QUÉTIAPINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé à libération prolongée
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Neuroleptiques, Diazépines, oxazépines et thiazépines, Quétiapine
Principes actifs :
Quétiapine
Schizophrénie, Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires, Dépression bipolaire, Prévention des récidives dans le cadre d'un trouble bipolaire, Episode dépressif majeur
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J1. Schizophrénie
1 comprimé au moins 1 heure avant le repas pendant 1 jour.
A avaler entier sans diviser, mâcher ou écraser.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement de J1. Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
1 comprimé au moins 1 heure avant le repas pendant 1 jour.
A avaler entier sans diviser, mâcher ou écraser.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Schizophrénie (implicite)
2 comprimés 1 fois par jour au moins 1 heure avant le repas.
A avaler entier sans diviser, mâcher ou écraser.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
2 comprimés 1 fois par jour au moins 1 heure avant le repas.
A avaler entier sans diviser, mâcher ou écraser.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Prévention des récidives dans le cadre d'un trouble bipolaire
2 comprimés 1 fois par jour le soir au coucher à distance du repas.
A avaler entier sans diviser, mâcher ou écraser.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement adjuvant : en entretien. Episode dépressif majeur
1 comprimé par jour le soir au coucher à distance du repas.
A avaler entier sans diviser, mâcher ou écraser.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Dépression bipolaire
1 comprimé par jour le soir au coucher à distance du repas.
A avaler entier sans diviser, mâcher ou écraser.
Voie orale
- Fièvre, de rigidité musculaire sévère, de sueurs ou d'un niveau de conscience diminué.
- Mouvements incontrôlables, particulièrement au niveau du visage ou de la langue.
- Sensations vertigineuses ou d'une sensation de somnolence intense.
- Convulsions.
- Erection prolongée et douloureuse.
- Rythme cardiaque rapide et irrégulier, même au repos, palpitations, problèmes
respiratoires, douleurs thoraciques ou fatigue inexpliquée.
- Fièvre, des symptômes pseudo-grippaux, une gorge douloureuse, ou tout autre infection.
- Constipation associée à une douleur abdominale persistante, ou une constipation qui n'a pas répondu à un traitement.
En
cas de PENSEES SUICIDAIRES ou d'automutilation à un moment donné,
contacter immédiatement un médecin ou se
rendre directement à l'hôpital.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicule ou d'utilisation de machines (risques de somnolence).
Ne pas BOIRE de jus de pamplemousse lors de la prise de ce médicament.
EVITER de consommer de l'alcool à l'origine de somnolence en association à ce médicament.
Asthénie
Constipation
Dyspepsie
Hyperprolactinémie
Hypotension orthostatique
Irritabilité
Leucopénie
Palpitation
Tachycardie
Idée suicidaire
Cauchemars
Dysarthrie
Dyspnée
Hyperglycémie
Oedème périphérique
Rêves anormaux
Elévation de la glycémie
Augmentation de l'appétit
Vision trouble
Pyrexie
Vomissement
Augmentation des éosinophiles
Elévation des gamma-GT
Comportement suicidaire
Augmentation de la TSH
Diminution des neutrophiles
Diminution de la T3
Diminution de la T4
Diminution de la T4 libre
Elévation de l'alanine-aminotransférase
Anémie
Bradycardie
Convulsions
Diabète
Hyponatrémie
Hypothyroïdie
Rétention urinaire
Rhinite
Thrombocytopénie
Dysphagie
Syncope
Allongement de l'intervalle QT
Dyskinésie tardive
Neutropénie
Hypersensibilité
Diminution du nombre de plaquettes
Dysfonction sexuelle
Aggravation d'un diabète
Syndrome des jambes sans repos
Elévation de l'aspartate-aminotransférase
Diminution de la T3 libre
Galactorrhée
Hépatite
Ictère
Iléus
Pancréatite
Priapisme
Thrombo-embolie veineuse
Agranulocytose
Syndrome malin des neuroleptiques
Somnambulisme
Gonflement des seins
Hypothermie
Obstruction intestinale
Trouble menstruel
Parasomnie
Elévation de la créatine-phosphokinase sérique
Trouble alimentaire
Syndrome métabolique
Oedème de Quincke
Syndrome de Stevens-Johnson
Réaction anaphylactique
Rhabdomyolyse
Anomalie de la sécrétion d'hormone antidiurétique
Accident vasculaire cérébral
Arythmie ventriculaire
Torsades de pointes
Rigidité musculaire
Sédation
Erythème polymorphe
Arrêt cardiaque
Chute
Akathisie
Réaction cutanée allergique
Cardiomyopathie
Syndrome de sevrage à la naissance
Myocardite
Nécrolyse épidermique toxique
Altération de la conscience
Augmentation du LDL cholestérol
Mort subite inexpliquée
Syndrome DRESS
Dysautonomie
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés avec la quétiapine (= 10 %) sont : somnolence, sensations vertigineuses, bouche sèche, céphalées, symptômes de sevrage (à l'arrêt du traitement), augmentation du taux de triglycérides sériques, augmentation du cholestérol total (principalement du cholestérol LDL), diminution du cholestérol HDL, prise de poids, diminution des symptômes extrapyramidaux et du taux d'hémoglobine.
Les fréquences des effets indésirables associés à un traitement par quétiapine sont présentées ci-dessous sous forme de tableau (Tableau 1), selon le format recommandé par le « Conseil des Organisations Internationales des Sciences Médicales » (groupe de travail CIOMS III, 1995).
Tableau 1 - Effets indésirables associés à un traitement par quétiapine
Les fréquences des effets indésirables sont répertoriées comme suit : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100), rare (= 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
1 Voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
2 Une somnolence peut apparaître particulièrement pendant les deux premières semaines de traitement, mais disparaît généralement avec la poursuite du traitement par quétiapine.
3 Des élévations asymptomatiques (modifications de la normale à 3 x LSN (limite supérieure de la normale) à un moment quelconque) des taux de transaminases sériques (ALAT, ASAT) ou de gamma-GT ont été observées chez quelques patients traités par la quétiapine. Ces élévations étaient habituellement réversibles avec la poursuite du traitement par la quétiapine.
4 Comme avec d'autres antipsychotiques à action alpha1-adréno-bloquante, la quétiapine peut fréquemment provoquer une hypotension orthostatique associée à des sensations vertigineuses, une tachycardie et, chez certains patients, des syncopes, surtout pendant la période d'adaptation posologique initiale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
5 Le calcul de la fréquence de ces effets indésirables a été fait sur la seule base des données post-commercialisation concernant la quétiapine en comprimé à libération immédiate.
6 Glycémie à jeun = 126 mg/dL (= 7,0 mmol/L) ou glycémie non à jeun = 200 mg/dL (= 11,1 mmol/L), au moins une fois.
7 Une augmentation du taux de dysphagie avec la quétiapine versus placebo n'a été observée que lors d'études cliniques portant sur la dépression bipolaire.
8 Basé sur une augmentation de plus de 7 % du poids corporel par rapport à la valeur de base. Survient principalement pendant les premières semaines de traitement chez les adultes.
9 Les symptômes de sevrage suivants ont été observés le plus fréquemment au cours d'études cliniques à court terme contrôlées versus placebo et en monothérapie, qui évaluaient les symptômes à l'arrêt de traitement : insomnie, nausées, céphalées, diarrhée, vomissements, sensations vertigineuses, et irritabilité. L'incidence de ces réactions avait significativement diminué une semaine après l'arrêt du traitement.
10 Triglycérides = 200 mg/dL (= 2,258 mmol/L) (patients = 18 ans) ou = 150 mg/dL (= 1,694 mmol/L) (patients < 18 ans) au moins une fois.
11 Cholestérol = 240 mg/dL (= 6,2064 mmol/L) (patients = 18 ans) ou = 200 mg/dL (= 5,172 mmol/L) (patients < 18 ans) au moins une fois. Une augmentation du cholestérol LDL = 30 mg/dL (= 0,769 mmol/L) a été très fréquemment observée. La variation moyenne chez les patients qui ont présenté cette augmentation était de 41,7 mg/dL (= 1,07 mmol/L).
12 Voir texte ci-dessous
13 Plaquettes = 100 x 109/L au moins une fois.
14 D'après la notification d'effets indésirables au cours des études cliniques, l'augmentation de la concentration sanguine de créatine phosphokinase n'est pas associée au syndrome malin des neuroleptiques.
15 Concentrations de prolactine (patients > 18 ans) : > 20 microgrammes/L (> 869,56 pmol/L) chez les hommes ; > 30 microgrammes/L (> 1304,34 pmol/L) chez les femmes, à un moment quelconque.
16 Peut conduire à des chutes.
17 Cholestérol HDL : < 40 mg/dL (1,025 mmol/L) chez les hommes ; < 50 mg/dL (1,282 mmol/L) chez les femmes, à un moment quelconque.
18 Incidence des patients ayant présenté une variation de l'intervalle QTc de < 450 msec à = 450 msec avec une augmentation = 30 msec. Lors d'études contrôlées versus placebo avec la quétiapine, la variation moyenne et l'incidence des modifications cliniquement significatives de l'intervalle QT sont similaires pour la quétiapine et le placebo.
19 Variation de > 132 mmol/L à = 132 mmol/L au moins une fois.
20 Des cas de pensées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par quétiapine ou juste après l'arrêt du traitement (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
21 Voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques.
22 Une diminution du taux d'hémoglobine jusqu'à des valeurs = 13 g/dL (8,07 mmol/L) chez les hommes, = 12 g/dL (7,45 mmol/L) chez les femmes est survenue au moins une fois chez 11 % des patients traités par quétiapine dans tous les essais cliniques y compris les extensions en ouvert.
Chez ces patients, la diminution maximale moyenne du taux d'hémoglobine à un moment quelconque était de -1,50 g/dL.
23 Ces cas survenaient souvent dans un contexte de tachycardie, sensations vertigineuses, hypotension orthostatique et/ou maladie cardiaque/respiratoire sous-jacente.
24 D'après des variations (observées à un moment quelconque dans tous les essais cliniques) de la valeur initiale à une valeur potentiellement cliniquement significative. Les variations des taux de T4 et T3 totales ou libres sont définies comme < 0,8 x LIN (limite inférieure de la normale) (pmol/L) et celles du taux de TSH comme > 5 mUI/L à un moment quelconque.
25 D'après une augmentation du taux de vomissement chez les personnes âgées (= 65 ans).
26 Variation du nombre de neutrophiles de = 1,5 x109/L en valeur de base à < 0,5 x 109/L à un moment quelconque durant le traitement et sur la base des patients présentant une neutropénie sévère (< 0,5 x 109/L) et une infection pendant les essais cliniques avec la quétiapine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
27 D'après des variations de la valeur initiale à une valeur potentiellement cliniquement significative, à un moment quelconque dans tous les essais cliniques. Les variations des taux d'éosinophiles sont définies comme > 1 x 109 cellules/L à un moment quelconque.
28 D'après des variations de la valeur initiale à une valeur potentiellement cliniquement significative, à un moment quelconque dans tous les essais cliniques. Les variations des taux de globules blancs sont définies comme = 3 x 109 cellules/L à un moment quelconque.
29 D'après des rapports d'événements indésirables de syndrome métabolique issus de tous les essais cliniques avec la quétiapine.
30 Chez certains patients, une aggravation de plus d'un des paramètres métaboliques que sont le poids, le taux de glucose sanguin et le taux de lipides a été observée dans les essais cliniques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
31 Voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement.
32 Peut survenir au début ou peu après le début du traitement et être associée à une hypotension et/ou une syncope. Fréquence basée sur les rapports d'événements indésirables de bradycardie et les événements apparentés dans l'ensemble des essais cliniques avec la quétiapine.
33 D'après une étude épidémiologique rétrospective non randomisée.Des cas d'allongement de l'intervalle QT, d'arythmie ventriculaire, de mort subite inexpliquée, d'arrêt cardiaque et de torsades de pointes ont été rapportés au cours de l'utilisation de neuroleptiques, et ces effets sont considérés comme des effets de classe.
Des effets indésirables cutanés sévères, y compris le syndrome de Stevens-Johnson, une nécrolyse épidermique toxique, et un rash médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ont été rapportés lors d'un traitement par quétiapine.
Population pédiatrique
Les effets indésirables décrits précédemment chez les adultes sont à considérer chez les enfants et les adolescents.
Le tableau suivant résume les effets indésirables survenant plus fréquemment chez les enfants et adolescents (de 10 à 17 ans) que dans la population adulte, ou les effets indésirables qui n'ont pas été identifiés dans la population adulte.
Tableau 2 -Effets indésirables chez les enfants et les adolescents associés au traitement par la quétiapine se produisant à une fréquence plus élevée que chez les adultes, ou non identifiés chez les adultes
Les fréquences des effets indésirables sont répertoriées comme suit : très fréquent (= 1/10), fréquent (= 1/100 à < 1/10), peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100), rare (= 1/10 000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000).
1 Concentration de prolactine (patients < 18 ans) : > 20 microgrammes/L (> 869,56 pmol/L) chez les sujets de sexe masculin ; > 26 microgrammes/L (> 1130,428 pmol/L) chez les sujets de sexe féminin, à un moment quelconque. Moins de 1 % des patients ont eu une augmentation de la concentration de prolactine à une valeur > 100 microgrammes/L.
2 D'après les passages au-dessus du seuil de significativité clinique (adapté d'après les critères du National Institute of Health [NIH]) ou des augmentations > 20 mmHg pour la pression artérielle systolique ou > 10 mmHg pour la pression artérielle diastolique, à un moment quelconque au cours de 2 études à court terme (3 à 6 semaines) contrôlées versus placebo chez des enfants et des adolescents.
3 Note : la fréquence correspond à celle observée chez les adultes, mais il pourrait y avoir différentes implications cliniques chez les enfants et les adolescents par comparaison aux adultes.
4 Voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Voir plus
Grossesse
Premier trimestre
La quantité modérée de données publiées sur les grossesses exposées (entre 300 et 1000 résultats de grossesse connus), y compris les rapports individuels et quelques études observationnelles ne suggèrent pas un risque accru de malformations dues au traitement. Cependant, sur la base de toutes les données disponibles, une conclusion définitive ne peut être tirée. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Par conséquent, la quétiapine ne doit être utilisée pendant la grossesse que si les bénéfices justifient les risques potentiels.
Troisième trimestre
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (y compris la quétiapine) au cours du troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d'effets indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, et troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
Sur la base des données très limitées issues des rapports publiés concernant l'excrétion de la quétiapine dans le lait maternel humain, le degré d'excrétion à des doses thérapeutiques semble variable. En raison du manque de données fiables, une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'arrêter le traitement par la quétiapine en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Les effets de la quétiapine sur la fertilité humaine n'ont pas été évalués. Des effets liés à des niveaux élevés de prolactine ont été observés chez les rats, néanmoins ceux-ci ne sont pas directement pertinents pour les humains (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Comme QUETIAPINE EG LP est indiqué dans plusieurs indications, son profil de sécurité devra être considéré en fonction du diagnostic de chaque patient et de la dose reçue.
L'efficacité et la sécurité à long terme d'une utilisation en traitement adjuvant chez des patients présentant un TDM n'ont pas été évaluées, cependant l'efficacité et la sécurité à long terme d'une utilisation en monothérapie ont été évaluées chez des patients adultes (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Population pédiatrique
La quétiapine n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans, en raison du manque de données pour étayer son utilisation chez ce groupe de patients. Des études cliniques avec la quétiapine ont montré qu'en plus du profil de sécurité connu identifié chez les adultes (voir rubrique Effets indésirables), certains effets indésirables se produisaient à une plus grande fréquence chez les enfants et les adolescents que chez les adultes (augmentation de l'appétit, augmentation de la prolactine sérique, vomissements, rhinite et syncope) ou pouvaient avoir différentes implications chez les enfants et les adolescents (symptômes extrapyramidaux et irritabilité) ; par ailleurs, un effet indésirable qui n'avait pas été vu antérieurement dans les études chez l'adulte a été identifié. Il s'agit de l'augmentation de la pression sanguine. De plus, des modifications des tests de la fonction thyroïdienne ont également été observées chez les enfants et les adolescents.
Les implications sur la sécurité à long-terme du traitement par la quétiapine sur la croissance et la maturation n'ont pas été étudiées au-delà de 26 semaines. Les implications à long terme sur le développement cognitif et comportemental ne sont pas connues.
Lors d'études cliniques contrôlées versus placebo chez des enfants et des adolescents, l'administration de quétiapine a été associée à une augmentation de la fréquence de survenue de symptômes extrapyramidaux par rapport au placebo chez des patients traités pour schizophrénie, manie bipolaire et dépression bipolaire (voir rubrique Effets indésirables).
Suicide/pensées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à une augmentation du risque de pensées suicidaires, d'auto-mutilation et de suicide (événements liés au suicide). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative.
L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque de suicide peut augmenter au tout début du rétablissement.
De plus, les médecins doivent considérer le risque potentiel d'événements liés au suicide après l'arrêt brutal du traitement par la quétiapine, en raison des facteurs de risque connus pour la maladie traitée.
D'autres troubles psychiatriques pour lesquels la quétiapine est prescrite peuvent également être associés à une augmentation du risque d'événements liés au suicide. De plus, ces troubles peuvent s'accompagner d'épisodes dépressifs majeurs.
Les mêmes mesures de précaution que celles observées lors du traitement des patients présentant des épisodes dépressifs majeurs doivent également être appliquées lors du traitement des patients présentant d'autres troubles psychiatriques.
Les patients qui présentent des antécédents d'événements liés au suicide ou qui présentent un niveau important de pensées suicidaires avant l'instauration du traitement courent un plus grand risque de pensées suicidaires ou de tentatives de suicide et doivent être surveillés étroitement pendant le traitement.
Une méta-analyse d'essais cliniques, contrôlés versus placebo, portant sur l'utilisation d'antidépresseurs chez des adultes présentant des troubles psychiatriques a mis en évidence une augmentation du risque de comportement suicidaire sous antidépresseurs, par rapport au placebo, chez les patients de moins de 25 ans.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier des patients à risque élevé, est nécessaire en cas de traitement médicamenteux, surtout au début du traitement et après un ajustement de la dose. Les patients (et les personnes qui les soignent) doivent être prévenus de la nécessité de détecter la survenue d'une aggravation clinique, d'un comportement suicidaire, ou de pensées suicidaires et de tout changement inhabituel du comportement, et de consulter immédiatement un médecin en cas d'apparition de ces symptômes.
Lors d'études à court terme contrôlées versus placebo chez des patients présentant des épisodes dépressifs majeurs dans le cadre de troubles bipolaires, une augmentation du risque d'événements liés au suicide a été observée chez les jeunes adultes (moins de 25 ans) traités par la quétiapine par comparaison avec ceux sous placebo (3,0 % versus 0 %, respectivement). Lors d'études cliniques chez des patients présentant un TDM, la fréquence des événements liés au suicide chez les jeunes adultes (de moins de 25 ans) était de 2,1 % (3/144) pour la quétiapine et 1,3 % (1/75) pour le placebo. Une étude de population rétrospective de quétiapine pour le traitement des patients avec un trouble dépressif majeur a montré un risque accru d'automutilation et de suicide chez les patients âgés de 25 à 64 ans sans antécédents d'automutilation lors de l'utilisation de la quétiapine avec d'autres antidépresseurs.
Risque métabolique
Etant donné l'observation d'un risque de dégradation du profil métabolique y compris des variations de poids, de la glycémie (voir hyperglycémie) et des lipides au cours des études cliniques, le profil métabolique du patient doit être étudié lors de l'initiation du traitement et ces paramètres doivent être régulièrement contrôlés pour détecter tout changement pendant toute la durée du traitement. Toute dégradation de ces paramètres devra être prise en charge de manière cliniquement appropriée (voir rubrique Effets indésirables).
Symptômes extrapyramidaux
Lors d'études cliniques contrôlées versus placebo chez des patients adultes, la quétiapine a été associée à une augmentation de la fréquence des symptômes extrapyramidaux par rapport au placebo chez les patients traités pour des épisodes dépressifs majeurs dans le cadre de troubles bipolaires et de trouble dépressif majeur (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).
Il a été observé avec la quétiapine l'apparition d'une akathisie, caractérisée par une agitation subjectivement désagréable ou inquiétante et la nécessité de bouger souvent liée à une incapacité à rester tranquillement assis ou debout. Ce tableau survient principalement au cours des premières semaines du traitement. Une augmentation de la dose peut s'avérer nuisible chez les patients qui développent ces symptômes.
Dyskinésie tardive
En cas d'apparition de signes et de symptômes de dyskinésie tardive, une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement par quétiapine devra être envisagé. Les symptômes de dyskinésie tardive peuvent s'aggraver ou même survenir après l'arrêt du traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Somnolence et sensations vertigineuses
Le traitement par la quétiapine peut être à l'origine d'une somnolence et de symptômes apparentés, tels qu'une sédation (voir rubrique Effets indésirables).
Lors d'études cliniques relatives au traitement de patients présentant une dépression bipolaire ou un trouble dépressif majeur, l'apparition des symptômes a été généralement observée dans les 3 premiers jours du traitement et était principalement d'intensité faible à modérée.
Les patients présentant une somnolence d'intensité sévère peuvent nécessiter un suivi rapproché pendant au moins 2 semaines à partir du début de la somnolence ou jusqu'à amélioration des symptômes ; l'arrêt du traitement peut parfois s'avérer nécessaire.
Hypotension orthostatique
Le traitement par la quétiapine a été associé à une hypotension orthostatique et des sensations vertigineuses apparentées (voir rubrique Effets indésirables) apparaissant, tout comme la somnolence, notamment au cours de la période d'adaptation posologique initiale. Cela peut augmenter la survenue de blessures accidentelles (chute), particulièrement dans la population âgée. Dès lors, les patients doivent être avertis de la nécessité d'être prudents jusqu'à ce qu'ils soient familiarisés avec les effets possibles du médicament.
La quétiapine doit être administrée avec précaution chez les patients présentant une maladie cardiovasculaire connue, une maladie cérébrovasculaire ou tout autre facteur prédisposant à l'hypotension. En cas d'hypotension orthostatique, il convient d'envisager une réduction de la dose ou une augmentation plus progressive particulièrement chez les patients présentant une affection cardiovasculaire sous-jacente.
Syndrome d'apnée du sommeil
Un syndrome d'apnée du sommeil a été rapporté chez des patients utilisant la quétiapine. Chez les patients qui ont des antécédents ou présentant un risque d'apnée du sommeil, et qui reçoivent de façon concomitante des dépresseurs du système nerveux central, tels que les patients en surpoids/obèses ou les patients de sexe masculin, la quétiapine doit être utilisée avec prudence.
Convulsions
Dans des études cliniques contrôlées, aucune différence de fréquence des convulsions n'a été observée chez les patients sous quétiapine ou placebo. Aucune donnée n'est disponible sur l'incidence des convulsions chez les patients ayant des antécédents de troubles convulsifs. Comme pour les autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lors du traitement de patients ayant des antécédents de convulsions (voir rubrique Effets indésirables).
Syndrome malin des neuroleptiques
Le syndrome malin des neuroleptiques a été associé au traitement par antipsychotiques, y compris la quétiapine (voir rubrique Effets indésirables). Les manifestations cliniques comprennent une hyperthermie, une altération de la conscience, une rigidité musculaire, une dysautonomie et une augmentation de la créatine phosphokinase. Dans ce cas, le traitement par la quétiapine doit être arrêté et un traitement médical approprié instauré.
Syndrome sérotoninergique
L'administration concomitante de QUETIAPINE EG LP et d'autres agents sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, peut entraîner un syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est cliniquement justifié, il est conseillé de surveiller attentivement le patient, en particulier lors de l'instauration du traitement et des augmentations de dose. Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l'état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
Si un syndrome sérotoninergique est suspecté, une réduction de la dose ou une interruption du traitement doit être envisagée en fonction de la sévérité des symptômes.
Neutropénie sévère et agranulocytose
Dans des études cliniques avec la quétiapine, des cas de neutropénie sévère (nombre de neutrophiles < 0,5 x 109/L) ont été rapportés. Dans la plupart des cas, la neutropénie sévère s'est manifestée dans les deux mois après l'instauration du traitement par la quétiapine. Il n'existait pas de lien évident avec la dose. Au cours de l'expérience après la commercialisation, plusieurs cas ont été mortels. Les possibles facteurs de risque de neutropénie comprennent une faible numération leucocytaire pré-existante et des antécédents de neutropénie d'origine médicamenteuse. Toutefois, des cas sont apparus chez des patients sans facteurs de risque préexistants. La quétiapine doit être arrêtée chez les patients dont le nombre de neutrophiles est < 1,0 x 109/L.
Ces patients doivent être suivis de près afin de déceler tout signe ou symptôme d'infection et le nombre de neutrophiles doit être contrôlé (jusqu'à ce que le nombre dépasse 1,5 x 109/L) (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
La neutropénie doit être considérée chez les patients présentant des infections ou de la fièvre, particulièrement en l'absence de facteurs prédisposant évidents, et devra être prise en charge de manière cliniquement appropriée.
Les patients doivent être avertis de la nécessité de rapporter immédiatement l'apparition de tout signe ou symptôme suggérant une agranulocytose ou une infection (par ex., fièvre, faiblesse, léthargie, ou maux de gorge) à tout moment au cours du traitement par quétiapine.
Le nombre de leucocytes et le nombre absolu de neutrophiles (NAN) de ces patients doivent être rapidement analysés, notamment en l'absence de facteurs de prédisposition.
Effets anticholinergiques (muscariniques):
La norquétiapine, un métabolite actif de la quétiapine, possède une affinité modérée à forte pour plusieurs sous-types de récepteurs muscariniques. Cela contribue aux effets indésirables qui reflètent des effets anticholinergiques lorsque la quétiapine est utilisée aux doses recommandées, lorsqu'elle est utilisée en association avec d'autres médicaments ayant des effets anticholinergiques, et dans le cadre d'un surdosage. La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients recevant des médicaments ayant des effets anticholinergiques (muscariniques). La quétiapine doit être utilisée avec prudence chez les patients souffrant ou ayant eu des antécédents de rétention urinaire, une hypertrophie de la prostate cliniquement significative, une occlusion intestinale ou des affections apparentées, une augmentation de la pression intraoculaire ou un glaucome à angle fermé. (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions, Effets indésirables, Propriétés pharmacodynamiques et Surdosage).
Interactions
Voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions.
L'utilisation concomitante de quétiapine et d'un puissant inducteur des enzymes hépatiques, comme la carbamazépine ou la phénytoïne, diminue significativement les concentrations plasmatiques de quétiapine, ce qui peut affecter l'efficacité du traitement par la quétiapine. Chez les patients traités par un inducteur des enzymes hépatiques, le médecin ne prescrira la quétiapine que s'il estime que les bénéfices de la quétiapine l'emportent sur les risques liés à l'arrêt de l'inducteur des enzymes hépatiques. Il est important que tout changement du traitement inducteur soit graduel et qu'il soit remplacé si nécessaire par un médicament non inducteur (par ex. le valproate de sodium).
Poids
Une prise de poids a été rapportée chez des patients traités par la quétiapine. Celle-ci doit être contrôlée et prise en charge sur le plan clinique de façon appropriée conformément aux recommandations sur l'utilisation des antipsychotiques (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).
Hyperglycémie
Une hyperglycémie et/ou l'apparition ou l'exacerbation d'un diabète parfois associée à une acidocétose ou à un coma ont été rarement rapportées, dont quelques cas fatals (voir rubrique Effets indésirables). Dans certains cas, une augmentation antérieure du poids corporel a été rapportée, ce qui peut être un facteur prédisposant. Une surveillance clinique appropriée est préconisée conformément aux recommandations sur l'utilisation des antipsychotiques.
Les patients traités par un antipsychotique, y compris la quétiapine, doivent faire l'objet d'un suivi pour détecter tout signe ou symptôme d'hyperglycémie (tel que polydipsie, polyurie, polyphagie et faiblesse) et les patients présentant un diabète ou des facteurs de risque de diabète doivent être contrôlés régulièrement afin de dépister toute détérioration du contrôle de la glycémie. Le poids doit être contrôlé régulièrement.
Lipides
Des augmentations des triglycérides, du cholestérol LDL et du cholestérol total, et des diminutions du cholestérol HDL ont été observées au cours d'études cliniques avec la quétiapine (voir rubrique Effets indésirables). Toute variation des paramètres lipidiques devra être pris en charge de manière cliniquement appropriée.
Allongement de l'intervalle QT
Lors des essais cliniques et en cas d'utilisation conforme au RCP, la quétiapine n'a pas entraîné un allongement persistant de l'intervalle QT en valeur absolue. Après la commercialisation, un allongement de l'intervalle QT a été rapporté avec la quétiapine administrée aux doses thérapeutiques (voir rubrique Effets indésirables) et lors de surdosages (voir rubrique Surdosage). Comme c'est le cas pour d'autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lorsque la quétiapine est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire ou des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT. La prudence est également recommandée lorsque la quétiapine est prescrite soit avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, soit avec des neuroleptiques, en particulier chez les personnes âgées, chez les patients avec un syndrome du QT long congénital, et chez ceux atteints d'insuffisance cardiaque congestive, d'hypertrophie cardiaque, d'hypokaliémie ou d'hypomagnésémie (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Cardiomyopathie et myocardite
Des cas de cardiomyopathie et de myocardite ont été rapportés au cours des études cliniques et après la commercialisation (voir rubrique Effets indésirables). Chez les patients suspectés de cardiomyopathie ou de myocardite, l'arrêt de de la quétiapine doit être envisagé.
Sevrage
Après un arrêt brutal de la quétiapine, des symptômes aigus de sevrage ont été rapportés tels qu'insomnie, nausées, céphalées, diarrhées, vomissements, sensations vertigineuses et irritabilité.
Un sevrage progressif sur une période d'au moins une à deux semaines est souhaitable (voir rubrique Effets indésirables).
Patients âgés atteints de psychose liée à une démence
La quétiapine n'est pas approuvée dans le traitement des patients atteints de psychose liée à une démence.
Lors d'essais cliniques randomisés contrôlés versus placebo chez des patients atteints de démence, le risque d'effets indésirables cérébrovasculaires était presque triplé avec certains antipsychotiques atypiques. Le mécanisme responsable de cette augmentation du risque n'est pas connu. Une augmentation du risque d'effets indésirables ne peut être exclue avec d'autres antipsychotiques ou dans d'autres populations de patients. La quétiapine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Une méta-analyse a signalé que les patients âgés atteints de psychose liée à une démence ont un plus grand risque de décès sous antipsychotiques atypiques que sous placebo. Dans deux études contrôlées versus placebo d'une durée de 10 semaines portant sur l'administration de quétiapine à la même population de patients (n = 710, âge moyen : 83 ans, extrêmes : 56-99 ans), l'incidence de décès chez les patients traités par la quétiapine a été de 5,5 % contre 3,2 % dans le groupe placebo. Les patients inclus dans ces études sont décédés pour des raisons diverses qui étaient attendues dans cette population.
Patients âgés atteints de la maladie de Parkinson (parkinsonisme)
Une étude de population rétrospective de quétiapine pour le traitement des patients avec un TDM a montré un risque accru de décès pendant l'utilisation de la quétiapine chez les patients âgés de plus de 65 ans. Cette association n'était pas présente quand les patients atteints de la maladie de Parkinson ont été retirés de l'analyse. Des précautions doivent être prises si la quétiapine est prescrite à des patients âgés atteints de la maladie de Parkinson.
Dysphagie
Une dysphagie a été rapportée avec la quétiapine (voir rubrique Effets indésirables). La quétiapine doit être utilisée avec précaution chez des patients risquant de développer une pneumonie d'inhalation.
Constipation et obstruction intestinale
La constipation est un facteur de risque d'obstruction intestinale. Des cas de constipation et d'obstruction intestinale ont été rapportés avec la quétiapine (voir rubrique Effets indésirables), y compris des cas fatals chez des patients présentant des risques plus élevés d'obstruction intestinale, parmi lesquels les patients recevant plusieurs traitements en même temps réduisant la motilité intestinale et/ou pouvant masquer les symptômes de constipation. Les patients souffrant d'obstruction intestinale ou d'iléus doivent être pris en charge en urgence et bénéficier d'un suivi rapproché.
Thromboembolie veineuse (TEV)
Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec des antipsychotiques. Etant donné que les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque potentiels de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours du traitement par quétiapine, et des mesures préventives doivent être prises.
Pancréatite
Des cas de pancréatite ont été rapportés lors des études cliniques et après la commercialisation. Parmi les cas rapportés après la commercialisation, bien que des facteurs de risque déterminants n'aient pas été retrouvés dans tous les cas, de nombreux patients présentaient des facteurs connus pour être associés à des pancréatites, tels qu‘un taux de triglycérides élevé (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), des calculs biliaires et la consommation d'alcool.
Informations supplémentaires
Les données sur l'association de la quétiapine avec le divalproate ou le lithium dans le traitement aigu des épisodes maniaques modérés à sévères sont limitées ; un traitement concomitant a cependant été bien toléré (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques). Les données ont révélé un effet additif à la 3ème semaine.
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactose ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Mésusage et abus
Des cas de mésusage et d'abus ont été rapportés. Des précautions doivent être prises lors de la prescription de quétiapine à des patients ayant des antécédents d'alcoolisme ou d'abus de substances.
Troubles psychiatriques
Antécédent d'idée suicidaire
Pensée suicidaire
Patient de 18 à 25 ans
Comportement suicidaire
Troubles du comportement
Akathisie
Dyskinésie tardive
Somnolence
Sensation vertigineuse
Maladie cardiovasculaire
Maladie cérébrovasculaire
Prédisposition à l'hypotension
Hypotension orthostatique
Antécédent d'apnée du sommeil
Risque de survenue d'apnée du sommeil
Sujet de sexe masculin
Antécédent de convulsion
Syndrome malin des neuroleptiques
Numération des globules blancs diminuée
Antécédent de neutropénie
Neutrophiles < 1x10 puissance 9/L
Infection
Fièvre
Agranulocytose
Rétention urinaire
Antécédent de rétention urinaire
Hypertrophie bénigne de la prostate
Obstruction intestinale
Augmentation de la pression intraoculaire
Glaucome à angle fermé
Prise de poids
Diabète sucré
Facteurs de risque de diabète
Altération du bilan lipidique
Antécédent familial de QT long
Sujet âgé
Syndrome congénital du QT long
Décompensation cardiaque
Hypertrophie cardiaque
Hypokaliémie
Hypomagnésémie
Cardiomyopathie
Myocardite
Risque d'accident vasculaire cérébral
Risque d'inhalation
Constipation
Iléus
Risque thrombo-embolique veineux
Facteurs de risque de pancréatite aiguë
Consommation d'alcool
Antécédent de dépendance à l'alcool
Antécédent d'abus médicamenteux
Insuffisance hépatique
En raison de ses effets principaux sur le système nerveux central, la quétiapine est susceptible d'interférer dans les activités nécessitant de la vigilance. Par conséquent, il est déconseillé aux patients de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine tant que leur sensibilité individuelle à ce risque n'est pas connue.
En raison des effets principaux de la quétiapine sur le système nerveux central, la quétiapine sera utilisée avec précaution en association avec d'autres médicaments à action centrale ainsi qu'avec l'alcool.
La quétiapine doit être utilisée avec prudence en association avec des médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs de la MAO, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques, car cela augmente le risque de syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
La prudence est de mise lorsque l'on traite des patients recevant d'autres médicaments ayant des effets anticholinergiques (muscariniques) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Le cytochrome P450 (CYP) 3A4 est la principale enzyme responsable du métabolisme de la quétiapine médié par le cytochrome P450. Dans une étude d'interaction chez des volontaires sains, l'administration concomitante de quétiapine (à la dose de 25 mg) et de kétoconazole, un inhibiteur du CYP3A4, a provoqué une augmentation de 5 à 8 fois de l'ASC de la quétiapine. Par conséquent, l'administration concomitante de quétiapine et d'inhibiteurs du CYP3A4 est contre-indiquée. Il est également déconseillé de consommer du jus de pamplemousse pendant le traitement par la quétiapine.
Lors d'une étude à doses multiples chez des patients, afin d'évaluer la pharmacocinétique de la quétiapine, administrée avant et pendant un traitement par la carbamazépine (un inducteur des enzymes hépatiques connu), la prise concomitante de carbamazépine augmentait la clairance de la quétiapine de façon significative. Cette augmentation de la clairance réduisait l'exposition systémique à la quétiapine (mesurée par l'aire sous la courbe (ASC)) jusqu'à en moyenne 13 % de l'exposition correspondant à une administration de quétiapine seule ; néanmoins, chez certains patients un effet plus fort a été observé. Cette interaction peut aboutir à des concentrations plasmatiques plus basses, pouvant affecter l'efficacité du traitement par quétiapine.
L'administration concomitante de quétiapine et de phénytoïne (un autre inducteur enzymatique microsomal) a provoqué une forte augmentation de la clairance de la quétiapine d'environ 450 %. Chez les patients traités par un inducteur des enzymes hépatiques, l'instauration d'un traitement par quétiapine ne sera possible que si le prescripteur estime que les bénéfices de la quétiapine l'emportent sur les risques liés à l'arrêt de l'inducteur enzymatique.
Il est important que les changements apportés au traitement inducteur soient graduels et qu'il soit remplacé si nécessaire par un médicament non inducteur (p. ex. le valproate de sodium) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
La pharmacocinétique de la quétiapine n'a pas été significativement modifiée par l'administration concomitante des antidépresseurs que sont l'imipramine (un inhibiteur connu du CYP2D6) ou la fluoxétine (un inhibiteur connu du CYP3A4 et du CYP2D6).
L'administration concomitante des antipsychotiques que sont la rispéridone et l'halopéridol n'a pas modifié significativement la pharmacocinétique de la quétiapine. L'utilisation concomitante de quétiapine et de thioridazine a augmenté la clairance de la quétiapine de 70 % environ.
La pharmacocinétique de la quétiapine n'a pas été modifiée par l'administration concomitante de cimétidine.
La pharmacocinétique du lithium n'a pas été modifiée par l'administration concomitante de la quétiapine.
Lors d'une étude de 6 semaines, randomisée, conduite avec du lithium en association avec la quétiapine à libération prolongée versus un placebo en association avec la quétiapine à libération prolongée chez des patients adultes atteints de manie aigüe, des effets extrapyramidaux (en particulier tremblements), une somnolence et une prise de poids ont été observés avec une plus grande fréquence dans le groupe lithium que dans le groupe placebo (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Les profils pharmacocinétiques du valproate de sodium et de la quétiapine ne subissent pas de modification cliniquement significative en cas d'administration concomitante. Une étude rétrospective chez des enfants et des adolescents traités par du valproate, de la quétiapine ou les deux associés, a montré une incidence plus élevée de leucopénie et de neutropénie dans le groupe recevant l'association par rapport à ceux traités par monothérapie.
Aucune étude formelle d'interaction avec les médicaments cardiovasculaires couramment prescrits n'a été réalisée.
La prudence est recommandée lorsque la quétiapine est utilisée simultanément avec des médicaments susceptibles de causer un déséquilibre électrolytique ou d'allonger l'intervalle QT.
Des cas de résultats faux positifs ont été rapportés lors de dosages immuno-enzymatiques de la méthadone et des antidépresseurs tricycliques chez les patients ayant pris de la quétiapine. Il est recommandé de confirmer les résultats des dosages immuno-enzymatiques ambigus par une technique chromatographique appropriée.
Médicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
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EG LABO
Central Park 9-15 rue Maurice Mallet
92130
Issy-Les-Moulineaux
Code UCD7 : 9416541
Code UCD13 : 3400894165415
Code CIS : 60624171
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : EG LABO
Laboratoire exploitant : EG LABO
Prix vente TTC : 16.02€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 16.02€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 18/12/2015
Rectificatif AMM : 26/09/2024
Marque : QUÉTIAPINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930028490
Référence LPPR : Aucune
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