OXYCODONE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé à libération prolongée
Catégories :
Antalgiques, Morphine et morphinomimétiques, Oxycodone
Principes actifs :
Oxycodone chlorhydrate
Douleur sévère
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement d'entretien. Douleur sévère (implicite)
un(e) (1) comprimé tous les douze (12) heures.
A avaler entier sans mâcher, diviser, ni écraser.
Voie orale
Anxiété
Asthénie
Diarrhée
Douleur abdominale
Dyspepsie
Hyperhidrose
Nervosité
Dépression
Eruption cutanée
Syncope
Etat confusionnel
Diminution de la pression artérielle
Diminution de l'appétit
Dyspnée
Sécheresse buccale
Tremblement
Pensée anormale
Agitation
Convulsions
Déshydratation
Douleur
Douleur thoracique
Flatulence
Gingivite
Migraine
Occlusion intestinale
Oedème
Pharyngite
Rétention urinaire
Rhinite
Stomatite
Symptôme de sevrage aux opiacés
Tachycardie supraventriculaire
Frissons
Dépression respiratoire
Dysgueusie
Eructation
Myosis
Oedème périphérique
Paresthésie
Vasodilatation
Augmentation des enzymes hépatiques
Malaise
Dépendance physique
Diminution de la libido
Peau sèche
Syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique
Hypersensibilité
Hypertonie
Labilité émotionnelle
Trouble du langage
Blessure accidentelle
Amnésie
Augmentation de la toux
Altération de la voix
Ulcère buccal
Contraction musculaire involontaire
Dysfonction érectile
Dépendance médicamenteuse
Trouble de la miction
Hallucination
Trouble de la déglutition
Trouble de la vue
Humeur euphorique
Vertige labyrinthique
Urgence mictionnelle
Accoutumance
Hypoesthésie
Cellulite
Hématurie
Hypotension
Hypotension orthostatique
Palpitation
Urticaire
Lymphadénopathie
Augmentation de l'appétit
Spasme musculaire
Modification du poids
Selles noires
Réactivation d'un herpès simplex
Saignement gingival
Réaction de photosensibilité
Spasme bronchique
Dermatite exfoliative
Trouble de l'élocution
Agressivité
Aménorrhée
Anorexie
Carie dentaire
Cholestase
Dorsalgie
Insomnie
Irritabilité
Myalgie
Mydriase
Soif
Réaction anaphylactique
Rhinorrhée
Faiblesse
Crampe abdominale
Douleur articulaire
Bâillement
Augmentation de la tension artérielle
Hypersécrétion lacrymale
Augmentation de la fréquence cardiaque
Colique hépatobiliaire
Augmentation de la fréquence respiratoire
Hyperalgésie
Syndrome de sevrage néonatal
Apnée centrale du sommeil
Etant donné ses propriétés pharmacologiques, l'oxycodone peut provoquer une dépression respiratoire, un myosis, un spasme bronchique et un spasme des muscles lisses, et elle peut supprimer le réflexe de la toux.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des nausées (principalement au début du traitement) et une constipation.
La dépression respiratoire constitue le principal inconvénient d'un surdosage aux opioïdes et survient surtout chez les patients âgés ou affaiblis.
Pharmacodépendance
L'utilisation répétée de OXYCODONE VIATRIS LP peut entraîner une pharmacodépendance, même à des doses thérapeutiques. Le risque de pharmacodépendance peut varier en fonction des facteurs de risque individuels du patient, de la posologie et de la durée du traitement opioïde (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Les catégories de fréquence suivantes servent de base à la classification des effets indésirables:
Très fréquent = 1/10
Fréquent = 1/100 à < 1/10
Peu fréquent = 1/1 000 à < 1/100
Rare = 1/10 000 à < 1/1 000
Très rare < 1/10 000
Fréquence indéterminée ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles
Infections et infestations
Rare : herpès simplex
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : hypersensibilité
Fréquence indéterminée : réactions anaphylactiques, réactions anaphylactoïdes.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : lymphadénopathie.
Affections endocriniennes
Peu fréquent : syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent : diminution à perte totale de l'apétit
Peu fréquent : déshydratation.
Rare : augmentation de l'appétit.
Affections psychiatriques
Fréquent : anxiété, état de confusion, dépression, diminution de l'activité, excitation, hyperactivité psychomotrice, nervosité, pensées anormales,
Peu fréquent : agitation, labilité émotionnelle, humeur euphorique, troubles de la perception (hallucinations, déréalisation), diminution de la libido, dépendance médicamenteuse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi),
Fréquence indéterminée : agressivité.
Affections du système nerveux
Très fréquent : somnolence, sédation, étourdissements, céphalées,
Fréquent : tremblements, léthargie
Peu fréquent : amnésie, convulsions, troubles de la concentration, migraine, augmentation de la tension musculaire, hypertonie, hypoesthésie, contractions musculaires involontaires, troubles du langage, syncope, paresthésie, dysgueusie, hypertension.
Fréquence indéterminée : hyperalgésie.
Affections oculaires
Peu fréquent : troubles de la vision, myosis.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent : diminution de l'ouïe, vertiges,
Affections cardiaques
Peu fréquent : tachycardie, palpitations (dans le contexte d'un syndrome de sevrage),.
Affections vasculaires
Peu fréquent : vasodilatation,
Rare : hypotension, hypotension orthostatique,
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : dyspnée, bronchospasme.
Peu fréquent : dépression respiratoire, toux, dysphonie.
Fréquence indéterminée : syndrome d'apnée centrale du sommeil.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : constipation, nausée, vomissement,
Fréquent : sécheresse buccale, douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie, hoquet
Peu fréquent : ulcères buccaux, stomatite dysphagie, flatulence, éructations, occlusion intestinale,
Rare : méléna, troubles dentaires saignement gingival.
Fréquence indéterminée : caries dentaires.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques,
Fréquence indéterminée : cholestase, colique hépatique, dysfonctionnement du sphincter d'Oddi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent : prurit,
Fréquent : éruption cutanée, hyperhidrose,
Peu fréquent : peau sèche,
Rare : urticaire,
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent : dysurie, urgence mictionnelle
Peu fréquent : rétention urinaire, spasme de l'uretère
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent : dysfonction érectile, hypogonadisme
Fréquence indéterminée : aménorrhée.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : asthénie, fatigue,
Peu fréquent : frissons, malaise, douleur (par ex. douleur thoracique), oedème, oedème périphérique, dépendance physique avec symptômes de sevrage, accoutumance aux médicaments, soif,
Rare : modifications du poids (augmentation ou diminution).
Fréquence indéterminée : syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Peu fréquent : Blessure accidentelle
Population pédiatrique
La fréquence, le type et la gravité des effets indésirables chez les adolescents (âgés de 12 à 18 ans) semblent similaires à ceux observés chez les adultes (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
Une utilisation prolongée d'OXYCODONE VIATRIS LP peut entraîner une dépendance physique, et un syndrome de sevrage peut survenir lors de l'arrêt brutal du traitement. Quand un patient ne doit plus être traité avec de l'oxycodone, il est préférable de réduire progressivement la posologie pour éviter l'apparition de symptômes de sevrage. Le syndrome d'abstinence ou de sevrage des opioïdes se manifeste par certains ou par l'ensemble des symptômes suivants : agitation, hypersécrétion lacrymale, rhinorrhée, bâillement, transpiration, frissons, myalgie, mydriase et palpitations. D'autres symptômes peuvent également survenir, notamment : irritabilité, anxiété, dorsalgie, douleur articulaire, faiblesse, crampes abdominales, insomnie, nausée, anorexie, vomissement, diarrhée, ou augmentation de la tension artérielle, de la fréquence respiratoire ou de la fréquence cardiaque.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://www.signalement.social-sante.gouv.fr.
Voir plus
L'utilisation de ce médicament doit être évitée dans la mesure du possible chez les patientes enceintes ou qui allaitent.
Grossesse
Les données sur l'utilisation de l'oxycodone chez la femme enceinte sont limitées. Les nourrissons nés de mères ayant reçu des opioïdes au cours des 3 à 4 dernières semaines avant l'accouchement doivent être surveillés en raison d'une éventuelle dépression respiratoire. Des symptômes de sevrage peuvent être observés chez les nouveau-nés de mères sous traitement par oxycodone.
Allaitement
L'oxycodone est excrété dans le lait maternel et peut entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par conséquent, l'oxycodone ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Aucune donnée humaine sur l'effet de l'oxycodone sur la fertilité n'est disponible. Les études chez le rat n'ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
L'oxycodone doit être administré avec prudence chez les patients présentant :
· Fonction respiratoire gravement altérée
· Apnée du sommeil
· Co-administration de dépresseurs du SNC (voir ci-dessous et rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
· Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO, voir ci-dessous et rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
· Tolérance, dépendance physique et sevrage (voir ci-dessous)
· Dépendance psychologique [addiction], profil d'abus et antécédents d'abus de substances et/ou d'alcool (voir ci-dessous)
· Personnes âgées affaiblies
· Traumatisme crânien, lésions intracrâniennes ou augmentation de la pression intracrânienne, niveau de conscience réduit d'origine incertaine
· Hypotension
· Hypovolémie
· Trouble épileptique ou prédisposition aux convulsions
· Pancréatite
· Maladies intestinales obstructives et inflammatoires
· Fonction hépatique altérée
· Fonction rénale altérée
· Myxoedème
· Hypothyroïdie
· Maladie d'Addison
· Hypertrophie de la prostate
· Alcoolisme
· Psychose toxique
· Delirium tremens
· Constipation
· Maladies des voies biliaires
Iléus paralytique
OXYCODONE VIATRIS LP ne doit pas être utilisé en cas de risque d'iléus paralytique. Si un iléus paralytique est suspecté ou survient pendant l'utilisation, OXYCODONE VIATRIS LP doit être arrêté immédiatement.
Effets endocriniens
Les opioïdes, comme l'oxycodone, ont une action pharmacologique sur l'axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique.
Certaines modifications ont été observées telles qu'une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.
Dépression respiratoire
Le risque majeur d'un surdosage en opioïdes est la dépression respiratoire.
Troubles respiratoires liés au sommeil
Les opioïdes peuvent causer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes augmente le risque d'apnée centrale du sommeil de manière dose-dépendante. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
Risques liés à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou des médicaments apparentés :
L'utilisation concomitante de OXYCODONE VIATRIS LP, comprimé pelliculé à libération prolongée et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut se traduire par une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour qui aucune option thérapeutique alternative n'est possible. Si la décision est prise de prescrire OXYCODONE VIATRIS LP, comprimé pelliculé à libération prolongée de façon concomitante avec des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.
Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite des signes et des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est vivement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu'ils soient attentifs à ces symptômes (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
IMAO
L'oxycodone doit être administré avec prudence aux patients prenant des IMAO ou ayant reçu des IMAO au cours des deux dernières semaines.
Tolérance, dépendance et symptômes de sevrage et retrait
En cas d'utilisation chronique, le patient peut développer une accoutumance au médicament et nécessiter l'utilisation de doses progressivement plus élevées pour maintenir l'effet analgésique.
OXYCODONE VIATRIS LP peut induire une accoutumance.
L'utilisation prolongée d'OXYCODONE VIATRIS LP peut induire une dépendance physique et un syndrome de sevrage peut survenir après un arrêt brutal du traitement. Lorsqu'un traitement avec l'oxycodone n'est plus nécessaire, il est recommandé de réduire progressivement la posologie afin d'éviter l'apparition de symptômes de sevrage.
Les symptômes de sevrage peuvent inclure des bâillements, une mydriase, un larmoiement, une rhinorrhée, des tremblements, une hyperhidrose, de l'anxiété, de l'agitation, des convulsions et une insomnie et une myalgie.
Les opioïdes ne constituent pas le traitement de première ligne pour la douleur chronique non maligne, et ils ne sont pas recommandés en tant que traitement unique. Les opioïdes doivent être utilisés dans le cadre d'un programme thérapeutique global comprenant d'autres médications et modalités thérapeutiques. Les patients présentant une douleur chronique non maligne doivent être surveillés afin de détecter tout signe de dépendance ou d'abus de substance. Il convient de contrôler régulièrement si les objectifs du traitement sont atteints, conformément aux recommandations en matière de prise en charge de la douleur. Si nécessaire, la dose sera ajustée. Lorsque les objectifs du traitement ne sont pas atteints, il faut envisager une interruption du traitement.
Troubles de consommation d'opioïdes (abus et dépendance)
Une accoutumance (tolérance) et une dépendance physique et/ou psychologique peuvent se développer lors d'une administration répétée d'opioïdes tels que l'oxycodone.
L'utilisation répétée d'OXYCODONE VIATRIS LP peut entraîner un trouble d'utilisation d'opioïde (TUO). Une dose plus élevée et une durée plus longue du traitement par opioïdes peuvent augmenter le risque de développer un TUO. L'abus ou le mésusage intentionnel d'OXYCODONE VIATRIS LP peut entraîner un surdosage et/ou le décès.
Le risque de développement d'un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) de troubles d'utilisation d'opioïde (y compris des troubles liés à l'utilisation d'alcool), en cas de tabagisme actif ou chez les patients ayant des antécédents personnels d'autres troubles de la santé mentale (par exemple, dépression majeure, anxiété et troubles de la personnalité).
Avant d'instaurer un traitement par OXYCODONE VIATRIS LP et pendant le traitement, les objectifs du traitement et un plan d'arrêt doivent être convenus avec le patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Avant et pendant le traitement, le patient doit également être informé des risques et des signes de TUO. En cas d'apparition de ces signes, il doit être conseillé au patient de contacter son médecin.
Les patients devront être surveillés pour détecter tout signe de comportements de recherche compulsive de produit (par exemple, des demandes de renouvellement trop précoces de la prescription). Dans ce cadre, les opioïdes et les médicaments psychoactifs (tels que les benzodiazépines) utilisés en concomitance devront être passés en revue. Pour les patients présentant des signes et symptômes de TUO, une consultation auprès d'un addictologue devra être envisagée.
Dépendance psychologique (addiction), profil d'abus et antécédents d'abus de substances et/ou d'alcool
Il existe un risque de dépendance psychologique (addiction) aux analgésiques opioïdes, y compris à l'oxycodone.
Abus parentéral
La consommation abusive des formes orales par administration parentérale peut induire des effets indésirables graves, potentiellement mortels.
Alcool
L'utilisation concomitante d'alcool et de OXYCODONE VIATRIS LP peut augmenter les effets indésirables de l'oxycodone ; l'utilisation concomitante doit être évitée. OXYCODONE VIATRIS LP doit être utilisé avec une prudence particulière chez les patients ayant des antécédents d'abus d'alcool et de drogues.
Les comprimés à libération prolongée doivent être avalés entiers, ils ne peuvent pas être divisés, écrasés ou mâchés. L'absorption de comprimés à libération prolongée qui sont divisés, mâchés ou écrasés entraîne une libération rapide d'oxycodone et l'absorption d'une dose d'oxycodone potentiellement mortelle (voir rubrique Surdosage).
Interventions chirurgicales
Comme toutes les préparations à base d'opioïdes, les produits contenant de l'oxycodone doivent être utilisés avec prudence après une chirurgie abdominale, car les opioïdes sont connus pour perturber la motilité intestinale et ils ne doivent être utilisés que lorsque le médecin s'est assuré du fonctionnement normal des intestins. L'utilisation d'oxycodone, comprimé à libération prolongée est déconseillée avant une intervention chirurgicale et dans les 12-24 premières heures qui suivent l'intervention.
Le moment précis de mise en place du traitement post-opératoire implique une évaluation minutieuse des risques et bénéfices pour chaque patient individuel, ce moment dépendra de la nature et de la sévérité de l'intervention, de la méthode d'anesthésie choisie, des autres médicaments utilisés simultanément ainsi que de la situation individuelle du patient.
Troubles hépatobiliaires
L'oxycodone peut provoquer un dysfonctionnement et des spasmes du sphincter d'Oddi, augmentant le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite. Par conséquent, l'oxycodone doit être administrée avec prudence chez les patients atteints de pancréatite et de maladies des voies biliaires.
Enfants
OXYCODONE VIATRIS LP n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 12 ans en raison de données insuffisantes sur la sécurité et l'efficacité
Mise en garde relative au contrôle antidopage
Les athlètes doivent être informés que ce médicament peut entraîner une réaction positive aux tests antidopages.
L'utilisation d'OXYCODONE VIATRIS LP comme produit dopant peut représenter un risque sanitaire.
Apnée du sommeil
Antécédent d'abus
Sujet âgé fragile
Traumatisme crânien
Lésion intracrânienne
Augmentation de la pression intracrânienne
Diminution du niveau de conscience
Hypotension
Hypovolémie
Epilepsie
Prédisposition aux convulsions
Pancréatite
Maladie obstructive intestinale
Maladie intestinale inflammatoire
Altération de la fonction hépatique
Altération de la fonction rénale
Hypothyroïdie
Maladie d'Addison
Hypertrophie prostatique
Psychose toxique
Constipation
Affection des voies biliaires
Prédisposition à un iléus
Risque de développer un trouble lié à l'usage d'opioïdes (TUO)
Symptômes de trouble de l'usage d'opioïdes
Intervention chirurgicale
Sujet de faible poids corporel
Patient métaboliseur lent du CYP3A4
Patient métaboliseur lent CYP2D6
Patient naïf aux opioïdes
OXYCODONE VIATRIS LP peut altérer l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Cet effet est plus probable en début de traitement avec OXYCODONE VIATRIS LP, après une augmentation de la posologie ou un changement de médicament, et si OXYCODONE VIATRIS LP est associé à de l'alcool ou à d'autres médicaments dépresseurs du SNC. Lorsque la posologie est stable, une interdiction totale de conduite des véhicules n'est pas nécessaire. Le médecin traitant doit évaluer la situation individuelle du patient.
L'alcool peut amplifier les effets pharmacodynamiques de l'oxycodone ; l'utilisation concomitante doit être évitée.
Les médicaments qui induisent une dépression respiratoire comme les benzodiazépines, le phénobarbital et les autres opioïdes (analgésiques, antitussifs ou traitements de substitution) peuvent augmenter le risque d'arrêt respiratoire, surtout en cas de surdosage et/ou chez les patients âgés.
Les dépresseurs du système nerveux central (par ex. sédatifs, hypnotiques, phénothiazines, neuroleptiques, anesthésiques, antidépresseurs, myorelaxants) et les autres opioïdes ou l'alcool peuvent accentuer les effets indésirables de l'oxycodone, en particulier la dépression respiratoire.
L'oxycodone doit être utilisée avec prudence chez les patients traités par IMAO ou ayant reçu des inhibiteurs de la MAO au cours des deux dernières semaines. L'administration concomitante de l'oxycodone et d'agents sérotoninergiques, tels qu'un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut entraîner une toxicité sérotoninergique. Les symptômes de la toxicité sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l'état mental (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par ex., tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manque de coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex., nausées, vomissements, diarrhée). L'oxycodone doit être utilisée avec prudence et il peut être nécessaire de diminuer la posologie chez les patients utilisant ces médicaments.
Médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou médicaments apparentés :
L'utilisation concomitante des opioïdes avec des médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Des médicaments qui exercent un effet dépresseur sur le SNC comprennent, sans s'y limiter : autres opioïdes, gabapentinoïdes tels que la prégabaline, anxiolytiques, hypnotiques et sédatifs (y compris les benzodiazépines), antipsychotiques, antidépresseurs, phénothiazines et alcool
Les anticholinergiques (phénothiazine, neuroleptiques, antidépresseurs tricycliques, la plupart des antihistaminiques-H1 non récents, certains antiparkinsoniens) peuvent augmenter les effets indésirables anticholinergiques de l'oxycodone (comme la constipation, la sécheresse buccale ou les troubles de la miction).
L'utilisation concomitante d'oxycodone et de naltrexone peut nécessiter une augmentation de la posologie d'oxycodone.
On a observé des modifications cliniquement significatives de l'International Normalized Ratio (INR) dans les deux sens lors d'administration concomitante d'anticoagulants coumariniques et de chlorhydrate d'oxycodone en comprimés à libération prolongée.
L'oxycodone est principalement métabolisée par le cytochrome CYP3A4, et dans une moindre mesure par le cytochrome CYP2D6. Les activités de ces voies métaboliques peuvent être inhibées ou induites par divers médicaments administrés conjointement ou par des apports alimentaires.
Les inhibiteurs du CYP3A4, tels que les antibiotiques macrolides (par ex. clarithromycine, érythromycine et télithromycine), les antifongiques azolés (par ex. kétoconazole, voriconazole, itraconazole et posaconazole), les inhibiteurs de protéase (par ex. bocéprévir, ritonavir, indinavir, nelfinavir et saquinavir), la cimétidine et le jus de pamplemousse peuvent provoquer une baisse de la clairance d'oxycodone susceptibles d'entraîner une augmentation des taux plasmatiques d'oxycodone. Ainsi, il peut être utile d'ajuster la posologie d'oxycodone en conséquence. Quelques exemples spécifiques sont fournis ci-dessous :
· L'itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, administré à raison de 200 mg par voie orale pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 2,4 fois plus élevée (intervalle de 1,5 à 3,4).
· Le voriconazole, un inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de 200 mg deux fois par jour pendant quatre jours (400 mg donnés pour les deux premières prises), a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 3,6 fois plus élevée (intervalle de 2,7 à 5,6).
· La télithromycine, un inhibiteur du CYP3A4, administrée à raison de 800 mg par voie orale pendant quatre jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,8 fois plus élevée (intervalle de 1,3 à 2,3).
· Le jus de pamplemousse, un inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de 200 mL trois fois par jour pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,7 fois plus élevée (intervalle de 1,1 à 2,1).
· Les inducteurs du CYP3A4, tels que la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis peuvent induire le métabolisme de l'oxycodone et provoquer une augmentation de sa clairance entraînant une réduction des taux plasmatiques d'oxycodone. Il peut être utile d'ajuster la posologie d'oxycodone en conséquence. Quelques exemples spécifiques sont fournis ci-dessous :
· Le millepertuis, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 300 mg trois fois par jour pendant quinze jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 50 % (intervalle de 37 à 57 %).
· La rifampicine, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 600 mg une fois par jour pendant sept jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 86 %.
· Les médicaments qui inhibent l'activité du CYP2D6, comme la paroxétine et la quinidine, peuvent réduire la clairance de l'oxycodone, ce qui pourrait entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de l'oxycodone.
OXYCONTIN - OXYNORM - OXYNORMORO 30052018 AVIS CT15689
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Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentRisques liés à l'utilisation de l'oxycodone, antalgique opioïde de palier III - Point d'information
Télécharger le documentOXYCONTIN NORM NORMO SYNTHESE CT8862 - CT11677 - CT11678
Télécharger le documentOXYCONTIN OXYNORM OXYNORMORO 19092012 AVIS CT11678 CT11677 CT8862
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Télécharger le documentOXYCONTIN OXYNORM OXYNORMORO 19092012 AVIS CT11678 CT11677 CT8862
Télécharger le documentNoyau du comprimé : Cellulose microcristalline, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Kollidon SR : Vinyle polyacétate, Povidone, Sodium laurylsulfate, Silice, Pelliculage du comprimé : Opadry vert 85G34677, Polyvinylique alcool, Talc, Titane dioxyde, Macrogol 3350, Lécithine de soja, Fer oxyde, Fer oxyde, Laque aluminique d'indigotine
VIATRIS SANTE
Code UCD7 : 9403917
Code UCD13 : 3400894039174
Code CIS : 67540950
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
Prix vente TTC : 30.23€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Oui
Base de remboursement : 30.23€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 10/09/2014
Rectificatif AMM : 24/06/2025
Marque : OXYCODONE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400927888601
Référence LPPR : Aucune
OXYCODONE BIOGARAN LP 80 milligrammes, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 28 plaquettes prédécoupées de 1
OXYCODONE EG LP 80 milligrammes, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 28 plaquettes prédécoupées de 1
OXYCONTIN LP 80 milligrammes, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 28
OXYCONTIN LP 80 milligrammes, comprimé pelliculé à libération prolongée, boîte de 56 (détails indisponibles)
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