ROPINIROLE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Antiparkinsoniens, Dopaminergiques, Agonistes dopaminergiques, Ropinirole, Neurologie-psychiatrie, Syndrome des jambes sans repos, Ropinirole
Principes actifs :
Ropinirole
Maladie de Parkinson, Syndrome des jambes sans repos idiopathique
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (semaine 2). Maladie de Parkinson (implicite)
1 comprimé 3 fois par jour de préférence au cours des repas pendant 1 semaine.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J3 à J7. Syndrome des jambes sans repos idiopathique
1 comprimé au moment du coucher pendant 5 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien associé à un autre dosage. Maladie de Parkinson
1 comprimé 3 fois par jour de préférence au cours des repas.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J15 à J21. Syndrome des jambes sans repos idiopathique
3 comprimés au moment du coucher pendant 7 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de semaine 5 associé au dosage à 2 mg (2,5mg/jour). Syndrome des jambes sans repos idiopathique
1 comprimé au moment du coucher pendant 1 semaine.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J8 à J14. Syndrome des jambes sans repos idiopathique
2 comprimés au moment du coucher pendant 7 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial(S3) associé au dosage 0,25mg (2,25mg/jour). Maladie de Parkinson
1 comprimé 3 fois par jour de préférence au cours des repas pendant 1 semaine.
Voie orale
Douleur abdominale
Fatigue
Nervosité
Pyrosis
Vertige
Hallucinations
Confusion
Oedème périphérique
Sensation vertigineuse
Hypotension
Hypotension orthostatique
Réaction psychotique
Accès de sommeil d'apparition soudaine
Somnolence diurne excessive
Anxiété
Douleur
Paranoïa
Urticaire allergique
Dépression
Oedème des membres inférieurs
Délire
Réaction d'hypersensibilité
Syndrome de sevrage
Apathie
Sueurs
Elévation des enzymes hépatiques
Eruption cutanée allergique
Manie
Augmentation de la libido
Illusions
Angioedème
Aggravation paradoxale des symptômes du syndrome des jambes sans repos
Jeu pathologique
Hypersexualité
Achats compulsifs
Comportement compulsif
Surconsommation d'aliments
Trouble du contrôle des pulsions
Agression
Alimentation compulsive
Syndrome de dysrégulation dopaminergique
Prurit allergique
Hyperphagie boulimique
Les effets indésirables qui ont été rapportés sont classés ci-dessous par système organe et par fréquence. Il est précisé si ces effets indésirables, ont été rapportés dans les essais cliniques en cas de monothérapie ou en association à la lévodopa.
Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (=1/10), fréquent (=1/100, <1/10), peu fréquent (=1/1000, <1/100), rare (=1/10000, <1/1000), très rare (<1/10000), indéterminé (ne pouvant pas être estimée à partir des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Utilisation du ropinirole dans le Syndrome des Jambes Sans Repos
Au cours des essais cliniques chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos, les effets indésirables les plus fréquemment observés ont été des nausées (environ 30 % des patients). En général, les effets indésirables ont été d'intensité légère à modérée et sont survenus en début de traitement ou lors de l'augmentation de la posologie. Peu de patients sont sortis d'essai en raison d'effets indésirables.
Le tableau 2 ci-dessous présente les effets indésirables rapportés à une fréquence supérieure ou égale à 1 % par rapport à celle du placebo lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients traités par ropinirole, ou ceux rapportés de manière peu fréquente mais connus pour être associés au ropinirole.
Tableau 2 : Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos (ropinirole : n = 309 ; placebo : n = 307)
Tableau 3 : Effets indésirables rapportés lors d'autres essais cliniques chez les sujets ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos
Données post-commercialisation
Réactions d'hypersensibilité (incluant urticaire, angioedème, éruption cutanée, prurit).
Des réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa ont été observées.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : hoquet (peu fréquent).
Affections des organes de reproduction et du sein : érection spontanée (fréquence indéterminée).
Agression* (fréquence indéterminée).
*agression associée à des réactions psychotiques ainsi que des symptômes compulsifs.
Affection psychiatrique : syndrome de dysrégulation dopaminergique (fréquence indéterminée).
Manie (fréquence indéterminée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)).
Troubles du contrôle des impulsions (fréquence indéterminée) : jeu pathologique (compulsion au jeu), augmentation de la libido, hypersexualité, dépenses ou achats compulsifs, hyperphagie boulimique et compulsions alimentaires peuvent survenir chez des patients traités par des agonistes dopaminergiques, incluant le ropinirole (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques (fréquence indéterminée) : incluant apathie, anxiété, dépression, fatigue, sudation et douleurs. Des effets indésirables non-moteurs peuvent apparaître lors de la diminution de la dose ou de l'arrêt du traitement par des agonistes dopaminergiques dont le ropinirole (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson est associé à une somnolence et, a été, peu fréquemment (=1/1 000 à <1/100) associé à une somnolence diurne excessive et des accès de sommeil d'apparition soudaine. Cependant, ces effets sont très rares (<1/10 000) dans le Syndrome des Jambes Sans Repos.
Suite à l'administration du ropinirole, une hypotension orthostatique ou une hypotension, rarement sévère, a été rapportée peu fréquemment (=1/1 000 à <1/100).
De très rares cas (<1/10 000) de réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques, ont été rapportés.
Utilisation du ropinirole dans la maladie de Parkinson
Troubles du système immunitaire
Indéterminé : réactions d'hypersensibilité (incluant urticaire, angioedème, éruption cutanée, prurit).
Troubles psychiatriques
Fréquent : hallucinations.
Peu fréquents : réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa.
Indéterminé : agression*, syndrome de dysrégulation dopaminergique, manie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), trouble du contrôle des impulsions** (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
*agression associée à des réactions psychotiques ainsi que des symptômes compulsifs.
**troubles du contrôle des impulsions : jeu pathologique (compulsion au jeu), hypersexualité, augmentation de la libido, dépenses ou achats compulsifs, hyperphagie boulimique et compulsions alimentaires peuvent survenir chez des patients traités par des agonistes dopaminergiques, incluant ropinirole (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Utilisation en association
Fréquent : confusion.
Troubles du système nerveux
Très fréquent : somnolence.
Fréquents : sensations vertigineuses et vertiges.
Peu fréquents : accès de sommeil d'apparition soudaine, somnolence diurne excessive.
Somnolence pouvant être associée peu fréquemment avec une somnolence diurne excessive et des accès de sommeil d'apparition soudaine.
Utilisation en monothérapie
Très fréquent : syncope.
Utilisation en association
Très fréquent : dyskinésie.
A un stade avancé de la maladie de Parkinson, des dyskinésies peuvent apparaître lors de la phase d'initiation de traitement par le ropinirole. Les essais cliniques ont montré qu'une réduction de la dose de lévodopa peut améliorer les dyskinésies (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Troubles vasculaires
Peu fréquents : hypotension orthostatique, hypotension, rarement sévères.
Troubles gastro-intestinaux
Très fréquent : nausées.
Fréquent : pyrosis.
Utilisation en monothérapie
Fréquents : vomissements, douleurs abdominales.
Troubles hépato-biliaires
Indéterminée : réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques.
Troubles des organes de reproduction et du sein
Indéterminée : érection spontanée.
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : hoquet.
Troubles généraux
Utilisation en monothérapie
Fréquent : oedème périphérique (incluant un oedème des membres inférieurs).
Indéterminée : syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques (incluant apathie, anxiété, dépression, fatigue, sudation et douleurs).
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques
Des effets indésirables non-moteurs peuvent apparaître lors de la diminution de la dose ou de l'arrêt du traitement par des agonistes dopaminergiques dont le ropinirole (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Prise en charge des effets indésirables
Une réduction de la posologie devra être envisagée en cas de survenue d'effets indésirables significatifs. Après amélioration de l'effet indésirable, la posologie pourra être ré-augmentée progressivement. Des médicaments anti-nauséeux qui ne sont pas des antagonistes dopaminergiques d'action centrale, tels que la dompéridone, peuvent être utilisés, si nécessaire.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Voir plus
Grossesse
Il n'y a pas de données sur l'utilisation du ropinirole chez les femmes enceintes. Les concentrations de ropinirole peuvent augmenter progressivement pendant la grossesse (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel dans l'espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n'est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l'emporte sur le risque potentiel encouru par le foetus.
Allaitement
Il a été démontré que des éléments relatifs au ropinirole ont été transférés dans le lait de la rate allaitante. Le passage du ropinirole et de ses métabolites dans le lait maternel humain n'est pas connu. Un risque lors de l'allaitement d'un enfant ne peut être exclu. Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.
Fertilité
Il n'existe pas de données relatives aux effets du ropinirole sur la fertilité chez l'humain. Des études de fertilité chez la rate ont montré des effets sur l'implantation mais aucun effet n'a été identifié sur la fertilité masculine (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
| Somnolence ou accès de sommeil d'apparition soudaine Une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par ropinirole particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été rapporté dans quelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines pendant le traitement avec ropinirole. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé. |
Troubles psychiatriques ou psychotiques
Les patients présentant des troubles psychiatriques ou psychotiques majeurs ou ayant des antécédents ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus.
Syndrome des Jambes Sans Repos
Le ropinirole ne devra pas être utilisé pour traiter l'akathisie, la tasikinésie (tendance compulsive à la marche induite par les neuroleptiques) ou un Syndrome des Jambes Sans Repos secondaire (par exemple : lié à une insuffisance rénale, à une anémie par carence martiale ou à une grossesse).
Une aggravation paradoxale des symptômes du Syndrome des Jambes Sans Repos décrite comme augmentation (début des symptômes plus précoce, intensité plus importante ou extension des symptômes à des membres précédemment non atteints) ou rebond en début de matinée (réapparition des symptômes tôt le matin) a été observée au cours du traitement par le ropinirole. Dans ce cas, l'intérêt d'un traitement par le ropinirole devra être réévalué et une adaptation de la posologie ou un arrêt du traitement devront être envisagés (voir rubrique Effets indésirables).
Somnolence ou accès de sommeil d'apparition soudaine
Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson a été peu fréquemment associé, à une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine (voir rubrique Effets indésirables), cependant, ceci est très rare dans le Syndrome des Jambes Sans Repos. Néanmoins, les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines pendant le traitement avec ropinirole.
Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement pourra être envisagé.
Troubles psychiatriques ou psychotiques
Les patients présentant des troubles psychotiques majeurs ne doivent pas être traités par des agonistes dopaminergiques à moins que le bénéfice attendu l'emporte sur le risque encouru.
Troubles du contrôle des impulsions
Les patients doivent être régulièrement surveillés à la recherche de l'apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les soignants doivent être informés du risque de survenue des troubles du contrôle des impulsions comprenant le jeu pathologique, l'augmentation de la libido, l'hypersexualité, les dépenses ou les achats compulsifs, la consommation excessive de nourriture et les compulsions alimentaires chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, dont le ropinirole. Une réduction de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés en cas de survenue de tels symptômes.
Manie
Les patients doivent être régulièrement surveillés à la recherche de l'apparition de manie. Les patients et les soignants doivent être informés que les symptômes de manie peuvent apparaître avec ou sans les symptômes des troubles du contrôle des impulsions chez les patients traités par ropinirole. Une diminution de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés en cas de survenue de tels symptômes.
Syndrome malin des neuroleptiques
Des symptômes suggérant un syndrome malin des neuroleptiques ont été rapportés lors d'un arrêt brutal de traitement dopaminergique. En conséquence, il est recommandé de réduire progressivement le traitement (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Hypotension
En raison du risque d'hypotension, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, en particulier lors de l'instauration du traitement, chez les patients présentant une affection cardio-vasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne).
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques (SSAD)
Des cas de SSAD ont été rapportés avec des agonistes dopaminergiques, y compris le ropinirole (voir rubrique Effets indésirables). Pour arrêter le traitement chez des patients atteints de la maladie de Parkinson ou du Syndrome des Jambes Sans Repos, la dose de ropinirole doit être diminuée progressivement (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Des données limitées suggèrent que les patients présentant des troubles du contrôle des impulsions et ceux qui reçoivent une dose journalière élevée et/ou des doses cumulatives élevées d'agonistes dopaminergiques peuvent être plus à risque de développer un SSAD. Les symptômes de sevrage peuvent inclure l'apathie, l'anxiété, la dépression, la fatigue, la sudation et la douleur et ne répondent pas à la lévodopa. Avant de diminuer progressivement et d'arrêter le ropinirole, les patients doivent être informés des symptômes de sevrage potentiels. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant la diminution de doses et l'arrêt du traitement. En cas de symptômes de sevrage sévères et/ou persistants, une ré-administration temporaire de ropinirole à la dose efficace la plus faible peut être envisagée.
Hallucinations
Les hallucinations sont des effets indésirables connus lors d'un traitement par des agonistes dopaminergiques et par la lévodopa. Les patients doivent être informés que des hallucinations peuvent survenir.
Excipient à effet notoire
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Somnolence
Accès de sommeil d'apparition soudaine
Troubles psychiatriques ou psychotiques majeurs
Antécédents de troubles psychiatriques ou psychotiques majeurs
Akathisie et tasikinésie induites par les neuroleptiques
Aggravation paradoxale des symptômes du syndrome des jambes sans repos
Trouble du contrôle des pulsions
Augmentation de la libido
Jeu pathologique
Hypersexualité
Dépenses compulsives
Alimentation compulsive
Hyperphagie
Manie
Syndrome malin des neuroleptiques
Affection cardiovasculaire sévère
Insuffisance coronarienne
Hémodialyse
Sujet âgé
Tabagisme
| Les patients traités par ropinirole présentant des hallucinations, une somnolence et/ou des accès de sommeil d'apparition soudaine, doivent être informés qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à un risque d'accident grave ou de décès (par exemple l'utilisation de machines), jusqu'à la disparition de ces effets (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
Il n'existe pas d'interaction pharmacocinétique entre le ropinirole et la lévodopa ou la dompéridone (médicament indiqué dans le traitement des nausées et des vomissements) justifiant un ajustement de la posologie de l'un ou l'autre de ces médicaments. La dompéridone antagonise les effets dopaminergiques périphériques du ropinirole et ne traverse pas la barrière hémato-méningée. D'où son intérêt comme anti-émétisant chez les patients traités avec un agoniste dopaminergique d'action centrale.
Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale, comme le sulpiride ou le métoclopramide, peuvent diminuer l'efficacité du ropinirole. Par conséquent, l'association du ropinirole à ces médicaments doit être évitée.
Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a été observée chez les patientes traitées par une hormonothérapie substitutive. Chez les patientes recevant déjà une hormonothérapie substitutive, le traitement par le ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, une adaptation de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regard de la clinique, en cas de début ou d'arrêt de l'hormonothérapie substitutive.
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450.
Dans une étude pharmacocinétique (menée chez des patients atteints de maladie de Parkinson avec du ropinirole à libération immédiate à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour), la ciprofloxacine a augmenté la Cmax et l'aire sous la courbe (ASC) du ropinirole, respectivement de 60 et 84 %, avec un risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevant déjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du ropinirole quand des médicaments inhibiteurs du CYP1A2 (tels que la ciprofloxacine, l'énoxacine ou la fluvoxamine) sont introduits ou arrêtés.
Une étude d'interaction pharmacocinétique menée chez des patients parkinsoniens, entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) et la théophylline (un substrat du CYP1A2) n'a pas mis en évidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline.
Par conséquent, il n'est pas attendu que le ropinirole interagisse avec les autres médicaments métabolisés par le cytochrome CYP1A2.
Les données in vitro ont montré qu'aux doses thérapeutiques, le ropinirole a un faible potentiel inhibiteur du cytochrome P450. Il est donc peu probable que le ropinirole altère la pharmacocinétique des autres médicaments par la voie du cytochrome P450.
Fumer provoque une induction du métabolisme de l'isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu'un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.
Chez les sujets recevant l'association : antagonistes de vitamine K et ropinirole, des cas de déséquilibre de l'INR ont été rapportés. Une augmentation de la surveillance clinique et biologique (INR) est justifiée.
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Télécharger le documentNoyau : Lactose monohydraté, Cellulose microcristalline, Amidon de maïs, Magnésium stéarate, Pelliculage : Opadry II 85F32111 : Polyvinylique alcool, Titane dioxyde, Macrogol 3350, Talc, Fer oxyde
ARROW GENERIQUES
26, Avenue Tony Garnier
69007
LYON
Code UCD7 : 9337646
Code UCD13 : 3400893376461
Code CIS : 69892263
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ARROW GENERIQUES
Laboratoire exploitant : ARROW GENERIQUES
Prix vente TTC : 3.28€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 3.28€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 09/03/2009
Rectificatif AMM : 21/06/2023
Marque : ROPINIROLE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930226711
Référence LPPR : Aucune
ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé, boîte de 28 (détails indisponibles)
ADARTREL 0,50 mg, comprimé pelliculé, boîte de 28
REQUIP 0,50 mg, comprimé pelliculé, boîte de 21
REQUIP 0,50 mg, comprimé pelliculé, boîte de 21 (détails indisponibles)
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