PERINDOPRIL INDAPAMIDE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Antihypertenseurs, Médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC/ACE) en association, IEC (ACE) + Diurétique thiazidique ou apparenté, Périndopril + Indapamide
Principes actifs :
Périndopril, Indapamide
Hypertension artérielle essentielle
Adulte de plus de 18 ans . Hypertension artérielle essentielle (implicite)
1 comprimé de préférence le matin avant le repas.
Voie orale
ARRETER LE TRAITEMENT ET PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, difficulté à la déglutition ou la respiration,
- d'altération de la vision ou une douleur oculaire,
- d'étourdissements ou d'évanouissements,
- bronchospasme (sensation de serrement dans la poitrine, souffle bruyant et court),
- d'éruption cutanée débutant par des tâches rouges et des démangeaisons sur le visage, les bras ou les jambes ou une éruption cutanée intense, un urticaire, un rougissement de la peau du corps entier, des démangeaisons sévères, des ampoules, la peau qui pèle et qui gonfle, une inflammation de la membrane des muqueuses,
- troubles cardiovasculaires (battements du cœur inhabituellement rapides ou irréguliers),
- d'angine de poitrine (douleurs au niveau de la poitrine, de la mâchoire et du dos provoquées par un effort physique),
- faiblesse des bras ou des jambes, ou problème d'élocution,
- douleurs abdominales et dorsales sévères accompagnées d'un sentiment de grand malaise,
- coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse).
CONTACTER RAPIDEMENT LE MEDECIN en cas d'urines concentrées (de couleur foncée), nausées ou vomissements, crampes musculaires, confusion.
EN CAS D'HYPOTENSION, s'allonger avec les jambes relevées. Si le malaise se poursuit, PREVENIR le médecin.
INFORMER LE MEDECIN en cas de:
- diarrhées ou de vomissements récents entraînant une déshydratation.
- d'anesthésie et/ou intervention chirurgicale,
- dialyse ou une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) (qui
consiste à enlever du cholestérol de votre sang avec une machine),
- traitement de désensibilisation pour réduire les effets d'une allergie aux piqûres d'abeilles ou de guêpes,
- d'examen médical nécessitant une injection d'un produit de contraste
iodé (une substance qui rend les organes comme le rein ou l'estomac
visibles aux rayons X).
PRUDENCE en cas d'exposition au soleil ou à des rayons UV (protéger les zones exposées).
SPORTIF : substance dopante.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicule ou d'utilisation de machines (sensations de vertiges ou de fatigue).
Douleur thoracique
Fièvre
Hyperhidrose
Hyperkaliémie
Hypoglycémie
Hyponatrémie
Insuffisance rénale
Palpitation
Tachycardie
Urticaire
Dépression
Bronchospasme
Syncope
Myalgie
Purpura
Arthralgie
Eosinophilie
Oedème périphérique
Somnolence
Malaise
Chute
Vascularite
Bouche sèche
Trouble du sommeil
Réaction de photosensibilité
Changement d'humeur
Augmentation de la créatinémie
Réaction pemphigoïde
Augmentation de l'urée sanguine
Angioedème
Dysérection
Anurie
Fatigue
Hypochlorémie
Insuffisance rénale aiguë
Oligurie
Hypomagnésémie
Elévation des enzymes hépatiques
Aggravation de psoriasis
Elévation de la bilirubine sérique
Bouffée congestive
Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
Angioedème intestinal
Accident vasculaire cérébral
Anémie hémolytique
Angor
Hépatite
Hypercalcémie
Infarctus du myocarde
Leucopénie
Pancréatite
Rhinite
Agranulocytose
Thrombocytopénie
Anomalie de la fonction hépatique
Arythmie
Syndrome de Stevens-Johnson
Confusion
Neutropénie
Anémie aplasique
Diminution de l'hématocrite
Pancytopénie
Erythème multiforme
Pneumonie à éosinophiles
Nécrolyse épidermique toxique
Diminution de l'hémoglobine
Bradycardie
Encéphalopathie hépatique
Fibrillation ventriculaire
Glaucome aigu par fermeture de l'angle
Phénomène de Raynaud
Tachycardie ventriculaire
Torsades de pointes
Elévation de la glycémie
Elévation de l'uricémie
Aggravation d'un lupus érythémateux aigu disséminé
Vision trouble
Myope
Jaunisse cholestatique
Allongement de l'espace QT
Hépatite nécrosante
Epanchement choroïdien
Résumé du profil de sécurité
L'administration de périndopril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique provoquée par l'indapamide. Quatre pour cent des patients traités par périndopril/indapamide 4 mg/1,25 mg ont présenté une hypokaliémie (taux de potassium < 3,4 mmol/l).
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont :
- avec le périndopril : étourdissements, céphalées, paresthésie, dysgueusie, troubles visuels, vertiges, acouphènes, hypotension, toux, dyspnée, douleurs abdominales, constipation, dyspepsie, diarrhée, nausées, vomissements, prurit, rash, spasmes musculaires et asthénie ;
- avec l'indapamide : hypokaliémie, réactions d'hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les sujets présentant une prédisposition aux réactions allergiques et asthmatiques, et aux éruptions maculopapuleuses.
Résumé tabulé des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont pu être observés pendant le traitement et classés selon les fréquences suivantes :
Très fréquent (= 1/10).
Fréquent (= 1/100 à < 1/10).
Peu fréquent (= 1/1 000 à < 1/100).
Rare (= 1/10 000 à < 1/1 000).
Très rare (< 1/10 000).
Indéterminée (ne pouvant être estimé à partir des données disponibles).
* Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les effets indésirables rapportés à partir de notifications spontanées.
Description de certains effets indésirables
Au cours des études de phase II et III comparant l'indapamide 1,5 mg et 2,5 mg, l'analyse de la kaliémie a montré un effet dose-dépendant de l'indapamide :
- Indapamide 1,5 mg : Une kaliémie < 3,4 mmol/l a été observée chez 10% des patients et < 3,2 mmol/l chez 4 % des patients après 4 à 6 semaines de traitement. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne de la kaliémie était de 0,23 mmol/l.
- Indapamide 2,5 mg : Une kaliémie < 3,4 mmol/l a été observée chez 25% des patients et < 3,2 mmol/l chez 10 % des patients après 4 à 6 semaines de traitement. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne de la kaliémie était de 0,41 mmol/l.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
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Compte tenu des effets respectifs de chacune des deux substances présentes dans l'association, sur la grossesse et l'allaitement, l'utilisation de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE VIATRIS 4 mg/1,25 mg, comprimé n'est pas recommandée pendant le premier trimestre de grossesse. PERINDOPRIL/INDAPAMIDE VIATRIS est contre-indiqué pendant le deuxième et troisième trimestre de la grossesse.
PERINDOPRIL/INDAPAMIDE VIATRIS 4 mg/1,25 mg, comprimé est contre-indiqué pendant l'allaitement, c'est pourquoi une solution doit être envisagée, soit interrompre l'allaitement, soit interrompre PERINDOPRIL/INDAPAMIDE VIATRIS 4 mg/1,25 mg, comprimé en prenant en compte l'importance de ce traitement pour la mère.
Grossesse
Lié au périndopril
| L'utilisation des IEC n'est pas recommandée pendant le premier trimestre de la grossesse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). L'utilisation des IEC est contre-indiquée pendant le deuxième et le troisième trimestre de la grossesse (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Lié à l'indapamide
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation de l'indapamide chez la femme enceinte.
Une exposition prolongée aux diurétiques thiazidiques pendant le troisième trimestre de la grossesse peut réduire le volume plasmatique maternel et le débit sanguin utéro-placentaire pouvant entraîner une ischémie foeto-placentaire et un retard de croissance.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de l'indapamide pendant la grossesse.
Allaitement
PERINDOPRIL/INDAPAMIDE VIATRIS 4 mg/1,25 mg, comprimé est contre-indiqué pendant l'allaitement.
Lié au périndopril
Comme aucune information n'est disponible sur l'utilisation du périndopril pendant l'allaitement, le périndopril n'est pas recommandé et un traitement alternatif avec un profil de sécurité mieux établi pendant l'allaitement est préférable, tout particulièrement s'il s'agit d'un nouveau-né ou d'un prématuré.
Lié à l'indapamide
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de l'indapamide/métabolites dans le lait maternel.
Une hypersensibilité aux produits dérivés du sulfonamide et une hypokaliémie peuvent survenir. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. L'indapamide est étroitement lié aux diurétiques thiazidiques qui sont impliqués dans la réduction, ou même la suppression, de lait au cours de l'allaitement.
L'indapamide est contre-indiqué pendant l'allaitement.
Fertilité
Liés au périndopril et à l'indapamide
Les études de toxicité sur la reproduction n'ont montré aucun effet sur la fertilité chez les rats femelles et mâles (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Aucun effet sur la fertilité n'est attendu chez l'Homme.
Mises en garde spéciales
Communes au périndopril et à l'indapamide
Lithium
L'utilisation de lithium avec l'association de périndopril et d'indapamide n'est généralement pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Liées au périndopril
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques). Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle.
Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.
Epargneurs de potassium, suppléments en potassium ou substituts contenant des sels de potassium
L'association de périndopril et d'un épargneur de potassium, un supplément potassique ou un substitut contenant des sels de potassium, n'est généralement pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Neutropénie/agranulocytose/thrombocytopénie/anémie
Des cas de neutropénie/agranulocytose, de thrombocytopénie et d'anémie ont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Il est rare qu'une neutropénie survienne chez les patients ayant une fonction rénale normale et aucun autre facteur de risque. Le périndopril doit être utilisé avec précaution chez des patients présentant une maladie vasculaire du collagène, recevant un traitement immunosuppresseur, de l'allopurinol ou du procaïnamide, ou une association de ces facteurs de risque, en particulier s'il existe une altération préexistante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont présenté des infections sérieuses, qui, dans quelques cas, ne répondaient pas à une antibiothérapie intensive. Si le périndopril doit être utilisé chez de tels patients, une surveillance régulière de la formule sanguine (numération des globules blancs) est conseillée et les patients devront être prévenus de signaler tout signe d'infection (par ex., mal de gorge, fièvre) (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).
Chez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un IEC, le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale est majoré (voir rubrique Contre-indications). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif. Une perte de la fonction rénale peut survenir avec seulement des modifications mineures de la créatinine sérique, même chez les patients atteints de sténose artérielle rénale unilatérale.
Hypersensibilité/angioedème
Un angioedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, dont le périndopril (voir rubrique Effets indésirables). Ceci peut survenir à n'importe quel moment du traitement. Dans de tels cas, le périndopril doit être arrêté immédiatement et le patient doit être gardé sous surveillance jusqu'à disparition complète des symptômes, avant le départ du patient. Lorsque l'oedème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques se soient montrés utiles pour atténuer les symptômes.
L'angioedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. En cas d'atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une prise en charge appropriée doit être immédiatement effectuée, par une solution d'adrénaline sous-cutanée au 1/1 000 (0,3 ml à 0,5 ml) et/ou des mesures assurant la libération des voies aériennes.
Il a été rapporté que l'incidence d'angioedème était plus élevée chez les patients noirs prenant des IEC que chez les autres patients.
Les patients ayant un antécédent d'angioedème non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peuvent avoir un risque accru d'angioedème sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique Contre-indications.).
Un angioedème intestinal a été rarement signalé chez des patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ce n'était pas précédé d'un angioedème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scanner abdominal, une échographie, ou lors d'une chirurgie, et les symptômes ont disparu à l'arrêt de l'IEC. L'angioedème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC.
L'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et de sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d'angioedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après la dernière dose de perindopril tert-butylamine/indapamide. Le traitement par perindopril tert-butylamine/indapamide ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'utilisation concomitante d'IEC avec d'autres inhibiteurs de la NEP (par exemple : racécadotril), des inhibiteurs de mTOR (tels que sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peut augmenter le risque d‘angioedème (gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Par conséquent, une évaluation prudente du rapport bénéfice/risque est nécessaire avant d'initier un traitement avec des inhibiteurs de la NEP (par exemple racécadotril) chez des patients recevant du périndopril tert-butylamine/indapamide. Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d'un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) chez un patient prenant déjà un IEC.
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation
Des cas isolés de réactions anaphylactoïdes prolongées menaçant la vie du patient ont été rapportés lors de l'administration d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion pendant un traitement de désensibilisation avec du venin d'hyménoptère (abeilles, guêpes). Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être utilisés avec précaution chez les patients allergiques traités pour désensibilisation et évités chez ceux qui vont recevoir une immunothérapie par venin (sérum anti-venin). Néanmoins, ces réactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion pendant au moins 24 heures chez les patients nécessitant à la fois un traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion et une désensibilisation.
Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)
Rarement, des patients prenant des IEC ont présenté des réactions anaphylactoïdes, pouvant être fatales, lors d'une aphérèse des LDL avec absorption sur du sulfate de dextran.
Ces réactions ont pu être évitées chez les patients en suspendant le traitement par IEC avant chaque aphérèse.
Patients hémodialysés
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients dialysés avec des membranes de haute perméabilité (par ex., AN 69®) et traités parallèlement avec un IEC. Il conviendra d'utiliser un autre type de membrane de dialyse ou une autre classe d'antihypertenseur chez ces patients.
Les patients atteints d'hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. De ce fait, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques Contre-indications et Fertilité, grossesse et allaitement).
Liées à l'indapamide
Encéphalopathie hépatique
Si la fonction hépatique est altérée, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire, particulièrement en cas de déséquilibre électrolytique, une encéphalopathie hépatique pouvant évoluer vers un coma hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.
Photosensibilité
Des cas de photosensibilité ont été rapportés avec des diurétiques thiazidiques ou apparentés (voir rubrique Effets indésirables). Si une réaction de photosensibilité survient pendant le traitement, il est recommandé de l'interrompre. Si l'administration d'un diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
Précautions d'emploi
Communes au périndopril et à l'indapamide
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué.
Chez certains patients hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan sanguin témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement doit être interrompu et éventuellement repris soit à faible dose ou avec un seul des constituants.
Chez ces patients, le suivi habituel comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, après deux semaines de traitement, puis tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique. L'insuffisance rénale a été principalement rapportée chez les patients en insuffisance cardiaque sévère ou présentant une insuffisance rénale sous-jacente, en particulier par sténose de l'artère rénale.
Ce médicament est généralement déconseillé en cas de sténose de l'artère rénale bilatérale ou de rein fonctionnel unique.
Hypotension et déplétion hydro-électrolytique
Il existe un risque d'hypotension soudaine en cas de déplétion sodique préexistante (en particulier chez les patients présentant une sténose de l'artère rénale). Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, seront donc systématiquement recherchés. Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients.
Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.
Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisantes, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.
Kaliémie
L'association de Périndopril et d'Indapamide n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux. Comme avec tout antihypertenseur associé à un diurétique, un contrôle régulier des taux de potassium plasmatique doit être effectué.
Liées au périndopril
Toux
Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
Population pédiatrique
L'efficacité et la tolérance du périndopril chez l'enfant et l'adolescent, seul ou associé, n'ont pas été établies.
Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc.)
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone a été observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime sans sel strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients dont la pression artérielle était initialement basse, en cas de sténose de l'artère rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle. Occasionnellement, ceci peut survenir, bien que rarement, de façon aiguë à tout moment du traitement.
Chez ces patients, le traitement doit être initié à faible dose et augmenté progressivement.
Sujets âgés
La fonction rénale et la kaliémie doivent être évaluées avant le début du traitement. La posologie initiale sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, particulièrement en cas de déplétion hydro-électrolytique, afin d'éviter toute survenue brutale d'une hypotension.
Athérosclérose
Le risque d'hypotension existe chez tous les patients, mais une attention particulière sera apportée aux patients présentant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en initiant le traitement à faible dose.
Hypertension rénovasculaire
Le traitement de l'hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine peuvent être utiles chez les patients présentant une hypertension rénovasculaire et qui sont dans l'attente d'une chirurgie correctrice ou lorsque la chirurgie n'est pas possible.
Si PERINDOPRIL/INDAPAMIDE VIATRIS 4 mg/1,25 mg, comprimé est prescrit à des patients ayant une sténose de l'artère rénale connue ou suspectée, le traitement doit être instauré à l'hôpital à faible dose avec une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement.
Insuffisance cardiaque / insuffisance cardiaque sévère
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV) l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. Ne pas interrompre un traitement par bêtabloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne : l'IEC doit être ajouté au bêtabloquant.
Patients diabétiques
Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à l'hyperkaliémie), le traitement doit être initié sous contrôle médical, à dose initiale réduite.
La glycémie doit être étroitement surveillée, en particulier pendant le premier mois de traitement avec un IEC (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Ceci est particulièrement important lorsque les taux de potassium plasmatiques sont faibles.
Particularités ethniques
Comme pour les autres IEC, le périndopril est apparemment moins efficace sur la baisse de la pression artérielle chez les patients noirs que chez les autres patients, probablement en raison de la fréquence plus élevée de patients avec un niveau de rénine bas dans la population noire hypertendue.
Chirurgie/Anesthésie
Les IEC sont susceptibles de provoquer une hypotension en cas d'anesthésie, en particulier si l'agent anesthésique utilisé possède un potentiel hypotenseur.
Il est donc recommandé d'interrompre les IEC de longue durée d'action comme le périndopril si possible dès la veille de l'intervention.
Sténose de la valve mitrale ou aortique / cardiomyopathie hypertrophique
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion doivent être utilisés avec prudence chez les patients présentant une obstruction au niveau du système d'éjection du ventricule gauche.
Insuffisance hépatique
Les IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par un ictère cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n'est pas élucidé. Les patients sous IEC qui développent un ictère ou qui présentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et bénéficier d'une surveillance médicale appropriée (voir rubrique Effets indésirables).
Hyperkaliémie
Liées à l'indapamide
Equilibre hydro-électrolytique
Natrémie
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers. La baisse de la natrémie peut initialement être asymptomatique et un contrôle régulier est donc indispensable. Il doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et ceux atteints de cirrhoses (voir rubriques Effets indésirables et Surdosage).
Tout traitement diurétique peut provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois très graves. L'hyponatrémie associée à une hypovolémie peut entraîner une déshydratation et une hypotension orthostatique. La perte concomitante d'ions chlores peut conduire à une alcalose métabolique compensatoire : l'incidence et le degré de cet effet sont bas.
Kaliémie
Une déplétion potassique avec hypokaliémie constitue un risque majeur avec les diurétiques thiazidiques et apparentés. L'hypokaliémie peut induire des troubles musculaires. Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés, principalement dans le contexte d'une hypokaliémie sévère. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à haut risque telles que les sujets âgés et/ou dénutris, qu'ils soient polymédicamentés ou non, en cas de cirrhose avec oedèmes et ascite, d'insuffisance coronaire ou cardiaque.
Dans de tels cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets ayant un allongement de l'intervalle QT sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointe, potentiellement fatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la 1ère semaine de traitement.
Si une hypokaliémie est détectée, elle doit être corrigée. Une hypokaliémie associée à un faible taux sérique de magnésium peut être réfractaire au traitement à moins que le taux de magnésium sérique ne soit corrigé.
Magnésium plasmatique
Il a été démontré que les thiazidiques et les diurétiques apparentés, incluant l'indapamide, augmentent l'excrétion urinaire de magnésium, ce qui peut entrainer une hypomagnésémie (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).
Calcémie
Les diurétiques thiazidiques et apparentés sont susceptibles de diminuer l'excrétion urinaire du calcium et d'entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie importante peut être reliée à une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, le traitement doit être interrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie
Il importe chez les patients diabétiques de contrôler la glycémie notamment en présence d'hypokaliémie
Acide urique
Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.
Fonction rénale et diurétiques
Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l pour un adulte). Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être ajustée pour tenir compte de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft :
Clcr = (140 - âge) × poids/0,814 × créatininémie
(avec l'âge exprimé en années, le poids corporel en kilogrammes et la concentration plasmatique de créatinine en µmol/l).
Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
L'hypovolémie, résultant de la perte en eau et en sodium provoquée par le diurétique en début de traitement entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation des taux plasmatiques d'urée et de créatinine. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez les patients dont la fonction rénale est normale, mais peut cependant aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient une substance active pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé
Les sulfamides, ou dérivés de sulfamide, provoquent une réaction idiosyncrasique donnant lieu à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes incluent l'apparition soudaine d'une réductionde l'acuité visuelle ou d'une douleur oculaire et surviennent en règle générale quelques heures ou quelques semaines après l'initiation du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé peut induire une perte de la vision permanente. La première mesure à adopter est l'arrêt du traitement le plus rapidement possible. Un recours rapide à un traitement médicamenteux ou à la chirurgie doit être considéré si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de survenue d'un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure les antécédents d'allergies aux sulfamides ou à la pénicilline.
Liés aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et/ou du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Maladie vasculaire du collagène en cas d'altération de la fonction rénale
Traitement immunosuppresseur
Fonction rénale altérée
Angio-oedème
Sujet noir
Antécédent d'angioedème
Douleur abdominale
Traitement désensibilisant
Aphérèse des LDL au sulfate de dextran
Altération de la fonction hépatique
Photosensibilité aux diurétiques thiazidiques
Insuffisance rénale (30 < Clcr < 59 ml/mn)
Déplétion sodique
Sténose de l'artère rénale
Déséquilibre électrolytique
Diarrhée
Vomissement
Hypotension artérielle
Diabète
Toux sèche
Insuffisance cardiaque
Déplétion hydrosodée
Régime hyposodé
Cirrhose oedémato-ascitique
Elévation de la créatinine plasmatique
Sujet âgé
Cardiopathie ischémique
Insuffisance circulatoire cérébrale
Anesthésie générale
Intervention chirurgicale
Obstruction à l'éjection du ventricule gauche
Ictère
Elévation des enzymes hépatiques
Risque d'hyperkaliémie
Déshydratation
Décompensation cardiaque aiguë
Acidose métabolique
Hyperkaliémie
Surveillance natrémie
Sujet dénutri
Sujet polymédiqué
QT long
Surveillance kaliémie
Hypomagnésémie
Exploration de la fonction parathyroïdienne
Hyperuricémique
Réaction idiosyncrasique aux sulfonamides
Glaucome aigu par fermeture de l'angle
Myopie transitoire
Epanchement choroïdien
Anomalie du champ visuel
Réduction de l'acuité visuelle
Douleur oculaire
Antécédent d'hypersensibilté aux sulfamides
Antécédent d'hypersensibilité à la pénicilline
Nouveau-né de mère traitée
Liés à périndopril, indapamide et périndopril tert-butylamine/indapamide
Les deux principes actifs, pris séparément ou associés, ne modifient pas l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines mais des réactions individuelles en relation avec une faible pression artérielle peuvent survenir chez certains patients, en particulier en début de traitement ou lors de l'association à un autre médicament antihypertenseur.
Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.
Communes au périndopril et à l'indapamide
Associations déconseillées
+ Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitante de lithium avec des IEC. L'utilisation de l'association périndopril/indapamide avec le lithium est déconseillée mais, si une utilisation concomitante est nécessaire, un contrôle attentif de la lithémie devra être réalisé (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (y compris acide acétylsalicylique ³ 3g/jour
Lorsque les IEC sont administrés simultanément avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l'acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires, les inhibiteurs de la COX-2 et les AINS non sélectifs), une atténuation de l'effet antihypertenseur peut se produire. L'administration concomitante d'IEC et d'AINS peut conduire à une augmentation du risque de détérioration de la fonction rénale, y compris une éventuelle insuffisance rénale aiguë, et une augmentation de la kaliémie, en particulier chez les patients atteints de troubles préexistants de la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, en particulier chez les personnes âgées. Les patients doivent être suffisamment hydratés et il est recommandé de surveiller la fonction rénale dès le début du traitement par l'association, et périodiquement par la suite.
Associations à prendre en compte
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
Liées au périndopril
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
+ Médicaments augmentant le risque d'angioedème
L'utilisation concomitante d'IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (par exemple linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peut entraîner un risque accru d'angioedème (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+Médicaments entraînant une hyperkaliémie
Bien que la kaliémie reste généralement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut se produire chez certains patients traités avec le PERINDOPRIL/INDAPAMIDE VIATRIS 4 mg/1,25 mg, comprimé. Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiques peuvent augmenter la survenue d'une hyperkaliémie comme : l'aliskiren, les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les IEC, les ARA-II, les AINS, les héparines, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus et le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/ sulfaméthoxazole), le triméthoprime étant connu pour agir comme un diurétique épargneur de potassium comme l'amiloride. L'association de ces médicaments augmente le risque d'hyperkaliémie.
Par conséquent, l'association de PERINDOPRIL/INDAPAMIDE VIATRIS 4 mg/1,25 mg, comprimé avec les médicaments susmentionnés n'est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d'une surveillance fréquente de la kaliémie.
Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)
+ Aliskiren
Chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux, le risque d'hyperkaliémie, l'aggravation de la fonction rénale et la morbi-mortalité cardiovasculaire augmentent.
+ Traitements par circulation extra-corporelle
Les traitements par circulation extra-corporelle entrainant un contact avec des surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l'hémofiltration avec certaines membranes de haute perméabilité (ex. membranes de polyacrylonitrile) et l'aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec le sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d'un risque de réactions anaphylactoïdes (voir rubrique Contre-indications). Si ce type de traitement est nécessaire, l'utilisation d'un autre type de membrane de dialyse ou d'une classe d'agent antihypertenseur différente doit être envisagée.
Associations déconseillées
+ Aliskiren
Chez les patients autres que les diabétiques ou insuffisants rénaux, le risque d'hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi),
+ Traitement associant un IEC avec un ARA II
Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteints d'athérosclérose diagnostiquée, d'insuffisance cardiaque ou chez les patients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitant par IEC et ARA II est associé à une fréquence plus élevée d'hypotension, de syncope, d'hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison au traitement en monothérapie par une molécule agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (par ex., association d'un IEC avec un ARA II) doit être limité à des cas individuels et définis, avec une surveillance renforcée de la fonction rénale, du taux de potassium et de la pression artérielle (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Estramustine
Risque d'augmentation des effets indésirables tel qu'un oedème angioneurotique (angioedème).
+ Diurétiques épargneurs de potassium (triamtérène, amiloride), suppléments de potassium ou substituts de sel contenant du potassium
Pour l'utilisation de la spironolactone dans l'insuffisance cardiaque, voir la rubrique « Associations faisant l'objet de précautions d'emploi ».
+ Ciclosporine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'IEC et de ciclosporine. La surveillance de la kaliémie est recommandée.
+ Héparine
Une hyperkaliémie peut survenir lors de l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) avec l'héparine. La surveillance de la kaliémie est recommandée.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antidiabétiques (insulines, agents hypoglycémiants oraux)
Des études épidémiologiques ont suggéré que l'administration d'IEC et d'antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux) peut provoquer une majoration de l'effet hypoglycémiant avec un risque d'hypoglycémie. Ce phénomène semble être plus susceptible de se produire pendant les premières semaines de l'association de ces traitements et chez les patients présentant une insuffisance rénale insuffisante.
+ Diurétiques non épargneurs de potassium
Les patients traités par diurétiques, et en particulier ceux présentant une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent être sujets à une forte diminution de la pression artérielle après l'instauration du traitement par un IEC. L'effet hypotenseur peut être diminué en interrompant le diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d'instaurer le traitement par des doses faibles et progressives de périndopril.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieur peut avoir causé une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, le diurétique doit être interrompu avant d'instaurer un IEC ; dans ce cas, un diurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit ou l'IEC doit être instauré à une dose faible augmentée progressivement.
Dans le traitement diurétique de l'insuffisance cardiaque congestive, l'IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit la dose du diurétique non épargneur de potassium associé.
Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit être surveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.
+ Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone)
Avec l'éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d'IEC :
Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avec une fraction d'éjection < 40%, et précédemment traitée avec un IEC et un diurétique de l'anse, il existe un risque d'hyperkaliémie, potentiellement fatale, particulièrement en cas de non-respect des recommandations de prescription de cette association. Avant instauration de l'association, vérifier l'absence d'hyperkaliémie et d'insuffisance rénale.
Un contrôle strict de la kaliémie et de la créatinémie est recommandé une fois par semaine le premier mois du traitement et une fois par mois les mois suivants.
+ L'utilisation concomitante d'IEC avec le racécadotril, des inhibiteurs de mTOR (par ex., sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque plus élevé d'angioedème (voir section Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)
Les patients prenant un traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d'hyperkaliémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations à prendre en compte
+ Antihypertenseurs et vasodilatateurs
La prise concomitante de ces médicaments peut induire une augmentation des effets hypotenseurs du périndopril. L'utilisation concomitante avec de la nitroglycérine et d'autres nitrates, ou d'autres vasodilatateurs, peut induire une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
+ Allopurinol, agents cytostatiques ou immunosuppresseurs, corticoïdes ou procaïnamide
L'administration concomitante avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner un risque accru de leucopénie (voir section Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Anesthésiques
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent majorer les effets hypotenseurs de certains produits anesthésiques (voir section Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
+ Gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine)
Augmentation du risque d'angioedème imputable à la dipeptidylpeptidase IV (DPP-IV) causée par la gliptine, chez les patients cotraités avec un IEC.
+ Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent diminuer les effets antihypertenseurs des IEC.
+ Sels d'or
Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées, vomissements et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections de sels d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont périndopril) de façon concomitante.
Liées à l'indapamide
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Médicaments induisant des torsades de pointe
En raison du risque d'hypokaliémie, l'indapamide doit être administré avec précaution lorsqu'il est associé à des médicaments induisant des torsades de pointe comme les antiarythmiques de classe IA (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofetilide, ibutilide, bretylium, sotalol) ; certains neuroleptiques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) ; autres substances telles que bépridil, cisapride, diphemanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV, méthadone, astémizole, terfénadine. Prévention de l'hypokaliémie et correction si besoin : surveillance de l'intervalle QT.
+ Médicaments hypokaliémiants : amphotéricine B (voie IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifs stimulants
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif). Surveillance de la kaliémie et correction si besoin. A prendre particulièrement en compte en cas de traitement concomitant par glycoside à visée cardiaque. Utiliser des laxatifs non stimulants.
+ Digitaliques à visée cardiaque
Les faibles taux de potassium et/ou l'hypomagnésémie favorisent les effets toxiques des glycosides à visée cardiaque. La kaliémie et/ou le magnésium plasmatique et l'ECG doivent être contrôlés et le traitement reconsidéré si nécessaire.
Un traitement concomitant par l'indapamide peut augmenter l'incidence de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.
Associations à prendre en compte
+ Diurétiques épargneurs de potassium (amiloride, spironolactone, triamtérène)
Bien que des combinaisons rationnelles soient utiles chez certains patients, une hypokaliémie ou une hyperkaliémie (en particulier chez les patients atteints d'insuffisance rénale ou de diabète) peut encore se produire. La kaliémie et l'ECG doivent être surveillés et, si nécessaire, le traitement doit être reconsidéré.
+ Metformine
Acidose lactique due à la metformine provoquée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et en particulier aux diurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 micromoles/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 micromoles/l) chez la femme.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés. Une réhydratation doit être effectuée avant administration du produit iodé.
+ Calcium (sels de)
Risque d'augmentation de la calcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
+ Ciclosporine, tacrolimus
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale)
Réduction de l'effet antihypertenseur (rétention de sel et d'eau due aux corticoïdes).
DHPC : Hydrochlorothiazide – Risque de cancer de la peau non-mélanome (carcinome basocellulaire, carcinome épidermoïde)
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VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9339504
Code UCD13 : 3400893395042
Code CIS : 69393253
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 3.64€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 3.64€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 29/04/2009
Rectificatif AMM : 25/11/2024
Marque : PERINDOPRIL INDAPAMIDE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400939295350
Référence LPPR : Aucune
ARLUNIS 4 mg/1,25 mg, comprimé, boîte de 30
PERINDOPR/INDAPAMIDE ARROW LAB 4 mg/1,25 mg, comprimé, boîte de 100 (détails indisponibles)
BIPRETERAX 5 mg/1,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 pilulier de 30
BIPRETERAX 5 mg/1,25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 piluliers de 30
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