PIROXICAM
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable IM
Catégories :
Anti-inflammatoires, Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), AINS dérivés oxicam, Piroxicam
Principes actifs :
Piroxicam
Polyarthrite rhumatoïde, Spondylarthrite ankylosante
Adulte de moins de 80 ans . Traitement symptomatique de courte durée. Voie IM (implicite)
1 ampoule 1 fois par jour à injecter en IM profonde dans le muscle fessier pendant 3 jours. Maximum 1 ampoule par jour.
Voie IM
INTERROMPRE IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT ET PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- douleurs à l'estomac, ou tout signe d'hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles ou coloration des selles en noir),PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Troubles digestifs : perte d'appétit, pesanteurs abdominales, nausées, vomissements, constipation, diarrhée, douleurs abdominales, flatulences, ballonnements, inflammation de la muqueuse buccale.
- Maux de tête, somnolence, vertiges, étourdissements, bourdonnements d'oreille, malaise, gonflement de certaines parties du corps par infiltration de liquide dans les tissus (œdèmes, en particulier des jambes) et exceptionnellement, diminution de la perception des sons.
- Réactions allergiques cutanées de type éruption sur la peau, démangeaisons, forte réaction cutanée lors d'une exposition au soleil ou aux U.V., aggravation d'urticaire chronique.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges, somnolence, fatigue, troubles visuels).
Alopécie
Anémie hémolytique
Confusion mentale
Crise d'asthme
Epistaxis
Hémorragie gastro-intestinale
Hépatite
Ictère
Insomnie
Irritation oculaire
Nervosité
Oedème de Quincke
Ulcère gastroduodénal
Urticaire
Dépression
Bronchospasme
Dyspnée
Oedème périphérique
Paresthésie
Perte de poids
Réaction d'hypersensibilité
Trouble de l'humeur
Rêves anormaux
Vascularite
Anémie aplasique
Positivité des anticorps antinucléaires
Aggravation d'urticaire chronique
Vision floue
Modification des tests de la fonction hépatique
Perforation gastro-intestinale
Atteinte rénale
Purpura non thrombocytopénique
Eruption vésiculo-bulleuse
Gain de poids
Onycholyse
Réaction de photosensibilité
Hallucination
Gonflement oculaire
Réaction cutanée sévère
Accident vasculaire cérébral
Gastrite
Glomérulonéphrite
Hématémèse
Hyperkaliémie
Hypertension
Infarctus du myocarde
Insuffisance cardiaque
Insuffisance rénale aiguë
Oedème
Palpitation
Pancréatite
Rétention hydrosodée
Syndrome néphrotique
Baisse de l'acuité auditive
Oedème des membres inférieurs
Elévation de la bilirubine
Syndrome de Stevens-Johnson
Dermatite exfoliative
Erythème polymorphe
Sensation vertigineuse
Néphrite interstitielle
Melaena
Méningite aseptique
Hépatite fatale
Hépatite grave
Maladie sérique
Anaphylaxie
Nécrose papillaire
Gêne abdominale
Eruption bulleuse
Vomissement
Erythème pigmenté fixe
Nécrolyse épidermique toxique
Nécrose tubulaire aiguë
Exacerbation d'une maladie de Crohn
Stomatite ulcérative
Exacerbation d'une rectocolite hémorragique
Syndrome DRESS
Elévation des taux de transaminases
Augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel
Fertilité féminine réduite
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé, (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une recto-colite ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ont été rapportées à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.
Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.
La classification des effets indésirables selon la fréquence utilise la convention suivante : fréquents (≥ 1/100), peu fréquents (< 1/100), très rares (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : anémie, thrombocytopénie, leucopénie, éosinophilie
Peu fréquent : anémie aplasique, anémie hémolytique, purpura non thrombocytopénique (de Henoch-Schoenlein)
Fréquence indéterminée : rares cas d'aplasie médullaire
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : réaction d'hypersensibilité telles une anaphylaxie, maladie sérique
Troubles métaboliques et nutritionnels
Fréquent : anorexie
Peu fréquent : hypoglycémie, hyperglycémieAffections psychiatriques
Peu fréquent : insomnie, nervosité, dépression, hallucinations, troubles de l'humeur, rêves anormaux, confusion mentale
Affections du système nerveux
Fréquent : étourdissements, céphalées, somnolence
Peu fréquent : paresthésies
Fréquence indéterminée : méningite aseptique, sensation vertigineuse.
Affections oculaires
Peu fréquent : gonflement oculaire, vision floue, irritation oculaire
Il n'a pas été signalé de perturbations oculaires aux examens ophtalmologiques de routine et lors des contrôles à la lampe à fente.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquent : vertiges, acouphènes.
Fréquence indéterminée : des cas isolés de baisse de l'acuité auditive ont été exceptionnellement rapportés
Affections cardiaques
Fréquence Indéterminée : insuffisance cardiaque
Fréquence indéterminée : palpitations
Affections vasculaires
Peu fréquent : vascularite
Fréquence indéterminée : hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : bronchospasme, épistaxis, dyspnée, crise d'asthme observée chez certains sujets notamment allergiques à l'aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Affections gastro-intestinales
Fréquents : stomatite, douleurs épigastriques, nausées, constipation, flatulence, diarrhée, douleurs abdominales, indigestion
Peu fréquent : hémorragie gastro-intestinale (dont hématémèse et méléna), perforation gastro-intestinale, ulcère gastro-duodénal (dans de rares cas mortels)
Fréquence indéterminée : vomissements, gêne abdominale, réaction ano-rectale lors de l'administration de suppositoire caractérisée par une douleur locale, brûlures, prurit et tenesme et saignement rectal occasionnel, gastrite.
Ceux-ci sont d'autant plus fréquents que la posologie utilisée est élevée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : ictère, hépatite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions particulières d'emploi)
Une atteinte hépatique plus sévère (ictère, hépatite grave ou fatale) a exceptionnellement été rapportée avec le piroxicam.
Si des anomalies de la fonction hépatique persistent ou s'aggravent ou s'il survient des signes cliniques d'insuffisance hépatique ou des manifestations générales (éosinophilie, rash), le piroxicam doit être arrêté.
Fréquence indéterminée : exceptionnels cas de pancréatite.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Fréquent : rash, prurit
Peu fréquent : réaction de photosensibilité, éruption vésiculo-bulleuse, urticaire, aggravation d'urticaire chronique, oedème de Quincke, alopécie, onycholyse
Très rare : réactions cutanées graves (SCARs) : éruptions bulleuses à type d'érythème polymorphe, d'ectodermose pluri-orificielle ou syndrome de Stevens-Johnson (SJS), nécrolyse épidermique toxique (NET ou maladie de Lyell) ont été rapportés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Fréquence indéterminée : dermatite exfoliative, syndrome DRESS, érythème pigmenté fixe (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Affections du rein et des voies urinaires
Peu fréquent : atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une Insuffisance rénale aiguë (IRA) : néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, insuffisance rénale, nécrose papillaire rénale, nécrose tubulaire aiguë, glomérulonéphrite (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Rare : Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).Troubles généraux
Fréquent : malaise.
Peu fréquent : oedème périphérique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Fréquence indéterminée : rétention hydrosodée, hyperkaliémie (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions), oedèmes (notamment des membres inférieurs).
Réactions indésirables locales (sensations de brulure) ou lésion des tissus (formation d'abcès stérile, nécrose des tissus adipeux) au site de l'injection, malaise, douleur transitoire lors de l'injection.
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquence indéterminée : trouble de la reproduction, diminution de la fertilité féminine
Investigations
Fréquent : Diminution de l'agrégabilité plaquettaire et allongement du temps de saignement, diminution du taux d'hémoglobine et de l'hématocrite non associée à un saignement gastro-intestinal évident, BUN augmenté, élévation réversible du taux d'urée dans le sang et de la créatininémie
Peu fréquent : test de la fonction hépatique modifié (augmentation le plus souvent transitoire et réversible des transaminases sériques, modification du taux de bilirubine), anticorps antinucléaires positifs, gain de poids, perte de poids.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
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Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du foetus.
Risques associés à l'utilisation au cours du 1er trimestre
Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogénèse de la gestation.
Risques associés à l'utilisation à partir de la 12ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance :
A partir de la 12ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance, tous les AINS, par l'inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le foetus à une atteinte fonctionnelle rénale :
· in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.
· à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).
La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du deuxième trimestre (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement).
Risques associés à l'utilisation au-delà de la 24ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance :
Au-delà de la 24ème semaine d'aménorrhée, les AINS peuvent exposer le foetus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) et conduire à une insuffisance cardiaque droite foetale ou néonatale voire à une mort foetale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.
En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :
· un allongement du temps de saignement du fait d'une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.
En conséquence :
Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d'aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
Une prise à partir de la 20ème semaine d'aménorrhée justifie une surveillance cardiaque et rénale. En cas de survenue d'oligoamnios, ou de constriction du canal artériel, le traitement par piroxicam doit être interrompu.
A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée) : toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.
Allaitement
Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.
Fertilité
Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l'ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Mises en garde spéciales
L'utilisation concomitante de piroxicam avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (COX-2), doit être évitée.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique Posologie et mode d'administration et les paragraphes «Manifestations gastro-intestinales» et «Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires» ci-dessous).
Le bénéfice clinique et la sécurité d'emploi doivent faire l'objet d'une réévaluation périodique. Le traitement devra être immédiatement arrêté dès les premiers signes de réactions cutanées ou d'événements gastro-intestinaux symptomatiques.
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
L'administration de ce médicament peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (voir rubrique Contre-indications).
Manifestations gastro-intestinales (GI) : risque d'ulcères, d'hémorragies et de perforations GI.
Les AINS, y compris le piroxicam, peuvent provoquer des effets indésirables gastro-intestinaux graves notamment des hémorragies, ulcérations et perforations de l'estomac, de l'intestin grêle ou du gros intestin, certaines d'entre elles pouvant être fatales. L'administration de doses supérieures à 20 mg par jour augmente le risque d'effets indésirables gastro-intestinaux. Les études observationnelles suggèrent que le piroxicam peut être associé à un risque élevé de toxicité gastro-intestinale grave par rapport à d'autres AINS. Ces événements indésirables graves peuvent se produire à tout moment, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte, chez tous les patients traités par des AINS.
Qu'il soit de courte ou de longue durée, tout traitement par AINS entraîne une augmentation du risque d'effets indésirables GI graves.
Les patients présentant des facteurs de risque pour les effets indésirables GI graves ne doivent être traités par piroxicam qu'après une évaluation attentive du rapport bénéfice / risque (voir rubrique Contre-indications et ci-dessous).
La possibilité de recourir à un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être sérieusement envisagée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Complications GI graves
Identification des sujets à risque
L'incidence des complications GI graves augmente avec l'âge. Au-delà de 70 ans, il existe un risque élevé de complications. Une administration chez des patients âgés de plus de 80 ans doit être évitée.
Les patients recevant des traitements associés, tels que les corticoïdes administrés par voie orale, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou les antiagrégants plaquettaires tels que l'acide acétylsalicylique à faible dose, encourent un risque accru de complications GI graves (voir ci-dessous et la rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions), de même que les patients consommant de l'alcool. Comme avec les autres AINS, l'utilisation du piroxicam en association avec un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagée pour ces patients à risque.
La vigilance est de rigueur pour les patients et les médecins de façon à détecter d'éventuels signes et symptômes d'ulcère et/ou d'hémorragie digestive au cours du traitement par piroxicam. Il convient de demander aux patients de signaler tout symptôme abdominal nouveau ou inhabituel pendant le traitement. Si une complication gastro-intestinale est suspectée au cours du traitement, le piroxicam doit être immédiatement interrompu. Une évaluation clinique complémentaire ainsi qu'une alternative thérapeutique doivent être envisagées.
Céphalées
Lorsque les analgésiques sont utilisés sur le long terme, à de fortes doses, ou de façon incorrecte, des céphalées peuvent se développer ou s'aggraver. Dans ce cas ou en cas de suspicion, un avis médical est nécessaire et le traitement doit être interrompu ; les céphalées induites par l'usage excessif d'analgésiques ne doivent pas être traitées par une augmentation de dose.
Le diagnostic de céphalée par abus médicamenteux doit être suspecté chez les patients présentant des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l'utilisation régulière de médicaments analgésiques.
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires
Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'oedème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (surtout lorsqu'ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) potentiellement fatals. Une augmentation relative du risque semble être similaire chez tous les patients, qu'ils présentent ou non une maladie CV ou des facteurs de risque CV. Toutefois, les patients présentant une maladie CV connue ou des facteurs de risque CV peuvent avoir un risque plus élevé en termes d'incidence absolue, en raison du risque plus élevé qu'ils présentent au départ. Les données sont actuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour le piroxicam.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou ayant un antécédent d'accident vasculaire cérébral (y compris l'accident ischémique transitoire) ne devront être traités par le piroxicam qu'après une évaluation attentive du rapport bénéfice / risque.
Les patients souffrant d'une pathologie CV peuvent présenter un risque accru d'aggravation d'insuffisance cardiaque : les médecins et les patients doivent être avertis de ce risque, même en l'absence de symptômes CV antérieurs. Les patients doivent, en outre, être informés de signes et symptômes de toxicité cardiaque grave et des actions à entreprendre s'ils surviennent (voir rubrique Contre-indications).
Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d'un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risques pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).
Hypertension
Comme pour tous les AINS, le piroxicam peut entraîner l'apparition d'une hypertension artérielle, ou la majoration d'une hypertension préexistante, pouvant contribuer à une augmentation de l'incidence des effets cardiovasculaires. Les AINS, dont le piroxicam, doivent être utilisés avec précaution chez les patients hypertendus. La pression sanguine doit être surveillée étroitement à l'initiation et pendant toute la durée du traitement.
Effets hépatiques
Des atteintes hépatiques sévères (ictère, hépatite grave ou fatale) ont rarement été rapportées avec le piroxicam. Si des anomalies de la fonction hépatique persistent ou s'aggravent ou s'il survient des signes cliniques d'insuffisance hépatique ou des manifestations générales (éosinophilie, rash), le piroxicam doit être arrêté.
Réactions cutanées
Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) et le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), ont été très rarement rapportées lors de traitement par AINS (voir rubrique Effets indésirables).
Des cas d'érythème pigmenté fixe (FDE) ont été rapportés avec le piroxicam.
Le piroxicam ne doit pas être réintroduit chez les patients présentant des antécédents de FDE liée au piroxicam.
Une réactivité croisée potentielle pourrait survenir avec d'autres oxicams.
Des réactions cutanées d'évolution fatale, syndrome de Stevens-Jonhson (SSJ) et nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell) ont été rapportés avec le piroxicam. .
Les patients doivent être informés des signes et symptômes et être surveillés attentivement au niveau cutané. Le risque est plus élevé en début de traitement, les réactions se manifestant dans la majorité des cas au cours du 1er mois de traitement. Si les symptômes ou les signes de SSJ ou NET sont présents (tels que rash cutané évolutif, souvent accompagné de bulles ou lésions muqueuses), le traitement par le piroxicam doit être arrêté.
Les meilleurs résultats de traitement des SJS et NET sont obtenus en cas de diagnostic précoce et d'arrêt immédiat du produit suspect. Un arrêt précoce est lié à un meilleur pronostic. Si un patient a développé un SJS ou NET sous piroxicam, le piroxicam ne doit jamais être réadministré à ce patient, à aucun moment.
Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, ont été très rarement rapportées lors de traitement par AINS (voir rubrique Effets indésirables).
Des études ont suggéré que le piroxicam pourrait être associé à un risque plus élevé de réactions cutanées graves par rapport aux autres AINS non dérivés des oxicams. L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Le traitement par piroxicam doit être arrêté dès l'apparition d'un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.
Insuffisance rénale fonctionnelle :
Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire.
En début de traitement, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :
· sujets âgés,
· médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions),
· hypovolémie quelle qu'en soit la cause,
· insuffisance cardiaque,
· insuffisance rénale chronique,
· syndrome néphrotique,
· néphropathie lupique,
· cirrhose hépatique décompensée.
Ces patients doivent être surveillés attentivement tout en recevant la thérapie avec un AINS.
Une attention particulière doit être portée lors de l'initiation du traitement par piroxicam chez les patients présentant une déshydratation sévère. Une surveillance est aussi recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique Contre-indications)
En raison de l'élimination importante du piroxicam et de ses produits de biotransformation par voie rénale, l'administration de plus faibles doses de piroxicam doit être envisagée chez les patients ayant une fonction rénale altérée, et doivent être étroitement surveillés (voir rubriques Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques).
Autres effets
Le piroxicam, comme les autres AINS, diminue l'agrégation plaquettaire et augmente le temps de saignement. Les patients qui pourraient être concernés par cet effet, doivent être étroitement surveillés lorsque le piroxicam leur est administré.
Un patient présentant des symptômes et/ou des signes évocateurs d'une atteinte hépatique, ou chez qui un test de la fonction hépatique s'est révélé anormal doit avoir sa fonction hépatique évaluée afin de savoir s'il risque de développer une réaction hépatique plus sévère pendant le traitement avec le piroxicam. Bien que ces réactions soient rares, si des anomalies de la fonction hépatique persistent ou s'aggravent ou s'il survient des signes cliniques d'insuffisance hépatique ou des manifestations générales (par exemple éosinophilie, rash, etc…), le piroxicam doit être arrêté (voir rubrique Effets indésirables).
L'administration concomitante d'aspirine et de piroxicam a montré une réduction de la concentration plasmatique de piroxicam (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Utilisation avec des anticoagulants oraux
L'utilisation concomitante d'AINS, y compris le piroxicam, avec des anticoagulants oraux augmente le risque de saignements gastro-intestinaux et non-gastro-intestinaux, et doit être évitée. Les anticoagulants oraux comprennent les anticoagulants de type warfarine/coumarine et les anticoagulants oraux directs (par exemple, apixaban, dabigatran, rivaroxaban). L'anticoagulation/l'INR doit être surveillé chez les patients prenant un anticoagulant de type warfarine/coumarine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Rétention hydrosodée :
Rétention hydrosodée avec possibilité d'oedèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire en début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Hyperkaliémie :
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
Sujets âgés :
Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d'infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule De Graaf, réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
Excipients
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23mg) de sodium par ampoule, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Alcool benzylique
Ce médicament contient 20 mg d'alcool benzylique par ml de solution.
L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans le corps et entrainer des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »). A utiliser avec précaution et seulement en cas de nécessité, particulièrement chez les sujets insuffisants hépatiques ou rénaux et chez la femme enceinte ou allaitante.
Propylène glycol
Ce médicament contient 553 mg de propylène glycol par ml de solution.
Alcool (éthanol)
Ce médicament contient 100 mg d'alcool (éthanol) par ml. La quantité d'alcool dans 1 ml de ce médicament équivaut à moins de 3 ml de bière ou 1 ml de vin. La faible quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entrainer d'effet notable.
Précautions d'emploi
Ce médicament existe sous forme d'autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
La survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'aspirine ou aux AINS (voir rubrique Contre-indications).
Une attention particulière doit être portée aux patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque, des cas de rétention hydrosodée et d'oedème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.
Métaboliseurs lents des substrats du CYP2C9
Il convient d'administrer avec précaution le piroxicam aux patients connus ou suspectés d'être métaboliseurs lents du CYP2C9, sur la base des antécédents/expériences antérieures avec d'autres substrats du CYP2C9 car il peut y avoir des concentrations plasmatiques anormalement élevées de piroxicam dues à une diminution du métabolisme (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Réaction cutanée
Symptômes gastro-intestinaux
Asthme associé à une rhinite chronique
Asthme associé à une sinusite chronique
Asthme associé à une polypose nasale
Sujet âgé de 65 à 80 ans
Consommation d'alcool
Céphalée médicamenteuse
Cardiopathie ischémique
Insuffisance cardiaque légère à modérée
Maladie artérielle périphérique
Antécédent d'accident vasculaire cérébral
Facteurs de risque cardiovasculaire
Anomalie de la fonction hépatique
Signes cliniques de dysfonctionnement hépatique
Eosinophilie
Manifestation d'hypersensibilité
Hypovolémie
Altération de la fonction rénale
Syndrome néphrotique
Néphropathie lupique
Cirrhose hépatique décompensée
Patient métaboliseur lent CYP2C9
Insuffisance hépatique légère à modérée
Porteur de prothèse de hanche
Douleur à l'injection
Prévenir les patients de l'apparition possible, après la prise d'AINS, de vertiges, de somnolence, de fatigue et de troubles visuels. Si cela se produit, les patients ne doivent pas conduire ou utiliser des machines.
L'administration simultanée de piroxicam avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.
Associations contre-indiquées
+ Mifamurtide
Aux doses élevées d'AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.
Associations déconseillées
+ Anagrélide
Majoration des évènements hémorragiques.
+ Autres AINS, acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou antalgiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Des études chez l'homme ont fait apparaître une réduction de la concentration plasmatique de piroxicam d'environ 80 % de la valeur habituelle lors de l'administration concomitante de piroxicam et d'acide acétylsalicylique.
+ Anticoagulants oraux
Les AINS, y compris le piroxicam, sont susceptibles de majorer les effets des anticoagulants, tels que les dérivés de type coumarine (warfarine) et les anticoagulants oraux directs (par exemple, apixaban, dabigatran, rivaroxaban). Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens). Par conséquent, l'utilisation concomitante du piroxicam et d'anticoagulants doit être évitée. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite voire biologique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris l'aspirine et les autres salicylés)
Avec les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Comme pour tous les AINS, l'association du piroxicam à l'acide acétylsalicylique ou à d'autres AINS, ainsi que l'association de plusieurs spécialités contenant du piroxicam, doit être évitée.
Aucune donnée n'a permis de montrer le bénéfice de telles associations par rapport au piroxicam seul ; en outre, l'incidence des effets indésirables est alors augmentée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des études chez l'homme ont fait apparaître une réduction de la concentration plasmatique de piroxicam d'environ 80 % de la valeur habituelle lors de l'administration concomitante de piroxicam et d'acide acétylsalicylique.
+ Gluco-corticoïdes avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour)
Majoration du risque hémorragique.
+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés (doses curatives et/ou sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastroduodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens). Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (à doses curatives ou chez le sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.
+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
+ Nicorandil
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestives.
+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml / min et 80 ml /min)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association.
+ Ciclosporine :
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.
+ Cobimétinib
Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.
+ Diurétiques
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association.
+ Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).
Surveillance biologique de la fonction rénale.
+ Tacrolimus :
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.
+ Tenofovir disoproxil
Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l'anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d'insuffisance rénale.
En cas d'association, surveiller la fonction rénale.
Associations à prendre en compte
+ Acide acétylsalicylique à doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Le piroxicam, comme les autres AINS, diminue l'agrégation plaquettaire et prolonge le temps de saignement. Cet effet doit être pris en compte lors de la détermination du temps de saignement.
Le piroxicam interfère sur l'effet antiplaquettaire de l'aspirine à faibles doses, et peut donc interférer dans l'action prophylactique de l'aspirine dans le traitement des pathologies CV.
+ Antiagrégants plaquettaires
Augmentation du risque hémorragique, notamment gastro-intestinal.
+ Autres hyperkaliémiants
Risque de majoration de l'hyperkaliémie, potentiellement létale.
+ Risque lié à l'hyperkaliémie
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
Pour connaitre les risques et les niveaux de contrainte spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments déjà mentionnés dans ce chapeau.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs co-associés.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)(y compris collyres) :
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Deferasirox :
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (doses préventives)
Augmentation du risque hémorragique.
+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
Majoration du risque hémorragique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
Augmentation du risque hémorragique.
Médicaments susceptibles d'altérer l'adaptation de l'organisme à la chaleur
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Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
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TEVA SANTE
100 - 110 esplanade du Géneral de Gaulle
92931
PARIS LA DEFENSE CEDEX
Code UCD7 : 9246636
Code UCD13 : 3400892466361
Code CIS : 69721369
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : TEVA SANTE
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
Prix vente TTC : 1.32€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 1.32€
Taux SS : 15%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH2
Date AMM : 02/06/1998
Rectificatif AMM : 07/12/2022
Marque : PIROXICAM
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936115378
Référence LPPR : Aucune
FELDENE 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM), boîte de 1 ampoule de 1 mL (détails indisponibles)
FELDENE 20 mg/1 mL, solution injectable IM, boîte de 2 ampoules de 1 mL
PIROXICAM MERCK 20 mg/1 ml, solution injectable (IM), boîte de 2 ampoules de 1 mL (détails indisponibles)
PIROXICAM PFIZER 20 mg/1 ml, solution injectable en ampoule (IM), boîte de 2 ampoules de 1 mL
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