PARACETAMOL CODEINE
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé effervescent sécable
Catégories :
Antalgiques, Antalgiques opiacés faibles, Codéine et dérivés, Paracétamol + Codéine
Principes actifs :
Paracétamol, Codéine phosphate hémihydraté
Douleur aiguë d'intensité modérée
Adulte . insuffisant rénal. Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de huit (8)h minimum.
A dissoudre dans un verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum. Maximum huit (8) comprimés par jour.
A dissoudre dans un verre d'eau.
Adolescent de 12 ans à 18 ans de plus de 50 Kg . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
deux (2) comprimés trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum. Maximum six (6) comprimés par jour.
A dissoudre dans un verre d'eau.
Sujet âgé de 60 ans à 69 ans . Traitement initial. Douleur aiguë d'intensité modérée
un(e) (1) comprimé trois (3) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum.
A dissoudre dans un verre d'eau.
Adolescent de 12 ans à 18 ans de 31 à 50 Kg . Douleur aiguë d'intensité modérée (implicite)
un(e) (1) comprimé quatre (4) fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de six (6)h minimum. Maximum quatre (4) comprimés par jour.
A dissoudre dans un verre d'eau.
Voie orale
Ce
médicament contient du paracétamol et de la codéine. D'autres
médicaments en contiennent. Ne pas les associer afin de ne pas dépasser
les doses maximales conseillées.
ARRETER LE TRAITEMENT ET PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Respiration lente ou superficielle, confusion, somnolence, rétrécissement de la pupille, constipation, manque d'appétit.
- Brusque
gonflement du visage et du cou pouvant entrainer une difficulté à
respirer, malaise brutal avec chute de la pression artérielle, éruption
cutanée ou rougeur cutanée, urticaire.
CONSULTER UN MEDECIN en cas de :
- Saignements de nez ou des gencives.
- Douleur abdominale aiguë particulièrement chez les patients opérés de la vésicule biliaire.
NE
PAS utiliser de façon prolongée sans avis du médecin en
particulier si les troubles persistent au bout de 3 jours et/ou en
cas de survenue de tout autre signe après la prise du médicament.
EVITER la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence).
Leucopénie
Thrombopénie
Neutropénie
Réaction cutanée sévère
Choc anaphylactique
Constipation
Manque d'appétit
Oedème de Quincke
Urticaire allergique
Bronchospasme
Dépendance aux opioïdes
Confusion
Dépression respiratoire
Myosis
Somnolence
Syndrome de sevrage
Etat vertigineux
Erythème cutané
Nausée
Vomissement
Dépression circulatoire
Prurit cutané
Rash cutané
Respiration superficielle
Spasme du sphincter d'Oddi
Syndrome douloureux abdominal aigu de type pancréatique
Syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire
L'évaluation des effets indésirables est basée sur les fréquences suivantes :
· Très fréquent (≥ 1/10) ;
· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
· Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;
· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ;
· Très rare (< 1/10 000) ;
· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
LIES AU PARACETAMOL
Affections du système immunitaire
· Rares : réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique, oedème de Quincke. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés
· Très rares : réactions cutanées graves ont été rapportées.
· Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
· Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.
Affections hématologiques et du système lymphatique
· Très rares : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.
· Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase.
Affections hépatobiliaires :
· Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteinte hépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lors d'une utilisation dans une situation à risque (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), hépatite cytolytique pouvant entrainer une insuffisance hépatique aigue.
Affections cardiaques :
· Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:
· Fréquence indéterminée : bronchospasme (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
LIES A LA CODEINE
Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés mais ils sont plus rares et modérés.
Affections gastro-intestinales
· Fréquence indéterminée : constipation, nausées, vomissements.
Affections hépatobiliaires
· Très rares : pancréatite.
· Fréquence indéterminée : syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés.
Affections du système nerveux
· Fréquence indéterminée : sédation, euphorie, dysphorie, somnolence, états vertigineux.
Affections du système immunitaire
· Fréquence indéterminée : réaction d'hypersensibilité (prurit, urticaire et rash).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
· Fréquence indéterminée : bronchospasme, dépression respiratoire (voir rubrique Contre-indications).
Affections oculaires :
· Fréquence indéterminée : myosis.
Affections rénales et urinaires :
· Fréquence indéterminée : rétention urinaire.
Il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Voir plus
L'utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel que soit le terme, à la dose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte et le moins fréquemment possible. Son utilisation chronique doit être évitée.
En cas d'administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l'accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d'administration chronique en fin de grossesse).
Lié au paracétamol
En clinique les études épidémiologiques portant sur un nombre important de grossesses n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique lié à l'utilisation du paracétamol aux posologies usuelles.
Lié à la codéine
En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
Ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique Contre-indications).
Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.
La conduite à tenir au cours de l'allaitement est conditionnée par la présence de codéine.
A des doses thérapeutiques normales, la codéine et son métabolite actif peuvent être présents dans le lait maternel à des doses très faibles et il est peu probable qu'elle entraîne des effets indésirables chez l'enfant allaité. Cependant, si la patiente est un métaboliseur CYP2D6 ultra-rapide, une quantité importante du métabolite actif, la morphine, peut être présente dans le sang maternel ainsi que dans le lait maternel. Dans de très rares cas, ces taux élevés peuvent entraîner des symptômes de toxicité opioïde chez l'enfant (somnolence, difficulté de succion, pauses voire dépressions respiratoires et hypotonie) qui peuvent être fatals.
Fertilité
Lié au paracétamol
En raison du mécanisme d'action potentiel sur les cyclo‑oxygénases et la synthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilité chez la femme, par un effet sur l'ovulation réversible à l'arrêt du traitement.
Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étude chez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.
Lié à la codéine
Il n'y a pas de données chez l'animal concernant la fertilité mâle et femelle.
LIEES A L'ASSOCIATION
Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l'association codéine/paracétamol.
Ce médicament contient 410 mg de sodium par comprimé effervescent, ce qui équivaut à 21 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.
Ce médicament contient du sorbitol (E420). Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament.
LIEES AU PARACETAMOL
Ce médicament contient du paracétamol, pour éviter un risque de surdosage :
· vérifier l'absence de paracétamol dans la composition d'autres médicaments,
· respecter les doses maximales recommandées.
LIEES A LA CODEINE
L'usage prolongé de codéine peut conduire à un état de dépendance.
Dans le cadre de la prise en charge de la douleur chez l'enfant, l'administration de codéine nécessite impérativement une prescription médicale.
La surveillance doit porter notamment sur la vigilance de l'enfant : avant la prise de ce médicament, assurez-vous que l'enfant ne présente pas de tendance excessive ou anormale à la somnolence.
Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament.
Métabolisme CYP2D6 :
La codéine est métabolisée en morphine par l'enzyme hépatique CYP2D6, son métabolite actif. En cas de déficit ou d'absence de cette enzyme, l'effet analgésique attendu ne sera pas obtenu.
Il est estimé que jusqu'à 7% de la population caucasienne peut présenter ce déficit.
Cependant, si le patient est un métaboliseur rapide ou ultra-rapide, il a un risque augmenté, même à dose thérapeutique, de développer des effets indésirables dus à la toxicité des opioïdes. Ces patients transforment la codéine en morphine rapidement, en conséquence leur taux de morphine dans le sérum est plus élevé qu'attendu.
Les symptômes généraux de la toxicité des opioïdes incluent une confusion, une somnolence, une respiration superficielle, un myosis, des nausées, des vomissements, une constipation et un manque d'appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter des symptômes de dépression respiratoire et circulatoire, pouvant mettre en jeu le pronostic vital et être dans de très rares cas fatals.
Les prévalences estimées des métaboliseurs ultra-rapides dans les différentes populations sont résumées ci‑dessous :
| Population | Prévalence % |
| Africains/Éthiopiens | 29% |
| Afro-Américains | 3,4% à 6,5% |
| Asiatiques | 1,2% à 2% |
| Caucasiens | 3,6% à 6,5% |
| Grecs | 6,0% |
| Hongrois | 1,9% |
| Européens du nord | 1% à 2% |
Risques concernant la prise concomitante d'opioïdes et d'alcool
La prise concomitante d'opioïdes, dont la codéine, et d'alcool peut entrainer une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. La prise concomitante d'alcool n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Risques concernant la prise concomitante de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou des médicaments apparentés
L'utilisation concomitante de PARACETAMOL CODEINE MYLAN et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut se traduire par une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour qui aucune option thérapeutique alternative n'est possible. Si la décision est prise de prescrire PARACETAMOL CODEINE MYLAN de façon concomitante avec des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite des signes et des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est vivement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu'ils soient attentifs à ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Utilisation en post-opératoire chez les enfants
Des cas publiés dans la littérature ont montré que la codéine utilisée en post-opératoire chez les enfants après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil, entraine des effets indésirables rares mais pouvant mettre en jeu le pronostic vital voire entrainer le décès (voir rubrique Contre-indications). Tous ces enfants avaient reçu de la codéine aux doses recommandées ; cependant des éléments permettaient de mettre en évidence que ces enfants étaient des métaboliseurs rapides ou ultra-rapides de la codéine en morphine.
Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
La codéine n'est pas recommandée chez les enfants pouvant présenter une fonction respiratoire altérée du fait de désordres neuromusculaires, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies respiratoires supérieures ou pulmonaires, de traumatismes multiples ou de procédures chirurgicales longues. Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes de la toxicité de la morphine.
Doses maximales recommandées (voir rubrique Surdosage)
Paracétamol
· Chez l'enfant de moins de 37 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas dépasser 80 mg/kg/jour.
· Chez l'enfant de 38 kg à 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 3 g par jour.
· Chez l'adulte et l'enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR.
Codéine
La dose de codéine à ne pas dépasser chez l'enfant est de 1 mg/kg par prise et de 240 mg par jour.
Précautions d'emploi
LIEES A L'ASSOCIATION
La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.
LIEES AU PARACETAMOL
L'administration de paracétamol peut exceptionnellement entrainer une toxicité hépatique, même à doses thérapeutiques, après un traitement de courte durée et chez des patients sans antécédents de troubles hépatiques (voir rubrique Effets indésirables).
Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jour en cas de (voir rubrique Posologie et mode d'administration) :
· poids < 50 kg,
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques),
· alcoolisme chronique,
· déshydratation (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert)
· allergie à l'aspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
En cas de sevrage récent d'un alcoolisme chronique, le risque d'atteinte hépatique est majoré
En cas de découverte d'une hépatite virale aigüe, il convient d'arrêter le traitement.
LIEES A LA CODEINE
· En cas d'hypertension intracrânienne, la codéine risque d'augmenter l'importance de cette hypertension ;
· Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d'un spasme du sphincter d'Oddi.
· En cas de toux productive, la codéine peut entraver l'expectoration.
Sujet âgé : Diminuer la posologie initiale de moitié par rapport à la posologie recommandée, et l'augmenter éventuellement secondairement en fonction de la tolérance et des besoins.
Patient de 12 à 18 ans
Douleur par désafférentation
Sujet âgé
Régime désodé
Régime hyposodé
Déficit ou absence de CYP2D6
Sujet de moins de 50 kg
Insuffisance hépatocellulaire légère à modérée
Insuffisance rénale sévère (Clcr < = 30 ml/mn)
Alcoolisme chronique
Déshydratation
Malnutrition chronique
Jeûne
Amaigrissement
Hypertension intracrânienne
Hépatite virale
VIH positif
Mucoviscidose
Syndrome de Gilbert
Hypersensibilité AINS
Cholécystectomisé
Toux productive
Grossesse
Nouveau-né de mère traitée
Réaction d'hypersensibilité
Choc anaphylactique
Erythème cutané
Rash cutané
Déficit en G6PD
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux : warfarine et autres antivitamines K (AVK)
Risque d'augmentation de l'effet de la warfarine et des autres AVK et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours. Contrôle biologique incluant un contrôle plus fréquent de I'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de la warfarine et des autres AVK pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
+ Les résines chélatrices
La prise de résine chélatrice peut diminuer l'absorption intestinale, et potentiellement l'efficacité du paracétamol pris simultanément. D'une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle du paracétamol en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
+ Flucloxacilline
Risque d'acidose métabolique chez les patients recevant un traitement concomitant par flucloxacilline, en particulier chez les patients présentant un facteur de risque de déficit en glutathion, tel qu'une septicémie, une malnutrition, un alcoolisme chronique.
+ Médicaments hépatotoxiques
La toxicité du paracétamol peut être augmentée chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques ou par des médicaments inducteurs enzymatiques du cytochrome P450, tels que les médicaments antiépileptiques (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, topiramate), la rifampicine ou en cas de prise concomitante d'alcool. L'induction du métabolisme entraine une production importante du métabolite hépatotoxique du paracétamol. L'hépatotoxicité se produit si la quantité de ce métabolite dépasse les capacités de liaison au gluthation.
Interactions avec les examens paracliniques
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase‑péroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.
LIEES A LA CODEINE
+ Alcool (boisson ou excipient)
La prise concomitante d'alcool et d'opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'addition des effets dépresseurs sur le système nerveux central.
La prise concomitante de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)
Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Morphiniques antagonistes partiels (naltrexone, nalméfène)
Risque de diminution de l'effet antalgique.
Associations à prendre en compte
+ Médicaments sédatifs : Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que benzodiazépines (méprobamate), hypnotiques, antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, dextromoramide, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tapentadol,tramadol), antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphines vrais (codéine, éthylmorphine), benzodiazépines et apparentés, barbituriques, méthadone.
Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou médicaments apparentés
L'utilisation concomitante des opioïdes avec des médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
PARACETAMOL_CODEINE_MYLAN_04092019_AVIS_CT17879
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MYLAN
117 allée des Parcs
69800
SAINT PRIEST
Code UCD7 : 9258674
Code UCD13 : 3400892586748
Code CIS : 69549916
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : MYLAN
Laboratoire exploitant : MYLAN
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 20/12/2002
Rectificatif AMM : 26/06/2019
Marque : PARACETAMOL CODEINE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936102651
Référence LPPR : Aucune
CODOLIPRANE 500milligrammes/30milligr, comprimé, boîte de 100
CODOLIPRANE 500milligrammes/30milligr, comprimé, boîte de 16
CODOLIPRANE 500milligrammes/30milligr, comprimé effervescent sécable, boîte de 1 pilulier de 16
CODOLIPRANE 500milligrammes/30milligr, gélule, boîte de 100
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