). Parmi les cas de crise convulsive, vomissements, diarrhée et résultats élevés des tests de la fonction hépatique qui ont été rapportés, certains ont été considérés comme graves.
Liste tabulée des effets indésirables
Le tableau 1 présente une synthèse des effets indésirables rapportés dans les études cliniques au cours desquelles 342 patients sur 472 (72,5 %) ont signalé des effets indésirables, ainsi que les effets indésirables signalés dans le cadre de la pharmacovigilance après commercialisation.
La fréquence des effets indésirables possibles, indiqués ci-dessous est définie selon la convention suivante :
très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base de données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables liés au traitement signalés dans les essais cliniques et lors de la surveillance après commercialisation portant sur l'association buprénorphine/naloxone
Description d'effets indésirables sélectionnés
En cas de mésusage du médicament par voie intraveineuse, certains effets indésirables qui sont attribués au mésusage plutôt qu'au médicament et qui ont été rapportées sont des réactions locales, parfois septiques (abcès, cellulite), des hépatites aiguës potentiellement graves et d'autres infections, telles que des pneumonies ou des endocardites (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Chez les patients présentant une pharmacodépendance manifeste, la première administration de buprénorphine peut provoquer un syndrome de sevrage médicamenteux du même type que celui induit par la naloxone (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données sur l'utilisation de la buprénorphine/naloxone chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu.
En fin de grossesse, la buprénorphine peut provoquer une dépression respiratoire chez le nouveau-né, même si la durée d'administration est courte. L'administration à long terme de buprénorphine au cours des trois derniers mois de la grossesse peut provoquer l'apparition d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né (par ex., hypertonie, tremblement du nouveau-né, agitation néonatale, myoclonie ou convulsions). Le syndrome est généralement retardé de plusieurs heures à plusieurs jours après la naissance.
En raison de la longue demi-vie de la buprénorphine, une surveillance néonatale de plusieurs jours doit être envisagée à la fin de la grossesse pour éviter le risque de dépression respiratoire ou de syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
Par ailleurs, l'utilisation de l'association buprénorphine/naloxone pendant la grossesse doit être évaluée par le médecin. L'association buprénorphine/naloxone ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si la naloxone est excrétée dans le lait maternel. La buprénorphine et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Chez le rat, il a été démontré que la buprénorphine inhibait la lactation. L'allaitement doit donc être interrompu au cours du traitement par Suboxone.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une baisse de la fertilité chez les femelles lors de la prise de doses élevées (exposition systémique > 2,4 fois l'exposition humaine à la dose maximale recommandée de 24 mg de buprénorphine, sur la base des ASC). Voir rubrique Données de sécurité préclinique.
Mésusage, abus et usage détourné
Tout comme les autres opioïdes, licites ou illicites, la buprénorphine peut être mal utilisée ou utilisée de manière abusive. Parmi les risques de mésusage et d'abus figurent le surdosage, la propagation d'infections virales ou d'infections localisées et systémiques transmises par voie sanguine, la dépression respiratoire et l'atteinte hépatique. Le mésusage de la buprénorphine par une personne autre que le patient à qui le produit est destiné risque également de créer une nouvelle catégorie d'individus primodépendants à cette substance. Ce type d'utilisation peut aussi apparaître lorsque le médicament est distribué directement par le patient en vue d'un usage illicite ou lorsque le médicament est volé, n'étant pas conservé en lieu sûr.
Un traitement sous-optimal par la buprénorphine/naloxone peut indiquer un mésusage du médicament par le patient, ce qui peut entraîner un surdosage ou l'abandon du traitement. En cas de sous-dosage de buprénorphine/naloxone, un patient peut continuer à gérer les symptômes de sevrage incontrôlés en utilisant des opioïdes, de l'alcool ou des sédatifs-hypnotiques tels que les benzodiazépines.
Afin de réduire le risque de mésusage, d'abus et d'usage détourné, des précautions appropriées doivent être prises lors de la prescription et de la délivrance de buprénorphine ; par exemple éviter de donner des ordonnances pour de multiples renouvellements dès le début du traitement ; d'autre part, effectuer des visites de suivi du patient tout en mettant en place un contrôle clinique adapté aux besoins du patient.
L'association de la buprénorphine et de la naloxone dans Suboxone vise à prévenir tout mésusage ou abus de buprénorphine. Comparé à la buprénorphine seule, Suboxone devrait moins faire l'objet d'un mésusage par voie intraveineuse ou intranasale, car la présence de naloxone dans ce médicament précipite l'apparition du syndrome de sevrage chez les individus dépendants à l'héroïne, à la méthadone ou à tout autre agoniste opioïde.
Troubles respiratoires du sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires du sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie du sommeil. Le risque d'ACS augmente en fonction de la dose d'opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
Dépression respiratoire
Des cas de décès par dépression respiratoire ont été observés, particulièrement lorsque la buprénorphine avait été utilisée en association avec des benzodiazépines (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) ou lorsque la buprénorphine n'avait pas été utilisée conformément aux informations posologiques. Des décès ont également été rapportés après la prise concomitante de buprénorphine et d'autres dépresseurs du système nerveux central, tels que l'alcool ou d'autres opioïdes. L'administration de buprénorphine à des personnes non dépendantes aux opioïdes, qui ne sont pas tolérantes aux effets des opioïdes, peut entraîner une dépression respiratoire potentiellement fatale.
Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients asthmatiques ou présentant une insuffisance respiratoire (par exemple bronchopneumopathie chronique obstructive, cœur pulmonaire, diminution de la capacité respiratoire, hypoxie, hypercapnie, dépression respiratoire préexistante ou cyphoscoliose (déformation de la colonne vertébrale pouvant entraîner une dyspnée)).
L'association buprénorphine/naloxone peut provoquer une dépression respiratoire sévère, potentiellement fatale, chez les enfants et les personnes non dépendantes en cas d'ingestion accidentelle ou délibérée. Les patients doivent être avertis qu'ils doivent conserver la plaquette en toute sécurité, ne jamais ouvrir la plaquette à l'avance, tenir les sachets hors de la portée des enfants et des autres membres de la famille et ne pas prendre ce médicament devant les enfants. Un service d'urgence doit être immédiatement contacté en cas d'ingestion accidentelle ou de suspicion d'ingestion.
Dépression du SNC
L'association buprénorphine/naloxone peut provoquer une somnolence, en particulier lorsqu'il y a une prise concomitante avec de l'alcool ou avec des dépresseurs du système nerveux central (tels que benzodiazépines, anxiolytiques, sédatifs ou hypnotiques, voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).
Risque en cas d'utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines et médicaments apparentés
L'utilisation concomitante de buprénorphine/naloxone et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels il n'existe pas d'alternatives thérapeutiques. S'il est décidé de prescrire la buprénorphine/naloxone avec un médicament sédatif, la dose minimale efficace du sédatif doit être utilisée et la durée de traitement doit être la plus courte possible. Les patients doivent être étroitement surveillés afin que des signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation puissent être détectés. À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs professionnels de santé qu'ils doivent être vigilants à ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Syndrome sérotoninergique
L'administration concomitante de Suboxone et d'autres agents sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, peut engendrer un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voirrubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Dépendance
La buprénorphine est un agoniste partiel agissant sur le récepteur opiacé µ (mu) ; la prise prolongée de ce produit entraîne une dépendance de type opioïde. Des études chez l'animal, ainsi que des données cliniques, ont démontré que la buprénorphine peut provoquer une dépendance, celle-ci étant toutefois moindre que celle provoquée par un agoniste complet, tel que la morphine.
L'interruption brutale du traitement n'est pas recommandée, car elle peut entraîner un syndrome de sevrage dont les premiers signes peuvent apparaître plus tard.
Hépatite et atteintes hépatiques
Des cas d'atteinte hépatique aiguë ont été signalés chez des sujets dépendants aux opioïdes, à la fois dans les rapports des essais cliniques et dans les rapports sur les effets indésirables survenus après la commercialisation du produit. Les anomalies observées vont d'une élévation transitoire asymptomatique des transaminases hépatiques à des cas d'insuffisance hépatique, de nécrose hépatique, de syndrome hépato-rénal, d'encéphalopathie hépatique et de décès. Dans de nombreux cas, la présence d'un dysfonctionnement mitochondrial préexistant (maladie génétique, anomalies enzymatiques hépatiques, infection par le virus de l'hépatite B ou de l'hépatite C, abus d'alcool, anorexie, utilisation concomitante d'un autre médicament potentiellement hépatotoxique) et la persistance d'injections de drogues peuvent être responsables de l'atteinte hépatique ou y contribuer. Ces facteurs sous-jacents doivent être pris en compte avant la prescription de buprénorphine/naloxone et au cours du traitement. En cas de suspicion d'atteinte hépatique, un bilan biologique et étiologique approfondi doit être pratiqué. En fonction des résultats obtenus, le traitement peut être interrompu avec prudence afin de prévenir l'apparition de symptômes de sevrage et d'éviter le retour à l'utilisation de drogues illicites. En cas de poursuite du traitement, il faudra étroitement surveiller la fonction hépatique.
Précipitation d'un syndrome de sevrage aux opioïdes
Lors de l'instauration du traitement par buprénorphine/naloxone, le médecin doit prendre en compte le profil agoniste partiel de la buprénorphine et être conscient que le traitement peut précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage chez les patients dépendants aux opioïdes, particulièrement si le traitement est administré moins de 6 heures après la dernière utilisation d'héroïne ou d'un autre opioïde à durée d'action courte, ou s'il est administré moins de 24 heures après la dernière prise de méthadone. Les patients doivent être étroitement surveillés lors du passage de la buprénorphine ou de la méthadone à la buprénorphine/naloxone, car des symptômes de sevrage ont été signalés. Afin d'éviter de précipiter l'apparition d'un syndrome de sevrage, l'induction du traitement par buprénorphine/naloxone doit être effectuée dès l'apparition des signes objectifs de manque (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Les symptômes de sevrage peuvent également être dus à un dosage sous-optimal.
Insuffisance hépatique
Les effets de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de la buprénorphine et de la naloxone ont été évalués dans une étude réalisée après commercialisation. En raison de la métabolisation hépatique importante de la buprénorphine et la naloxone, on retrouve des taux plasmatiques de buprénorphine et de naloxone plus élevés chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère que chez les volontaires sains. Les patients doivent être surveillés afin d'éviter les signes et symptômes de précipitation du syndrome de sevrage aux opioïdes, de toxicité ou de surdosage causés par des taux élevés de naloxone et/ou buprénorphine.
Un bilan de la fonction hépatique initiale et un dépistage des hépatites virales sont recommandés avant le début du traitement. Le risque d'atteinte hépatique est majoré chez les patients présentant une hépatite virale, recevant un traitement concomitant (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) et/ou présentant un dysfonctionnement hépatique. Il est recommandé de contrôler régulièrement la fonction hépatique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'association buprénorphine/naloxone doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (voir rubriques Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques). Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, l'utilisation de l'association buprénorphine/naloxone est contre-indiquée.
Insuffisance rénale
L'élimination rénale peut être prolongée, car 30 % de la dose administrée est éliminée par voie rénale. Les métabolites de la buprénorphine s'accumulent chez les patients atteints d'insuffisance rénale. La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
Inhibiteurs du CYP3A4
Les médicaments qui inhibent l'enzyme CYP3A4 peuvent contribuer à une augmentation des concentrations de buprénorphine. Il peut être nécessaire de réduire la dose de buprénorphine/naloxone. Chez les patients déjà traités par des inhibiteurs du CYP3A4, la posologie de la buprénorphine/naloxone doit être adaptée avec prudence car une dose moindre peut s'avérer suffisante chez ces patients (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Effets de classe
L'administration d'opioïdes peut déclencher une hypotension orthostatique chez les patients traités en ambulatoire.
Les opioïdes peuvent augmenter la pression du liquide céphalo-rachidien, ce qui peut être à l'origine de crises épileptiques. C'est la raison pour laquelle les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant un traumatisme crânien, des lésions intracrâniennes et dans d'autres situations pouvant induire une augmentation de la pression du liquide céphalo-rachidien ou chez les patients ayant des antécédents de crises convulsives.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une hypotension, une hypertrophie de la prostate ou une sténose urétrale.
Un myosis induit par des opioïdes, des altérations du niveau de conscience ou de la perception de la douleur en tant que symptôme de la maladie, peuvent interférer avec l'évaluation du patient, compliquer le diagnostic ou masquer l'évolution clinique d'une maladie concomitante.
Les opioïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints de myxœdème, d'hypothyroïdie ou d'insuffisance surrénalienne (par exemple, maladie d'Addison).
Les opioïdes peuvent être responsables d'une augmentation de la pression intra-cholédocienne et doivent donc être utilisés avec précaution chez les patients présentant un dysfonctionnement des voies biliaires.
Les opioïdes doivent être administrés avec précaution chez les patients âgés ou affaiblis.
Selon les données disponibles sur la morphine, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) peut provoquer une majoration des effets des opioïdes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Population pédiatrique
Utilisation chez les adolescents (âgés de 15 à moins de 18 ans)
En raison de l'absence de données chez les adolescents (âgés de 15 à moins de 18 ans), les patients appartenant à cette tranche d'âge doivent être plus étroitement surveillés pendant le traitement.
Mésusage délibéré
Abus médicamenteux
Apnée centrale du sommeil
Asthme
Insuffisance respiratoire légère à moderée
Hypoxie
Hypercapnie
Cyphoscoliose
Dépendance médicamenteuse
Maladie génétique mitochondriale
Perturbation des enzymes hépatiques
Hépatite virale
Abus d'alcool
Anorexie
Usage de drogue
Atteinte hépatique
Symptômes de sevrage aux opioïdes
Insuffisant hépatique léger à modéré
Insuffisance rénale sévère (Clcr < = 30 ml/mn)
Patient de 15 à 18 ans
Lésion intracrânienne
Risque d'augmentation de la pression intracrânienne
Antécédent de crise d'épilepsie
Hypotension
Hypertrophie prostatique ou sténose urétrale
Myxoedème
Hypothyroïdie
Insuffisance corticosurrénalienne
Dysfonctionnement des voies biliaires
Patient âgé
Patient affaibli
L'association buprénorphine/naloxone a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines lorsqu'elle est administrée à des patients dépendants aux opioïdes. Ce médicament peut provoquer une somnolence, des vertiges ou une confusion mentale, en particulier pendant l'induction du traitement et l'adaptation de la posologie. Si le produit est pris en même temps que de l'alcool ou des dépresseurs du système nerveux central, son effet risque d'être majoré (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
Les patients doivent être avertis que la prise de buprénorphine/naloxone peut affecter leur capacité à conduire et utiliser des machines dangereuses.
La buprénorphine/naloxone ne doit pas être prise en association avec :
Des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool, en raison de la majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la buprénorphine (voir rubrique Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).
Suboxone doit être utilisé avec prudence en cas d'administration concomitante avec :
D'autres dépresseurs du système nerveux central, d'autres dérivés opioïdes (par exemple méthadone, antalgiques et antitussifs), certains antidépresseurs, des antihistaminiques H1 sédatifs, des barbituriques, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines, des neuroleptiques, la clonidine et substances apparentées : ces associations majorent la dépression du système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Par ailleurs, une analgésie adéquate peut être difficile à obtenir lorsque l'on administre un opioïde agoniste complet chez des patients recevant l'association buprénorphine/naloxone. Par conséquent, le risque de surdosage avec un agoniste complet existe, en particulier lorsque l'on essaye de surmonter les effets de l'agoniste partiel buprénorphine ou lorsque les concentrations plasmatiques de la buprénorphine diminuent.
Des médicaments sérotoninergiques tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, car le risque de syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
La naltrexone et le nalméfène sont des antagonistes des opioïdes susceptibles de bloquer les effets pharmacologiques de la buprénorphine. Pour les patients dépendants aux opioïdes recevant un traitement par buprénorphine/naloxone, la co-administration de naltrexone et de nalméfène est contre-indiquée, la naltrexone et le nalméfène pouvant précipiter l'apparition brutale de symptômes de sevrage prolongés et intenses aux opioïdes (voir rubrique Contre-indications).
Des inhibiteurs du CYP3A4 : une étude d'interaction entre la buprénorphine et le kétoconazole (un inhibiteur puissant du CYP3A4) a montré une augmentation de la Cmax et de l'ASC (aire sous la courbe) de la buprénorphine (respectivement de 50 % et 70 % environ) et, dans une moindre mesure, de la norbuprénorphine. Les patients traités par Suboxone doivent être étroitement surveillés et une diminution de la posologie peut s'avérer nécessaire en cas d'association avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple les inhibiteurs de la protéase, tels que ritonavir, nelfinavir ou indinavir ou les antifongiques azolés, tels que kétoconazole ou itraconazole, les antibiotiques macrolides).
Des inducteurs du CYP3A4 : l'utilisation concomitante d'inducteurs du CYP3A4 et de buprénorphine peut réduire les concentrations plasmatiques de buprénorphine et rendre potentiellement sous-optimal le traitement de la dépendance aux opioïdes par la buprénorphine. Une surveillance étroite est recommandée chez les patients traités par buprénorphine/naloxone si des inducteurs (par exemple phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne, rifampicine) sontco-administrés. La posologie de buprénorphine ou de l'inducteur du CYP3A4 doit être ajustée en conséquence.
Selon les données disponibles concernant la morphine, l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) peut provoquer une majoration des effets des opioïdes.
Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
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INDIVIOR EUROPE LTD
Code UCD7 : 9317508
Code UCD13 : 3400893175088
Code CIS : 64381336
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : INDIVIOR EUROPE LTD
Prix vente TTC : 39.62€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 39.62€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 26/09/2006
Rectificatif AMM : 30/08/2021
Marque : SUBOXONE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400937761611
Référence LPPR : Aucune
BUPRENORPHINE NALOXONE VIATRIS 8 milligrammes/2 mg, comprimé sublingual sécable, boîte de 28 plaquettes unitaires de 1
BUPRENORPHINE NALOXONE VIATRIS 8 milligrammes/2 mg, comprimé sublingual sécable, boîte de 7 plaquettes unitaires de 1
SUBOXONE 8 milligrammes/2 mg, comprimé sublingual, boîte de 7
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