PÉRINDOPRIL
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Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé
Catégories :
Cardiologie et angéiologie, Antihypertenseurs, Médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC/ACE) non associés, Périndopril, Cardiologie et angéiologie, Traitement de l'insuffisance coronarienne, Médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC/ACE) non associés, Périndopril, Cardiologie et angéiologie, Traitement de l'insuffisance cardiaque, Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC/ACE), Périndopril
Principes actifs :
Périndopril tert-butylamine
Hypertension artérielle, Insuffisance cardiaque, Maladie coronaire stable
Sujet âgé . Traitement initial. Hypertension artérielle (implicite)
1 comprimé le matin avant le petit-déjeuner par voie orale pendant 1 mois.
Sujet âgé . Traitement initial 1. Maladie coronaire stable
1 comprimé le matin avant le petit-déjeuner par voie orale pendant 1 semaine.
Adulte de plus de 18 ans . Insuffisance cardiaque (implicite)
1 comprimé le matin avant le petit-déjeuner par voie orale.
Voie orale
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de
- Gonflement de la face, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, difficultés à respirer.
- Vertige sévère ou évanouissements dûs à l'hypotension.
- Battements du coeur inhabituellement rapides ou irréguliers, douleurs thoraciques ou infarctus.
- Faiblesse des bras ou des jambes, ou problèmes d'élocution pouvant être les signes d'un éventuel accident vasculaire cérébral.
- Respiration sifflante d'apparition soudaine, essoufflement.
- Inflammation du pancréas pouvant entraîner une douleur abdominale et dorsale sévère accompagnée d'un très grand malaise.
- Coloration jaune de la peau ou des yeux pouvant être le signe d'une hépatite.
- Eruptions cutanées débutant souvent par des tâches rouges et des démangeaisons sur le visage, les bras ou les jambes.
PREVENIR L'ANESTHESISTE de la prise de ce traitement.
PRUDENCE
en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines
(sensations de vertiges ou de fatigue, liées à la réduction de la
pression artérielle).
Douleur thoracique
Fièvre
Hyperhidrose
Hyperkaliémie
Hypoglycémie
Hyponatrémie
Impuissance
Insuffisance rénale
Palpitation
Pemphigoïde bulleuse
Tachycardie
Urticaire
Dépression
Bronchospasme
Syncope
Myalgie
Arthralgie
Eosinophilie
Oedème périphérique
Sécheresse buccale
Somnolence
Trouble de l'humeur
Malaise
Chute
Vascularite
Photosensibilité
Trouble du sommeil
Augmentation de créatininémie
Augmentation d'urémie
Angioedème facial
Angio-oedème des extrémités
Angio-oedème des lèvres
Angio-oedème de la langue
Angio-oedème de la glotte
Angio-oedème du larynx
Angio-oedème des muqueuses
Anurie
Insuffisance rénale aiguë
Oligurie
Elévation de la bilirubinémie
Elévation des enzymes hépatiques
Syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique
Bouffée congestive
Angioedème intestinal
Anémie hémolytique
Angine de poitrine
Infarctus du myocarde
Leucopénie
Pancréatite
Rhinite
Agranulocytose
Thrombocytopénie
Arythmie
Confusion
Hépatite cytolytique
Neutropénie
Hépatite cholestatique
Diminution de l'hématocrite
Pancytopénie
Erythème multiforme
AVC
Diminution de l'hémoglobine
Pneumonie éosinophile
Syndrome de Raynaud
Arrêt cardiaque
Jaunisse cholestatique
Nécrose hépatique fulminante
Angioedème
a. Résumé du profil de sécurité
Le profil de sécurité du périndopril correspond à celui des autres IEC.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les essais cliniques et observés avec le périndopril sont : étourdissement, céphalée, paresthésie, vertige, troubles visuels, acouphène, hypotension, toux, dyspnée, douleurs abdominales, constipation, diarrhée, dysgueusie, dyspepsie, nausée, vomissement, prurit, rash, crampes musculaires et asthénie.
b. Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été observés lors des essais cliniques et/ou de l'utilisation post-AMM du périndopril et sont classés en fonction de leur fréquence.
Très fréquents (>1/10) ; fréquents (≥1/100 - <1/10) ; peu fréquents (≥1/1000 - <1/100) ; rares (≥1/10000 - <1/1000) ; très rares (<1/10000)), non connus (ne peuvent pas être estimés à partir des données disponibles)
* Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les effets indésirables rapportés après la commercialisation (notifications spontanées).
Essais cliniques
Pendant la période de randomisation de l'étude EUROPA, seuls les effets indésirables graves ont été collectés. Peu de patients ont présenté des effets indésirables graves : 16 (0,3 %) des 6 122 patients sous périndopril et 12 (0,2 %) des 6 107 patients sous placebo. Chez les patients traités par le périndopril, une hypotension a été observée chez 6 patients, un angioedème chez 3 patients et un arrêt cardiaque chez 1 patient. L'arrêt du traitement en raison d'une toux, d'une hypotension ou d'une autre intolérance a été observé chez plus de patients sous périndopril que sous placebo, respectivement 6 % (n= 366) versus 2,1 % (n=129).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Voir plus
Grossesse
| L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). |
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au premier trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure ; cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue.
A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des deuxièmes et troisièmes trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En cas d'exposition aux IEC à partir du deuxième trimestre de grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir également rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Allaitement
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de PERINDOPRIL ZYDUS 2 mg, comprimé au cours de l'allaitement, PERINDOPRIL ZYDUS 2 mg, comprimé est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
Fertilité
Il n'y a pas d'effet sur les fonctions de reproduction ou sur la fertilité.
Maladie coronaire stable
Si un épisode d'angor instable (majeur ou non) survient au cours du premier mois de traitement par le périndopril, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement déterminé avant de poursuivre le traitement.
Hypotension
Les IEC peuvent induire une chute de la pression artérielle. Une hypotension symptomatique peut survenir rarement chez les patients présentant une hypertension sans complications et plus fréquemment chez les patients présentant une hypovolémie résultant d'un traitement diurétique, d'un régime hyposodé, d'une dialyse, d'une diarrhée ou de vomissements, ou qui présente une hypertension sévère rénine-dépendante (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables). Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque symptomatique, avec ou sans insuffisance rénale associée, une hypotension symptomatique a été observée. Elle est plus probable chez les patients atteints d'une insuffisance cardiaque avancée, en rapport avec l'administration d'un diurétique de l'anse à dose élevée, une hyponatrémie ou une altération de la fonction rénale. Chez les patients exposés à un risque élevé d'hypotension symptomatique, l'initiation du traitement et les adaptations de dose doivent être étroitement surveillés (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables). Une prudence similaire s'applique aux patients ayant une cardiopathie ischémique ou une affection vasculaire cérébrale chez qui une diminution excessive de la pression artérielle pourrait conduire à un infarctus du myocarde ou à un accident vasculaire cérébral.
Si une hypotension survient, le patient doit être placé en décubitus ventral et, si nécessaire, doit recevoir une perfusion intraveineuse de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %). La survenue d'une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite du traitement ; il peut généralement être poursuivi sans difficulté après augmentation de la pression artérielle et correction de la volémie.
Chez certains patients avec insuffisance cardiaque congestive qui présentent habituellement une pression artérielle normale ou basse, une baisse supplémentaire de la pression artérielle peut survenir avec le périndopril.
Cet effet est prévisible et ne constitue généralement pas un motif d'arrêt du traitement. Si l'hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie, ou un arrêt du traitement par le périndopril peuvent être nécessaires.
Sténose valvulaire aortique ou mitrale/ cardiomyopathie hypertrophique.
Comme les autres IEC, le périndopril doit être administré avec précaution aux patients présentant une sténose de la valve mitrale ou une obstruction du débit ventriculaire gauche telle que sténose aortique ou cardiomyopathie hypertrophique.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 60 ml/min), la posologie initiale de périndopril doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine du patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration) et ensuite ajustée en fonction de la réponse du patient au traitement. Chez ces patients, le suivi médical de routine comprend une surveillance périodique du potassium et de la créatinine (voir rubrique Effets indésirables.).
Chez les patients avec insuffisance cardiaque symptomatique, une chute tensionnelle suivant l'initiation du traitement par IEC peut majorée l'altération de la fonction rénale. Des cas d'insuffisance rénale aiguë, habituellement réversibles, ont été rapportés dans cette situation. Chez certains patients présentant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténose de l'artère rénale sur rein unique ayant été traités par IEC, des élévations de l'urémie et de la créatininémie, habituellement réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrites. Ce risque augmente en cas d'insuffisance rénale. En cas d'hypertension rénovasculaire concomitante, le risque d'hypotension sévère et d'insuffisance rénale est accru. Chez ces patients, le traitement doit alors être instauré à posologie faible sous surveillance médicale étroite et dosage attentif. Etant donné que le traitement avec les diurétiques peut contribuer aux effets ci-dessus, ils doivent donc être interrompus et la fonction rénale doit être surveillée au cours des premières semaines de traitement par le périndopril.
Certains patients hypertendus sans maladie vasculaire rénale pré-existante apparente ont présenté une augmentation de l'urémie et de la créatininémie, habituellement mineures et transitoires, en particulier lorsque le périndopril était associé à un diurétique. Ceci est plus probable chez les patients avec une insuffisance rénale pré-existante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou du périndopril peuvent être nécessaires.
Patients hémodialysés
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients dialysés avec des membranes de haute perméabilité et conjointement traités par un IEC. Il doit être envisagé chez ces patients l'utilisation d'un autre type de membrane de dialyse ou d'un antihypertenseur de classe différente.
Transplantation rénale
Il n'existe aucune expérience de l'administration du périndopril chez des patients ayant récemment reçu une transplantation rénale.
Hypertension rénovasculaire
Chez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par un IEC, le risque d'hypotension et d'insuffisance rénale est majoré (voir rubrique Contre-indications). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif. Une perte de la fonction rénale peut survenir avec seulement des modifications mineures de la créatinine sérique, même chez les patients atteints de sténose artérielle rénale unilatérale.
Hypersensibilité/ angioedème
Un angioedème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement observé chez des patients traités par un IEC, y compris par le périndopril (voir rubrique Effets indésirables). Cet effet peut survenir à tout moment au cours du traitement. Dans ces cas, l'administration du périndopril doit être immédiatement arrêtée, et une surveillance adéquate doit être instaurée et poursuivie jusqu'à disparition complète des symptômes. Dans ce cas, lorsque l'oedème est limité à la face et aux lèvres, il disparaît habituellement sans traitement, néanmoins des antihistaminiques se sont avérés utiles dans le soulagement de ces troubles.
Un angioedème associé à un oedème du larynx peut être fatal. En cas d'atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant conduire à une obstruction des voies aériennes, un traitement d'urgence doit être administré rapidement. Il peut s'agir de l'administration d'adrénaline et/ou de mesures destinées à maintenir le dégagement des voies aériennes. Le patient doit être maintenu sous étroite surveillance médicale jusqu'à la disparition complète et confirmée des symptômes.
Les patients ayant un antécédent d'angioedème non lié à la prise d'un IEC peuvent présenter un risque accru d'angioedème sous IEC (voir rubrique Contre-indications).
Un angioedème intestinal a été rarement signalé chez des patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ce n'était pas précédé d'un angioedème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scanner abdominal, une échographie, ou lors d'une chirurgie et les symptômes ont disparu à l'arrêt de l'IEC. L'angioedème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC.
L'utilisation concomitante d'IEC avec du sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison d'un risque accru d'angioedème (voir rubrique Contre-indications). Le sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après la prise de la dernière dose de périndopril. En cas d'arrêt de traitement par sacubitril/valsartan, le traitement par périndopril ne devra être initié que 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). L'utilisation concomitante d'autres inhibiteurs de la NEP (par exemple : racécadotril) avec un IEC peut également accroître le risque d'angioedème (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Par conséquent, une évaluation prudente du rapport bénéfice / risque est nécessaire avant d'initier un traitement avec des inhibiteurs de la NEP (par exemple racécadotril) chez des patients recevant du périndopril.
L'utilisation concomitante d'inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine peut entrainer un risque plus élevé d'angioedème (par exemple gonflement des voies respiratoires ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Le traitement par le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine doivent être pris avec prudence chez un patient prenant déjà un IEC.
Réactions anaphylactoïdes au cours de l'aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)
Rarement, les patients traités par IEC au cours d'une aphérèse des LDL utilisant du sulfate de dextran ont présentés des réactions anaphylactoïdes potentiellement fatales. Ces réactions ont été évitées par l'interruption temporaire du traitement par IEC avant chaque aphérèse.
Réaction anaphylactoïde au cours d'une désensibilisation
Les patients traités par un IEC au cours d'une désensibilisation (par exemple : venin d'hyménoptère) ont présenté des réactions anaphylactoïdes. Chez ces mêmes patients, ces réactions ont pu être évitées par l'interruption transitoire du traitement par IEC, mais elles sont réapparues lors de la reprise accidentelle du traitement.
Insuffisance hépatique
Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome commençant par un ictère cholestatique et évoluant vers une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) le décès. La physiopathologie de ce syndrome n'est pas connue. Les patients traités par IEC qui développent un ictère ou d'une élévation importante des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et recevoir un suivi médical adéquate (voir rubrique Effets indésirables).
Neutropénie/ agranulocytose/ thrombopénie/anémie
Des cas de neutropénie/agranulocytose, thrombocytopénie et anémie ont été rapportées chez des patients recevant un IEC. Il est rare d'observer une neutropénie chez un patient à fonction rénale normale, sans autre facteur de complications. Le périndopril doit être administré avec une prudence extrême chez les patients avec collagénose vasculaire, traitement concomitant par immunosuppresseur, allopurinol ou procaïnamide, ou lorsque plusieurs de ces facteurs sont associés, surtout en cas d'altération pré-existante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont développé des infections sévères, qui, dans quelques cas ne répondaient pas à une antibiothérapie intensive. Si le périndopril est administré chez de tels patients, une surveillance périodique des leucocytes est recommandée il doit être demandé aux patients de signaler tout signe d'infection (exemple mal de gorge, fièvre).
Race
Les IEC entrainent un taux plus élevé de survenue d'angioedème chez les patients de race noire que chez les autres patients.
Comme avec d'autres IEC, le périndopril peut être moins efficace pour abaisser la tension artérielle chez les personnes de race noire que chez les autres patients, probablement à cause d'une prévalence supérieure des états à faible activité rénine dans la population noire hypertendue.
Toux
La survenue de toux a été rapportée lors de l'utilisation des IEC. Elle est caractérisée par son aspect non productif, sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement.
La toux induite par les IEC doit être prise en compte lors de l'établissement d'un diagnostic différentiel de toux.
Intervention chirurgicale / anesthésie
Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure ou une anesthésie par des agents provoquant une hypotension, le périndopril peut bloquer la production de l'angiotensine II secondaire à la libération de rénine. L'administration du périndopril doit donc être interrompue avant l'intervention En cas de survenue d'une hypotension considérée comme liée à ce mécanisme, celle-ci peut être prise en charge par correction de la volémie.
Potassium sérique
Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d'aldostérone. L'effet n'est généralement pas significatif chez les patients ayant une fonction rénale normale. Cependant, chez les patients souffrant d'insuffisance rénale et/ou chez les patients prenant des suppléments de potassium (y compris les substituts du sel), diurétiques épargnants potassiques, triméthoprime ou co-trimoxazole également connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole et surtout les antagonistes de l'aldostérone ou les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine, l'hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine doivent être utilisés avec prudence chez les patients recevant des IEC, et la fonction rénale et le potassium sérique doivent être surveillés (voir la section 4,5).
Patients diabétiques
Chez les patients diabétiques traités par antidiabétiques oraux ou insuline, un contrôle glycémique étroit doit être effectué au cours du 1er mois de traitement par IEC (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Lithium
L'association du périndopril avec le lithium est généralement déconseillée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Les épargneurs de potassium, suppléments potassiques et substituts contenant des sels de potassium
L'association du périndopril à des épargneurs potassiques, des suppléments potassiques et des substituts contenant un sel de potassium n'est généralement pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA II) ou d'aliskirène augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskirène n'est pas recommandé (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle.
Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.
Hyperaldostéronisme primaire
Les patients atteints d'hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. De ce fait, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez ces patients.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (Voir rubriques Contre-indications. et Fertilité, grossesse et allaitement).
Excipients
Ce produit contient du lactose. Les patients présentant des maladies telles qu'une intolérance au galactose, un déficit en lactase ou une malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas utiliser ce médicament
Déplétion volémique après traitement par diurétique
Régime hyposodé
Dialyse
Diarrhée
Vomissement
Hypertension rénine-dépendante
Hyponatrémie
Insuffisance rénale
Cardiopathie ischémique
Maladie cérébrovasculaire
Hypotension
Sténose de la valve mitrale
Obstacle à l'éjection du ventricule gauche
Antécédent de transplantation rénale
Douleur abdominale
Désensibilisation
Jaunisse
Augmentation des enzymes hépatiques
Maladie du collagène vasculaire en cas d'insuffisance rénale
Traitement immunosuppresseur
Sujet noir
Toux sèche
Anesthésie générale
Intervention chirurgicale majeure
Sujet âgé
Diabète
Hyperaldostéronisme primaire
PERINDOPRIL ZYDUS 2 mg, comprimé, n'affecte pas directement l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines, mais des réactions individuelles en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients, particulièrement en début de traitement ou en association avec d'autres antihypertenseurs.
En conséquence, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être altérée.
Médicaments augmentant le risque d'angioedème
L'utilisation concomitante d'IEC avec le sacubitril/Valsartan est contre-indiquée car cela accroît le risque d'angioedème (voir les sections Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'utilisation concomitante d'IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs du mTOR (par exemple le sirolimus, l'everolimus, le temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d'angioedème (voir la section Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion , d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskirène est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).
Médicaments entrainant une hyperkaliémie
Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiques peuvent augmenter l'apparition d'hyperkaliémie comme : l'aliskirène, les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les IEC, les ARA II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les héparines, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus et le triméthoprime. L'association de ces médicaments augmente le risque d'hyperkaliémie.
Associations contre-indiquées (voir rubrique Contre-indications)
Aliskirène
Le risque d'hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.
Traitements par circulation extra-corporelle
Les traitements par circulation extra-corporelle entrainant un contact avec des surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l'hémofiltration avec certaines membranes de haute perméabilité (ex. membranes de polyacrylonitrile) et l'aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec le sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d'un risque de réactions anaphylactoïdes (voir rubrique Contre-indications). Si ce type de traitement est nécessaire, l'utilisation d'un autre type de membrane de dialyse ou d'une classe d'agent antihypertenseur différente doit être envisagée.
Sacubitril/valsartan
L'utilisation concomitante de périndopril avec du sacubitril/valsartan est contre-indiquée car l'inhibition concomitante de la néprilysine et de l'enzyme de conversion de l'angiotensine peut accroître le risque d'angioedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après la prise de la dernière dose de périndopril. Le traitement par périndopril ne doit être initié que 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations non recommandées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)
Aliskirène
Le risque d'hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients autres que les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.
Traitement associant un IEC avec un ARA II
Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteints d'athérosclérose diagnostiquée, d'insuffisance cardiaque ou chez les patients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitant par IEC et ARA II est associé à une fréquence plus élevée d'hypotension, de syncope, d'hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aigue) en comparaison au traitement en monothérapie par une molécule agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (ex : association d'un IEC avec un ARA II) doit être limité à des cas individuels et définis, avec une surveillance renforcée de la fonction rénale, du taux de potassium et de la pression artérielle.
Estramustine
Risque d'augmentation des effets indésirables tel qu'un oedème angioneurotique (angioedème).
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts du sel contenant du potassium
Bien que le potassium sérique reste habituellement dans les limites normales, l'hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par le périndopril. Les diurétiques épargneurs de potassium (par ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), suppléments potassiques ou substituts de sels contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives du potassium sérique. Une attention doit être portée lorsque le périndopril est co-administré avec d'autres agents qui augmentent le potassium sérique, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole), car le triméthoprime est connu pour agir comme un diurétique épargneurs de potassium comme amiloride. Par conséquent, l'association de périndopril avec les médicaments mentionnés ci-dessus n'est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, ces médicaments doivent être utilisés avec précaution et un contrôle périodique du potassium sérique doit être effectué.
Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et donc de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitante de lithium avec des IEC. L'utilisation de périndopril avec le lithium n'est pas recommandée, mais si l'association s'avère nécessaire, un suivi attentif des taux de lithémie devra être réalisé (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations déconseillées
Ciclosporine
L'hyperkaliémie peut survenir pendant l'utilisation concomitante d'IEC avec la ciclosporine. La surveillance du potassium sérique est recommandée.
Héparine
L'hyperkaliémie peut survenir pendant l'utilisation concomitante d'IEC avec l'héparine. La surveillance du potassium sérique est recommandée.
Antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux)
Des études épidémiologiques ont suggéré que l'association d'IEC et d'antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux) peut provoquer une majoration de l'effet hypoglycémiant avec un risque d'hypoglycémie. Ce phénomène semble se produire plus particulièrement au cours des premières semaines de l'association de ces traitements et chez les patients présentant une insuffisance rénale.
Baclofène
Augmentation de l'effet antihypertenseur. Si nécessaire, surveiller la tension artérielle et adapter la posologie de l'antihypertenseur.
Diurétiques non-épargneurs de potassium
Les patients traités par diurétiques, et en particulier ceux présentant une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent être sujets à une forte diminution de la pression sanguine après l'instauration du traitement par un IEC. L'effet hypotenseur peut être diminué en interrompant le diurétique, en augmentant le volume ou la prise de sel avant d'instaurer le traitement par des doses faibles et progressives de périndopril.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieur peut avoir causé une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, le diurétique doit être interrompu avant d'instaurer un IEC ; dans ce cas, un diurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit ou l'IEC doit être instauré à une dose faible augmentée progressivement.
Dans le traitement diurétique de l'insuffisance cardiaque congestive, l'IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit la dose du diurétique non épargneur de potassium associé.
Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit être surveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.
Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) y compris l'aspirine ≥ 3 g/jour
Quand les IEC sont administrés simultanément à des AINS (tels qu'acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, inhibiteurs COX-2 et AINS non sélectifs) une atténuation de l'effet antihypertenseur peut se produire.
La prise concomitante d'IEC et d'AINS peut conduire à un risque accru d'aggravation de la fonction rénale, incluant un risque d'insuffisance rénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie, notamment chez les patients avec une altération pré-existante de la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début de traitement, puis périodiquement.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Antihypertenseurs et vasodilatateurs
L'utilisation concomitante de ces agents peut augmenter les effets hypotenseurs de périndopril. L'utilisation concomitante de nitroglycérine et d'autres dérivés nitrés, ou autres vasodilatateurs, peut diminuer la pression artérielle.
Gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine)
Augmentation du risque d'angioedème imputable à la diminution de l'activité de la dipeptidylpeptidase IV (DPP-IV) causée par la gliptine, chez les patients co-traités avec un IEC.
Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques/Anesthésiques
L'utilisation concomitante de certains anesthésiques, antidépresseurs tricycliques et antipsychotiques avec les IEC peut conduire à une accentuation de la diminution de la pression artérielle (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertenseurs des IEC.
Or
Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées, vomissement et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont périndopril) de façon concomitante.
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ZYDUS FRANCE
25 Rue des Peupliers
92750
NANTERRE CEDEX
Code UCD7 : 9326832
Code UCD13 : 3400893268322
Code CIS : 62846046
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ZYDUS FRANCE
Laboratoire exploitant : ZYDUS FRANCE
Prix vente TTC : 10.53€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 10.53€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 09/10/2008
Rectificatif AMM : 20/02/2023
Marque : PÉRINDOPRIL
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400949911929
Référence LPPR : Aucune
COVERSYL 2,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 2 piluliers de 50
COVERSYL 2,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 pilulier de 30
COVERSYL 2,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 piluliers de 30
COGYR 2 mg, comprimé, boîte de 100 (détails indisponibles)
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