QUITAXON

Principes actifs : Doxépine

Les gammes de produits

QUITAXON 10 mg cp séc

Remboursable

Sur prescription seulement

Episode dépressif majeur

Forme :

 Comprimé pelliculé sécable

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Antidépresseurs, Antidépresseurs imipraminiques, Antidépresseurs imipraminiques seuls, Doxépine

Principes actifs :

 Doxépine

Posologie pour QUITAXON 10 mg cp séc

Indications

Episode dépressif majeur

Posologie

Adulte . Traitement symptomatique. Episode dépressif majeur (implicite)
4 comprimés le soir.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN OU ALLER DIRECTEMENT A L'HOPITAL en cas de pensées suicidaires ou d'auto-agression : demander à un ami ou un parent de signaler s'il pense que la dépression ou l'anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement de comportement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (risque de baisse des f
acultés mentales et physiques).
EVITER
la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement.




Contre-indications pour QUITAXON 10 mg cp séc

  • Prédisposition au glaucome à angle fermé
  • Infarctus du myocarde récent (< 1 mois)
  • Troubles urétroprostatiques à risque de rétention urinaire
  • Patient de moins de 15 ans
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Intolérance au galactose
  • Déficit en lactase
  • Syndrome de malabsorption du glucose
  • Syndrome de malabsorption du galactose
  • Consommation d'alcool

Effets indésirables pour QUITAXON 10 mg cp séc

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Somnolence

Sédation

Idée suicidaire

Hépatite cytolytique

Hépatite cholestatique

Comportement suicidaire

Constipation

Galactorrhée

Hypotension orthostatique

Impuissance

Leucopénie

Prise de poids

Rétention urinaire

Tachycardie

Thrombopénie

Agranulocytose

Syncope

Etat confusionnel

Dysarthrie

Hyperéosinophilie

Inversion de l'humeur

Tremblement

Sécheresse de la bouche

Sueurs

Crise convulsive

Réaction cutanée allergique

Bouffées de chaleur

Réactivation d'un délire

Episode maniaque

Risque suicidaire

Levée de l'inhibition psychomotrice

Réaction allergique

Hypertrophie mammaire

Trouble de l'accommodation

Trouble du rythme

Trouble de la miction

Trouble de la conduction


Ils découlent pour la plupart des propriétés pharmacologiques des antidépresseurs imipraminiques.

·Liés aux effets périphériques de la molécule : ils sont habituellement bénins et cèdent le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.

oEffet anticholinergique (par ordre de fréquence décroissante) : sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l'accommodation, tachycardie, sueurs, troubles de la miction et éventuellement rétention urinaire ;

oEffet adrénolytique : hypotension orthostatique, impuissance.

·Liés aux effets centraux :

oFréquemment observée : somnolence ou sédation (effet antihistaminique), plus marquée en début de traitement ;

oBeaucoup plus rares : tremblements, crises convulsives sur terrain prédisposé, états confusionnels transitoires.

·Liés à la nature même de la maladie dépressive:

oLevée de l'inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;

oInversion de l'humeur avec apparition d'épisodes maniaques ;

oRéactivation d'un délire chez les sujets psychotiques;

Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par QUITAXON ou peu après son arrêt (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

·Les antidépresseurs imipraminiques peuvent également entraîner :

oPrise de poids ;

oTroubles de la conduction ou du rythme (avec des doses élevées) ;

oTroubles endocriniens : hypertrophie mammaire, galactorrhée ;

oBouffées de chaleur ;

oRéactions cutanées allergiques ;

oDysarthrie ;

oHépatites cytolytiques ou cholestatiques exceptionnelles ;

oTroubles hématologiques : hyperéosinophilie, leucopénie, agranulocytose, thrombopénie ;

oSyncope.

Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus par des thérapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de la posologie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :

signalement.social-sante.gouv.fr.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le QUITAXON 10 mg cp séc

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible en monothérapie.

A ce jour, si les données sont très limitées pour la doxépine, elles semblent exclure un risque malformatif particulier des antidépresseurs imipraminiques. Chez les nouveau-nés de mères traitées en fin de grossesse par un antidépresseur imipraminique, des signes d'imprégnation (notamment atropiniques) et/ou de sevrage ont parfois été décrits :

·troubles neurologiques dans la première semaine de vie (hypotonie, hyperexcitabilité, trémulations, voire exceptionnellement convulsions);

·troubles respiratoires (polypnée, accès de cyanose, voire exceptionnellement détresse respiratoire);

·troubles digestifs (difficulté de mise en route de l'alimentation, retard à l'émission du méconium et distension abdominale).

Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont le plus souvent de courte durée et peu sévères.

Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser la doxépine au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. Toutefois un traitement ne doit pas être arrêté brutalement afin d'éviter un risque de sevrage pour la mère. S'il s'avère indispensable d'instaurer ou de maintenir un traitement par doxépine au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.

Allaitement

Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible; néanmoins, par mesure de précaution, l'allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.


Mise en garde pour QUITAXON 10 mg cp séc

Mise en garde

Mises en garde spéciales

Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique

La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.

De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l'arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au  galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Ce médicament contient un agent colorant azoïque, le jaune orangé S (E110), et peut provoquer des réactions allergiques.

Précautions d'emploi

Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.

En cas de virage maniaque franc, le traitement par la doxépine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.

Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d'épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.

La doxépine doit être utilisée avec prudence :

·Chez le sujet âgé présentant:

oune plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique et à la sédation

oune constipation chronique (risque d'iléus paralytique) ;

oune éventuelle hypertrophie prostatique;

·Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits ;

·Dans les insuffisances hépatiques et rénales, en raison du risque de surdosage (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Précautions d'emploi

Antécédent suicidaire

Idée suicidaire

Patient de 15 à 25 ans

Troubles du comportement

Syndrome de sevrage

Insomnie

Nervosité

Virage maniaque franc

Epileptique

Antécédent d'épilepsie

Crise convulsive

Sujet âgé

Effet quinidinique

Effet tachycardisant

Effet hypotenseur

Insuffisance hépatique

Nouveau-né de mère traitée

Insuffisance rénale

Aptitude à conduire

Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d'appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

Interaction avec d'autre médicaments

L'association aux IMAO non sélectifs est une contre-indication classique pour tous les imipraminiques; le risque majeur, bien que peu documenté, correspond à des modifications tensionnelles, hypo- ou hypertensives.

Associations contre-indiquées

+ Sultopride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par addition des effets électrophysiologiques.

Associations déconseillées

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

+ Clonidine et apparentés

Décrit pour désipramine et imipramine.

Inhibition de l'effet antihypertenseur de la clonidine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).

+ Sympathomimétiques alpha et bêta :adrénaline, noradrénaline, dopamine pour action systémique par voie parentérale

Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée de l'adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique).

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticonvulsivants

Risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuil épileptogène par l'antidépresseur).

Surveillance clinique et adaptation éventuelle des posologies.

+ Acide valproïque, valpromide

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antidépresseur.

+ Carbamazépine

Risque de survenue de crises convulsives généralisées (baisse du seuil épileptogène par l'antidépresseur, d'une part), et diminution des concentrations plasmatiques de l'antidépresseur (augmentation de son métabolisme hépatique par l'anticonvulsivant).

Surveillance clinique et adaptation éventuelle des posologies.

+ Antidépresseurs sérotoninergiques purs : citalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline

Augmentation des concentrations plasmatiques des deux antidépresseurs avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables.

En cas d'association, surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique (en cas de relais d'un traitement à la fluoxétine par un antidépresseur imipraminique, la posologie initiale sera prudente avec augmentation progressive en raison de la longue demi-vie de la fluoxétine et de son métabolite actif).

+ Sympathomimétiques alpha et bêta : adrénaline pour action hémostatique locale par injections sous-cutanée et gingivale.

Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée de l'adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique).

Limiter l'apport, par exemple, moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure chez l'adulte.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs(sauf clonidine et apparentés)

Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effets additifs). (Clonidine et apparentés : voir associations déconseillées).

+ Atropine et autres substances atropiniques : antihistaminiques H1 sédatifs, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiazidiques

Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche...

+ Autres dépresseurs du système nerveux central (SNC) : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines : carbamates, captodiame, étifoxine ; hynotiques ; neuroleptiques ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Baclofène

Risque d'augmentation de l'hypotonie musculaire.

+ Guanéthidine (voie oculaire)

Diminution de l'effet antihypertenseur de la guanéthidine (inhibition de son entrée dans la fibre sympathique, site d'action).


Informations complémentaires pour QUITAXON 10 mg cp séc

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Excipients

Cellulose microcristalline, Lactose, Carboxyméthylcellulose, Talc, Magnésium stéarate, Silice colloïdale, Laque aluminique de jaune orangé S, Pelliculage : Méthylhydroxypropylcellulose, Polyéthylèneglycol stéarate, Fer oxyde, Titane dioxyde, Glycérol, Sodium laurylsulfate

Exploitant / Distributeur

PROVEPHARM

22 rue Marc Donadille

13013

MARSEILLE

Code UCD7 : 9147041

Code UCD13 : 3400891470413

Code CIS : 63046819

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : PROVEPHARM

Laboratoire exploitant : PROVEPHARM

Prix vente TTC : 1.45€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 1.45€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 30/04/1990

Rectificatif AMM : 11/04/2019

Marque : QUITAXON

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400933329266

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

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