ROSUVASTATINE

Principes actifs : Rosuvastatine

Les gammes de produits

ROSUVASTATINE EG 10 mg cp

Remboursable

Sur prescription seulement

Hypercholestérolémie Type IIa
Dyslipidémie type IIb
Hypercholestérolémie familiale homozygote

Forme :

 Comprimé pelliculé

Catégories :

 Cardiologie et angéiologie, Prévention cardiovasculaire, Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (Statines), Rosuvastatine, Métabolisme et nutrition, Médicaments modificateurs des lipides, Médicaments modificateurs des lipides, non associés, Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (Statines), Rosuvastatine

Principes actifs :

 Rosuvastatine

Posologie pour ROSUVASTATINE EG 10 mg cp

Indications

Hypercholestérolémie Type IIa, Dyslipidémie type IIb, Hypercholestérolémie familiale homozygote, Prévention cardiovasculaire chez le patient à risque élevé d'un premier accident

Posologie

Enfant de 6 ans à 10 ans . Traitement d'entretien. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour à avaler entier avec de l'eau. Maximum 1 comprimé par jour. A prendre au même moment de la journée.

Enfant de 6 ans à 18 ans . Hypercholestérolémie familiale homozygote (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour à avaler entier avec de l'eau. Maximum 2 comprimés par jour. A prendre au même moment de la journée.

Adulte de plus de 18 ans . Hypercholestérolémie (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour à avaler entier avec de l'eau. A prendre au même moment de la journée.

Enfant de 10 ans à 18 ans . Traitement d'entretien. Hypercholestérolémie familiale hétérozygote (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour à avaler entier avec de l'eau. Maximum 2 comprimés par jour. A prendre au même moment de la journée.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

Avant de débuter le traitement, suivre un régime hypocholestérolémiant adapté et le poursuivre pendant toute la durée du traitement.
ARRÊTER LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMÉDIATEMENT UN MÉDECIN en cas de survenue des réactions allergiques suivantes :
- Difficulté à respirer avec ou sans gonflement du visage, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge.
- Gonflement du visage, des lèvres, de la langue et/ou de la gorge qui peut causer des difficultés pour avaler.
- Démangeaison sévère de la peau (avec des cloques).
- Plaques rougeâtres, non surélevées, en forme de cible ou circulaires sur le tronc, souvent accompagnées de cloques centrales, d'une desquamation de la peau, d'ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux. Ces éruptions cutanées graves peuvent être précédées de fièvre et de symptômes pseudo-grippaux.
- Douleurs musculaires inhabituelles qui durent anormalement longtemps.
- Rupture musculaire.
- Eruption cutanée, troubles articulaires.
- Eruption cutanée généralisée, température corporelle élevée et gonflement des ganglions lymphatiques.
PRÉVENIR IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN en cas de douleur musculaire inexpliquée.
CONSULTER LE MÉDECIN en cas de faiblesse dans les bras ou les jambes qui s'aggrave après des périodes d'activité, vision double ou paupières tombantes, difficultés à avaler ou essoufflement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges).
FEMME en AGE de PROCRÉER : utiliser une méthode de contraception efficace pendant toute la durée du traitement.

 



Contre-indications pour ROSUVASTATINE EG 10 mg cp

  • Affection hépatique évolutive
  • Transaminases > 3 N
  • Insuffisance rénale sévère (Clcr < 30 ml/mn)
  • Myopathie
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Absence de contraception féminine efficace
  • Patient de moins de 6 ans
  • Intolérance au lactose

Effets indésirables pour ROSUVASTATINE EG 10 mg cp

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Asthénie

Céphalée

Constipation

Douleur abdominale

Myalgie

Protéinurie

Sensation vertigineuse

Nausée

Diabète de type II

Urticaire

Prurit cutané

Rash cutané

Pancréatite

Thrombocytopénie

Myopathie

Réaction d'hypersensibilité

Syndrome lupique

Rhabdomyolyse

Augmentation des transaminases

Rupture musculaire

Gynécomastie

Hématurie

Hépatite

Ictère

Arthralgie

Pneumopathie interstitielle

Perte de mémoire

Polyneuropathie

Diarrhée

Insomnie

Oedème

Toux

Dépression

Neuropathie périphérique

Cauchemars

Syndrome de Stevens-Johnson

Dyspnée

Angio-oedème

Myosite

Rupture tendineuse

Troubles sexuels

Augmentation des CPK

Trouble du sommeil

Tendinopathie

Syndrome DRESS

Myopathie nécrosante à médiation immunitaire

Myasthénie auto-immune

Myasthénie oculaire


Les effets indésirables observés avec la rosuvastatine sont généralement légers et transitoires.  Dans les essais cliniques contrôlés, moins de 4% des patients traités par rosuvastatine ont dû arrêter le traitement en raison d'effets indésirables.

Tableau des effets indésirables

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables de la rosuvastatine, identifiés au cours des essais cliniques et après commercialisation. Les effets indésirables listés ci-dessous sont classés en fonction de leur fréquence et de leur classe de système d'organes.

Les fréquences des effets indésirables sont classées selon la convention suivante : fréquents (= 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (= 1/1 000 à < 1/100) ; rares (= 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rares (< 1/10 000) ; inconnus (fréquence ne pouvant pas être estimée avec les données disponibles).

Tableau 2. Effets indésirables identifiés au cours des essais cliniques et après commercialisation

1 : la fréquence dépendra de la présence ou de l'absence de facteurs de risque (glycémie à jeun = 5,6 mmol /L, IMC> 30 kg/m², augmentation des triglycérides, antécédents d'hypertension).

Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'incidence des événements indésirables semble être dose-dépendante.

Effets rénaux

Une protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalement d'origine tubulaire, a été observée chez des patients traités par rosuvastatine. Les modifications des protéines urinaires d'absence ou traces à ++ ou plus ont été observées chez moins de 1% des patients traités par 10 mg et 20 mg, et chez approximativement 3% des patients traités par 40 mg. Une augmentation mineure des modifications d'absence ou traces à + a été observée avec la dose de 20 mg.

Dans la plupart des cas, la protéinurie diminue ou disparaît spontanément alors que le traitement est poursuivi. La revue des données issues des essais cliniques et de l'expérience depuis la mise sur le marché n'a pas identifié de lien de causalité entre la protéinurie et une affection rénale aiguë ou évolutive.

Une hématurie a été observée chez des patients traités par rosuvastatine et les données des essais cliniques montrent que le taux de survenue est faible.

Effets musculaires

Des effets musculaires tels des myalgies, des myopathies (y compris myosites) et rarement des rhabdomyolyses avec ou sans insuffisance rénale aiguë ont été observés chez des patients traités par rosuvastatine, à toutes les doses et en particulier aux doses > 20 mg.

Une augmentation dose-dépendante des CPK a été observée chez des patients prenant de la rosuvastatine ; la majorité des cas étaient bénins, asymptomatiques et transitoires. Si les taux de CPK sont élevés (supérieurs à 5 fois la normale), le traitement doit être interrompu (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Effets hépatiques

Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, une augmentation dose-dépendante des transaminases a été rapportée chez un faible nombre de patients traités par rosuvastatine. La majorité des cas rapportés était bénins, asymptomatiques et transitoires.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec quelques statines :

·         Troubles sexuels.

·         Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier lors d'un traitement à long terme (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Le taux de notification de rhabdomyolyses, d'évènements rénaux sérieux et d'évènements hépatiques sérieux (consistant principalement à une augmentation des transaminases hépatiques) est plus élevé à la dose de 40 mg.

Population pédiatrique

Des élévations de la créatine kinase > 10 fois la LSN (limite supérieure de la normale) ainsi que des symptômes musculaires après une activité physique augmentée ont été observés plus fréquemment dans une étude clinique de 52 semaines chez des enfants, des adolescents comparativement à des adultes (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Pour les autres aspects, le profil de tolérance de la rosuvastatine était similaire chez les enfants et adolescents comparativement à celui des adultes.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Grossesse et allaitement pour le ROSUVASTATINE EG 10 mg cp

La rosuvastatine est contre-indiquée pendant la grossesse et l'allaitement.

Les femmes en âge de procréer doivent prendre des mesures de contraception adéquates.

Le cholestérol et ses dérivés étant essentiels au développement du foetus, le risque potentiel de l'inhibition de l'HMG-CoA réductase prime sur le bénéfice attendu d'un traitement par statine lors d'une grossesse. Les études sur l'animal mettent en évidence une toxicité limitée sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En cas de découverte d'une grossesse pendant le traitement, celui-ci doit être interrompu immédiatement.

Chez le rat, la rosuvastatine est excrétée dans le lait. Dans l'espèce humaine, il n'y a pas de données concernant le passage de la rosuvastatine dans le lait maternel (voir rubrique Contre-indications).


Mise en garde pour ROSUVASTATINE EG 10 mg cp

Mise en garde

Effets rénaux

Une protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalement d'origine tubulaire, a été observée chez les patients traités par de fortes doses de Rosuvastatine, en particulier à la dose de 40 mg où elle est, dans la plupart des cas, transitoire ou intermittente. Cette protéinurie n'apparaît pas être un facteur prédictif d'une affection rénale aiguë ou évolutive (voir rubrique Effets indésirables).  Le taux de notification d'évènements rénaux sérieux depuis la mise sur le marché est plus élevé à la dose de 40 mg. Des tests fonctionnels rénaux devront être envisagés régulièrement au cours du suivi des patients traités par une dose de 40 mg.

Effets musculaires

Des effets musculaires tels que des myalgies, des myopathies et rarement des rhabdomyolyses ont été observés chez des patients traités par rosuvastatine à toutes les doses, en particulier aux doses > 20 mg.

De très rares cas de rhabdomyolyses ont été rapportés lors de l'utilisation d'ézétimibe en association avec les inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase. Une interaction pharmacodynamique ne peut pas être exclue (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) et toute précaution doit être prise lors d'une utilisation associée. Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, le taux de notification de rhabdomyolyses associé à la rosuvastatine depuis la mise sur le marché est plus élevé à la dose de 40 mg.

Dosage de la créatine phosphokinase (CPK)

Le dosage des CPK ne doit pas être pratiqué après un effort musculaire intense ou en présence d'une autre cause possible d'élévation des CPK qui pourrait fausser l'interprétation des résultats. Si le taux de CPK initial est significativement élevé (supérieur à 5 fois la normale), le taux devra être recontrôlé dans les 5 à 7 jours suivants. Si le taux initial de CPK > 5 fois la normale est confirmé, le traitement ne devra pas être débuté.

Avant le traitement

La rosuvastatine, comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, sera prescrit avec précaution chez les patients présentant des facteurs prédisposant de myopathie/rhabdomyolyse.

Ces facteurs incluent :

·         insuffisance rénale ;

·         hypothyroïdie ;

·         antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire génétique ;

·         antécédents personnels d'atteinte musculaire avec un autre inhibiteur de l'HMG-CoA réductase ou avec un fibrate ;

·         consommation excessive d'alcool ;

·         âge > 70 ans ;

·         situations favorisant une élévation des taux plasmatiques de rosuvastatine (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacocinétiques) ;

·         association aux fibrates.

Dans ces situations, il est nécessaire de bien évaluer l'intérêt du traitement et de surveiller le patient au plan clinique. Si le taux initial de CPK est significativement élevé (supérieur à 5 fois la normale), le traitement ne doit pas être débuté.

Pendant le traitement

Il convient de demander au patient de signaler immédiatement tout symptôme musculaire inexpliqué, à type de douleurs, fatigue musculaire, crampes, particulièrement si elles sont associées à des malaises ou de la fièvre. Un dosage des CPK doit être pratiqué chez ces patients. Le traitement sera interrompu en cas d'élévation importante des CPK (supérieure à 5 fois la normale) ou en cas de symptomatologie musculaire importante avec gêne fonctionnelle quotidienne (même si les CPK sont inférieures ou égales à 5 fois la normale).

Si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK revient à la normale, la ré-introduction de la rosuvastatine ou d'un autre inhibiteur de l'HMG-CoA réductase, à la dose la plus faible pourra être envisagée sous surveillance clinique attentive. En l'absence de signes cliniques, la surveillance systématique des CPK n'est pas nécessaire. De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune ont été signalés pendant ou après le traitement par les statines, y compris la rosuvastatine. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persiste malgré l'arrêt du traitement par la statine.

Dans quelques cas, il a été rapporté que les statines induisaient de novo ou aggravaient une myasthénie grave ou une myasthénie oculaire préexistante (voir section Effets indésirables). Rosuvastatine EG doit être arrêté en cas d'aggravation des symptômes. Des récidives ont été rapportées lors de la (ré)administration de la même statine ou d'une statine différente.

Durant les études cliniques, il n'a pas été mis en évidence d'augmentation des effets musculaires chez quelques patients traités par rosuvastatine en association à d'autres traitements. Cependant, une augmentation de l'incidence des cas de myosites et de myopathies a été observée chez des patients traités par des inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase en association avec des fibrates dont le gemfibrozil, la ciclosporine, l'acide nicotinique, les antifongiques azolés, les inhibiteurs de la protéase et les macrolides. Le gemfibrozil augmente le risque de myopathie quand il est associé à certains inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase. L'association de la rosuvastatine et du gemfibrozil n'est donc pas recommandée. Le bénéfice obtenu de l'association de rosuvastatine avec les fibrates ou la niacine sur les paramètres lipidiques sera évalué en fonction du risque potentiel de telles associations. La dose de 40 mg est contre-indiquée en cas d'association aux fibrates. (Voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).

ROSUVASTATINE EG, comprimé pelliculé ne doit pas être administré concomitamment à des formes systémiques d'acide fusidique ou dans les sept jours suivant l'arrêt d'un traitement par acide fusidique. Chez les patients pour lesquels l'utilisation d'une forme systémique d'acide fusidique est considérée comme essentielle, le traitement par statines doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains cas mortels) ont été signalés chez les patients recevant cette association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Le patient doit être averti qu'en cas de symptômes tels que faiblesse, douleur ou sensibilité musculaires, il doit consulter immédiatement un médecin.

Le traitement par statines peut être repris sept jours après la dernière dose d'acide fusidique.

Dans des circonstances exceptionnelles où un traitement prolongé par une forme systémique d'acide fusidique est nécessaire, par exemple pour traiter des infections sévères, la nécessité d'une co-administration de ROSUVASTATINE EG comprimé et d'acide fusidique doit uniquement être envisagée au cas par cas et sous une surveillance médicale étroite.

La rosuvastatine ne doit pas être utilisée en cas de survenue de symptômes graves, aigus suggérant une myopathie ou prédisposant à l'apparition d'une insuffisance rénale secondaire à une rhabdomyolyse (ex. infection aiguë sévère, hypotension, intervention chirurgicale majeure, traumatisme, troubles métaboliques, électrolytiques ou endocriniens sévères ou épilepsie non contrôlées).

Réactions indésirables cutanées graves

Des réactions cutanées indésirables graves, y compris le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou être fatales, ont été rapportées avec la rosuvastatine. Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes de réactions cutanées graves et être étroitement surveillés. En cas d'apparition de signes et de symptômes évocateurs de cette réaction, Rosuvastatine EG doit être interrompu immédiatement et un traitement alternatif doit être envisagé.

Si le patient a développé une réaction grave telle que le SJS ou le DRESS lors de l'utilisation de Rosuvastatine EG, le traitement par Rosuvastatine EG ne doit en aucun cas être repris chez ce patient.

Effets hépatiques

Comme les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, la rosuvastatine doit être utilisée avec précaution chez les patients consommant d'importantes quantités d'alcool et/ou présentant des antécédents de maladie hépatique.

Il est recommandé de pratiquer des tests fonctionnels hépatiques avant le début du traitement et 3 mois après. Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale doit conduire à l'arrêt du traitement ou à une diminution de la dose. Le taux de notification d'évènements hépatiques sérieux (consistant principalement à une augmentation des transaminases hépatiques) depuis la mise sur le marché est plus élevé à la dose de 40 mg.

Chez les patients avec une hypercholestérolémie causée par une hypothyroïdie ou à un syndrome néphrotique, la pathologie sous-jacente devra être traitée avant tout démarrage d'un traitement par rosuvastatine.

Particularités ethniques

Les études de pharmacocinétique montrent une augmentation de l'exposition chez des sujets asiatiques comparativement aux caucasiens (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques).

Inhibiteurs de protéases

Une augmentation de l'exposition systémique à la rosuvastatine a été observée chez les sujets recevant de façon concomitante de la rosuvastatine avec divers inhibiteurs de protéases en association avec le ritonavir. Il doit être pris en considération à la fois le bénéfice hypolypémiant de l'utilisation de la rosuvastatine chez les patients atteints du VIH recevant des inhibiteurs de protéases et l'augmentation potentielle des concentrations plasmatiques de la rosuvastatine, à l'initiation du traitement et par la suite, en augmentant la posologie de rosuvastatine chez les patients traités avec des inhibiteurs de protéases. L'utilisation concomitante avec certains inhibiteurs de protéases n'est pas recommandée à moins que la posologie de rosuvastatine soit ajustée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Pneumopathie interstitielle

Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportés avec certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voir rubrique Effets indésirables). Les symptômes peuvent comprendre une dyspnée, une toux non productive et une altération de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.

Diabète

Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe thérapeutique; augmentent la glycémie, et chez certains patients, à haut risque de développer un diabète, peuvent induire une hyperglycémie, où les traitements conventionnels du diabète sont appropriés. Cependant avec les statines, ce risque est compensé par la réduction du risque vasculaire et ne devrait donc pas être une raison pour interrompre le traitement. Les patients à risque (glycémie à jeun 5,6 à 6,9 mmol / L, IMC> 30 kg/m², augmentation des triglycérides, hypertension) doivent être surveillés à la fois cliniquement et biologiquement, conformément aux recommandations nationales.

Dans l'étude JUPITER, la fréquence globale de diabète de type II rapportée, chez les patients ayant une glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/l a été de 2,8% avec la rosuvastatine et de 2,3% avec le placebo, la plupart du temps.

Population pédiatrique

L'évaluation de la croissance (taille), du poids, de l'IMC (indice de masse corporelle), et les caractéristiques secondaires de maturation sexuelle en fonction des stades de Tanner chez les patients pédiatriques de 6 à 17 ans traités par de la rosuvastatine sont limitées à une période de deux ans. Après deux ans de traitement, aucun effet sur la croissance, le poids et l'IMC ou la maturation sexuelle n'a été détecté (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Dans une étude clinique réalisée chez les adolescents et les enfants recevant de la rosuvastatine pendant 52 semaines, les élévations de CPK > 10x LSN et les symptômes musculaires suivant un exercice ou une augmentation de l'activité physique ont été observés plus fréquemment que dans les essais cliniques conduits chez l'adulte (voir rubrique Effets indésirables).

Intolérance au lactose

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Précautions d'emploi

CPK musculaire > 5 N

Prédispositon à une myopathie

Risque de rhabdomyolyse

Consommation excessive d'alcool

Patient de plus de 70 ans

Symptômes suggestifs d'atteinte musculaire

Exacerbation des symptômes de myasthénie

Prédisposition à une atteinte rénale secondaire à une rhabdomyolyse

Manifestations de réaction cutanée sévère

Réaction cutanée sévère

Antécédent de maladie hépatique

Sujet asiatique

Pneumopathie interstitielle

Facteurs de risque de diabète

Glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/L

Indice de masse corporelle élevé (> 30)

Hypertension artérielle

Patient de 6 à 18 ans

Patiente en âge de procréer

Polymorphisme génétique des transporteurs protéiques OATP1B1 et BCRP

Aptitude à conduire

Aucune étude n'a été réalisée pour déterminer l'effet de la rosuvastatine sur l'aptitude à utiliser ou conduire des véhicules. Cependant, sur la base des propriétés pharmacodynamiques de la rosuvastatine, aucun effet n'est attendu. Lors de l'utilisation de véhicule ou de la conduite de machine, la survenue possible de vertiges doit être prise en compte.

Interaction avec d'autre médicaments

Effet de l'administration concomitante de médicaments sur la rosuvastine

Inhibiteurs des transporteurs protéiques

La rosuvastatine est un substrat pour certains transporteurs protéiques, dont le transporteur hépatocytaire d'influx OATP1B1 et le transporteur d'efflux BCRP. L'administration concomitante de rosuvastatine avec des médicaments inhibiteurs de ces transporteurs protéiques peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de rosuvastatine et un risque accru de myopathie (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Tableau 1).

Ciclosporine

Lors de l'administration concomitante de rosuvastatine et de ciclosporine, les valeurs de l'ASC de la rosuvastatine sont en moyenne 7 fois plus élevées que celles observées chez le volontaire sain (voir Tableau 1).

La rosuvastatine est contre-indiquée chez les patients recevant de la ciclosporine de façon concomitante (voir rubrique Contre-indications). L'administration concomitante de ciclosporine et de rosuvastatine ne modifie pas les concentrations plasmatiques de ciclosporine.

Inhibiteurs de protéases

Bien que le mécanisme exact d'interaction n'ait pas été élucidé, une utilisation concomitante d'inhibiteurs de protéases peut augmenter fortement l'exposition à la rosuvastatine (voir Tableau 1). Par exemple, au cours d'une étude de pharmacocinétique conduite chez des volontaires sains, l'administration concomitante de la rosuvastatine 10 mg avec une association de deux inhibiteurs de protéases (300 mg d'atazanavir / 100 mg de ritonavir) a entraîné une augmentation de l'ASC et du Cmax de la rosuvastatine, respectivement d'environ 3 et 7 fois leur valeur. L'utilisation concomitante de rosuvastatine et de certaines associations d'inhibiteurs de protéases peut être envisagé après un examen attentif des ajustements de la posologie de rosuvastatine basés sur l'augmentation attendue de l'exposition à la rosuvastatine (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Tableau 1).

Gemfibrozil et autres hypolipémiants

L'association de rosuvastatine et du gemfibrozil, augmente la concentration maximale (Cmax) et l'ASC (multipliées par deux) de la rosuvastatine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Sur la base de données d'études d'interactions spécifiques, aucune interaction pharmacocinétique significative avec le fénofibrate n'est attendue ; cependant une interaction pharmacodynamique peut survenir. Le gemfibrozil, le fénofibrate, les autres fibrates et la niacine (acide nicotinique) à des doses hypolipémiantes (doses = à 1g/jour), administrés en association avec certains inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, augmentent le risque de myopathie, probablement parce qu'ils sont eux-mêmes à l'origine de myopathie lorsqu'ils sont administrés seuls. La dose de 40 mg est contre-indiquée lors de l'association aux fibrates (Voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Ces patients doivent aussi débuter leur traitement avec la dose de 5 mg.

Ezétimibe

L'utilisation concomitante de rosuvastatine 10mg et de 10 mg d'ézétimibe entraîne une augmentation de l'ASC de la rosuvastatine de 1,2 fois sa valeur chez les patients présentant une hypercholestérolémie (Voir Tableau 1). Une interaction pharmacodynamique, au regard des effets indésirables, entre la rosuvastatine et l'ézétimibe ne peut pas être exclue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Antiacides

La prise concomitante de rosuvastatine et d'un antiacide sous forme de suspension contenant un hydroxyde d'aluminium et de magnésium entraîne une diminution de la concentration plasmatique de rosuvastatine d'environ 50%. Cet effet diminue si l'antiacide est administré 2 heures après la rosuvastatine. La signification clinique de cette interaction n'a pas été étudiée.

Érythromycine

L'utilisation concomitante de rosuvastatine et d'érythromycine entraîne une diminution de 20% de l'ASC et une diminution de 30% de la concentration maximale (Cmax) de rosuvastatine. Cette interaction peut être due à une augmentation de la motilité intestinale induite par l'érythromycine.

Ticagrélor

Le ticagrélor pourrait affecter l'excrétion rénale de la rosuvastatine, augmentant ainsi le risque d'accumulation de rosuvastatine. Bien que le mécanisme exact ne soit pas connu, dans certains cas, l'utilisation concomitante de ticagrélor et de rosuvastatine a entraîné une diminution de la fonction rénale, une augmentation du taux de CPK et une rhabdomyolyse.

Cytochrome P450

Les résultats des études in vitro et in vivo montrent que la rosuvastatine n'est ni un inhibiteur ni un inducteur des isoenzymes du cytochrome P450. De plus, la rosuvastatine est un substrat mineur pour ces isoenzymes. Par conséquent, aucune interaction résultant du métabolisme via le cytochrome P450 n'est attendue. Aucune interaction cliniquement significative n'a été observée entre la rosuvastatine et le fluconazole (inhibiteur du CYP2C9 et CYP3A4) ou le kétoconazole (inhibiteur du CYP2A6 et CYP3A4).

Interactions nécessitant des ajustements de la posologie de rosuvastatine (voir Tableau 1) :

Lorsqu'il est nécessaire de co-administrer la rosuvastatine avec d'autres médicaments connus pour augmenter l'exposition à la rosuvastatine, la posologie de rosuvastatine doit être ajustée. Commencer avec une dose de 5 mg de rosuvastatine une fois par jour si l'augmentation attendue de l'exposition (ASC) est d'approximativement 2 fois sa valeur ou plus. La dose maximale journalière de rosuvastatine doit être ajustée afin que l'exposition attendue à la rosuvastatine ne soit pas supérieure à celle d'une dose journalière de 40 mg de rosuvastatine sans interaction médicamenteuse, comme par exemple une dose de rosuvastatine de 20 mg avec du gemfibrozil (augmentation de l'exposition de 1,9 fois), et une dose de rosuvastatine de 10 mg avec l'association atazanavir/ritonavir (augmentation de l'exposition de 3,1 fois).

S'il est observé que le médicament augmente l'ASC de la rosuvastatine de moins de 2 fois, il n'est pas nécessaire de diminuer la dose initiale mais il faut être prudent si la dose de ROSUVASTATINE EG, comprimé pelliculé est augmentée au-delà de 20 mg.

Multiplication par deux ou plus de l'ASC de la rosuvastatine

Schéma posologique du médicament administré en association

Schéma posologique de la rosuvastatine

Modification de l'ASC de la rosuvastatine*

Sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir (400 mg - 100 mg - 100 mg) + Voxilaprévir (100 mg) 1 fois par jour, 15 jours

10 mg, dose unique

? 7,4 fois

Ciclosporine 75 mg jusqu'à 200 mg 2 fois/jour, 6 mois

10 mg 1 fois/jour, 10 jours

? 7,1 fois

Darolutamide 600 mg 2 fois/jour, 5 jours

5 mg, dose unique

? 5,2 fois

Régorafénib 160 mg, 1 fois par jour, 14 jours

5 mg, dose unique

? 3,8 fois

Atazanavir 300 mg / Ritonavir 100 mg 1 fois/jour, 8 jours

10 mg, dose unique

? 3,1 fois

Velpatasvir 100 mg 1 fois par jour

10 mg, dose unique

? 2,7 fois

Ombitasvir 25 mg/paritaprévir 150 mg/ Ritonavir 100 mg 1 fois par jour / dasabuvir 400 mg 2 fois par jour, 14 jours

5 mg, dose unique

? 2,6 fois

Teriflunomide

Indisponible

? 2,5 fois

Grazoprévir 200 mg/elbasvir 50mg 1 fois par jour, 11 jours

10 mg, dose unique

? 2,3 fois

Glécaprévir 400 mg/pibrentasvir 120 mg 1 fois par jour, 7 jours

5 mg, 1 fois par jour, 7 jours

? 2,2 fois

Lopinavir 400 mg / Ritonavir 100 mg 2 fois/jour, 17 jours

20 mg 1 fois/jour, 7 jours

? 2,1 fois

Capmatinib 400 mg 2 fois/jour

10 mg, dose unique

? 2,1 fois

Clopidogrel 300 mg, dose de charge, suivi par 75 mg à 24h

20 mg, dose unique

? 2 fois

Fostamatinib 100 mg 2 fois/jour

20 mg, dose unique

? 2 fois

Augmentation de moins de 2 fois de l'ASC de la rosuvastatine

Schéma posologique du médicament administré en association

Schéma posologique de la rosuvastatine

Modification de l'ASC de la rosuvastatine*

Febuxostat 120 mg 1 fois/jour

10 mg, dose unique

? 1,9 fois

Gemfibrozil 600 mg 2 fois/jour, 7 jours

80 mg, dose unique

? 1,9 fois

Eltrombopag 75 mg 1 fois/jour, 5 jours

10 mg, dose unique

? 1,6 fois

Darunavir 600 mg / Ritonavir 100 mg 2 fois/jour, 7 jours

10 mg 1 fois/jour, 7 jours

? 1,5 fois

Tipranavir 500 mg / Ritonavir 200 mg 2 fois/jour, 11 jours

10 mg, dose unique

? 1,4 fois

Dronédarone 400 mg 2 fois/jour

Non disponible

? 1,4 fois

Itraconazole 200 mg 1 fois/jour, 5 jours

10 mg, dose unique

? 1,4 fois**

Ezétimibe 10 mg 1 fois/jour, 14 jours

10 mg 1 fois/jour, 14 jours

? 1,2 fois**

Diminution de l'ASC de la rosuvastatine

Schéma posologique du médicament administré en association

Schéma posologique de la rosuvastatine

Modification de l'ASC de la rosuvastatine*

Erythromycine 500 mg 4 fois/jour, 7 jours

80 mg, dose unique

? 20%

Baicaline 50 mg 3 fois/jour, 14 jours

20 mg, dose unique

? 47%

*Les résultats présentés en multiples de (ou x-fois) représentent le rapport entre l'administration concomitante des deux produits et la rosuvastatine seule. Les résultats présentés en % représentent la différence relative en % par rapport à la rosuvastatine seule.

Une augmentation est indiquée par « ? », une diminution par « ? ».

**Plusieurs études d'interaction ont été effectuées à différentes doses de rosuvastatine, le tableau met en évidence le rapport le plus significatif.

ASC = aire sous la courbe.

Les médicaments/combinaisons suivants n'ont pas eu d'effet cliniquement significatif sur le ratio de l'ASC de la rosuvastatine lors de la co-administration :

Aleglitazar 0,3 mg, 7 jours ; Fénofibrate 67 mg 3 fois/jour, 7 jours ; Fluconazole 200 mg 1 fois/jour, dose unique, 11 jours ; Fosamprénavir 700 mg / Ritonavir 100 mg 2 fois/jour, 8 jours ; Kétoconazole 200 mg 2 fois/jour, 7 jours ; Rifampicine 450 mg 1 fois/jour, dose unique, 7 jours ; Silymarine 140 mg 3 fois/jour, 5 jours

Effet de la rosuvastatine sur les médicaments co-administrés

AntiVitamine K

Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'initiation du traitement ou l'augmentation de la posologie de rosuvastatine chez les patients traités par AVK (par exemple la warfarine ou un autre anticoagulant coumarinique) peut entraîner une augmentation de l'INR. L'arrêt de la rosuvastatine ou la baisse de sa posologie peut entraîner une diminution de l'INR. Dans ces conditions, une surveillance de l'INR est recommandée.

Contraception orale / traitement hormonal substitutif (THS)

L'utilisation concomitante de rosuvastatine et d'une contraception orale entraîne une augmentation de l'ASC de l'éthinylestradiol et du norgestrel (respectivement de 26% et 34%). Ces augmentations de taux plasmatiques doivent être prises en compte lors du choix de la dose du contraceptif oral. Il n'existe pas de données pharmacocinétiques disponibles pour des sujets traités simultanément par rosuvastatine et un THS, par conséquent, un effet similaire ne peut être exclu. Cette association a été cependant largement utilisée chez des femmes au cours des essais cliniques et a été bien tolérée.

Autres médicaments

Digoxine

Sur la base de données d'études d'interactions spécifiques, aucune interaction cliniquement significative avec la digoxine n'est attendue.

Acide fusidique

Les études d'interactions entre la rosuvastatine et l'acide fusidique n'ont pas été conduites. Le risque de myopathie y compris de rhabdomyolyse peut être augmenté lors de l'administration concomitante d'acide fusidique et de statines. Le mécanisme de cette interaction (pharmacodynamique, pharmacocinétique ou les deux) n'est pas encore connu. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains cas mortels) ont été signalés chez les patients recevant cette association.

Lorsqu'un traitement par une forme systémique d'acide fusidique est nécessaire, le traitement par ROSUVASTATINE EG comprimé doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique. Voir également rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Population pédiatrique

Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte. L'étendue des interactions dans la population pédiatrique n'est pas connue.


Informations complémentaires pour ROSUVASTATINE EG 10 mg cp

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Excipients

Noyau du comprimé : Lactose monohydraté, Povidone, Crospovidone, Cellulose, Copovidone, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Pelliculage : Polyvinylique alcool, Macrogol, Titane dioxyde, Talc

Exploitant / Distributeur

EG LABO

Central Park 9-15 rue Maurice Mallet

92130

Issy-Les-Moulineaux

Code UCD7 : 9429584

Code UCD13 : 3400894295846

Code CIS : 65227063

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : EG LABO

Laboratoire exploitant : EG LABO

Prix vente TTC : 15.96€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 15.96€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 21/07/2016

Rectificatif AMM : 03/09/2025

Marque : ROSUVASTATINE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930053263

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 28 (détails indisponibles)

Comprimé pelliculé

CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30

Comprimé pelliculé

CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 50

Comprimé pelliculé

CRESTOR 10 mg, comprimé pelliculé, boîte de 60

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