NICORETTE

Principes actifs : Nicotine

Les gammes de produits

NICORETTE INHALEUR 10 mg cart pdr pr inhal buccale

Non remboursé

Disponible en vente libre

Dépendance tabagique

Forme :

 Cartouche pour inhalation buccale

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Etats de dépendance, Désintoxication tabagique, Nicotine

Principes actifs :

 Nicotine

Posologie pour NICORETTE INHALEUR 10 mg cart pdr pr inhal buccale

Indications

Dépendance tabagique

Posologie

Adulte . Dépendance tabagique. Voie buccale (implicite)
1 cartouche 12 fois par jour pendant 12 mois. Maximum 12 cartouches par jour. Utiliser dans les 12 heures après ouverture.

Administration

Voie buccale

Recommandations patient

CONSULTER UN MEDECIN OU UN PHARMACIEN pour une éventuelle modification de la posologie en cas de :
- Besoin impérieux de fumer.
- Irritabilité, troubles du sommeil.
- Agitation ou impatience.
- Difficulté de concentration.
- Nausées, douleurs abdominales, diarrhée.
- Hypersalivation.
- Sueurs, céphalées, étourdissement, baisse de l'audition.
- Faiblesse générale.
ALLAITEMENT : prendre la ou les cartouches pour inhalation juste après la tétée et ne pas en prendre pendant les deux heures qui précèdent la tétée suivante.

 


Contre-indications pour NICORETTE INHALEUR 10 mg cart pdr pr inhal buccale

  • Non-fumeur
  • Fumeur occasionnel
  • Patient de moins de 15 ans
  • Allaitement

Effets indésirables pour NICORETTE INHALEUR 10 mg cart pdr pr inhal buccale

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Hoquet

Irritation de la gorge

Toux

Nausée

Congestion nasale

Diarrhée

Douleur abdominale

Dyspepsie

Fatigue

Flatulence

Sinusite

Stomatite

Dysgueusie

Paresthésie

Sécheresse buccale

Sensation de brûlure

Hypersensibilité

Vomissement

Irritation de la bouche

Hypersécrétion salivaire

Maux d'estomac

Aphte buccal

Asthénie

Douleur thoracique

Dysphonie

Glossite

Hyperhidrose

Hypertension

Palpitation

Tachycardie

Urticaire

Vertige

Bronchospasme

Dyspnée

Eructation

Malaise

Rêves anormaux

Flush

Eternuements

Paresthésie buccale

Prurit cutané

Trouble du sommeil

Rash cutané

Gêne thoracique

Sensation de gorge serrée

Douleur oropharyngée

Exfoliation de la muqueuse buccale

Fibrillation auriculaire

Dysphagie

Réaction allergique

Hypoesthésie orale

Convulsions

Erythème

Anaphylaxie

Vision floue

Inconfort digestif

Sécheresse de la gorge

Angioedème

Larmoiement accru

Douleur de la lèvre


Effets liés à l'arrêt du tabac

Les sujets dont les habitudes de consommation de tabac sont modifiées, de quelque façon que ce soit, sont susceptibles de souffrir d'un syndrome de sevrage nicotinique associé, qui comprend un ou plusieurs effets émotionnels ou cognitifs parmi les suivants : dysphorie ou humeur dépressive ; insomnie ; irritabilité, frustration ou colère ; anxiété ; problèmes de concentration, agitation ou impatience. Des effets physiques peuvent également se manifester tels que baisse de la fréquence cardiaque, augmentation de l'appétit ou prise de poids, étourdissements ou symptômes de présyncope, toux, constipation, ulcération buccale, saignements gingivaux et rhinopharyngite. De plus, le besoin de nicotine associé à l'envie irrésistible de fumer est également reconnu comme étant un symptôme cliniquement significatif.

Effets indésirables

Les cartouches de nicotine peuvent entraîner des effets indésirables similaires à la nicotine administrée par d'autres modes ; ces effets sont principalement dose-dépendants et apparaissent au début du traitement.

Une irritation de la bouche et de la gorge peut survenir, cependant la plupart des sujets s'y adaptent à l'usage.

Des réactions allergiques (dont des symptômes d'anaphylaxie) surviennent rarement au cours de l'utilisation de NICORETTE. Environ 40 % des utilisateurs présentent des réactions locales légères telles que toux et irritation de la bouche et de la gorge.

La sécurité de la nicotine lors d'essais cliniques est basée sur des données issues de méta-analyse fondée sur des essais cliniques randomisés sur le traitement du sevrage tabagique.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors d'essais cliniques et dans le cadre de la surveillance post-commercialisation avec les formes orales à base de nicotine et sont présentés dans le tableau ci-dessous selon la classe de systèmes d'organes. Les fréquences sont présentées selon la convention suivante :

Très fréquent    1/10

Fréquent           1/100 et < 1/10

Peu fréquent     1/1 000 et < 1/100

Rare                 1/10 000 et < 1/1 000

Très rare          < 1/10 000

Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles)

Les effets indésirables sont classés par fréquence établie sur 1) l'incidence lors d'essais cliniques ou lors d'études épidémiologiques, si disponibles, ou 2) quand l'incidence ne peut être estimée la fréquence est dite « indéterminée ».

* Des cas de convulsions ont été rapportés chez des sujets prenant un traitement anticonvulsivant ou ayant des antécédents d'épilepsie.

Les effets indésirables pouvant apparaître lors de l'utilisation de l'association (NICORETTESKIN dispositif transdermique et NICORETTE INHALEUR) ne diffèrent de ceux de chaque traitement seul qu'en termes d'effets indésirables locaux liés aux formes pharmaceutiques. La fréquence de ces effets indésirables est comparable à celle mentionnée dans le RCP de chaque spécialité respective.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le NICORETTE INHALEUR 10 mg cart pdr pr inhal buccale

Grossesse

1. Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pas montré d'effet tératogène ou fœtotoxique de la nicotine administrée à débit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditions d'administration, une hypotrophie fœtale s'observe à doses encore plus élevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat ou le lapin. En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas de retentissement délétère, maternel ou fœtal, de la nicotine utilisée dans l'indication du sevrage tabagique.

2. Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard de croissance intra-utérin, de mort fœtale in utero, d'une prématurité, d'une hypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l'importance de l'imprégnation tabagique ainsi qu'à la période de la grossesse car ces effets s'observent lorsque l'imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3ème trimestre.

La nicotine apportée par les traitements de substitution n'est pas dépourvue d'effets délétères sur le fœtus, comme en témoigne le retentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d'aucune étude épidémiologique précisant l'impact réel de la nicotine apportée par les traitements de substitution sur le fœtus ou le nouveau-né.

Par conséquent,

  • chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêt complet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à la nicotine, car l'effet sur la circulation sanguine est dose-dépendant et la nicotine passe au niveau du fœtus et affecte ses mouvements respiratoires et sa circulation.
  • en cas d'échec face à une patiente fortement dépendante, le sevrage tabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour le fœtus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, est vraisemblablement supérieur à celui attendu lors d'un traitement de substitution nicotinique, puisque se surajoute avec le tabac l'exposition aux hydrocarbures polycycliques et à l'oxyde de carbone, et puisque l'exposition à la nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n'est pas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.

L'objectif est de parvenir à l'arrêt complet du tabac, voire des traitements de substitution, avant le 3ème trimestre de la grossesse. L'arrêt du tabac, avec ou sans traitement de substitution, ne doit pas s'envisager de façon isolée mais s'inscrire dans le cadre d'une prise en charge globale, prenant en compte le contexte psycho-social et les autres dépendances éventuellement associées. Il peut être souhaitable de faire appel à une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique.

En cas d'échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement par un substitut nicotinique après le 6ème mois de grossesse ne peut s'envisager qu'au cas par cas. Il convient de garder présent à l'esprit les effets propres de la nicotine, qui pourraient retentir sur le fœtus, notamment lorsqu'il est proche du terme.

Allaitement

La nicotine passe librement dans le lait maternel dans des quantités pouvant affecter l'enfant même à des doses thérapeutiques. NICORETTE INHALEUR doit donc être évité pendant l'allaitement. Lorsque le sevrage tabagique a échoué, l'utilisation de NICORETTE INHALEUR par une femme allaitante fumeuse devra seulement être initiée sur avis médical.

En cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l'allaitement artificiel doit être envisagé chaque fois que possible.

En cas d'utilisation, prendre la ou les cartouches pour inhalation juste après la tétée et ne pas en prendre pendant les deux heures qui précèdent la tétée suivante.

Fertilité

Chez les femmes, le tabagisme retarde les délais de conception, diminue les taux de réussite de fécondation in vitro, et augmente significativement le risque d'infertilité.

Chez les hommes, le tabagisme réduit la production de spermatozoïdes, augmente le stress oxydatif, et l'altération de l'ADN. Les spermatozoïdes des fumeurs ont des capacités de fécondation réduite.

La contribution spécifique de la nicotine sur ces effets chez l'être humain n'est pas connue.


Mise en garde pour NICORETTE INHALEUR 10 mg cart pdr pr inhal buccale

Mise en garde

L'inhaleur NICORETTE ne doit pas être utilisé par les non-fumeurs.

En raison du mode d'administration, un avis médical ainsi qu'une surveillance médicale est nécessaire en cas d'affection chronique de la gorge et/ou d'asthme.

Les bénéfices de l'arrêt du tabac sont plus importants que les risques associés à l'usage correct des traitements nicotiniques de substitution (TNS).

Une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être faite par un professionnel de santé qualifié pour les patients présentant les pathologies suivantes :

  • Maladies cardio-vasculaires : Les fumeurs dépendants présentant un antécédent récent d'infarctus du myocarde, d'angor instable ou s'aggravant, notamment d'angor de Prinzmetal, d'arythmies cardiaques sévères, d'accident vasculaire cérébral récent et/ou souffrant d'hypertension non contrôlée doivent être encouragés à arrêter de fumer par des méthodes non pharmacologiques (un programme d'accompagnement par exemple) . En cas d'échec, l'inhaleur NICORETTE peut être envisagé, cependant, en raison du nombre limité de données sur ce groupe de patients, cela ne peut intervenir que sous surveillance médicale étroite.
  • Diabète : il est recommandé aux patients souffrant de diabète de surveiller plus étroitement leur glycémie lorsqu'ils arrêtent de fumer et qu'une thérapie de remplacement de la nicotine est mise en place car la libération de catécholamines induite par la réduction des apports de nicotine peut affecter le métabolisme des glucides.
  • Réactions allergiques : sensibilité aux œdèmes de Quincke et à l'urticaire.
  • Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/ou d'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de ses métabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effets indésirables.
  • Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avec précaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou de phéochromocytome car la nicotine provoque la libération de catécholamines.
  • Troubles gastro-intestinaux : chez les patients souffrant d'œsophagite ou d'ulcères gastriques ou peptiques, l'ingestion de nicotine peut exacerber les symptômes, et les traitements oraux de remplacement de la nicotine doivent être utilisés avec précaution.
  • Convulsions : utiliser avec précaution chez les sujets sous traitement anticonvulsivant ou ayant des antécédents d'épilepsie car des cas de convulsions ont été rapportés en association avec la nicotine (voir rubrique Effets indésirables).

Danger pour les jeunes enfants : les doses de nicotine tolérées par les fumeurs adultes et adolescents peuvent provoquer une intoxication sévère, voire mortelle, chez les jeunes enfants. Ne pas laisser les produits contenant de la nicotine à un endroit où ils pourraient être utilisés inadéquatement, manipulés ou ingérés par des enfants (voir rubrique Surdosage).

Si un enfant avale, mâche ou suce une cartouche de nicotine (usagée comme non usagée), il existe un risque d'intoxication chez l'enfant.

Transfert de dépendance : un transfert de dépendance peut apparaître, mais à la fois moins nocif et plus facile à combattre que la dépendance au tabac.

Arrêt du tabac : les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dans la fumée du tabac provoquent le métabolisme des médicaments métabolisés par le CYP 1A2 (et éventuellement par le CYP 1A1). L'arrêt du tabac peut provoquer le ralentissement du métabolisme de ces médicaments, et par conséquent une augmentation de leur concentration dans le sang. Cela peut avoir une importance clinique pour les produits dont la marge thérapeutique est étroite, par exemple la théophylline, la tacrine, la clozapine et le ropinirole.

Les mises en garde et précautions particulières d'emploi de l'association du dispositif transdermique NICORETTESKIN avec l'inhaleur NICORETTE 10 mg sont celles de chaque traitement utilisé seul (voir le RCP de NICORETTESKIN, dispositif transdermique).

Précautions d'emploi

Affection chronique de la gorge

Asthme

Antécédent d'infarctus du myocarde

Antécédent d'angor instable

Angor instable

Angor de Prinzmetal

Antécédent d'arythmie

Arythmie cardiaque sévère

Accident vasculaire cérébral récent

Hypertension non contrôlée

Diabétique

Terrain allergique

Insuffisance hépatique modérée à sévère

Insuffisance rénale sévère

Hyperthyroïdie non contrôlée

Phéochromocytome

Oesophagite

Ulcère gastrique

Ulcère peptique

Antécédent de convulsion

Grossesse à partir du 6ème mois

Aptitude à conduire

NICORETTE INHALEUR 10 mg n'a aucun d'effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

Aucune interaction cliniquement significative n'a été établie avec certitude entre la thérapie de remplacement de la nicotine et les autres médicaments. Cependant, la nicotine pourrait augmenter les effets hémodynamiques de l'adénosine, à savoir augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, et également augmenter la réaction douloureuse (douleur thoracique de type angine de poitrine) provoquée par l'administration d'adénosine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, « Arrêt du tabac »).

Associations à prendre en compte

+ Médicaments à risque lors du sevrage tabagique (clozapine, méthadone, ropinirole, théophylline)

Risque de surdosage lors du remplacement du tabac par le traitement substitutif.


Informations complémentaires pour NICORETTE INHALEUR 10 mg cart pdr pr inhal buccale

Documents associés

Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »

Télécharger le document

Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Traitements de substitution nicotinique : Point d'étape sur leur utilisation chez les femmes enceintes.

Télécharger le document

Excipients

Lévomenthol, Tampon poreux (PE-HD)

Exploitant / Distributeur

KENVUE FRANCE

41 Rue Camille Desmoulins

92130

Issy-les-Moulineaux

Code UCD7 : 9218456

Code UCD13 : 3400892184562

Code CIS : 60772526

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : KENVUE FRANCE

Laboratoire exploitant : KENVUE FRANCE

Prix vente TTC : Non communiqué

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 0€

Taux SS : 0%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PHN

Date AMM : 13/11/1998

Rectificatif AMM : 24/04/2025

Marque : NICORETTE

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400934838903

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

NICORETTE INHALEUR 10 mg, cartouche pour inhalation buccale, boîte de 18 tampons en cartouche (+ 1 dispositif inhalateur) (détails indisponibles)

Cartouche pour inhalation buccale

NICORETTE INHALEUR 10 mg, cartouche pour inhalation buccale, boîte de 42 tampons en cartouche (+ 1 dispositif inhalateur)

Cartouche pour inhalation buccale

Besoin d'aide ?

Visitez notre centre de support ou contactez-nous !


  • Maiia - © 2025 Tous droits réservés

    Version 1.276.0.370

    Les professionnels de santé ayant souscrit à la prise de rendez-vous en ligne apparaissent en priorité dans les pages de recherche et d'annuaire.