PRAVASTATINE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé sécable
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Prévention cardiovasculaire, Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (Statines), Pravastatine, Métabolisme et nutrition, Médicaments modificateurs des lipides, Médicaments modificateurs des lipides, non associés, Inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (Statines), Pravastatine
Principes actifs :
Pravastatine sodique
Hypercholestérolémie primaire, Dyslipidémie mixte, Prévention cardiovasculaire primaire chez l'hypercholestérolémique, Prévention secondaire de cardiopathie ischémique, Hyperlipidémie post-transplantation en cas de traitement immunosuppresseur
Adulte de plus de 18 ans . Hypercholestérolémie (implicite)
1 comprimé le soir. Maximum 2 comprimés par jour.
Adulte de plus de 18 ans . Hyperlipidémie post-transplantation en cas de traitement immunosuppresseur
1 comprimé le soir.
Enfant de 8 ans à 14 ans . Hypercholestérolémie familiale hétérozygote (implicite)
1 comprimé le soir. Maximum 1 comprimé par jour.
Enfant de 14 ans à 18 ans . Hypercholestérolémie familiale hétérozygote (implicite)
1 comprimé le soir.
Voie orale
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue, des
yeux ou de la gorge, difficulté à avaler, urticaire et difficultés
respiratoires, étourdissements.
- Douleurs musculaires inexpliquées ou persistantes, sensibilité, faiblesse ou crampes, spécialement en cas de malaise ou de température élevée.
- Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux et/ou manque d'appétit et sensation générale de malaise, douleurs à l'estomac.
CONTACTER
LE MEDECIN en cas de faiblesse dans les bras ou les jambes qui
s'aggrave après des périodes d'activité, vision double ou paupières
tombantes, difficultés à avaler ou essoufflement
EVITER la consommation importante d'alcool.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges, troubles de la vue).
Photosensibilité
Dermatomyosite
Hépatite
Ictère
Pancréatite
Polymyosite
Paresthésie
Pneumopathie interstitielle
Réaction d'hypersensibilité
Rhabdomyolyse
Angio-oedème
Myosite
Anaphylaxie
Polyneuropathie périphérique
Nécrose hépatique fulminante
Syndrome pseudo-lupique érythémateux
Atteinte musculaire
Alopécie
Crampe musculaire
Diabète
Dysurie
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale aiguë
Myasthénie
Tendinite
Dépression
Elévation des transaminases
Myalgie
Cauchemars
Diplopie
Arthralgie
Pollakiurie
Faiblesse musculaire
Perte de mémoire
Rupture tendineuse
Vision trouble
Nycturie
Douleur musculosquelettique
Taux de CPK élevé
Myoglobinurie
Eruption lichénoïde
Déchirure musculaire
Myopathie nécrosante à médiation immunitaire
Myasthénie oculaire
Les fréquences des événements indésirables sont classées comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Essais cliniques :
La pravastatine a été étudiée à la dose de 40 mg au cours de sept études randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo portant sur plus de 21 000 patients traités par pravastatine (N= 10 764) ou placebo (N= 10 719), représentant plus de 47 000 patient-années d'exposition à la pravastatine. Plus de 19 000 patients ont été suivis pendant une durée médiane de 4,8 à 5,9 ans.
Les événements indésirables suivants ont été rapportés ; aucun d'entre eux n'a été observé à une fréquence supérieure de 0,3 % dans le groupe traité par pravastatine, comparativement au groupe sous placebo.
Affections du système nerveux :
Peu fréquent : sensations vertigineuses, céphalées, troubles du sommeil, insomnies.
Affections oculaires :
Peu fréquent : troubles de la vue (notamment vision trouble et diplopie).
Affections gastro-intestinales :
Peu fréquent : dyspepsie/pyrosis, douleur abdominale, nausées/vomissements, constipation, diarrhées, flatulences.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Peu fréquent : prurit, éruptions cutanées, urticaire, problèmes capillaires et du cuir chevelu (y compris alopécie).
Affections du rein et des voies urinaires :
Peu fréquent : miction anormale (notamment dysurie, pollakiurie, nycturie).
Affections des organes de reproduction et du sein :
Peu fréquent : troubles sexuels.
Troubles généraux :
Peu fréquent : fatigue.
Evénements présentant un intérêt clinique particulier
Muscles squelettiques :
Des effets sur les muscles squelettiques, par exemple, des douleurs musculo-squelettiques, notamment des arthralgies, des crampes musculaires, des myalgies, une faiblesse musculaire et des taux de CPK élevés ont été rapportés dans les études cliniques. Dans le cadre des études « Cholesterol and Recurrent Events » (CARE), « West of Scotland Coronary Prevention Study » (WOSCOPS) et « Long-term Intervention with Pravastatin in Ischemic Disease » (LIPID), les pourcentages de myalgies (1,4 % sous pravastatine contre 1,4 % sous placebo), de faiblesse musculaire (0,1 % sous pravastatine contre < 0,1 % sous placebo) et l'incidence des taux de CPK > 3 x LSN et > 10 x LSN (1,6 % sous pravastatine contre 1,6 % sous placebo et 1,0 % sous pravastatine contre 1,0 % sous placebo, respectivement) ont été similaires à ceux enregistrés sous placebo (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Effets hépatiques :
Des élévations des transaminases sériques ont été rapportées. Dans les trois études à long terme, contrôlées contre placebo, CARE, WOSCOPS et LIPID, la fréquence des anomalies marquées des taux d'ALAT et d'ASAT (> 3 x LSN) était similaire dans les deux groupes de traitement (≤ 1,2 %).
Depuis la mise sur le marché
En plus des événements cités ci-dessus, les événements indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché de la pravastatine :
Affections du système immunitaire :
Très rare : réactions d'hypersensibilité: anaphylaxie, angiœdème, syndrome pseudo-lupique érythémateux.
Affections du système nerveux :
Très rare : polyneuropathie périphérique, en particulier en cas d'utilisation prolongée, paresthésies.
Fréquence indéterminée : myasthénie.
Affections oculaires :
Fréquence indéterminée : myasthénie oculaire.
Affections gastro-intestinales :
Très rare : pancréatite.
Affections hépatobiliaires :
Très rare : ictère, hépatite, nécrose hépatique fulminante.
Fréquence indéterminée : insuffisance hépatique fatale ou non.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Rare : photosensibilité.
Très rare : dermatomyosite.
Fréquence indéterminée : éruption lichénoïde.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Peu fréquent : troubles tendineux, en particulier des tendinites, parfois compliqués par une rupture.
Très rare : rhabdomyolyse, qui peut être associée à une insuffisance rénale aiguë secondaire à la myoglobinurie, atteinte musculaire (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), myosite, polymyosite.
Fréquence indéterminée : myopathie nécrosante à médiation auto-immune (voir la rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi), déchirure musculaire.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines :
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
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Grossesse
La pravastatine est contre-indiquée pendant la grossesse et doit être administrée aux femmes en âge de procréer uniquement si une conception est improbable et si ces patientes ont été informées du risque potentiel. Une attention particulière est recommandée chez les adolescentes en âge de procréer pour s'assurer de leur bonne compréhension du risque potentiel d'un traitement par pravastatine pendant la grossesse.
Si une patiente prévoit ou déclare une grossesse, le médecin doit être immédiatement informé et l'administration de la pravastatine doit être arrêtée en raison du risque potentiel pour le fœtus (voir rubrique Contre-indications).
Allaitement
Une faible quantité de pravastatine est excrétée dans le lait maternel. En conséquence, l'administration de pravastatine pendant l'allaitement est contre-indiquée (voir rubrique Contre-indications).
Fertilité
Aucune donnée clinique n'est disponible. Des effets sur la fertilité masculine ont été observés dans des études non cliniques à des expositions bien supérieures à l'exposition thérapeutique humaine maximale. La pertinence pour l'utilisation clinique n'est pas connue (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
La pravastatine n'a pas été évaluée chez les patients atteints d'hypercholestérolémie familiale homozygote. Le traitement n'est pas adapté quand l'hypercholestérolémie est liée à un HDL-cholestérol élevé.
Comme pour les autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, l'association de la pravastatine et des fibrates n'est pas recommandée.
Population pédiatrique
Chez l'enfant avant la puberté, le rapport bénéfice/risque du traitement doit être soigneusement évalué par les médecins avant le début du traitement.
Insuffisance hépatique
Comme avec les autres traitements hypolipémiants, une élévation modérée des taux de transaminases hépatiques a été observée. Dans la majorité des cas, les taux de transaminases hépatiques sont revenus à leur valeur initiale sans qu'il ait été nécessaire d'arrêter le traitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients chez lesquels survient une élévation des taux de transaminases et le traitement doit être interrompu si une élévation de l'alanine-aminotransférase (ALAT) et de l'aspartate-aminotransférase (ASAT) supérieure à trois fois la limite supérieure de la normale persiste.
De rares cas d'insuffisance hépatique (dont certains ayant entrainé le décès) ont été rapportés, après la mise sur le marché, chez les patients traités par les statines dont la pravastatine. Le traitement doit être arrêté sans délai chez les patients présentant, en cours de traitement, une atteinte hépatique sévère avec signes cliniques et/ou hyperbilirubinémie ou jaunisse. Si aucune autre étiologie n'est retrouvée, le traitement ne doit pas être repris.
Il convient d'être prudent quand la pravastatine est administrée à des patients ayant un antécédent d'affection hépatique ou de consommation importante d'alcool.
Pneumopathie interstitielle
Des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles ont été rapportés avec certaines statines, en particulier lors de traitements à long terme (voir rubrique Effets indésirables). Les symptômes peuvent inclure une dyspnée, une toux non productive et une altération de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.
Diabète
Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risque élevé de survenue d'un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l'instauration d'un traitement antidiabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent il ne doit pas être un motif d'arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, hypertension artérielle) devront faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.
Effets musculaires
Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines), la pravastatine a été associée à la survenue de myalgies, de myopathies et très rarement de rhabdomyolyses. Une atteinte musculaire doit être envisagée chez tout patient traité par une statine présentant des symptômes musculaires inexpliqués tels que douleur ou sensibilité musculaire, faiblesse musculaire ou crampes musculaires. Dans de tels cas, un dosage de créatine phosphokinase (CPK) devra être pratiqué (voir ci-dessous).
Le traitement par statine doit être temporairement interrompu si le taux de CPK est > 5 x LSN ou s'il existe des signes cliniques sévères. Très rarement (de l'ordre de 1 cas sur 100 000 patient-années), une rhabdomyolyse peut survenir, associée ou non à une insuffisance rénale secondaire. Une rhabdomyolyse est une atteinte aiguë des muscles striés potentiellement mortelle qui peut apparaître de façon imprévisible durant le traitement et qui se caractérise par une destruction musculaire massive associée à une élévation majeure du taux de CPK (en général > 30 ou 40 x LSN) conduisant à une myoglobinurie.
Le risque d'atteinte musculaire avec les statines semble être exposition-dépendant et peut ainsi varier entre les différentes molécules (caractères lipophiles et profils pharmacocinétiques différents), y compris en fonction de leur dosage et de leur potentiel d'interactions médicamenteuses. Bien qu'il n'y ait pas de contre-indication d'ordre musculaire à la prescription d'une statine, certains facteurs prédisposants qui incluent un âge avancé (> 65 ans), une hypothyroïdie non contrôlée, et une insuffisance rénale, peuvent augmenter le risque de toxicité musculaire et en conséquence justifient une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque et une surveillance clinique particulière. Un dosage des CPK est indiqué avant l'instauration du traitement par statine chez ces patients (voir ci-dessous).
De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune (IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certaines statines. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune (IMNM) est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l'arrêt du traitement par la statine.
Au cours d'un traitement par statine, le risque et la sévérité des troubles musculaires sont augmentés par l'association à des médicaments entraînant des interactions médicamenteuses, comme la ciclosporine, la clarithromycine et les autres macrolides ou la niacine. L'utilisation des fibrates seuls est occasionnellement associée à une atteinte musculaire. L'utilisation combinée d'une statine et des fibrates doit généralement être évitée. Une augmentation de l'incidence des atteintes musculaires a également été décrite chez les patients recevant d'autres statines en association avec des inhibiteurs du cytochrome P450. Ceci peut résulter d'interactions pharmacocinétiques qui n'ont pas été documentées pour la pravastatine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les symptômes musculaires associés à un traitement par statine disparaissent généralement après l'arrêt du traitement.
Les statines, dont la pravastatine, ne doivent pas être utilisées en même temps que des formulations systémiques d'acide fusidique ou dans les 7 jours suivant l'arrêt d'un traitement par acide fusidique. Chez les patients chez qui l'administration systémique d'acide fusidique est jugée comme essentielle, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique.
Des cas de rhabdomyolyse (y compris quelques décès) ont été rapportés chez des patients recevant de l'acide fusidique et des statines en association (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être invités à consulter immédiatement un médecin s'ils développent le moindre symptôme de faiblesse, douleur ou sensibilité musculaires.
Le traitement par statine peut être réinstauré sept jours après la dernière administration d'acide fusidique.
Dans certaines situations exceptionnelles nécessitant l'administration systémique prolongée d'acide fusidique, par exemple pour le traitement d'infections sévères, la nécessité d'associer la pravastatine et l'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.
Des cas de myopathie, en particulier de rhabdomyolyse, ont été rapportés lors d'une administration concomitante de pravastatine et de colchicine. Des mesures de précaution doivent être prises en cas de prescription de pravastatine avec de la colchicine (voir la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Dans quelques cas, il a été rapporté que les statines induisaient de novo ou aggravaient une myasthénie préexistante ou une myasthénie oculaire (voir rubrique Effets indésirables). PRAVASTATINE SANDOZ doit être arrêté en cas d'aggravation des symptômes. Des récurrences ont été rapportées lorsque la même statine ou une statine différente a été (ré)administrée.
Mesure et interprétation de la CPK
Un dosage de routine des taux de créatine phosphokinase (CPK) ou d'autres enzymes musculaires n'est pas recommandé chez les patients asymptomatiques traités par statine. Toutefois, le dosage des taux de CPK est recommandé avant traitement par statine chez les patients ayant des facteurs prédisposants et chez les patients présentant des symptômes musculaires durant leur traitement par statine, comme décrit ci-après. Si le taux basal de CPK est significativement augmenté (> 5 x LSN), une nouvelle mesure devra être effectuée environ 5 à 7 jours plus tard pour confirmer le résultat. Lors de la mesure, le taux de CPK doit être interprété en tenant compte d'autres facteurs potentiels pouvant entraîner un dommage musculaire provisoire tel qu'un effort musculaire intense ou un traumatisme musculaire.
Avant l'instauration du traitement
Une attention particulière doit être portée aux patients ayant des facteurs prédisposants tels qu'une insuffisance rénale, une hypothyroïdie, des antécédents de toxicité musculaire avec un fibrate ou une statine, des antécédents personnels ou familiaux de maladie musculaire héréditaire ou un abus d'alcool. Dans ces situations, un dosage de CPK doit être effectué avant l'instauration du traitement. Un dosage de CPK doit également être envisagé avant traitement chez les personnes âgées de plus de 70 ans, en particulier lorsqu'il existe d'autres facteurs prédisposants. Si le taux basal de CPK est significativement augmenté (> 5 x LSN), le traitement ne doit pas être instauré et une nouvelle mesure devra être effectuée 5 à 7 jours plus tard. L'intérêt du taux basal de CPK est de disposer d'une référence en cas d'élévation ultérieure sous traitement par statine.
Pendant le traitement
Les patients doivent être avertis qu'ils doivent signaler rapidement toute apparition inexpliquée de douleur ou sensibilité musculaire, de faiblesse musculaire ou de crampes. Dans ces situations, un dosage de CPK devra être effectué. Si une augmentation sensible (> 5 x LSN) du taux de CPK est détectée, le traitement par statine doit être interrompu. Un arrêt du traitement doit également être envisagé si les signes musculaires sont sévères et entraînent une gêne fonctionnelle quotidienne, même si le taux de CPK reste ≤ 5 x LSN. Si les symptômes disparaissent et si le taux de CPK se normalise, on peut alors réintroduire le traitement par statine, à la dose la plus faible et sous surveillance étroite. Si une maladie musculaire génétique est suspectée, il n'est pas recommandé de reprendre le traitement.
Mises en garde spéciales concernant les excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Sujet prépubère
Signes cliniques de dysfonctionnement hépatique
Antécédent d'affection hépatique
Antécédent de consommation importante d'alcool
Pneumopathie interstitielle
Facteurs de risque de diabète
Symptômes suggestifs d'atteinte musculaire
CPK musculaire > 5 N
Facteur prédisposant à la survenue d'une rhabdomyolyse
Patient de plus de 65 ans
Myopathie nécrosante à médiation immunitaire
Myasthénie
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale modérée à sévère
Patiente en âge de procréer
Fibrates
L'utilisation des fibrates seuls est occasionnellement associée à une atteinte musculaire. Une augmentation du risque d'effets indésirables musculaires, notamment de rhabdomyolyse, a été décrite lorsque les fibrates sont associés à d'autres statines. Ces effets indésirables ne pouvant être exclus avec la pravastatine, l'utilisation concomitante de la pravastatine et des fibrates (par exemple le gemfibrozil, le fénofibrate) doit généralement être évitée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Si cette association est jugée nécessaire, une surveillance étroite de l'état clinique et des CPK des patients sous un tel traitement est nécessaire.
Cholestyramine/Colestipol
L'administration concomitante conduit à une diminution d'environ 40 à 50 % de la biodisponibilité de la pravastatine. Aucune diminution cliniquement significative de la biodisponibilité ou de l'effet thérapeutique n'a été observée quand la pravastatine était administrée une heure avant ou quatre heures après la cholestyramine ou une heure avant le colestipol (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Acide fusidique
Le risque de myopathie, y compris de rhabdomyolyse, peut être augmenté par l'administration concomitante d'acide fusidique sous forme systémique et de statines. Le mécanisme de cette interaction (pharmacodynamique, pharmacocinétique, ou les deux) est encore inconnu. Des cas de rhabdomyolyse (y compris quelques décès) ont été rapportés chez des patients recevant cette association. Si le traitement par l'acide fusidique par voie systémique est nécessaire, le traitement par pravastatine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique. Voir aussi rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Ciclosporine
Une administration concomitante de pravastatine et de ciclosporine conduit à une augmentation d'un facteur 4 environ de l'exposition systémique à la pravastatine. Toutefois, chez certains patients, l'augmentation de l'exposition à la pravastatine peut être plus importante. Une surveillance clinique et biochimique des patients recevant cette association est recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Antivitamines K
Comme avec les autres inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase, l'initiation du traitement ou l'augmentation de la posologie de la pravastatine chez les patients traités de façon concomitante par des antagonistes de la vitamine K (par exemple la warfarine ou un autre anticoagulant coumarinique) peut entraîner une augmentation de l'INR (International Normalized Ratio). L'arrêt ou la réduction de la posologie de la pravastatine peut entraîner une diminution de l'INR. Dans de telles situations, une surveillance appropriée de l'INR est nécessaire.
Produits métabolisés par le cytochrome P450
La pravastatine n'est pas métabolisée à un degré cliniquement significatif par le système du cytochrome P450. C'est pourquoi les médicaments métabolisés ou inhibiteurs du cytochrome P450 peuvent être ajoutés à un traitement équilibré par la pravastatine sans induire de variation importante de la concentration plasmatique de cette dernière, contrairement à ce qui a été observé avec d'autres statines. L'absence d'interaction pharmacocinétique significative avec la pravastatine a été spécifiquement démontrée avec plusieurs produits, notamment des substrats/inhibiteurs du CYP3A4, comme le diltiazem, le vérapamil, l'itraconazole, le kétoconazole, les inhibiteurs des protéases, le jus de pamplemousse et les inhibiteurs du CYP2C9 (fluconazole par exemple).
Macrolides
Les macrolides peuvent augmenter l'exposition aux statines pendant qu'ils sont utilisés en association. La pravastatine doit être utilisée avec précaution en association avec des antibiotiques macrolides (par exemple érythromycine, clarithromycine, roxithromycine) en raison du potentiel risque accru de myopathies.
Dans une des deux études d'interactions médicamenteuses entre la pravastatine et l'érythromycine, une augmentation statistiquement significative de l'ASC (70 %) et du Cmax (121 %) de la pravastatine a été constatée.
Dans une étude similaire portant sur la clarithromycine, une augmentation statistiquement significative de l'ASC (110 %) et du Cmax (127 %) a été observée. Bien que ces modifications soient mineures, il convient de se montrer prudent lors de l'association de la pravastatine à l'érythromycine ou la clarithromycine.
Warfarine et autres anticoagulants oraux
Les paramètres de biodisponibilité de la pravastatine à l'état d'équilibre n'ont pas été modifiés après administration de warfarine. L'administration chronique des deux produits n'a pas modifié l'action anticoagulante de la warfarine.
Colchicine
Précautions d'emploi : en raison d'un risque augmenté de myopathie/rhabdomyolyse, le suivi clinique et biologique des patients est recommandé, particulièrement lors de l'initiation du traitement associant la pravastatine et la colchicine.
Acide nicotinique
Le risque de toxicité musculaire est augmenté quand les statines sont administrées en association avec l'acide nicotinique. Dans une étude, les patients chinois ayant pris de l'acide nicotinique et du laropiprant simultanément avec de la simvastatine ont présenté une fréquence plus élevée de myopathie et de rhabdomyolyse en comparaison avec les patients caucasiens.
Rifampicine
Dans une étude d'interaction où la pravastatine était administrée en association avec la rifampicine, une augmentation d'environ 3 fois de l'ASC et du Cmax a été observée. Par conséquent, des précautions doivent être prises lorsque l'on associe la pravastatine à la rifampicine si les deux médicaments sont pris en même temps. Aucune interaction n'est attendue si les prises médicamenteuses sont séparées d'au moins deux heures.
Lénalidomide
Le risque de rhabdomyolyse est augmenté lorsque les statines sont associées au lénalidomide. En conséquence, il est nécessaire d'effectuer un suivi clinique et biologique renforcé, notamment dans les premières semaines de traitement.
Autres produits
Dans des études d'interaction, aucune différence statistiquement significative en termes de biodisponibilité n'a été observée lorsque la pravastatine était administrée avec l'acide acétylsalicylique, les anti-acides (pris une heure avant la pravastatine), l'acide nicotinique ou le probucol.
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SANDOZ
9 Place Marie-Jeanne BASSOT
92593
LEVALLOIS PERRET
Code UCD7 : 9330590
Code UCD13 : 3400893305904
Code CIS : 64414658
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : SANDOZ
Laboratoire exploitant : SANDOZ
Prix vente TTC : 12.26€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 12.26€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 18/11/2008
Rectificatif AMM : 26/11/2024
Marque : PRAVASTATINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400921824131
Référence LPPR : Aucune
ELISOR 20 mg, comprimé sécable, boîte de 28
ELISOR 20 mg, comprimé sécable, boîte de 50
ELISOR 20 mg, comprimé sécable, boîte de 84
PRAVASTATINE ACCORD 20 mg, comprimé, boîte de 28
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