ROFERON-A
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable SC
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Cytokines et immunomodulateurs, Interférons, Interféron alfa-2a, Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement des hépatites virales chroniques, Interférons alfa, Interféron alfa-2a, Immunologie, Immunomodulateurs, Interférons, Interféron alfa-2a
Principes actifs :
Interféron alfa-2a
Leucémie à tricholeucocytes, Sarcome de Kaposi associé au SIDA, Leucémie Myéloïde Chronique avec présence de chromosome Philadelphie, Lymphome cutané à cellules T, Hépatite chronique B, Hépatite chronique C, Lymphome folliculaire non hodgkinien, Cancer du rein à un stade avancé, Mélanome malin de stade Il après résection chirurgicale
Adulte . Traitement d'entretien à dose réduite + vinblastine. Cancer du rein à un stade avancé. Voie SC (implicite)
9 MUI 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
ou 1 seringue 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Traitement associé à bevacizumab. Cancer du rein à un stade avancé. Voie SC
9 MUI 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
ou 1 seringue 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Traitement de la 2ème semaine associé à vinblastine. Cancer du rein à un stade avancé. Voie SC
9 MUI 3 fois par semaine en injection SC pendant 1 semaine.
ou 1 seringue 3 fois par semaine en injection SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Traitement d'entretien associé à vinblastine. Cancer du rein à un stade avancé. Voie SC
18 MUI 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
ou 2 seringues 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Hépatite chronique B. Voie SC
5 MUI par mètre carré 3 fois par semaine en injection SC pendant 6 mois.
ou 0.555555 seringue par mètre carré 3 fois par semaine en injection SC pendant 6 mois.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Lymphome folliculaire non hodgkinien. Voie SC
6 MUI par mètre carré par jour en injection SC pendant 5 jours.
ou 0.666666 seringue par mètre carré par jour en injection SC pendant 5 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J4 à J6. Sarcome de Kaposi associé au SIDA. Voie SC
9 MUI par jour en injection SC pendant 3 jours.
ou 1 seringue par jour en injection SC pendant 3 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J4 à J6. Lymphome cutané à cellules T. Voie SC
9 MUI par jour en injection SC pendant 3 jours.
ou 1 seringue par jour en injection SC pendant 3 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J7 à J84. Leucémie Myéloïde Chronique avec présence de chromosome Philadelphie. Voie SC
9 MUI par jour en injection SC pendant 11 semaines.
ou 1 seringue par jour en injection SC pendant 11 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien à 1 inj / jour. Leucémie Myéloïde Chronique avec présence de chromosome Philadelphie. Voie SC
9 MUI par jour en injection SC pendant 12 mois.
ou 1 seringue par jour en injection SC pendant 12 mois.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J7 à J84. Lymphome cutané à cellules T. Voie SC
18 MUI par jour en injection SC pendant 11 semaines.
ou 2 seringues par jour en injection SC pendant 11 semaines.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Lymphome cutané à cellules T. Voie SC
18 MUI 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
ou 2 seringues 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J7 à J9. Sarcome de Kaposi associé au SIDA. Voie SC
18 MUI par jour en injection SC pendant 3 jours.
ou 2 seringues par jour en injection SC pendant 3 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J10 à J84. Sarcome de Kaposi associé au SIDA. Voie SC
36 MUI par jour en injection SC pendant 75 jours.
ou 4 seringues par jour en injection SC pendant 75 jours.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Sarcome de Kaposi associé au SIDA. Voie SC
36 MUI 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
ou 4 seringues 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien à 3 inj / semaine. Leucémie Myéloïde Chronique avec présence de chromosome Philadelphie. Voie SC
9 MUI 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
ou 1 seringue 3 fois par semaine en injection SC pendant 12 mois.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN OU ALLER DIRECTEMENT A L'HOPITAL en cas de pensées suicidaires. Demander à un ami ou un parent de vous signaler s'il s'inquiète d'un changement dans votre comportement.
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Signes de réaction allergique sévère (tels que difficulté à respirer, respiration sifflante ou urticaire).
- Baisse ou perte de vision.
PREVENIR LE MEDECIN en cas de symptômes d'infection respiratoire comme par exemple fièvre, toux ou difficultés respiratoires, ou des saignements.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence, confusion, fatigue, diminution des réflexes).
Anémie
Bloc auriculoventriculaire
Douleur abdominale
Douleur thoracique
Oedème
Palpitation
Thrombocytopénie
Cyanose
Arythmie
Dysgueusie
Perte de poids
Sécheresse de la bouche
Vomissement
Anxiété
Conjonctivite
Déshydratation
Hypertension
Hypotension
Nervosité
Prurit
Psoriasis
Dépression
Confusion
Paresthésie
Protéinurie
Somnolence
Tremblement
Trouble de l'humeur
Trouble de la mémoire
Etourdissement
Augmentation des transaminases
Augmentation des phosphatases alcalines
Neuropathie
Exacerbation d'un psoriasis
Hypo-esthésie
Déséquilibre électrolytique
Trouble visuel
Augmentation des ALAT
Trouble du sommeil
Trouble du comportement
Vertige labyrinthique
Présence de sédiment urinaire
Accident vasculaire cérébral
Anémie hémolytique
Arthrite
Choc anaphylactique
Constipation
Convulsions
Diabète sucré
Dyspepsie
Epistaxis
Flatulence
Hépatite
Herpès (simplex)
Hyperthyroïdie
Hypothyroïdie
Infarctus du myocarde
Insuffisance cardiaque congestive
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale aiguë
Lupus érythémateux disséminé
Oedème de Quincke
Pancréatite
Pneumonie
Sécheresse cutanée
Toux
Urticaire allergique
Coma
Idée suicidaire
Agranulocytose
Rash
Tentative de suicide
Dyspnée
Hyperglycémie
Réaction d'hypersensibilité
Rhinorrhée
Vascularite
Oedème pulmonaire
Pancytopénie
Sécheresse des muqueuses
Suicide
Augmentation de la LDH
Arrêt cardiorespiratoire
Manie
Dysfonction rénale
Rétinopathie ischémique
Trouble thyroïdien
Dysfonction érectile
Dysfonction hépatique
Augmentation de l'urée sanguine
Augmentation de créatininémie
Bronchospasme allergique
Augmentation de la bilirubine sanguine
Hyper-motilité intestinale
Trouble auto-immun
Poussée d'herpès labial
Augmentation de l'acide urique sanguin
Hypertriglycéridémie
Neuropathie optique
Rétinopathie
Sarcoïdose
Saignement gastro-intestinal
Anémie aplasique
Réaction au site d'injection
Encéphalopathie
Oedème papillaire
Hémorragie rétinienne
Hyperlipémie
Nécrose au site d'injection
Purpura thrombocytopénique idiopathique
Thrombose de l'artère rétinienne
Thrombose de la veine rétinienne
Exsudat rétinien
Réactivation d'un ulcère peptique
Asthénie
Rejet de greffe
Neutropénie
Léthargie
Nodule cotonneux
Colite ischémique
Diminution de l'hémoglobine
Apparition d'anticorps anti-interféron
Colite ulcérative
Traitement en association avec la ribavirine : si l'interféron alfa-2a doit être administré en association avec la ribavirine chez les patients atteints d'hépatite chronique C, voir également le RCP de la ribavirine.
Les données suivantes sur les effets indésirables reposent sur l'étude de patients traités atteints soit d'un cancer de divers types à un stade avancé et souvent réfractaire aux traitements antérieurs, soit d'une hépatite chronique B, soit d'une hépatite chronique C.
Environ deux tiers des patients atteints d'un cancer ont présenté une anorexie, et la moitié d'entre eux des nausées. Des troubles cardio-vasculaires et pulmonaires ont été observés chez environ un cinquième des patients atteints de cancer. Il s'agissait d'hypotension transitoire, d'hypertension, d'oedèmes, de cyanose, d'arythmies, de palpitations et de douleurs thoraciques. La plupart des patients atteints d'un cancer ont reçu des doses significativement plus élevées que les doses actuellement recommandées. Ceci explique probablement la plus grande fréquence des effets secondaires et leur sévérité dans ce groupe de patients, comparé aux patients atteints d'une hépatite B pour lesquels les effets secondaires sont en général transitoires et disparaissent 1 à 2 semaines après l'arrêt du traitement. Des troubles cardio-vasculaires ont été très rarement observés chez les patients atteints d'une hépatite B. Chez les patients atteints d'une hépatite B, des modifications des transaminases signalent généralement une amélioration de l'état clinique du patient.
On retrouve chez la majorité des patients un syndrome pseudo-grippal avec fatigue, fièvre, frissons, perte de l'appétit, myalgies, céphalées, arthralgies et sueurs. Ces effets secondaires aigus sont habituellement atténués, voire disparaissent sous paracétamol. Ils tendent à diminuer au cours du traitement ou en modifiant la dose administrée. Cependant, la poursuite du traitement peut conduire à une léthargie, une asthénie et une fatigue.
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
1(dont des poussées d'herpès labial)
2Chez les patients présentant une myelosuppression, les cas de thrombocytopénie et de diminution de l'hémoglobine ont été plus fréquents. Le retour de ces paramètres aux valeurs observées avant traitement est survenu généralement dans les sept à dix jours après l'arrêt du traitement par Roféron-A.
3(par exemple urticaire, oedème de Quincke, bronchospasme et choc anaphylactique)
4dont bloc auriculo-ventriculaire
5(réversible à l'arrêt ; la chute de cheveux peut persister plusieurs semaines après l'arrêt du traitement)
6apparition ou exacerbation d'un psoriasis
7(essentiellement chez des patients atteints de cancer et de maladie rénale)
† Identifiés après la commercialisation
Rarement, les interférons alpha dont Roféron-A, utilisés seuls ou en association avec la ribavirine, peuvent être associés à une pancytopénie, et très rarement, une anémie aplasique a été rapportée.
Des anticorps neutralisants anti-interférons peuvent apparaître chez certains patients. Dans certaines situations cliniques (cancer, lupus érythémateux disséminé, zona), des anticorps anti-interféron leucocytaires humains peuvent également apparaître spontanément chez des patients qui n'ont jamais reçu d'interféron exogène. La signification clinique du développement des anticorps n'a pas été entièrement clarifiée.
Lors d'études cliniques avec du Roféron-A lyophilisat qui avait été conservé à une température de 25°C, des anticorps neutralisants dirigés contre Roféron-A ont été détectés chez environ un cinquième des patients. Chez les patients atteints d'hépatite C, il a été constaté chez les répondeurs qui développaient des anticorps neutralisants une tendance à la disparition de la réponse sous traitement, et ce plus rapidement que chez les répondeurs qui n'avaient pas développé de tels anticorps. Aucune autre conséquence clinique de la présence d'anticorps dirigés contre Roféron-A n'a été documentée. La signification clinique du développement des anticorps n'a pas été entièrement clarifiée.
Il n'existe pas encore de données sur l'apparition d'anticorps neutralisants dans les études cliniques avec Roféron-A lyophilisat ou Roféron-A solution injectable conservés à 4°C. Dans un modèle expérimental chez la souris, l'immunogénicité relative de Roféron-A lyophilisat augmente avec le temps, lorsque le produit est conservé à 25°C. Ce phénomène n'existe pas lorsque Roféron-A lyophilisat est conservé à 4°C, selon les conditions de conservation recommandées.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Voir plus
Les hommes et les femmes recevant Roféron-A doivent recourir à une contraception efficace.
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de Roféron-A chez la femme enceinte. Un effet abortif a été observé chez des guenons rhésus en gestation ayant reçu des doses très supérieures à la dose recommandée en clinique du début au milieu de la période foetale (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Bien que les tests chez l'animal avec Roféron-A ne mettent pas en évidence d'effets tératogènes, des conséquences dommageables pour le foetus ne peuvent être exclues. Durant la grossesse, Roféron-A ne doit être administré que si les bénéfices attendus pour la mère justifient les risques potentiels pour le foetus.
En l'absence de données sur le passage du médicament dans le lait maternel, le choix entre l'arrêt de l'allaitement ou l'arrêt du traitement repose sur l'évaluation du bénéfice thérapeutique pour la mère.
Utilisation en association avec la ribavirine chez les patients atteints d'hépatite chronique C
Des effets tératogènes et/ou embryotoxiques significatifs ont été démontrés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Le traitement par la ribavirine est contre-indiqué chez les femmes enceintes. Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes ou chez les partenaires des patients de sexe masculin prenant Roféron-A en association avec la ribavirine. Les patientes en âge de procréer et leurs partenaires doivent chacun utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant les 4 mois qui suivent la fin du traitement. Les patients de sexe masculin et leurs partenaires féminines doivent chacun utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant les 7 mois qui suivent la fin du traitement. Veuillez vous reporter au RCP de la ribavirine.
Roféron-A doit être administré sous le contrôle d'un médecin qualifié, expérimenté dans la prise en charge de l'indication considérée. La prise en charge appropriée du traitement et de ses complications n'est possible que dans la mesure où des moyens diagnostiques et thérapeutiques adéquats sont aisément disponibles.
Les patients doivent être informés non seulement des bénéfices thérapeutiques attendus mais aussi de la survenue probable d'effets indésirables.
Hypersensibilité : Si une réaction d'hypersensibilité survient pendant le traitement par Roféron-A, seul ou associé à la ribavirine, le traitement doit être interrompu et un traitement médical approprié immédiatement instauré. Les éruptions cutanées transitoires ne nécessitent pas obligatoirement l'interruption du traitement.
Chez les patients transplantés (greffe de rein ou de moelle osseuse par exemple), l'efficacité de la thérapeutique immunosuppressive peut être diminuée en raison de l'activité immunostimulante des interférons. Comme avec d'autres interférons alpha, des rejets de greffe ont été rapportés chez des patients prenant Roféron-A.
Fièvre/Infections : Si la fièvre peut être associée au syndrome pseudo-grippal fréquemment rapporté sous traitement par interféron, d'autres causes de fièvre persistante, notamment les infections graves (bactériennes, virales ou fongiques) doivent être recherchées, en particulier chez les patients neutropéniques. Des infections graves (bactériennes, virales ou fongiques) ont été rapportées au cours de traitements avec des interférons alpha dont Roféron-A. Un traitement anti-infectieux approprié doit être immédiatement instauré et un arrêt du traitement par Roféron-A doit être envisagé.
Manifestations psychiatriques : Des réactions indésirables psychiatriques sévères peuvent apparaître chez les patients traités par interféron, y compris Roféron-A. Une dépression, des idées suicidaires, des tentatives de suicide et suicide peuvent survenir, que les patients aient ou non des antécédents psychiatriques.
Les médecins doivent surveiller l'apparition de signes de dépression chez tous les patients traités par Roféron-A. Avant le début du traitement, les médecins doivent prévenir les patients de l'apparition possible d'une dépression et les patients doivent signaler immédiatement tout signe ou symptôme de dépression. Un avis psychiatrique et/ou l'arrêt du traitement doivent être envisagés dans de tels cas.
Patients utilisant des substances ou ayant un usage abusif de substances :
Les patients infectés par le VHC ayant une dépendance à certaines substances (alcool, cannabis, etc.) ont un risque accru de développer des troubles psychiatriques ou d'aggraver des troubles psychiatriques préexistants lorsqu'ils sont traités par interféron alpha. Si un traitement par interféron alpha s'avère nécessaire chez ces patients, la présence de co-morbidités psychiatriques et l'usage potentiel d'autres substances doivent être attentivement évalués et pris en charge de façon adéquate avant d'initier le traitement. Si nécessaire, une approche multidisciplinaire incluant une personne spécialisée dans la prise en charge des troubles psychiatriques ou un spécialiste de la dépendance doit être envisagée pour évaluer, traiter et suivre le patient. Les patients doivent être étroitement suivis au cours du traitement et même après son arrêt. Une prise en charge précoce est recommandée en cas de réapparition ou de développement de troubles psychiatriques et d'usage de substance.
Modifications oculaires : Comme avec les autres interférons, des rétinopathies incluant des hémorragies rétiniennes, des nodules cotonneux, des oedèmes papillaires, une thrombose de l'artère ou de la veine rétinienne et des névrites optiques pouvant induire une perte de la vision, ont été rapportés après traitement par Roféron-A. Tout patient se plaignant d'une baisse ou d'une perte de la vision doit être soumis à un examen ophtalmologique.
Dans la mesure où ces effets oculaires peuvent survenir en présence d'autres pathologies, il est recommandé de procéder à un examen ophtalmologique avant l'initiation du traitement par Roféron-A, en monothérapie ou en association à la ribavirine, chez les patients atteints de diabète sucré ou d'hypertension.
Le traitement par Roféron-A en monothérapie ou associé à la ribavirine doit être interrompu en cas de survenue de nouveaux cas ou d'aggravation de troubles ophtalmologiques.
Système endocrinien : De rares cas d'hyperglycémie ont été observés chez des patients traités par Roféron-A. Chez tous les patients présentant des symptômes d'hyperglycémie, la glycémie doit être mesurée et faire l'objet d'un suivi approprié. Chez les patients diabétiques, une adaptation du traitement antidiabétique peut s'avérer nécessaire.
En cas d'insuffisance rénale, hépatique ou médullaire légère à modérée, une surveillance étroite de ces fonctions est nécessaire.
Fonction hépatique : Dans de rares cas, l'interféron alpha a été soupçonné de provoquer l'aggravation d'une maladie auto-immune sous-jacente chez des patients atteints d'hépatite. Ainsi, la prudence est recommandée lors du traitement des patients atteints d'hépatite, ayant des antécédents de maladie auto-immune. Si une détérioration de la fonction hépatique survient chez ces patients, la recherche des anticorps associés aux hépatites auto-immunes doit être envisagée. Le traitement doit être interrompu si nécessaire.
Effet myélosuppresseur : Roféron-A doit être administré avec une extrême prudence aux patients atteints de myélosuppression sévère, étant donné son effet suppresseur sur la moelle osseuse, conduisant à une chute du taux des globules blancs, en particulier des granulocytes, du taux de plaquettes, et, de façon moins courante du taux d'hémoglobine. Une augmentation du risque d'infection ou d'hémorragie peut en résulter. Il est important d'installer une surveillance étroite de ces paramètres chez ces patients, notamment en réalisant régulièrement une numération de formule sanguine avant et pendant le traitement par Roféron-A.
Maladies auto-immunes : Le développement de différents auto-anticorps a été rapporté au cours du traitement par les interférons alpha. Les manifestations cliniques d'une maladie auto-immune lors d'un traitement par l'interféron apparaissent plus fréquemment chez les sujets prédisposés au développement de troubles auto-immuns. Chez les patients ayant un antécédent clinique ou infra-clinique de troubles auto-immuns, une surveillance des symptômes évocateurs de ces troubles, ainsi que le dosage des auto-anticorps et de la TSH sont recommandés.
L'utilisation de Roféron-A n'est pas recommandée chez l'enfant, la tolérance et l'efficacité de Roféron-A chez l'enfant n'ayant pas été établies.
L'efficacité n'a pas été démontrée chez les patients atteints d'hépatite chronique B ou C qui sont sous hémodialyse, ou atteints d'hémophilie ou simultanément infectés par le virus de l'immunodéficience humaine.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium dans 0,5 ml, c'est-à-dire qu'il est essentiellement “sans sodium”.
Traitement en association avec la ribavirine : si l'interféron alfa-2a doit être administré en association avec la ribavirine chez les patients atteints d'hépatite chronique C, voir également le RCP de la ribavirine.
Les patients co-infectés par le VIH et recevant une thérapie antirétrovirale HAART peuvent présenter un risque augmenté de développer une acidose lactique. L'adjonction de Roféron-A et de la ribavirine à un traitement antirétroviral HAART doit être réalisée avec précaution (voir le RCP de la ribavirine).
Les patients co-infectés présentant un stade avancé de cirrhose et recevant une thérapie antirétrovirale HAART peuvent présenter un risque augmenté de décompensation hépatique et de décès. L'adjonction d'un traitement avec des interférons alpha seuls ou en association avec la ribavirine peut augmenter le risque chez ces patients.
Réaction d'hypersensibilité
Transplanté
Fièvre persistante
Infection
Dépendance
Trouble psychiatrique
Diabète
Hypertension
Troubles visuels pendant le traitement
Hyperglycémie
Insuffisance rénale légère à modérée
Insuffisance hépatique légère à modérée
Insuffisance médullaire
Antécédent de maladie auto-immune
Surveillance NFS
Hémodialyse
Hémophilie
VIH positif
Homme fertile
Patiente en âge de procréer
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
Cependant, Roféron-A peut avoir un effet sur la rapidité des réflexes, ce qui peut gêner par exemple la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines. Cet effet est variable selon la dose, le schéma thérapeutique utilisé et la sensibilité individuelle du patient.
Les interférons alpha peuvent affecter le métabolisme oxydatif. Il faut y penser lorsqu'un médicament métabolisé par cette voie fait l'objet d'une co-prescription. Cependant, aucune donnée spécifique n'est encore disponible à ce sujet.
Il a été décrit un effet réducteur de Roféron-A sur la clairance de la théophylline.
Du fait de l'activité potentielle de Roféron-A sur le système nerveux central, des interactions sont possibles entre Roféron-A et des médicaments à action centrale administrés concomitamment.
Les effets toxiques neurologiques, hématologiques ou cardiaques d'autres médicaments administrés auparavant ou concomitamment peuvent être augmentés par les interférons.
Traitement en association avec la ribavirine: si l'interféron alfa-2a doit être administré en association avec la ribavirine chez les patients atteints d'hépatite chronique C, voir également le RCP de la ribavirine.
Les résultats d'une étude clinique contrôlée chez des patients atteints de cancer du rein n'ont démontré aucun effet significatif du bevacizumab (Avastin) sur la pharmacocinétique de l'interféron alfa-2a (Roféron-A).
Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
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Télécharger le documentPrévention de la transmission soignant-soigné des virus hématogènes – VHb, VHC, VIH
Télécharger le documentHépatite C : Guide HAS.
Télécharger le documentAmmonium acétate, Sodium chlorure, Benzylique alcool, Polysorbate 80, Acétique acide, Sodium hydroxyde, Eau pour préparations injectables, Substrats d'origine : Protéines d'Escherichia coli
ROCHE
4 Cours de L’île Seguin
92650
BOULOGNE-BILLANCOURT CEDEX
Code UCD7 : 9220890
Code UCD13 : 3400892208909
Code CIS : 68067895
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ROCHE
Laboratoire exploitant : ROCHE
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Non
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 22/11/1999
Rectificatif AMM : 13/05/2015
Marque : ROFERON-A
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400935256775
Référence LPPR : Aucune
ROFERON-A 9 Millions UI, solution injectable SC, boîte de 12 seringues préremplies de ½ mL
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