RISPERIDONE

Principes actifs : Rispéridone

Les gammes de produits

RISPERIDONE VIATRIS 1 mg cp séc

Remboursable

Sur prescription seulement

Schizophrénie
Episode maniaque modéré à sévère associé aux troubles bipolaires
Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère

Forme :

 Comprimé pelliculé sécable

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Neuroleptiques, Autres antipsychotiques, Rispéridone

Principes actifs :

 Rispéridone

Posologie pour RISPERIDONE VIATRIS 1 mg cp séc

Indications

Schizophrénie, Episode maniaque modéré à sévère associé aux troubles bipolaires, Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère, Agressivité persistante dans le trouble des conduites

Posologie

Sujet âgé . Traitement initial ou d'adaptation posologique. Schizophrénie
½ comprimé 2 fois par jour.

Sujet âgé . Traitement d'entretien. Schizophrénie (implicite)
2 comprimés 2 fois par jour.

Sujet âgé . Traitement initial ou d'adaptation posologique. Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
½ comprimé 2 fois par jour.

Sujet âgé . Traitement d'entretien. Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
2 comprimés 2 fois par jour.

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère (implicite)
1 comprimé 2 fois par jour pendant 6 semaines.

Adulte de 18 ans à 65 ans . Traitement initial. Schizophrénie
2 comprimés par jour en 1 ou 2 prises pendant 1 jour.

Adulte de 18 ans à 65 ans . Traitement d'entretien ou d'adaptation posologique. Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour.

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 50 Kg . Traitement initial ou d'adaptation posologique. Agressivité persistante dans le trouble des conduites
½ comprimé 1 fois par jour.

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 50 Kg . Traitement d'entretien. Agressivité persistante dans le trouble des conduites (implicite)
1½ comprimés 1 fois par jour.

Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 50 Kg . Traitement d'entretien. Agressivité persistante dans le trouble des conduites (implicite)
½ comprimé 1 fois par jour.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONTACTER IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN ou SE DIRIGER AUX URGENCES DE L'HÔPITAL en cas de :

-       infections pulmonaires : fièvre, cracher des glaires qui peuvent être sanglantes ou mousseuses et malaise,

-       changement soudain de l'état mental, soudaine faiblesse, engourdissement du visage, bras ou jambes, spécialement d'un seul côté, ou élocution inarticulée, même pendant une période de temps courte,

-       rythme cardiaque anormal,

-       absence de réponse aux stimuli (changement dans l'environnement interne ou externe), faible niveau de conscience, perte de connaissance, ou convulsions,

-       mouvements involontaires de la langue, de la bouche et du visage,

-       apparition d'un diabète : soif, uriner beaucoup, avoir très faim, se sentir fatigué ou léthargique,

-       augmentation du nombre d'infections, par exemple des maux de gorge, aphtes, peau, etc.,

-       incapacité d'uriner ou de vider complètement la vessie,

-       constipation sévère, qui peut être due à une obstruction de l'intestin ou un durcissement sévère et tassement des matières fécales,

-       éruption cutanée sévère, urticaire ou démangeaisons sur la peau, gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge, essoufflement, difficulté à respirer, étourdissement et choc,

-       présence de caillots sanguins veineux, particulièrement au niveau des jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes), qui peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu'aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer.

-       fièvre, raideur musculaire, transpiration ou état de conscience diminué,

-       érection prolongée ou douloureuse chez l'homme,

-       douleurs sévères à l'estomac qui atteignent le dos.

-       pression intraoculaire élevée, qui peut causer des problèmes de vision et de sérieux problèmes de vue à long terme,

-       faiblesse, confusion accompagnée de douleurs musculaires. Ceci peut être associé à une prise excessive d'eau (plus de 2 litres d'eau par jour),

-       faiblesse sévère ou douleurs dans les muscles,

-       perte d'appétit, perte de poids inexpliquée, nausées, vomissements, douleurs à l'estomac, difficultés à respirer, ralentissement du rythme cardiaque, douleurs musculaires inhabituelles ou sensation de faiblesse, fatigue ou inconfort.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou de machines (sensations de vertige, fatigue, troubles de la vision).
PRUDENCE en cas de consommation d'alcool pendant le traitement.

PRÉVENIR LE MÉDECIN de la prise de ce traitement en cas d'intervention chirurgicale de l'œil.


Contre-indications pour RISPERIDONE VIATRIS 1 mg cp séc

  • Patient de moins de 6 ans
  • Allaitement
  • Grossesse
  • Intolérance au lactose

Effets indésirables pour RISPERIDONE VIATRIS 1 mg cp séc

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Insomnie

Somnolence

Sédation

Parkinsonisme

Agitation

Anxiété

Asthénie

Bronchite

Congestion nasale

Conjonctivite

Constipation

Diarrhée

Douleur

Douleur abdominale

Douleur dentaire

Douleur thoracique

Dyspepsie

Enurésie

Epistaxis

Erythème

Fatigue

Grippe

Hypertension

Incontinence urinaire

Infection urinaire

Oedème

Pneumonie

Prise de poids

Sinusite

Tachycardie

Toux

Dépression

Infection des voies respiratoires hautes

Rash

Arthralgie

Diminution de l'appétit

Dyskinésie

Dyspnée

Laryngospasme

Sécheresse buccale

Sensation de vertige

Tremblement

Chute

Dystonie

Trismus

Akathisie

Augmentation de l'appétit

Augmentation de la prolactinémie

Vision trouble

Gêne abdominale

Douleur dorsale

Léthargie

Pyrexie

Nausée

Vomissement

Spasme musculaire

Opisthotonos

Trouble du sommeil

Douleur musculosquelettique

Douleur pharyngolaryngée

Spasme oropharyngé

Infection auriculaire

Spasme de la langue

Spasme du visage

Myotonie

Pleurothotonos

Acné

Acouphènes

Affection cutanée

Alopécie

Aménorrhée

Amygdalite

Anémie

Anorexie

Bloc auriculoventriculaire

Bouffée de chaleur

Bradycardie

Cellulite

Convulsions

Cystite

Dermatite séborrhéique

Diabète

Dysphonie

Dysurie

Eczéma

Fécalome

Fibrillation auriculaire

Flatulence

Galactorrhée

Gastro-entérite

Gynécomastie

Hypotension

Hypotension orthostatique

Infection oculaire

Lésion cutanée

Nervosité

Onychomycose

Palpitation

Photophobie

Rétention urinaire

Sécheresse cutanée

Sécheresse oculaire

Urticaire

Thrombocytopénie

Dysphagie

Syncope

Etat confusionnel

Cauchemars

Frissons

Allongement de l'intervalle QT

Dysarthrie

Dysgueusie

Dyskinésie tardive

Hyperglycémie

Neutropénie

Paresthésie

Perte de poids

Pollakiurie

Soif

Trouble respiratoire

Augmentation des enzymes hépatiques

Malaise

Faiblesse musculaire

Augmentation des transaminases

Diminution de l'hématocrite

Trouble de l'équilibre

Trouble de l'éjaculation

Diminution de la libido

Polydipsie

Hypersensibilité

Hypo-esthésie

Perte de conscience

Incontinence fécale

Prurit cutané

Oedème du visage

Manie

Accident ischémique transitoire

Infection virale

Diminution du nombre de globules blancs

Hyperémie oculaire

Raideur articulaire

Ecoulement vaginal

Coordination anormale

Gonflement des articulations

Trouble menstruel

Hyperkératose

Augmentation de la température corporelle

Sifflement respiratoire

Douleur mammaire

Douleur auriculaire

Décoloration de la peau

Gêne thoracique

Douleur cervicale

Râles

Congestion pulmonaire

Vertige orthostatique

Accident cérébrovasculaire

Dysfonctionnement sexuel

Hyperactivité psychomotrice

Trouble de l'attention

Ischémie cérébrovasculaire

Trouble de la marche

Infection localisée

Dysfonctionnement érectile

Trouble de la conduction

Obstruction des voies respiratoires

Augmentation du larmoiement

Gêne

Augmentation du cholestérol sanguin

Infection des voies respiratoires

Electrocardiogramme anormal

Vertige labyrinthique

Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine

Sensation anormale

Augmentation des GGT

Posture anormale

Pneumonie d'inhalation

Diminution de l'état de conscience

Absence de réponse aux stimuli

Augmentation du nombre des éosinophiles

Gêne mammaire

Acarodermatite

Douleur liée aux procédures

Coma diabétique

Engorgement mammaire

Glaucome

Hypoglycémie

Occlusion intestinale

Pancréatite

Priapisme

Syndrome d'apnée du sommeil (SAOS)

Toxidermie

Embolie pulmonaire

Agranulocytose

Infection

Intoxication à l'eau

Réaction anaphylactique

Syndrome malin des neuroleptiques

Thrombose veineuse

Syndrome de sevrage

Rhabdomyolyse

Somnambulisme

Chéilite

Hypothermie

Pellicules

Gonflement de la langue

Révulsion oculaire

Croûte sur le bord des paupières

Froideur des extrémités

Hyperventilation

Jaunisse

Trouble cérébrovasculaire

Ecoulement mammaire

Anorgasmie

Arythmie sinusale

Trouble du mouvement oculaire

Syndrome de l'iris flasque peropératoire

Augmentation des triglycérides sanguins

Augmentation mammaire

Présence de glucose dans l'urine

Sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique

Diminution de la température corporelle

Emoussement de l'affect

Retard de menstruation

Augmentation de l'insuline

Catatonie

Titubation céphalique

Syndrome de sevrage néonatal

Trouble alimentaire lié au sommeil

Diabète acidocétosique

Iléus

Oedème angioneurotique

Contracture musculaire

Oligoménorrhée

Thrombose veineuse profonde

Torticolis

Thrombo-embolie veineuse

Rigidité musculaire

Hyperkinésie

Hypokinésie

Bradykinésie

Oedème généralisé

Myoclonie

Hypertonie

Syndrome des jambes sans repos

Salivation

Hypersécrétion salivaire

Secousse musculaire

Blépharospasme

Impatience

Rigidité de la nuque

Oedème prenant le godet

Paralysie de la langue

Insomnie de milieu de nuit

Menstruation irrégulière

Akinésie

Crise de grand mal

Tremblement parkinsonien de repos

Spasmes musculaires involontaires

Athétose

Choré-athétose

Réflexe palpébral anormal

Démarche parkinsonienne

Aspect figé du visage

Rigidité musculosquelettique

Phénomène de roue dentée

Syndrome de tachycardie orthostatique posturale


Les effets indésirables (El) les plus fréquemment rapportés (fréquence 10 %) sont : parkinsonisme, sédation/somnolence, céphalée, et insomnie.

Les effets indésirables apparus dose-dépendants incluaient le parkinsonisme et l'akathisie.

Les El suivants sont tous les El rapportés au cours des essais cliniques et après commercialisation. Les termes et fréquences suivants sont utilisés : très fréquent (1/10), fréquent (1/100, <1/10), peu fréquent (1/1 000, <1/100), rare (1/10 000, <1/1 000), et très rare (<1/10 000), et indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

a Une hyperprolactinémie peut dans certains cas conduire à une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une anovulation, une galactorrhée, un trouble de la fertilité, une diminution de la libido et un dysfonctionnement érectile.
b Dans les essais contrôlés versus placebo, un diabète a été rapporté chez 0,18 % des sujets traités par la rispéridone comparé à un taux de 0,11 % dans le groupe placebo. L'incidence globale de tous les essais cliniques était de 0,43 % chez tous les sujets traités par la rispéridone.
c Non observé lors des études cliniques avec la rispéridone mais observé dans l'environnement post-commercialisation avec la rispéridone.
d Le trouble extrapyramidal peut inclure : parkinsonisme (hypersécrétion salivaire, rigidité musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation, phénomène de la roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, faciès figé, secousse musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire, démarche parkinsonienne et réflexe palpébral anormal, tremblement parkinsonien de repos), akathisie (akathisie, impatiences, hyperkinésie, et syndrome des jambes sans repos), tremblement, dyskinésie (dyskinésie, secousses musculaires, choréoathétose, athétose et myoclonie), dystonie.

La dystonie inclut dystonie, hypertonie, torticolis, contractions musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme, révulsion oculaire, paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue, et trismus.

Il est à noter qu'un spectre plus large de symptômes est inclus, lesquels n'ont pas nécessairement une origine extrapyramidale.

L'insomnie inclut : insomnie initiale, insomnie du milieu de la nuit.

La convulsion inclut : crise de Grand mal.

Le trouble menstruel inclut : menstruation irrégulière, oligoménorrhée.

L'oedème inclut : oedème généralisé, oedème périphérique, oedème qui prend le godet.

Effets indésirables observés avec les formulations à base de palipéridone

La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone. Par conséquent, les profils des effets indésirables de ces composés (incluant les deux formulations orale et injectable) s'appliquent l'un à l'autre. En plus des effets indésirables ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été observés lors de l'utilisation de produits à base de palipéridone et peuvent être attendus avec la rispéridone.

Affections cardiaques : syndrome de tachycardie en posture orthostatique.

Effets de classe

Comme pour d'autres antipsychotiques, de très rares cas d'allongement du QT ont été rapportés après commercialisation avec la rispéridone. Les autres effets cardiaques de classe rapportés avec les antipsychotiques qui allongent l'intervalle QT incluent arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire, mort subite, arrêt cardiaque et torsades de pointes.

Thrombo-embolie veineuse

Des cas de thrombo-embolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires, ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).

Prise de poids

Les pourcentages de patients adultes schizophrènes traités par la rispéridone et placebo et atteignant le critère de prise de poids 7 % ont été comparés dans une analyse d'essais poolés contrôlés versus placebo d'une durée de 6 à 8 semaines, montrant une incidence significativement plus élevée de prise de poids dans le groupe de la rispéridone (18 %) comparé au placebo (9 %). Dans un pool d'études cliniques contrôlées versus placebo d'une durée de 3 semaines chez des adultes présentant un accès maniaque aigu, l'incidence de prise de poids 7 % en fin d'étude était comparable dans les groupes rispéridone (2,5 %) et placebo (2,4 %), et était légèrement supérieure dans le groupe contrôle actif (3,5 %).

Dans une population d'enfants et d'adolescents présentant des troubles des conduites et d'autres troubles de comportement perturbateur, dans les études long terme, la prise de poids était en moyenne de 7,3 kg après 12 mois de traitement. Le gain de poids attendu pour des enfants normaux de 5 à 12 ans est de 3 à 5 kg par an. Entre 12 et 16 ans, une prise de poids de l'ordre de 3 à 5 kg par an est maintenue chez les filles, alors que les garçons prennent environ 5 kg par an.

Information complémentaire sur des populations particulières

Les effets indésirables qui ont été rapportés avec une incidence plus élevée chez les patients âgés déments ou chez les patients pédiatriques que dans la population adulte sont décrits ci-dessous :

Patients âgés déments

Les accidents ischémiques transitoires et les accidents vasculaires cérébraux sont des effets indésirables rapportés dans les essais cliniques avec une fréquence respective de 1,4 % et 1,5 %, chez les patients âgés déments. Les effets indésirables suivants ont également été rapportés avec une fréquence 5 % chez les patients âgés déments et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans d'autres populations adultes : infection urinaire, oedème périphérique, léthargie et toux.

Population pédiatrique

En règle générale, on peut présumer que les effets indésirables chez les enfants sont de nature similaire à ceux observés chez les adultes.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence 5 % chez les patients pédiatriques (5 à 17 ans) et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans les essais cliniques réalisés chez des adultes : somnolence/sédation, fatigue, céphalée, augmentation de l'appétit, vomissements, infections respiratoires hautes, congestion nasale, douleurs abdominales, sensation de vertige, toux, pyrexie, tremblement, diarrhée et énurésie.

Les effets à long terme du traitement par rispéridone sur la maturation sexuelle et la taille n'ont pas été suffisamment étudiés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi « Population pédiatrique »).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Grossesse et allaitement pour le RISPERIDONE VIATRIS 1 mg cp séc

Grossesse

Il n'existe pas de données adéquates sur l'utilisation de la rispéridone chez la femme enceinte.

La rispéridone n'a pas montré d'effet tératogène au cours des études réalisées chez l'animal mais d'autres types de toxicité sur la reproduction ont été observés (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel pour l'espèce humaine est inconnu.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont la rispéridone) pendant le troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

La rispéridone ne doit pas être utilisée au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité manifeste. Lorsque l'arrêt est nécessaire au cours de la grossesse, il ne doit pas être réalisé de façon soudaine.

Allaitement

Au cours des études animales, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait. Il a été démontré que la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans le lait maternel en faibles quantités. Il n'y a pas de données disponibles sur les effets indésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, les avantages de l'allaitement doivent être évalués au regard des risques potentiels pour l'enfant.

Fertilité

Comme avec d'autres médicaments antagonistes des récepteurs dopaminergiques D2, la rispéridone augmente le taux de prolactine.

L'hyperprolactinémie peut inhiber la GnRH hypothalamique, entraînant une diminution de la sécrétion des gonadotrophines pituitaires. Par la suite, cela peut inhiber la fonction de reproduction en altérant la stéroïdogenèse gonadique chez les patients hommes et femmes.

Aucun effet pertinent n'a été observé dans les études non cliniques.


Mise en garde pour RISPERIDONE VIATRIS 1 mg cp séc

Mise en garde

Patient âgé dément

Augmentation de la mortalité chez les personnes âgées démentes

Dans une méta-analyse de 17 essais contrôlés réalisés avec des antipsychotiques atypiques, dont la rispéridone, des patients âgés déments traités par des antipsychotiques atypiques ont présenté une augmentation de la mortalité comparativement au placebo.

Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone par voie orale dans cette population, l'incidence de la mortalité était de 4,0 % pour les patients traités par la rispéridone comparée à 3,1 % pour les patients traités par placebo. L'odd ratio (Intervalle de confiance exact à 95 %) était de 1,21 (0,7 ; 2,1). L'âge moyen (extrêmes) des patients décédés était de 86 ans (extrêmes 67-100 ans).

Les données de deux études observationnelles conduites à grande échelle ont également montré que les personnes âgées démentes traitées par des antipsychotiques conventionnels présentaient aussi un risque de mortalité légèrement augmenté comparativement à celles non traitées. Il n'existe pas de données suffisantes pour donner une estimation sûre de l'ampleur précise de ce risque. La cause de l'augmentation de ce risque n'est pas connue. L'imputabilité de ces résultats d'augmentation de la mortalité dans les études observationnelles au médicament antipsychotique plutôt qu'à certaine(s) caractéristique(s) des patients n'est pas claire.

Utilisation concomitante avec le furosémide

Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone chez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalité a été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone (7,3 % ; âge moyen 89 ans, extrêmes 75-97 ans) comparativement aux patients traités par la rispéridone seule (3,1 % ; âge moyen 84 ans, extrêmes 70-96 ans) ou le furosémide seul (4,1 % ; âge moyen 80 ans, extrêmes 67-90 ans). L'augmentation de la mortalité chez les patients traités par furosémide plus rispéridone a été observée dans deux des quatre essais cliniques. L'utilisation concomitante de rispéridone avec d'autres diurétiques (principalement des diurétiques thiazidiques administrés à faible dose) n'a pas été associée à des observations similaires.

Aucun mécanisme physiopathologique n'a été identifié pour expliquer cet effet et aucun motif cohérent de décès n'a été observé. Toutefois, la prudence est nécessaire et le rapport risque/bénéfice de cette association ou d'un traitement concomitant par d'autres diurétiques puissants doit être pris en compte préalablement à toute décision d'utilisation. Il n'a pas été observé d'augmentation de la mortalité chez les patients prenant d'autres diurétiques comme traitement concomitant à la rispéridone. Indépendamment du traitement, la déshydratation est un facteur de risque de mortalité et doit donc être soigneusement évitée chez les patients âgés déments.

Événements indésirables cérébrovasculaires (EICV)

Dans des essais cliniques randomisés, contrôlés avec rispéridone versus placebo chez les patients déments traités par certains antipsychotiques atypiques, un risque de survenue d'événements indésirables cérébrovasculaires environ 3 fois supérieur a été observé.

L'analyse des données poolées de six essais contrôlés avec rispéridone versus placebo menés principalement chez des patients âgés (>65 ans) déments montre que les EICV (graves et non graves, combinés) sont survenus chez 3,3 % (33/1 009) des patients traités par la rispéridone et chez 1,2 % (8/712) des patients traités par placebo. L'odd ratio (intervalle de confiance exact à 95 %) était de 2,96 (1,34 ; 7,50). Le mécanisme de cette augmentation de risque n'est pas connu. Une augmentation du risque ne peut être exclue pour d'autres antipsychotiques ou d'autres populations de patients.

RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

Le risque d'événements indésirables cérébrovasculaires était significativement plus élevé chez les patients présentant une démence de type mixte ou vasculaire comparé aux patients présentant une maladie d'Alzheimer. En conséquence, les patients présentant d'autres types de démence que la maladie d'Alzheimer ne doivent pas être traités par la rispéridone.

Il est recommandé aux médecins d'évaluer les risques et les bénéfices de l'administration de RISPERIDONE VIATRIS chez les patients âgés déments, en prenant en compte les facteurs de risque prédictifs de survenue d'accident vasculaire cérébral pour chaque patient. Les patients et personnels soignants doivent être avertis de la nécessité de rapporter immédiatement les signes et symptômes d'EICV potentiel tels que faiblesse ou insensibilité soudaines au niveau du visage, des bras ou des jambes, ainsi que la survenue de troubles de l'élocution ou de la vision. Toutes les options thérapeutiques doivent être envisagées sans délai, y compris l'arrêt du traitement par la rispéridone.

RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé uniquement à court terme dans l'agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère en complément des mesures non pharmacologiques qui ont montré un effet limité ou une inefficacité ou en cas de risque potentiel de préjudice pour le patient lui-même ou pour les autres.

Les patients doivent faire l'objet d'une réévaluation régulière et la nécessité de la poursuite du traitement doit être réévaluée.

Hypotension orthostatique

En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, une hypotension (orthostatique) peut survenir, principalement durant la période d'instauration progressive du traitement. Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur. RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des risques cardiovasculaires connus (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, anomalies de la conduction, déshydratation, hypovolémie ou maladie cérébrovasculaire) et la posologie doit être progressivement augmentée comme recommandé (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Une diminution de la posologie doit être envisagée en cas de survenue d'une hypotension.

Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques, y compris la rispéridone. Une agranulocytose a été très rarement rapportée (<1/10 000 patients) lors de la surveillance après commercialisation.

Les patients ayant des antécédents cliniquement significatifs de faible numération des globules blancs (NGB) ou de leucopénie/neutropénie d'origine médicamenteuse doivent être surveillés pendant les tous premiers mois de traitement et l'arrêt de rispéridone doit être considéré au premier signe d'une baisse cliniquement significative de la NGB en l'absence d'autres facteurs causaux.

Les patients ayant une neutropénie cliniquement significative doivent être attentivement surveillés afin de dépister une fièvre, ou d'autres symptômes ou signes d'infection, et traités rapidement si de tels symptômes ou signes apparaissent. Les patients ayant une neutropénie sévère (numération absolue de neutrophiles <1 x 109/l) doivent arrêter la rispéridone et leur NGB doit être suivie jusqu'à rétablissement.

Dyskinésie tardive/Symptômes extrapyramidaux (DT/SEP)

Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes dopaminergiques ont été associés à l'induction de dyskinésie tardive caractérisée par des mouvements rythmiques involontaires, prédominant au niveau de la langue et/ou du visage.

La survenue de symptômes extrapyramidaux est un facteur de risque de dyskinésie tardive. Si les signes et symptômes d'une dyskinésie tardive apparaissent, l'arrêt de tous les antipsychotiques doit être envisagé.

La prudence est recommandée chez les patients recevant de façon concomitante des psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) et de la rispéridone, car des symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître lors de l'ajustement de l'un ou des deux médicaments. L'arrêt progressif du traitement stimulant est recommandé (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)

Le syndrome malin des neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, une altération de la conscience et une élévation des taux sériques de créatine phosphokinase, a été rapporté avec les antipsychotiques.

Des signes cliniques supplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. En cas de survenue, tous les antipsychotiques, y compris RISPERIDONE VIATRIS, doivent être arrêtés.

Maladie de Parkinson et démence à corps de Lewy

Les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice/risque lors de la prescription d'antipsychotiques, y compris RISPERIDONE VIATRIS, chez des patients présentant une maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy. La maladie de Parkinson peut s'aggraver sous rispéridone. Ces deux groupes de patients peuvent présenter une augmentation du risque de survenue d'un syndrome malin des neuroleptiques ainsi qu'une sensibilité accrue aux médicaments antipsychotiques ; ces patients étaient exclus des essais cliniques. Les symptômes de cette sensibilité accrue peuvent inclure une confusion, une somnolence, une instabilité posturale avec chutes fréquentes, en plus des symptômes extrapyramidaux.

Hyperglycémie et diabète

Hyperglycémie, diabète et exacerbation d'un diabète préexistant ont été rapportés au cours du traitement par la rispéridone. Dans certains cas, une prise de poids antérieure a été rapportée, ce qui peut être un facteur prédisposant. L'association à une acidocétose a été très rarement rapportée et l'association à un coma diabétique rarement rapportée. Une surveillance clinique adéquate est recommandée conformément aux recommandations relatives aux antipsychotiques. Les symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris la rispéridone. Une surveillance régulière doit être effectuée afin de détecter une aggravation de la glycémie chez les patients diabétiques.

Prise de poids

Une prise de poids cliniquement significative a été rapportée avec l'utilisation de la rispéridone. Le poids doit être contrôlé régulièrement.

Hyperprolactinémie

L'hyperprolactinémie est un effet indésirable fréquent du traitement par la rispéridone. L'évaluation du taux plasmatique de prolactine est recommandée chez les patients présentant des signes d'effets indésirables potentiellement associés à la prolactine (par exemple, gynécomastie, troubles menstruels, anovulation, trouble de la fertilité, diminution de la libido, dysfonctionnement érectile et galactorrhée).

Les études sur cultures de tissus suggèrent que la croissance cellulaire dans les tumeurs du sein chez l'Homme (ou espèce humaine) peut être stimulée par la prolactine. Bien qu'une association claire avec l'administration d'antipsychotiques n'ait pas été établie à ce jour dans les études cliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée chez les patients présentant des antécédents médicaux significatifs. RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d'hyperprolactinémie et chez les patients présentant des tumeurs potentiellement prolactine-dépendantes.

Allongement de l'intervalle QT

Un allongement de l'intervalle QT a été très rarement rapporté après commercialisation. Comme avec d'autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire connue, des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT, une bradycardie ou des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), car ils peuvent augmenter le risque d'effets arythmogènes, ainsi qu'en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour allonger l'intervalle QT.

Convulsions

RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions ou d'autres pathologies cliniques pouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.

Priapisme

Un priapisme peut survenir au cours du traitement par RISPERIDONE VIATRIS du fait de ses propriétés alpha-adrénergiques bloquantes.

Régulation de la température corporelle

Une altération de la capacité du corps à diminuer la température corporelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques. La prudence est recommandée en cas de prescription de RISPERIDONE VIATRIS à des patients susceptibles d'être exposés à certaines situations pouvant contribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, par exemple exercice physique intense, exposition à une température extrême, traitement concomitant par des médicaments ayant une activité anticholinergique ou tendance à la déshydratation.

Effet antiémétique

Un effet antiémétique a été observé au cours des études précliniques réalisées avec la rispéridone. Cet effet, lorsqu'il survient chez l'Homme, peut masquer les signes et les symptômes de surdosage de certains médicaments ou certaines pathologies cliniques telles qu'une occlusion intestinale, un syndrome de Reye et une tumeur cérébrale.

Insuffisance rénale et hépatique

Les patients insuffisants rénaux ont une capacité moindre à éliminer la fraction antipsychotique active par rapport aux adultes avec une fonction rénale normale. Les patients insuffisants hépatiques présentent une augmentation des concentrations plasmatiques de la fraction libre de la rispéridone (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Thrombo-embolie veineuse (TEV)

Des cas de thrombo-embolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par RISPERIDONE VIATRIS et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre.

Syndrome de l'iris hypotonique peropératoire

Un syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP) a été observé au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte chez des patients traités par des médicaments antagonistes des récepteurs alpha1a- adrénergiques, y compris la rispéridone (voir rubrique Effets indésirables).

Le SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires pendant et après l'opération. L'utilisation actuelle ou antérieure de médicaments ayant un effet antagoniste des récepteurs alpha1a- adrénergiques doit être portée à la connaissance du chirurgien ophtalmologiste avant l'intervention chirurgicale. Le bénéfice potentiel de l'arrêt du traitement par alpha1-bloquant avant l'intervention chirurgicale de la cataracte n'a pas été établi et doit être mis en balance avec le risque d'arrêt du traitement antipsychotique.

Population pédiatrique

Avant de prescrire de la rispéridone à un enfant ou à un adolescent présentant des troubles des conduites, une évaluation complète des causes physiques et sociales du comportement agressif, telles que douleur ou stimulations environnementales inappropriées, est nécessaire.

Les effets sédatifs de la rispéridone doivent faire l'objet d'un suivi rapproché dans cette population du fait des conséquences potentielles de la sédation sur les capacités d'apprentissage des enfants et des adolescents.

Une modification de l'horaire d'administration de la rispéridone peut améliorer l'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles des enfants et des adolescents.

La rispéridone a été associée à des augmentations moyennes du poids et de l'index de masse corporelle (IMC). Il est recommandé de mesurer le poids avant l'instauration du traitement et de le contrôler ensuite régulièrement. Les modifications de la taille au cours des études d'extension au long terme en ouvert étaient dans les limites normales attendues en fonction de l'âge.  Les effets d'un traitement long terme par la rispéridone sur la maturation sexuelle et le poids n'ont pas été adéquatement étudiés.

Du fait des effets potentiels d'une hyperprolactinémie prolongée sur la croissance et la maturation sexuelle chez les enfants et les adolescents, une évaluation régulière des fonctions endocriniennes doit être envisagée, incluant une évaluation de la taille, du poids, de la maturation sexuelle, un suivi du cycle menstruel et des autres effets potentiels liés à la prolactine.

Les résultats d'une étude observationnelle post-commercialisation de faible ampleur ont montré que les sujets entre 8 et 16 ans, exposés à la rispéridone, étaient en moyenne environ 3,0 à 4,8 cm plus grand que ceux qui recevaient d'autres médicaments anti-psychotiques atypiques. Cette étude ne permettait pas de déterminer si l'exposition à la rispéridone avait un impact sur la taille adulte finale, ou si le résultat était dû à un effet direct de la rispéridone sur la croissance osseuse, ou un effet de la maladie sous-jacente sur la croissance osseuse, ou au résultat d'un meilleur contrôle de la maladie sous-jacente, se traduisant par une augmentation proportionnelle de la croissance.

Au cours du traitement par la rispéridone, une évaluation régulière des symptômes extrapyramidaux et d'autres troubles de la motricité doit également être réalisée.

Pour les recommandations posologiques spécifiques aux enfants et aux adolescents, se reporter à la rubrique Posologie et mode d'administration.

Excipients

Les comprimés pelliculés contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement sans sodium.

Précautions d'emploi

Sujet âgé

Risque d'accident vasculaire cérébral

Manifestations d'accident cérébrovasculaire

Facteurs de risque cardiovasculaire

Hypovolémie

Hypotension

Antécédent de leucopénie

Neutropénie

Manifestation de dyskinésie tardive aux neuroleptiques

Manifestations de syndrome malin des neuroleptiques

Myoglobinurie

Maladie de Parkinson

Démence à corps de Lewy

Syndrome malin des neuroleptiques

Prise de poids

Symptômes d'hyperglycémie

Conséquences cliniques de l'hyperprolactinémie

Antécédent d'hyperprolactinémie

Tumeur prolactinodépendante

Maladie cardiovasculaire

Antécédent familial de QT long

Trouble électrolytique

Antécédent de convulsion

Abaissement du seuil épileptogène

Risque d'augmentation de la température corporelle

Risque de déshydratation

Insuffisant rénal

Insuffisant hépatique

Risque thrombo-embolique veineux

Chirurgie de la cataracte

Symptômes extrapyramidaux

Consommation d'alcool

Patient de 6 à 18 ans

Aptitude à conduire

RISPERIDONE VIATRIS peut avoir une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines due à des effets potentiels sur le système nerveux et la vision (voir rubrique Effets indésirables). En conséquence, les patients doivent être informés de ne pas conduire ou utiliser de machines jusqu'à ce que leur sensibilité individuelle soit connue.

Interaction avec d'autre médicaments

Interactions pharmacodynamiques

Médicaments connus pour allonger l'intervalle QT

Comme pour tout autre antipsychotique, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite de façon concomitante avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, comme les anti-arythmiques (par exemple, quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone amiodarone, sotalol), les antidépresseurs tricycliques (par exemple, amitriptyline), les antidépresseurs tétracycliques (par exemple, maprotiline), certains antihistaminiques, d'autres antipsychotiques, certains antipaludéens (par exemple, quinine et méfloquine), et certains médicaments entraînant des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), bradycardie et ceux qui inhibent le métabolisme hépatique de la rispéridone. Cette liste est indicative et non exhaustive.

Médicaments agissant au niveau central et alcool

La rispéridone doit être administrée avec prudence en association avec d'autres médicaments agissant au niveau central, en particulier l'alcool, les opiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d'une augmentation du risque de sédation.

Lévodopa et agonistes de la dopamine

RISPERIDONE VIATRIS peut antagoniser l'effet de la lévodopa et d'autres agonistes dopaminergiques. Si l'utilisation concomitante est néanmoins nécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chaque médicament doit être prescrite.

Médicaments avec effet hypotenseur

Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur.

Psychostimulants

L'utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) avec la rispéridone peut entraîner des symptômes extrapyramidaux lors de l'ajustement de l'un ou des deux traitements (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Palipéridone

L'utilisation concomitante de rispéridone par voie orale avec la palipéridone n'est pas recommandée car la palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone et l'association des deux peut entraîner une exposition additive à la fraction antipsychotique active.

Interactions pharmacocinétiques

La nourriture n'a pas d'incidence sur l'absorption de la rispéridone.

La rispéridone est principalement métabolisée par le CYP2D6 et, dans une moindre mesure, par le CYP3A4. La rispéridone et son métabolite actif 9-hydroxyrispéridone sont des substrats de la P-glycoprotéine (P-gp). Les substances qui modifient l'activité du CYP2D6, ou les substances inhibitrices ou inductrices puissantes de l'activité du CYP3A4 et/ou de la P-gp, peuvent influer sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

Inhibiteurs puissants du CYP2D6

La co-administration de rispéridone avec un inhibiteur puissant du CYP2D6 peut augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone, mais à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Des doses plus élevées d'un inhibiteur puissant du CYP2D6 peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de rispéridone (par exemple, la paroxétine, voir ci-dessous). Il est attendu que d'autres inhibiteurs du CYP2D6, tels que la quinidine, sont susceptibles d'affecter les concentrations plasmatiques de la rispéridone de la même manière. Le médecin doit réévaluer la posologie de la rispéridone lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par paroxétine, quinidine ou un autre inhibiteur puissant du CYP2D6, particulièrement à des doses élevées.

Inhibiteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp

La co-administration de RISPERIDONE VIATRIS avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de la rispéridone lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par itraconazole ou un autre inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.

Inducteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp

La co-administration de rispéridone avec un inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut diminuer les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de rispéridone lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par carbamazépine ou un autre inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.

Les inducteurs du CYP3A4 exercent leur effet de façon dépendante du temps et peuvent prendre au moins 2 semaines pour atteindre l'effet maximal après introduction. À l'inverse, à l'arrêt du traitement, l'induction du CYP3A4 peut prendre au moins 2 semaines à décliner.

Médicaments fortement liés aux protéines

Lorsque la rispéridone est utilisée avec des médicaments fortement liés aux protéines, il n'y a aucun déplacement cliniquement pertinent de chacun des médicaments à partir des protéines plasmatiques. Lors d'une co-administration de médicaments, les informations du produit correspondantes doivent être consultées pour plus d'informations sur la voie de métabolisation et la nécessité éventuelle d'adapter la posologie.

Population pédiatrique

Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte. La pertinence des résultats de ces études dans la population pédiatrique n'est pas connue.

L'utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, le méthylphénidate) avec la rispéridone chez des enfants et des adolescents ne modifie pas la pharmacocinétique et l'efficacité de la rispéridone.

Exemples

Des exemples de médicaments qui peuvent potentiellement interagir avec la rispéridone ou qui se sont avérés ne pas interagir avec la rispéridone sont listés ci-dessous :

Effet des autres médicaments sur la pharmacocinétique de la rispéridone

Antibiotiques :

· L'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ni de la fraction antipsychotique active.

· La rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, a diminué les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active.

Anticholinestérasiques :

· Le donépézil et la galantamine, substrats à la fois des CYP2D6 et CYP3A4, ne montrent pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.

Antiépileptiques :

· Une diminution des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone a été observée avec la carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp. Des effets similaires peuvent être observés, par exemple, avec la phénytoïne et le phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 hépatique et de la P-glycoprotéine.

· Le topiramate a réduit modestement la biodisponibilité de la rispéridone, mais pas celle de la fraction antipsychotique active. Cette interaction n'est donc probablement pas cliniquement significative.

Antifongiques :

· L'itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour a augmenté les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active d'environ 70 %, à des doses de rispéridone de 2 à 8 mg/jour.

· Le kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour a augmenté les concentrations plasmatiques de la rispéridone et a diminué les concentrations plasmatiques de 9-hydroxyrispéridone.

Antipsychotiques :

· Les phénothiazines peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.

Antiviraux :

· Les inhibiteurs de la protéase : aucune donnée d'étude formelle n'est disponible ; toutefois, étant donné que le ritonavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un faible inhibiteur du CYP2D6, le ritonavir et les inhibiteurs de la protéase boostés par le ritonavir peuvent augmenter potentiellement les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

Bêta-bloquants :

· Certains bêta-bloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.

Inhibiteurs des canaux calciques :

· Le vérapamil, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.

Médicaments gastro-intestinaux :

· Antagonistes des récepteurs H2 : la cimétidine et la ranitidine, deux faibles inhibiteurs du CYP2D6 et CYP3A4, ont augmenté la biodisponibilité de la rispéridone, mais seulement marginalement celle de la fraction antipsychotique active.

ISRS et les antidépresseurs tricycliques :

· La fluoxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone, mais à un moindre degré celle de la fraction antipsychotique active.

· La paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente les concentrations plasmatiques de la rispéridone, mais, à des doses allant jusqu'à 20 mg/jour, à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Cependant, des doses plus élevées de paroxétine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

· Les antidépresseurs tricycliques peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active. L'amitriptyline n'a pas d'incidence sur la pharmacocinétique de la rispéridone ou de la fraction antipsychotique active.

· La sertraline, un faible inhibiteur du CYP2D6, et la fluvoxamine, un faible inhibiteur du CYP3A4, à des doses allant jusqu'à 100 mg/jour ne sont pas associés à des modifications cliniquement significatives des concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Cependant, des doses supérieures à 100 mg/jour de sertraline ou de fluvoxamine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

Effet de la rispéridone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments

Antiépileptiques :

· La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du valproate ou du topiramate.

Antipsychotiques :

· L'aripiprazole, substrat du CYP2D6 et CYP3A4 : la rispéridone en comprimés ou injectable n'a pas eu d'incidence sur la pharmacocinétique de la somme d'aripiprazole et son métabolite actif, le déhydroaripiprazole.

Glucosides digitaliques :

· La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la digoxine.

Lithium :

· La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du lithium.

Utilisation concomitante de rispéridone et de furosémide

Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi concernant l'augmentation de la mortalité chez le patient âgé dément traité de façon concomitante par le furosémide.


Informations complémentaires pour RISPERIDONE VIATRIS 1 mg cp séc

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Excipients

Noyau du comprimé : Lactose monohydraté, Cellulose microcristalline, Amidon de maïs, Sodium laurylsulfate, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Pelliculage : Hypromellose, Titane dioxyde, Propylène glycol, Talc

Exploitant / Distributeur

VIATRIS SANTE

Code UCD7 : 9330779

Code UCD13 : 3400893307793

Code CIS : 67252364

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE

Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE

Prix vente TTC : 8.11€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui

Base de remboursement : 8.11€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 16/12/2008

Rectificatif AMM : 27/12/2024

Marque : RISPERIDONE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400939047423

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

RISPERDAL 1 mg, comprimé pelliculé, boîte de 60

Comprimé pelliculé

RISPERDALORO 1 mg, comprimé orodispersible, boîte de 28

Comprimé orodispersible

RISPERIDONE ALMUS 1 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 60

Comprimé pelliculé sécable

RISPERIDONE ALTER 1 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 60

Comprimé pelliculé sécable

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