QUITAXON
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé sécable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Antidépresseurs, Antidépresseurs imipraminiques, Antidépresseurs imipraminiques seuls, Doxépine
Principes actifs :
Doxépine
Episode dépressif majeur
Adulte . Traitement symptomatique. Episode dépressif majeur (implicite)
6 comprimés le soir.
Voie orale
CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN OU ALLER DIRECTEMENT A L'HOPITAL en cas de
pensées suicidaires ou d'auto-agression : demander à un ami ou un parent de
signaler s'il pense que la dépression ou l'anxiété s'aggrave, ou
s'il s'inquiète d'un changement de comportement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (risque
de baisse des facultés mentales et physiques).
EVITER la prise de
boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le
traitement.
Idée suicidaire
Hépatite cytolytique
Hépatite cholestatique
Comportement suicidaire
Constipation
Galactorrhée
Hypotension orthostatique
Impuissance
Leucopénie
Prise de poids
Rétention urinaire
Tachycardie
Thrombopénie
Agranulocytose
Syncope
Etat confusionnel
Dysarthrie
Hyperéosinophilie
Inversion de l'humeur
Tremblement
Sécheresse de la bouche
Sueurs
Crise convulsive
Réaction cutanée allergique
Bouffées de chaleur
Réactivation d'un délire
Episode maniaque
Risque suicidaire
Levée de l'inhibition psychomotrice
Réaction allergique
Hypertrophie mammaire
Trouble de l'accommodation
Trouble du rythme
Trouble de la miction
Trouble de la conduction
Ils découlent pour la plupart des propriétés pharmacologiques des antidépresseurs imipraminiques.
· Liés aux effets périphériques de la molécule : ils sont habituellement bénins et cèdent le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
o Effet anticholinergique (par ordre de fréquence décroissante) : sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l'accommodation, tachycardie, sueurs, troubles de la miction et éventuellement rétention urinaire ;
o Effet adrénolytique : hypotension orthostatique, impuissance.
· Liés aux effets centraux :
o Fréquemment observée : somnolence ou sédation (effet antihistaminique), plus marquée en début de traitement ;
o Beaucoup plus rares : tremblements, crises convulsives sur terrain prédisposé, états confusionnels transitoires.
· Liés à la nature même de la maladie dépressive:
o Levée de l'inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;
o Inversion de l'humeur avec apparition d'épisodes maniaques ;
o Réactivation d'un délire chez les sujets psychotiques;
Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par QUITAXON ou peu après son arrêt (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
· Les antidépresseurs imipraminiques peuvent également entraîner :
o Prise de poids ;
o Troubles de la conduction ou du rythme (avec des doses élevées) ;
o Troubles endocriniens : hypertrophie mammaire, galactorrhée ;
o Bouffées de chaleur ;
o Réactions cutanées allergiques ;
o Dysarthrie ;
o Hépatites cytolytiques ou cholestatiques exceptionnelles ;
o Troubles hématologiques : hyperéosinophilie, leucopénie, agranulocytose, thrombopénie ;
o Syncope.
Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus par des thérapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de la posologie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: signalement.social-sante.gouv.fr.
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Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible en monothérapie.
A ce jour, si les données sont très limitées pour la doxépine, elles semblent exclure un risque malformatif particulier des antidépresseurs imipraminiques. Chez les nouveau-nés de mères traitées en fin de grossesse par un antidépresseur imipraminique, des signes d'imprégnation (notamment atropiniques) et/ou de sevrage ont parfois été décrits :
· troubles neurologiques dans la première semaine de vie (hypotonie, hyperexcitabilité, trémulations, voire exceptionnellement convulsions);
· troubles respiratoires (polypnée, accès de cyanose, voire exceptionnellement détresse respiratoire);
· troubles digestifs (difficulté de mise en route de l'alimentation, retard à l'émission du méconium et distension abdominale).
Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont le plus souvent de courte durée et peu sévères.
Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser la doxépine au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. Toutefois un traitement ne doit pas être arrêté brutalement afin d'éviter un risque de sevrage pour la mère. S'il s'avère indispensable d'instaurer ou de maintenir un traitement par doxépine au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible; néanmoins, par mesure de précaution, l'allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
Mises en garde spéciales
Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l'arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Ce médicament contient un agent colorant azoïque, le jaune orangé S (E110), et peut provoquer des réactions allergiques.
Précautions d'emploi
Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
En cas de virage maniaque franc, le traitement par la doxépine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.
Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d'épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.
La doxépine doit être utilisée avec prudence :
·Chez le sujet âgé présentant :
oune plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique et à la sédation
oune constipation chronique (risque d'iléus paralytique) ;
oune éventuelle hypertrophie prostatique;
·Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits ;
·Dans les insuffisances hépatiques et rénales, en raison du risque de surdosage (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Antécédent suicidaire
Idée suicidaire
Patient de 15 à 25 ans
Troubles du comportement
Syndrome de sevrage
Insomnie
Nervosité
Virage maniaque franc
Epileptique
Antécédent d'épilepsie
Crise convulsive
Sujet âgé
Effet quinidinique
Effet tachycardisant
Effet hypotenseur
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d'appareils ou la conduite de véhicules à moteur.
L'association aux IMAO non sélectifs est une contre-indication classique pour tous les imipraminiques; le risque majeur, bien que peu documenté, correspond à des modifications tensionnelles, hypo- ou hypertensives.
Associations contre-indiquées
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par addition des effets électrophysiologiques.
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Clonidine et apparentés
Décrit pour désipramine et imipramine.
Inhibition de l'effet antihypertenseur de la clonidine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).
+ Sympathomimétiques alpha et bêta :adrénaline, noradrénaline, dopamine pour action systémique par voie parentérale
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée de l'adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticonvulsivants
Risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuil épileptogène par l'antidépresseur).
Surveillance clinique et adaptation éventuelle des posologies.
+ Acide valproïque, valpromide
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antidépresseur.
+ Carbamazépine
Risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuil épileptogène par l'antidépresseur, d'une part), et diminution des concentrations plasmatiques de l'antidépresseur (augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant).
Surveillance clinique et adaptation éventuelle des posologies.
+ Antidépresseurs sérotoninergiques purs : citalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline
Augmentation des concentrations plasmatiques des deux antidépresseurs avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables.
En cas d'association, surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique (en cas de relais d'un traitement à la fluoxétine par un antidépresseur imipraminique, la posologie initiale sera prudente avec augmentation progressive en raison de la longue demi-vie de la fluoxétine et de son métabolite actif).
+ Sympathomimétiques alpha et bêta : adrénaline pour action hémostatique locale par injections sous-cutanée et gingivale.
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée de l'adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique).
Limiter l'apport, par exemple, moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure chez l'adulte.
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs(sauf clonidine et apparentés)
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effets additifs). (Clonidine et apparentés : voir associations déconseillées).
+ Atropine et autres substances atropiniques : antihistaminiques H1 sédatifs, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiazidiques
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche...
+ Autres dépresseurs du système nerveux central (SNC) : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines : carbamates, captodiame, étifoxine ; hynotiques ; neuroleptiques ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Baclofène
Risque d'augmentation de l'hypotonie musculaire.
+ Guanéthidine (voie oculaire)
Diminution de l'effet antihypertenseur de la guanéthidine (inhibition de son entrée dans la fibre sympathique, site d'action).
Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentCellulose microcristalline, Lactose, Carboxyméthylcellulose, Talc, Magnésium stéarate, Silice colloïdale, Jaune orangé S, Pelliculage : Méthylhydroxypropylcellulose, Fer oxyde, Titane dioxyde, Glycérol, Sodium laurylsulfate
PROVEPHARM
22 rue Marc Donadille
13013
MARSEILLE
Code UCD7 : 9147058
Code UCD13 : 3400891470581
Code CIS : 63940790
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : PROVEPHARM
Laboratoire exploitant : PROVEPHARM
Prix vente TTC : 3.28€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 3.28€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 30/04/1990
Rectificatif AMM : 22/12/2020
Marque : QUITAXON
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400933329327
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible
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