RISPERIDONE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé sécable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Neuroleptiques, Autres antipsychotiques, Rispéridone
Principes actifs :
Rispéridone
Schizophrénie, Episode maniaque modéré à sévère associé aux troubles bipolaires, Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère, Agressivité persistante dans le trouble des conduites
Sujet âgé . Traitement initial ou d'adaptation posologique. Schizophrénie
½ comprimé 2 fois par jour.
Sujet âgé . Traitement d'entretien. Schizophrénie (implicite)
2 comprimés 2 fois par jour.
Sujet âgé . Traitement initial ou d'adaptation posologique. Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
½ comprimé 2 fois par jour.
Sujet âgé . Traitement d'entretien. Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
2 comprimés 2 fois par jour.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère (implicite)
1 comprimé 2 fois par jour pendant 6 semaines.
Adulte de 18 ans à 65 ans . Traitement initial. Schizophrénie
2 comprimés par jour en 1 ou 2 prises pendant 1 jour.
Adulte de 18 ans à 65 ans . Traitement d'entretien ou d'adaptation posologique. Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires (implicite)
1 comprimé 1 fois par jour.
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 50 Kg . Traitement initial ou d'adaptation posologique. Agressivité persistante dans le trouble des conduites
½ comprimé 1 fois par jour.
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 50 Kg . Traitement d'entretien. Agressivité persistante dans le trouble des conduites (implicite)
1½ comprimés 1 fois par jour.
Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 50 Kg . Traitement d'entretien. Agressivité persistante dans le trouble des conduites (implicite)
½ comprimé 1 fois par jour.
Voie orale
CONTACTER IMMÉDIATEMENT LE MÉDECIN ou SE DIRIGER AUX URGENCES DE L'HÔPITAL en cas de :
- infections pulmonaires : fièvre, cracher des glaires qui peuvent être sanglantes ou mousseuses et malaise,
- changement soudain de l'état mental, soudaine faiblesse, engourdissement du visage, bras ou jambes, spécialement d'un seul côté, ou élocution inarticulée, même pendant une période de temps courte,
- rythme cardiaque anormal,
- absence de réponse aux stimuli (changement dans l'environnement interne ou externe), faible niveau de conscience, perte de connaissance, ou convulsions,
- mouvements involontaires de la langue, de la bouche et du visage,
- apparition d'un diabète : soif, uriner beaucoup, avoir très faim, se sentir fatigué ou léthargique,
- augmentation du nombre d'infections, par exemple des maux de gorge, aphtes, peau, etc.,
- incapacité d'uriner ou de vider complètement la vessie,
- constipation sévère, qui peut être due à une obstruction de l'intestin ou un durcissement sévère et tassement des matières fécales,
- éruption cutanée sévère, urticaire ou démangeaisons sur la peau, gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge, essoufflement, difficulté à respirer, étourdissement et choc,
- présence de caillots sanguins veineux, particulièrement au niveau des jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes), qui peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu'aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer.
- fièvre, raideur musculaire, transpiration ou état de conscience diminué,
- érection prolongée ou douloureuse chez l'homme,
- douleurs sévères à l'estomac qui atteignent le dos.
- pression intraoculaire élevée, qui peut causer des problèmes de vision et de sérieux problèmes de vue à long terme,
- faiblesse, confusion accompagnée de douleurs musculaires. Ceci peut être associé à une prise excessive d'eau (plus de 2 litres d'eau par jour),
- faiblesse sévère ou douleurs dans les muscles,
- perte d'appétit, perte de poids inexpliquée, nausées, vomissements, douleurs à l'estomac, difficultés à respirer, ralentissement du rythme cardiaque, douleurs musculaires inhabituelles ou sensation de faiblesse, fatigue ou inconfort.
PRUDENCE
en cas de conduite de véhicules ou de machines (sensations de vertige, fatigue,
troubles de la vision).
PRUDENCE en cas de consommation d'alcool pendant le traitement.
PRÉVENIR LE MÉDECIN de la prise de ce traitement en cas d'intervention
chirurgicale de l'œil.
Agitation
Anxiété
Asthénie
Bronchite
Congestion nasale
Conjonctivite
Constipation
Diarrhée
Douleur
Douleur abdominale
Douleur dentaire
Douleur thoracique
Dyspepsie
Enurésie
Epistaxis
Erythème
Fatigue
Grippe
Hypertension
Incontinence urinaire
Infection urinaire
Oedème
Pneumonie
Prise de poids
Sinusite
Tachycardie
Toux
Dépression
Infection des voies respiratoires hautes
Rash
Arthralgie
Diminution de l'appétit
Dyskinésie
Dyspnée
Laryngospasme
Sécheresse buccale
Sensation de vertige
Tremblement
Chute
Dystonie
Trismus
Akathisie
Augmentation de l'appétit
Augmentation de la prolactinémie
Vision trouble
Gêne abdominale
Douleur dorsale
Léthargie
Pyrexie
Nausée
Vomissement
Spasme musculaire
Opisthotonos
Trouble du sommeil
Douleur musculosquelettique
Douleur pharyngolaryngée
Spasme oropharyngé
Infection auriculaire
Spasme de la langue
Spasme du visage
Myotonie
Pleurothotonos
Acné
Acouphènes
Affection cutanée
Alopécie
Aménorrhée
Amygdalite
Anémie
Anorexie
Bloc auriculoventriculaire
Bouffée de chaleur
Bradycardie
Cellulite
Convulsions
Cystite
Dermatite séborrhéique
Diabète
Dysphonie
Dysurie
Eczéma
Fécalome
Fibrillation auriculaire
Flatulence
Galactorrhée
Gastro-entérite
Gynécomastie
Hypotension
Hypotension orthostatique
Infection oculaire
Lésion cutanée
Nervosité
Onychomycose
Palpitation
Photophobie
Rétention urinaire
Sécheresse cutanée
Sécheresse oculaire
Urticaire
Thrombocytopénie
Dysphagie
Syncope
Etat confusionnel
Cauchemars
Frissons
Allongement de l'intervalle QT
Dysarthrie
Dysgueusie
Dyskinésie tardive
Hyperglycémie
Neutropénie
Paresthésie
Perte de poids
Pollakiurie
Soif
Trouble respiratoire
Augmentation des enzymes hépatiques
Malaise
Faiblesse musculaire
Augmentation des transaminases
Diminution de l'hématocrite
Trouble de l'équilibre
Trouble de l'éjaculation
Diminution de la libido
Polydipsie
Hypersensibilité
Hypo-esthésie
Perte de conscience
Incontinence fécale
Prurit cutané
Oedème du visage
Manie
Accident ischémique transitoire
Infection virale
Diminution du nombre de globules blancs
Hyperémie oculaire
Raideur articulaire
Ecoulement vaginal
Coordination anormale
Gonflement des articulations
Trouble menstruel
Hyperkératose
Augmentation de la température corporelle
Sifflement respiratoire
Douleur mammaire
Douleur auriculaire
Décoloration de la peau
Gêne thoracique
Douleur cervicale
Râles
Congestion pulmonaire
Vertige orthostatique
Accident cérébrovasculaire
Dysfonctionnement sexuel
Hyperactivité psychomotrice
Trouble de l'attention
Ischémie cérébrovasculaire
Trouble de la marche
Infection localisée
Dysfonctionnement érectile
Trouble de la conduction
Obstruction des voies respiratoires
Augmentation du larmoiement
Gêne
Augmentation du cholestérol sanguin
Infection des voies respiratoires
Electrocardiogramme anormal
Vertige labyrinthique
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
Sensation anormale
Augmentation des GGT
Posture anormale
Pneumonie d'inhalation
Diminution de l'état de conscience
Absence de réponse aux stimuli
Augmentation du nombre des éosinophiles
Gêne mammaire
Acarodermatite
Douleur liée aux procédures
Coma diabétique
Engorgement mammaire
Glaucome
Hypoglycémie
Occlusion intestinale
Pancréatite
Priapisme
Syndrome d'apnée du sommeil (SAOS)
Toxidermie
Embolie pulmonaire
Agranulocytose
Infection
Intoxication à l'eau
Réaction anaphylactique
Syndrome malin des neuroleptiques
Thrombose veineuse
Syndrome de sevrage
Rhabdomyolyse
Somnambulisme
Chéilite
Hypothermie
Pellicules
Gonflement de la langue
Révulsion oculaire
Croûte sur le bord des paupières
Froideur des extrémités
Hyperventilation
Jaunisse
Trouble cérébrovasculaire
Ecoulement mammaire
Anorgasmie
Arythmie sinusale
Trouble du mouvement oculaire
Syndrome de l'iris flasque peropératoire
Augmentation des triglycérides sanguins
Augmentation mammaire
Présence de glucose dans l'urine
Sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique
Diminution de la température corporelle
Emoussement de l'affect
Retard de menstruation
Augmentation de l'insuline
Catatonie
Titubation céphalique
Syndrome de sevrage néonatal
Trouble alimentaire lié au sommeil
Diabète acidocétosique
Iléus
Oedème angioneurotique
Contracture musculaire
Oligoménorrhée
Thrombose veineuse profonde
Torticolis
Thrombo-embolie veineuse
Rigidité musculaire
Hyperkinésie
Hypokinésie
Bradykinésie
Oedème généralisé
Myoclonie
Hypertonie
Syndrome des jambes sans repos
Salivation
Hypersécrétion salivaire
Secousse musculaire
Blépharospasme
Impatience
Rigidité de la nuque
Oedème prenant le godet
Paralysie de la langue
Insomnie de milieu de nuit
Menstruation irrégulière
Akinésie
Crise de grand mal
Tremblement parkinsonien de repos
Spasmes musculaires involontaires
Athétose
Choré-athétose
Réflexe palpébral anormal
Démarche parkinsonienne
Aspect figé du visage
Rigidité musculosquelettique
Phénomène de roue dentée
Syndrome de tachycardie orthostatique posturale
Les effets indésirables (El) les plus fréquemment rapportés (fréquence ≥10 %) sont : parkinsonisme, sédation/somnolence, céphalée, et insomnie.
Les effets indésirables apparus dose-dépendants incluaient le parkinsonisme et l'akathisie.
Les El suivants sont tous les El rapportés au cours des essais cliniques et après commercialisation. Les termes et fréquences suivants sont utilisés : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), et très rare (<1/10 000), et indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
a Une hyperprolactinémie peut dans certains cas conduire à une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une anovulation, une galactorrhée, un trouble de la fertilité, une diminution de la libido et un dysfonctionnement érectile.La dystonie inclut dystonie, hypertonie, torticolis, contractions musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme, révulsion oculaire, paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue, et trismus.
Il est à noter qu'un spectre plus large de symptômes est inclus, lesquels n'ont pas nécessairement une origine extrapyramidale.
L'insomnie inclut : insomnie initiale, insomnie du milieu de la nuit.
La convulsion inclut : crise de Grand mal.
Le trouble menstruel inclut : menstruation irrégulière, oligoménorrhée.
L'oedème inclut : oedème généralisé, oedème périphérique, oedème qui prend le godet.
Effets indésirables observés avec les formulations à base de palipéridone
La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone. Par conséquent, les profils des effets indésirables de ces composés (incluant les deux formulations orale et injectable) s'appliquent l'un à l'autre. En plus des effets indésirables ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été observés lors de l'utilisation de produits à base de palipéridone et peuvent être attendus avec la rispéridone.
Affections cardiaques : syndrome de tachycardie en posture orthostatique.
Effets de classe
Comme pour d'autres antipsychotiques, de très rares cas d'allongement du QT ont été rapportés après commercialisation avec la rispéridone. Les autres effets cardiaques de classe rapportés avec les antipsychotiques qui allongent l'intervalle QT incluent arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire, mort subite, arrêt cardiaque et torsades de pointes.
Thrombo-embolie veineuse
Des cas de thrombo-embolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires, ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).
Prise de poids
Les pourcentages de patients adultes schizophrènes traités par la rispéridone et placebo et atteignant le critère de prise de poids ≥7 % ont été comparés dans une analyse d'essais poolés contrôlés versus placebo d'une durée de 6 à 8 semaines, montrant une incidence significativement plus élevée de prise de poids dans le groupe de la rispéridone (18 %) comparé au placebo (9 %). Dans un pool d'études cliniques contrôlées versus placebo d'une durée de 3 semaines chez des adultes présentant un accès maniaque aigu, l'incidence de prise de poids ≥7 % en fin d'étude était comparable dans les groupes rispéridone (2,5 %) et placebo (2,4 %), et était légèrement supérieure dans le groupe contrôle actif (3,5 %).
Dans une population d'enfants et d'adolescents présentant des troubles des conduites et d'autres troubles de comportement perturbateur, dans les études long terme, la prise de poids était en moyenne de 7,3 kg après 12 mois de traitement. Le gain de poids attendu pour des enfants normaux de 5 à 12 ans est de 3 à 5 kg par an. Entre 12 et 16 ans, une prise de poids de l'ordre de 3 à 5 kg par an est maintenue chez les filles, alors que les garçons prennent environ 5 kg par an.
Information complémentaire sur des populations particulières
Les effets indésirables qui ont été rapportés avec une incidence plus élevée chez les patients âgés déments ou chez les patients pédiatriques que dans la population adulte sont décrits ci-dessous :
Patients âgés déments
Les accidents ischémiques transitoires et les accidents vasculaires cérébraux sont des effets indésirables rapportés dans les essais cliniques avec une fréquence respective de 1,4 % et 1,5 %, chez les patients âgés déments. Les effets indésirables suivants ont également été rapportés avec une fréquence ≥5 % chez les patients âgés déments et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans d'autres populations adultes : infection urinaire, oedème périphérique, léthargie et toux.
Population pédiatrique
En règle générale, on peut présumer que les effets indésirables chez les enfants sont de nature similaire à ceux observés chez les adultes.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence ≥5 % chez les patients pédiatriques (5 à 17 ans) et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans les essais cliniques réalisés chez des adultes : somnolence/sédation, fatigue, céphalée, augmentation de l'appétit, vomissements, infections respiratoires hautes, congestion nasale, douleurs abdominales, sensation de vertige, toux, pyrexie, tremblement, diarrhée et énurésie.
Les effets à long terme du traitement par rispéridone sur la maturation sexuelle et la taille n'ont pas été suffisamment étudiés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi « Population pédiatrique »).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
Voir plus
Grossesse
Il n'existe pas de données adéquates sur l'utilisation de la rispéridone chez la femme enceinte.
La rispéridone n'a pas montré d'effet tératogène au cours des études réalisées chez l'animal mais d'autres types de toxicité sur la reproduction ont été observés (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel pour l'espèce humaine est inconnu.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont la rispéridone) pendant le troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
La rispéridone ne doit pas être utilisée au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité manifeste. Lorsque l'arrêt est nécessaire au cours de la grossesse, il ne doit pas être réalisé de façon soudaine.
Allaitement
Au cours des études animales, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait. Il a été démontré que la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans le lait maternel en faibles quantités. Il n'y a pas de données disponibles sur les effets indésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, les avantages de l'allaitement doivent être évalués au regard des risques potentiels pour l'enfant.
Fertilité
Comme avec d'autres médicaments antagonistes des récepteurs dopaminergiques D2, la rispéridone augmente le taux de prolactine.
L'hyperprolactinémie peut inhiber la GnRH hypothalamique, entraînant une diminution de la sécrétion des gonadotrophines pituitaires. Par la suite, cela peut inhiber la fonction de reproduction en altérant la stéroïdogenèse gonadique chez les patients hommes et femmes.
Aucun effet pertinent n'a été observé dans les études non cliniques.
Patient âgé dément
Augmentation de la mortalité chez les personnes âgées démentes
Dans une méta-analyse de 17 essais contrôlés réalisés avec des antipsychotiques atypiques, dont la rispéridone, des patients âgés déments traités par des antipsychotiques atypiques ont présenté une augmentation de la mortalité comparativement au placebo.
Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone par voie orale dans cette population, l'incidence de la mortalité était de 4,0 % pour les patients traités par la rispéridone comparée à 3,1 % pour les patients traités par placebo. L'odd ratio (Intervalle de confiance exact à 95 %) était de 1,21 (0,7 ; 2,1). L'âge moyen (extrêmes) des patients décédés était de 86 ans (extrêmes 67-100 ans).
Les données de deux études observationnelles conduites à grande échelle ont également montré que les personnes âgées démentes traitées par des antipsychotiques conventionnels présentaient aussi un risque de mortalité légèrement augmenté comparativement à celles non traitées. Il n'existe pas de données suffisantes pour donner une estimation sûre de l'ampleur précise de ce risque. La cause de l'augmentation de ce risque n'est pas connue. L'imputabilité de ces résultats d'augmentation de la mortalité dans les études observationnelles au médicament antipsychotique plutôt qu'à certaine(s) caractéristique(s) des patients n'est pas claire.
Utilisation concomitante avec le furosémide
Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone chez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalité a été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone (7,3 % ; âge moyen 89 ans, extrêmes 75-97 ans) comparativement aux patients traités par la rispéridone seule (3,1 % ; âge moyen 84 ans, extrêmes 70-96 ans) ou le furosémide seul (4,1 % ; âge moyen 80 ans, extrêmes 67-90 ans). L'augmentation de la mortalité chez les patients traités par furosémide plus rispéridone a été observée dans deux des quatre essais cliniques. L'utilisation concomitante de rispéridone avec d'autres diurétiques (principalement des diurétiques thiazidiques administrés à faible dose) n'a pas été associée à des observations similaires.
Aucun mécanisme physiopathologique n'a été identifié pour expliquer cet effet et aucun motif cohérent de décès n'a été observé. Toutefois, la prudence est nécessaire et le rapport risque/bénéfice de cette association ou d'un traitement concomitant par d'autres diurétiques puissants doit être pris en compte préalablement à toute décision d'utilisation. Il n'a pas été observé d'augmentation de la mortalité chez les patients prenant d'autres diurétiques comme traitement concomitant à la rispéridone. Indépendamment du traitement, la déshydratation est un facteur de risque de mortalité et doit donc être soigneusement évitée chez les patients âgés déments.
Événements indésirables cérébrovasculaires (EICV)
Dans des essais cliniques randomisés, contrôlés avec rispéridone versus placebo chez les patients déments traités par certains antipsychotiques atypiques, un risque de survenue d'événements indésirables cérébrovasculaires environ 3 fois supérieur a été observé.
L'analyse des données poolées de six essais contrôlés avec rispéridone versus placebo menés principalement chez des patients âgés (>65 ans) déments montre que les EICV (graves et non graves, combinés) sont survenus chez 3,3 % (33/1 009) des patients traités par la rispéridone et chez 1,2 % (8/712) des patients traités par placebo. L'odd ratio (intervalle de confiance exact à 95 %) était de 2,96 (1,34 ; 7,50). Le mécanisme de cette augmentation de risque n'est pas connu. Une augmentation du risque ne peut être exclue pour d'autres antipsychotiques ou d'autres populations de patients.
RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Le risque d'événements indésirables cérébrovasculaires était significativement plus élevé chez les patients présentant une démence de type mixte ou vasculaire comparé aux patients présentant une maladie d'Alzheimer. En conséquence, les patients présentant d'autres types de démence que la maladie d'Alzheimer ne doivent pas être traités par la rispéridone.
Il est recommandé aux médecins d'évaluer les risques et les bénéfices de l'administration de RISPERIDONE VIATRIS chez les patients âgés déments, en prenant en compte les facteurs de risque prédictifs de survenue d'accident vasculaire cérébral pour chaque patient. Les patients et personnels soignants doivent être avertis de la nécessité de rapporter immédiatement les signes et symptômes d'EICV potentiel tels que faiblesse ou insensibilité soudaines au niveau du visage, des bras ou des jambes, ainsi que la survenue de troubles de l'élocution ou de la vision. Toutes les options thérapeutiques doivent être envisagées sans délai, y compris l'arrêt du traitement par la rispéridone.
RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé uniquement à court terme dans l'agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère en complément des mesures non pharmacologiques qui ont montré un effet limité ou une inefficacité ou en cas de risque potentiel de préjudice pour le patient lui-même ou pour les autres.
Les patients doivent faire l'objet d'une réévaluation régulière et la nécessité de la poursuite du traitement doit être réévaluée.
Hypotension orthostatique
En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, une hypotension (orthostatique) peut survenir, principalement durant la période d'instauration progressive du traitement. Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur. RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des risques cardiovasculaires connus (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, anomalies de la conduction, déshydratation, hypovolémie ou maladie cérébrovasculaire) et la posologie doit être progressivement augmentée comme recommandé (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Une diminution de la posologie doit être envisagée en cas de survenue d'une hypotension.
Leucopénie, neutropénie et agranulocytose
Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques, y compris la rispéridone. Une agranulocytose a été très rarement rapportée (<1/10 000 patients) lors de la surveillance après commercialisation.
Les patients ayant des antécédents cliniquement significatifs de faible numération des globules blancs (NGB) ou de leucopénie/neutropénie d'origine médicamenteuse doivent être surveillés pendant les tous premiers mois de traitement et l'arrêt de rispéridone doit être considéré au premier signe d'une baisse cliniquement significative de la NGB en l'absence d'autres facteurs causaux.
Les patients ayant une neutropénie cliniquement significative doivent être attentivement surveillés afin de dépister une fièvre, ou d'autres symptômes ou signes d'infection, et traités rapidement si de tels symptômes ou signes apparaissent. Les patients ayant une neutropénie sévère (numération absolue de neutrophiles <1 x 109/l) doivent arrêter la rispéridone et leur NGB doit être suivie jusqu'à rétablissement.
Dyskinésie tardive/Symptômes extrapyramidaux (DT/SEP)
Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes dopaminergiques ont été associés à l'induction de dyskinésie tardive caractérisée par des mouvements rythmiques involontaires, prédominant au niveau de la langue et/ou du visage.
La survenue de symptômes extrapyramidaux est un facteur de risque de dyskinésie tardive. Si les signes et symptômes d'une dyskinésie tardive apparaissent, l'arrêt de tous les antipsychotiques doit être envisagé.
La prudence est recommandée chez les patients recevant de façon concomitante des psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) et de la rispéridone, car des symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître lors de l'ajustement de l'un ou des deux médicaments. L'arrêt progressif du traitement stimulant est recommandé (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le syndrome malin des neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, une altération de la conscience et une élévation des taux sériques de créatine phosphokinase, a été rapporté avec les antipsychotiques.
Des signes cliniques supplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. En cas de survenue, tous les antipsychotiques, y compris RISPERIDONE VIATRIS, doivent être arrêtés.
Maladie de Parkinson et démence à corps de Lewy
Les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice/risque lors de la prescription d'antipsychotiques, y compris RISPERIDONE VIATRIS, chez des patients présentant une maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy. La maladie de Parkinson peut s'aggraver sous rispéridone. Ces deux groupes de patients peuvent présenter une augmentation du risque de survenue d'un syndrome malin des neuroleptiques ainsi qu'une sensibilité accrue aux médicaments antipsychotiques ; ces patients étaient exclus des essais cliniques. Les symptômes de cette sensibilité accrue peuvent inclure une confusion, une somnolence, une instabilité posturale avec chutes fréquentes, en plus des symptômes extrapyramidaux.
Hyperglycémie et diabète
Hyperglycémie, diabète et exacerbation d'un diabète préexistant ont été rapportés au cours du traitement par la rispéridone. Dans certains cas, une prise de poids antérieure a été rapportée, ce qui peut être un facteur prédisposant. L'association à une acidocétose a été très rarement rapportée et l'association à un coma diabétique rarement rapportée. Une surveillance clinique adéquate est recommandée conformément aux recommandations relatives aux antipsychotiques. Les symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris la rispéridone. Une surveillance régulière doit être effectuée afin de détecter une aggravation de la glycémie chez les patients diabétiques.
Prise de poids
Une prise de poids cliniquement significative a été rapportée avec l'utilisation de la rispéridone. Le poids doit être contrôlé régulièrement.
Hyperprolactinémie
L'hyperprolactinémie est un effet indésirable fréquent du traitement par la rispéridone. L'évaluation du taux plasmatique de prolactine est recommandée chez les patients présentant des signes d'effets indésirables potentiellement associés à la prolactine (par exemple, gynécomastie, troubles menstruels, anovulation, trouble de la fertilité, diminution de la libido, dysfonctionnement érectile et galactorrhée).
Les études sur cultures de tissus suggèrent que la croissance cellulaire dans les tumeurs du sein chez l'Homme (ou espèce humaine) peut être stimulée par la prolactine. Bien qu'une association claire avec l'administration d'antipsychotiques n'ait pas été établie à ce jour dans les études cliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée chez les patients présentant des antécédents médicaux significatifs. RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d'hyperprolactinémie et chez les patients présentant des tumeurs potentiellement prolactine-dépendantes.
Allongement de l'intervalle QT
Un allongement de l'intervalle QT a été très rarement rapporté après commercialisation. Comme avec d'autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire connue, des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT, une bradycardie ou des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), car ils peuvent augmenter le risque d'effets arythmogènes, ainsi qu'en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour allonger l'intervalle QT.
Convulsions
RISPERIDONE VIATRIS doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions ou d'autres pathologies cliniques pouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.
Priapisme
Un priapisme peut survenir au cours du traitement par RISPERIDONE VIATRIS du fait de ses propriétés alpha-adrénergiques bloquantes.
Régulation de la température corporelle
Une altération de la capacité du corps à diminuer la température corporelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques. La prudence est recommandée en cas de prescription de RISPERIDONE VIATRIS à des patients susceptibles d'être exposés à certaines situations pouvant contribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, par exemple exercice physique intense, exposition à une température extrême, traitement concomitant par des médicaments ayant une activité anticholinergique ou tendance à la déshydratation.
Effet antiémétique
Un effet antiémétique a été observé au cours des études précliniques réalisées avec la rispéridone. Cet effet, lorsqu'il survient chez l'Homme, peut masquer les signes et les symptômes de surdosage de certains médicaments ou certaines pathologies cliniques telles qu'une occlusion intestinale, un syndrome de Reye et une tumeur cérébrale.
Insuffisance rénale et hépatique
Les patients insuffisants rénaux ont une capacité moindre à éliminer la fraction antipsychotique active par rapport aux adultes avec une fonction rénale normale. Les patients insuffisants hépatiques présentent une augmentation des concentrations plasmatiques de la fraction libre de la rispéridone (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Thrombo-embolie veineuse (TEV)
Des cas de thrombo-embolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par RISPERIDONE VIATRIS et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre.
Syndrome de l'iris hypotonique peropératoire
Un syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP) a été observé au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte chez des patients traités par des médicaments antagonistes des récepteurs alpha1a- adrénergiques, y compris la rispéridone (voir rubrique Effets indésirables).
Le SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires pendant et après l'opération. L'utilisation actuelle ou antérieure de médicaments ayant un effet antagoniste des récepteurs alpha1a- adrénergiques doit être portée à la connaissance du chirurgien ophtalmologiste avant l'intervention chirurgicale. Le bénéfice potentiel de l'arrêt du traitement par alpha1-bloquant avant l'intervention chirurgicale de la cataracte n'a pas été établi et doit être mis en balance avec le risque d'arrêt du traitement antipsychotique.
Population pédiatrique
Avant de prescrire de la rispéridone à un enfant ou à un adolescent présentant des troubles des conduites, une évaluation complète des causes physiques et sociales du comportement agressif, telles que douleur ou stimulations environnementales inappropriées, est nécessaire.
Les effets sédatifs de la rispéridone doivent faire l'objet d'un suivi rapproché dans cette population du fait des conséquences potentielles de la sédation sur les capacités d'apprentissage des enfants et des adolescents.
Une modification de l'horaire d'administration de la rispéridone peut améliorer l'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles des enfants et des adolescents.
La rispéridone a été associée à des augmentations moyennes du poids et de l'index de masse corporelle (IMC). Il est recommandé de mesurer le poids avant l'instauration du traitement et de le contrôler ensuite régulièrement. Les modifications de la taille au cours des études d'extension au long terme en ouvert étaient dans les limites normales attendues en fonction de l'âge. Les effets d'un traitement long terme par la rispéridone sur la maturation sexuelle et le poids n'ont pas été adéquatement étudiés.
Du fait des effets potentiels d'une hyperprolactinémie prolongée sur la croissance et la maturation sexuelle chez les enfants et les adolescents, une évaluation régulière des fonctions endocriniennes doit être envisagée, incluant une évaluation de la taille, du poids, de la maturation sexuelle, un suivi du cycle menstruel et des autres effets potentiels liés à la prolactine.
Les résultats d'une étude observationnelle post-commercialisation de faible ampleur ont montré que les sujets entre 8 et 16 ans, exposés à la rispéridone, étaient en moyenne environ 3,0 à 4,8 cm plus grand que ceux qui recevaient d'autres médicaments anti-psychotiques atypiques. Cette étude ne permettait pas de déterminer si l'exposition à la rispéridone avait un impact sur la taille adulte finale, ou si le résultat était dû à un effet direct de la rispéridone sur la croissance osseuse, ou un effet de la maladie sous-jacente sur la croissance osseuse, ou au résultat d'un meilleur contrôle de la maladie sous-jacente, se traduisant par une augmentation proportionnelle de la croissance.
Au cours du traitement par la rispéridone, une évaluation régulière des symptômes extrapyramidaux et d'autres troubles de la motricité doit également être réalisée.
Pour les recommandations posologiques spécifiques aux enfants et aux adolescents, se reporter à la rubrique Posologie et mode d'administration.
Excipients
Les comprimés pelliculés contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement sans sodium.
Sujet âgé
Risque d'accident vasculaire cérébral
Manifestations d'accident cérébrovasculaire
Facteurs de risque cardiovasculaire
Hypovolémie
Hypotension
Antécédent de leucopénie
Neutropénie
Manifestation de dyskinésie tardive aux neuroleptiques
Manifestations de syndrome malin des neuroleptiques
Myoglobinurie
Maladie de Parkinson
Démence à corps de Lewy
Syndrome malin des neuroleptiques
Prise de poids
Symptômes d'hyperglycémie
Conséquences cliniques de l'hyperprolactinémie
Antécédent d'hyperprolactinémie
Tumeur prolactinodépendante
Maladie cardiovasculaire
Antécédent familial de QT long
Trouble électrolytique
Antécédent de convulsion
Abaissement du seuil épileptogène
Risque d'augmentation de la température corporelle
Risque de déshydratation
Insuffisant rénal
Insuffisant hépatique
Risque thrombo-embolique veineux
Chirurgie de la cataracte
Symptômes extrapyramidaux
Consommation d'alcool
Patient de 6 à 18 ans
RISPERIDONE VIATRIS peut avoir une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines due à des effets potentiels sur le système nerveux et la vision (voir rubrique Effets indésirables). En conséquence, les patients doivent être informés de ne pas conduire ou utiliser de machines jusqu'à ce que leur sensibilité individuelle soit connue.
Interactions pharmacodynamiques
Médicaments connus pour allonger l'intervalle QT
Comme pour tout autre antipsychotique, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite de façon concomitante avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, comme les anti-arythmiques (par exemple, quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone amiodarone, sotalol), les antidépresseurs tricycliques (par exemple, amitriptyline), les antidépresseurs tétracycliques (par exemple, maprotiline), certains antihistaminiques, d'autres antipsychotiques, certains antipaludéens (par exemple, quinine et méfloquine), et certains médicaments entraînant des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), bradycardie et ceux qui inhibent le métabolisme hépatique de la rispéridone. Cette liste est indicative et non exhaustive.
Médicaments agissant au niveau central et alcool
La rispéridone doit être administrée avec prudence en association avec d'autres médicaments agissant au niveau central, en particulier l'alcool, les opiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d'une augmentation du risque de sédation.
Lévodopa et agonistes de la dopamine
RISPERIDONE VIATRIS peut antagoniser l'effet de la lévodopa et d'autres agonistes dopaminergiques. Si l'utilisation concomitante est néanmoins nécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chaque médicament doit être prescrite.
Médicaments avec effet hypotenseur
Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur.
Psychostimulants
L'utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) avec la rispéridone peut entraîner des symptômes extrapyramidaux lors de l'ajustement de l'un ou des deux traitements (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Palipéridone
L'utilisation concomitante de rispéridone par voie orale avec la palipéridone n'est pas recommandée car la palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone et l'association des deux peut entraîner une exposition additive à la fraction antipsychotique active.
Interactions pharmacocinétiques
La nourriture n'a pas d'incidence sur l'absorption de la rispéridone.
La rispéridone est principalement métabolisée par le CYP2D6 et, dans une moindre mesure, par le CYP3A4. La rispéridone et son métabolite actif 9-hydroxyrispéridone sont des substrats de la P-glycoprotéine (P-gp). Les substances qui modifient l'activité du CYP2D6, ou les substances inhibitrices ou inductrices puissantes de l'activité du CYP3A4 et/ou de la P-gp, peuvent influer sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Inhibiteurs puissants du CYP2D6
La co-administration de rispéridone avec un inhibiteur puissant du CYP2D6 peut augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone, mais à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Des doses plus élevées d'un inhibiteur puissant du CYP2D6 peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de rispéridone (par exemple, la paroxétine, voir ci-dessous). Il est attendu que d'autres inhibiteurs du CYP2D6, tels que la quinidine, sont susceptibles d'affecter les concentrations plasmatiques de la rispéridone de la même manière. Le médecin doit réévaluer la posologie de la rispéridone lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par paroxétine, quinidine ou un autre inhibiteur puissant du CYP2D6, particulièrement à des doses élevées.
Inhibiteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp
La co-administration de RISPERIDONE VIATRIS avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de la rispéridone lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par itraconazole ou un autre inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.
Inducteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp
La co-administration de rispéridone avec un inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut diminuer les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de rispéridone lors d'une instauration ou d'un arrêt de traitement concomitant par carbamazépine ou un autre inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.
Les inducteurs du CYP3A4 exercent leur effet de façon dépendante du temps et peuvent prendre au moins 2 semaines pour atteindre l'effet maximal après introduction. À l'inverse, à l'arrêt du traitement, l'induction du CYP3A4 peut prendre au moins 2 semaines à décliner.
Médicaments fortement liés aux protéines
Lorsque la rispéridone est utilisée avec des médicaments fortement liés aux protéines, il n'y a aucun déplacement cliniquement pertinent de chacun des médicaments à partir des protéines plasmatiques. Lors d'une co-administration de médicaments, les informations du produit correspondantes doivent être consultées pour plus d'informations sur la voie de métabolisation et la nécessité éventuelle d'adapter la posologie.
Population pédiatrique
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte. La pertinence des résultats de ces études dans la population pédiatrique n'est pas connue.
L'utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, le méthylphénidate) avec la rispéridone chez des enfants et des adolescents ne modifie pas la pharmacocinétique et l'efficacité de la rispéridone.
Exemples
Des exemples de médicaments qui peuvent potentiellement interagir avec la rispéridone ou qui se sont avérés ne pas interagir avec la rispéridone sont listés ci-dessous :
Effet des autres médicaments sur la pharmacocinétique de la rispéridone
Antibiotiques :
· L'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ni de la fraction antipsychotique active.
· La rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, a diminué les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active.
Anticholinestérasiques :
· Le donépézil et la galantamine, substrats à la fois des CYP2D6 et CYP3A4, ne montrent pas d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.
Antiépileptiques :
· Une diminution des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone a été observée avec la carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp. Des effets similaires peuvent être observés, par exemple, avec la phénytoïne et le phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 hépatique et de la P-glycoprotéine.
· Le topiramate a réduit modestement la biodisponibilité de la rispéridone, mais pas celle de la fraction antipsychotique active. Cette interaction n'est donc probablement pas cliniquement significative.
Antifongiques :
· L'itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour a augmenté les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active d'environ 70 %, à des doses de rispéridone de 2 à 8 mg/jour.
· Le kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour a augmenté les concentrations plasmatiques de la rispéridone et a diminué les concentrations plasmatiques de 9-hydroxyrispéridone.
Antipsychotiques :
· Les phénothiazines peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.
Antiviraux :
· Les inhibiteurs de la protéase : aucune donnée d'étude formelle n'est disponible ; toutefois, étant donné que le ritonavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un faible inhibiteur du CYP2D6, le ritonavir et les inhibiteurs de la protéase boostés par le ritonavir peuvent augmenter potentiellement les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Bêta-bloquants :
· Certains bêta-bloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.
Inhibiteurs des canaux calciques :
· Le vérapamil, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.
Médicaments gastro-intestinaux :
· Antagonistes des récepteurs H2 : la cimétidine et la ranitidine, deux faibles inhibiteurs du CYP2D6 et CYP3A4, ont augmenté la biodisponibilité de la rispéridone, mais seulement marginalement celle de la fraction antipsychotique active.
ISRS et les antidépresseurs tricycliques :
· La fluoxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone, mais à un moindre degré celle de la fraction antipsychotique active.
· La paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente les concentrations plasmatiques de la rispéridone, mais, à des doses allant jusqu'à 20 mg/jour, à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Cependant, des doses plus élevées de paroxétine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
· Les antidépresseurs tricycliques peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active. L'amitriptyline n'a pas d'incidence sur la pharmacocinétique de la rispéridone ou de la fraction antipsychotique active.
· La sertraline, un faible inhibiteur du CYP2D6, et la fluvoxamine, un faible inhibiteur du CYP3A4, à des doses allant jusqu'à 100 mg/jour ne sont pas associés à des modifications cliniquement significatives des concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Cependant, des doses supérieures à 100 mg/jour de sertraline ou de fluvoxamine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.
Effet de la rispéridone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Antiépileptiques :
· La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du valproate ou du topiramate.
Antipsychotiques :
· L'aripiprazole, substrat du CYP2D6 et CYP3A4 : la rispéridone en comprimés ou injectable n'a pas eu d'incidence sur la pharmacocinétique de la somme d'aripiprazole et son métabolite actif, le déhydroaripiprazole.
Glucosides digitaliques :
· La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la digoxine.
Lithium :
· La rispéridone n'a pas montré d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du lithium.
Utilisation concomitante de rispéridone et de furosémide
Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi concernant l'augmentation de la mortalité chez le patient âgé dément traité de façon concomitante par le furosémide.
Médicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
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VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9330779
Code UCD13 : 3400893307793
Code CIS : 67252364
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 8.11€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 8.11€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 16/12/2008
Rectificatif AMM : 27/12/2024
Marque : RISPERIDONE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400939047423
Référence LPPR : Aucune
RISPERDAL 1 mg, comprimé pelliculé, boîte de 60
RISPERDALORO 1 mg, comprimé orodispersible, boîte de 28
RISPERIDONE ALMUS 1 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 60
RISPERIDONE ALTER 1 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 60
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