NEUPOGEN

Principes actifs : Filgrastim

Les gammes de produits

NEUPOGEN (0,96 mg/mL) 48 MU/0,5 mL sol inj/sol à dil pr perf

Remboursable

Sur prescription seulement

Neutropénie après chimiothérapie cytotoxique
Neutropénie après thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse
Mobilisation de cellules souches progénitrices

Forme :

 Solution injectable ou solution à diluer pour perfusion

Catégories :

 Cancérologie et hématologie, Cytokines et immunomodulateurs, Facteurs de croissance leucocytaires, Filgrastim

Principes actifs :

 Filgrastim

Posologie pour NEUPOGEN (0,96 mg/mL) 48 MU/0,5 mL sol inj/sol à dil pr perf

Indications

Neutropénie après chimiothérapie cytotoxique, Neutropénie après thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse, Mobilisation de cellules souches progénitrices, Neutropénie sévère congénitale, Neutropénie cyclique, Neutropénie idiopathique, Neutropénie chez le patient infecté par le VIH

Posologie

Adulte de 16 ans à 60 ans . donneur sain. Mobilisation de cellules souches progénitrices. Voie SC (implicite)
1 MU par kilo par jour en injection SC pendant 5 jours. ou 0.010416 ml par kilo par jour en injection SC pendant 5 jours. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de moins de 65 ans . Traitement initial. Neutropénie chez le patient infecté par le VIH. Voie SC
0.4 MU par kilo par jour en injection SC. Maximum 1 MU par kilo par jour. ou 0.004166 ml par kilo par jour en injection SC. Maximum 0.010416 ml par kilo par jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de moins de 65 ans . Traitement d'entretien. Neutropénie chez le patient infecté par le VIH. Voie SC (implicite)
30 MU 7 fois par semaine en injection SC. ou 0.3 ml 7 fois par semaine en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de moins de 65 ans . Mobilisation de cellules souches progénitrices. Voie SC ou perfusion SC continue sur 24 heures (implicite)
1 MU par kilo par jour en perfusion SC de 24h ou en injection SC pendant 7 jours. ou 0.010416 ml par kilo par jour en perfusion SC de 24h ou en injection SC pendant 7 jours. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de moins de 65 ans . Traitement après chimiothérapie myélosuppressive. Mobilisation de cellules souches progénitrices. Voie SC
½ MU par kilo par jour en injection SC. ou 0.005208 ml par kilo par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 2 ans à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie après chimiothérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse. Voie IV ou SC en perfusion
1 MU par kilo par jour en perfusion IV 30 minutes ou perfusion SC/IV 24 H. ou 0.010416 ml par kilo par jour en perfusion IV 30 minutes ou perfusion SC/IV 24 H. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 2 ans à 65 ans . Neutropénie après chimiothérapie cytotoxique. Voie SC (éventuellement IV en perfusion) (implicite)
½ MU par kilo par jour en injection SC. ou 0.005208 ml par kilo par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 2 ans à 65 ans . Traitement d'entretien. Neutropénie après chimiothérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse. Voie IV ou SC en perfusion
1 MU par kilo par jour en perfusion IV 30 minutes ou perfusion SC/IV 24 H. ou 0.010416 ml par kilo par jour en perfusion IV 30 minutes ou perfusion SC/IV 24 H. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement d'entretien. Neutropénie sévère congénitale. Voie SC
2.4 MU par kilo par jour en injection SC. Maximum 2.4 MU par kilo par jour. ou 0.025 ml par kilo par jour en injection SC. Maximum 0.025 ml par kilo par jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement d'entretien. Neutropénie cyclique. Voie SC (implicite)
1 MU par kilo par jour en injection SC. Maximum 2.4 MU par kilo par jour. ou 0.010416 ml par kilo par jour en injection SC. Maximum 0.025 ml par kilo par jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement d'entretien. Neutropénie idiopathique. Voie SC
1 MU par kilo par jour en injection SC. Maximum 2.4 MU par kilo par jour. ou 0.010416 ml par kilo par jour en injection SC. Maximum 0.025 ml par kilo par jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie idiopathique. Voie SC
½ MU par kilo par jour en injection SC. ou 0.005208 ml par kilo par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie sévère congénitale. Voie SC
1.2 MU par kilo par jour en injection SC. ou 0.0125 ml par kilo par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte - Enfant de 1 mois à 65 ans . Traitement initial. Neutropénie cyclique. Voie SC
½ MU par kilo par jour en injection SC. ou 0.005208 ml par kilo par jour en injection SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Administration

Voie SC

Voie IV

Recommandations patient

CONTACTER IMMEDIATEMENT un MEDECIN en cas de :
- Réaction allergique, y compris une faiblesse, baisse de tension, difficultés respiratoires, gonflement du visage, une éruption cutanée, démangeaisons, gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge et essoufflement.
- Toux, fièvre et difficultés respiratoires.
- Gonflement du visage ou des chevilles, présence de sang dans les urines ou coloration brune des urines, avec des mictions moins fréquentes.
- Douleur de la partie supérieure gauche du ventre (abdomen), en cas de douleur au-dessous de la partie gauche de la cage thoracique ou en cas de douleur à la pointe de l'épaule.
- Saignements inhabituels ou des ecchymoses.
- Sang dans les urines lors du traitement pour une neutropénie chronique sévère.
- Gonglement ou boursouflure, difficultés à respirer, gonflement abdominal et sensation de lourdeurs, et sentiment de fatigue généralisée.
- Association des symptômes suivants : fièvre, ou frissons, ou une sensation de froid intense, fréquence cardiaque élevée, confusion ou désorientation, essoufflement, douleur extrême ou inconfort, peau moite ou suintante.
CONTACTER LE MEDECIN en cas de fièvre, douleurs abdominales, malaise, maux de dos.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sensations vertigineuses).
SPORTIF : substance dopante.


Contre-indications pour NEUPOGEN (0,96 mg/mL) 48 MU/0,5 mL sol inj/sol à dil pr perf

  • Allaitement
  • Syndrome myélodysplasique
  • Leucémie myéloïde chronique
  • Voie IV chez le patient de moins de 2 ans
  • Grossesse
  • Intolérance au fructose

Effets indésirables pour NEUPOGEN (0,96 mg/mL) 48 MU/0,5 mL sol inj/sol à dil pr perf

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Alopécie

Anémie

Céphalée

Diarrhée

Fatigue

Thrombocytopénie

Pyrexie

Nausée

Vomissement

Douleur musculosquelettique

Inflammation des muqueuses

Asthénie

Bronchite

Constipation

Douleur

Douleur thoracique

Dysurie

Epistaxis

Erythème

Hématurie

Hémoptysie

Hypertension

Hypotension

Infection des voies urinaires

Insomnie

Septicémie

Toux

Douleur buccale

Elévation des phosphatases alcalines

Hépatomégalie

Diminution de l'appétit

Dyspnée

Oedème périphérique

Paresthésie

Malaise

Sensation vertigineuse

Baisse de l'hémoglobine

Infection des voies respiratoires supérieures

Spasme musculaire

Splénomégalie

Rash cutané

Elévation du taux de LDH

Douleur oropharyngée

Hypoesthésie

Hyperuricémie

Insuffisance respiratoire

Hyperleucocytose

Elévation des gamma GT

Protéinurie

Oedème pulmonaire

Rash maculopapuleux

Hypersensibilité

Réaction au point d'injection

Hypoxie

Pneumopathie interstitielle diffuse

Syndrome de détresse respiratoire aiguë

Infiltration pulmonaire

Hémorragie pulmonaire

Réaction du greffon contre l'hôte

Elévation de l'aspartate aminotransférase

Diminution de la densité osseuse

Hypersensibilité médicamenteuse

Augmentation dans le sang de l'acide urique

Maladie veino-occlusive

Glomérulonéphrite

Réaction anaphylactique

Vascularite cutanée

Syndrome de Sweet

Exacerbation d'une polyarthrite rhumatoïde

Syndrome de fuite capillaire

Anémie falciforme

Anomalie urinaire

Rupture splénique

Baisse de la glycémie

Crise drépanocytaire

Modification des volumes hydriques

Trouble de l'hématopoïèse

Pseudogoutte

Aortite

Urticaire allergique

Myalgie

Hypo-albuminémie

Arthralgie

Douleur osseuse

Anaphylaxie

Douleur dorsale

Hémoconcentration

Anomalie radiologique pulmonaire alvéolo-interstitielle

Anomalie radiologique pulmonaire interstitielle

Douleur des extrémités

Angioedème

Douleur thoracique musculosquelettique

Douleur au cou


a.     Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus graves pouvant survenir lors du traitement par NEUPOGEN sont : les réactions anaphylactiques, les évènements pulmonaires graves (dont les pneumopathies interstitielles et les syndromes de détresse respiratoire aiguë (SDRA)), le syndrome de fuite capillaire, la splénomégalie sévère/rupture splénique, évolution en syndrome myélodysplasique ou en leucémie chez les patients atteints de NCS, des réactions du greffon contre l'hôte (GvHD) chez les patients après greffe allogénique de moelle osseuse ou de précurseurs de cellules sanguines périphériques et crise drépanocytaire chez les patients atteints d'anémie falciforme.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont la pyrexie, les douleurs musculo-squelettiques (incluant douleur osseuse, douleur dorsale, arthralgie, myalgie, douleur des extrémités, douleur musculo-squelettique, douleur thoracique musculo-squelettique, douleur au cou) anémie, vomissements, et nausées. Dans les études cliniques conduites chez les patients atteints de cancer, les douleurs musculo-squelettiques ont été légères à modérées chez 10 % des patients et sévères chez 3 % des patients.

b.     Tableau résumé des effets indésirables

Les données figurant dans le tableau ci-dessous concernent les effets indésirables rapportés lors des études cliniques et dans le cadre des notifications spontanées. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

a Voir rubrique c (Description d'effets indésirables sélectionnés)

b Des cas de GvHD et des décès ont été rapportés chez des patients après greffe allogénique de moelle osseuse (voir rubrique c)

c Inclus douleur osseuse, douleur dorsale, arthralgie, myalgie, douleur des extrémités, douleur musculo-squelettique, douleur thoracique musculo-squelettique, douleur au cou

d Cas observés après commercialisation, chez des patients subissant une greffe de moelle osseuse ou dans la mobilisation de CSP

e Effets indésirables avec les incidences les plus élevées chez les patients traités par NEUPOGEN par rapport au placebo et associés aux séquelles de la malignité sous-jacente ou de la chimiothérapie cytotoxique

c.     Description d'effets indésirables sélectionnés

Hypersensibilité

Des réactions de type allergique, incluant anaphylaxie, rash, urticaire, angio-oedème, dyspnée et hypotension, survenant lors de l'administration initiale ou au cours de la poursuite du traitement, ont été rapportées dans les études cliniques et après commercialisation. En général, ces cas ont été plus fréquents après une administration par voie intraveineuse. Dans certains cas, la réadministration du produit a entraîné la réapparition des symptômes, suggérant ainsi une relation de cause à effet. Le traitement par NEUPOGEN doit être définitivement interrompu chez les patients présentant une réaction allergique grave.

Effets indésirables pulmonaires

Dans les études cliniques et après commercialisation, des effets indésirables pulmonaires incluant pneumopathie interstitielle diffuse, oedème pulmonaire et infiltration pulmonaire ont été rapportés. Certains de ces cas ont entraîné une insuffisance respiratoire ou un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) pouvant être d'issue fatale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Splénomégalie et rupture splénique

Des cas de splénomégalie et de rupture splénique ont été observés après l'administration de filgrastim. Des cas de rupture splénique ont été d'issue fatale (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Syndrome de fuite capillaire

Des cas de syndrome de fuite capillaire ont été observés avec des facteurs de croissance de la lignée granulocytaire. Ces évènements sont généralement apparus chez des patients ayant des pathologies malignes à un stade avancé, une septicémie, traités par de multiples produits de chimiothérapie ou sous aphérèse (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Vascularites cutanées

Des cas de vascularites cutanées ont été rapportés chez les patients traités avec NEUPOGEN. Le mécanisme des vascularites chez les patients traités par NEUPOGEN n'est pas connu. Au cours de l'utilisation à long terme, des vascularites ont été rapportés chez 2 % des patients NCS.

Hyperleucocytose

Une hyperleucocytose (leucocytes > 50 × 109/L) a été observée chez 41 % des donneurs et une thrombopénie transitoire (numération plaquettaire < 100 × 109/L) a été observée chez 35 % des donneurs consécutivement à l'administration de filgrastim et aux leucaphérèses (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Syndrome de Sweet

Des cas de syndrome de Sweet (dermatose aiguë fébrile neutrophilique) ont été rapportés chez des patients traités par NEUPOGEN.

Pseudogoutte (chondrocalcinose pyrophosphate)

Un syndrome de pseudogoutte (chondrocalcinose pyrophosphate) a été rapporté chez les patients atteints de cancer et traités par NEUPOGEN.

GvHD

Des cas de GvHD et des décès chez des patients ayant reçu le G-CSF après greffe allogénique de moelle osseuse ont été rapportés (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

d.     Population pédiatrique

Les données fournies par les études cliniques effectuées en pédiatrie montrent que la sécurité et l'efficacité de NEUPOGEN sont comparables chez les adultes et les enfants recevant des chimiothérapies cytotoxiques, suggérant l'absence de différence liée à l'âge dans la pharmacocinétique du filgrastim. Le seul effet indésirable systématiquement rapporté a été les douleurs musculo-squelettiques‚ ce qui n'est pas différent de l'expérience dans la population adulte.

Les données sont insuffisantes pour évaluer davantage l'utilisation de NEUPOGEN chez les enfants.

e.   Autres populations particulières

Population gériatrique

Aucune différence globale de sécurité ou d'efficacité n'a été observée entre les personnes âgées de plus de 65 ans et les adultes plus jeunes (> 18 ans) recevant des chimiothérapies cytotoxiques. L'expérience clinique n'a identifié aucune différence dans les réponses obtenues chez les patients âgés et les patients adultes plus jeunes. Les données sont insuffisantes pour évaluer l'utilisation de NEUPOGEN chez les personnes âgées dans d'autres indications approuvées de NEUPOGEN.

En pédiatrie chez les patients atteints de NCS

Des cas de diminution de la densité osseuse et d'ostéoporose ont été rapportés en pédiatrie chez des patients atteints de neutropénie chronique sévère et traités de façon chronique par NEUPOGEN.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Grossesse et allaitement pour le NEUPOGEN (0,96 mg/mL) 48 MU/0,5 mL sol inj/sol à dil pr perf

Grossesse

Il n'existe pas ou peu de données portant sur l'utilisation du filgrastim chez la femme enceinte. Les études animales ont montré une toxicité sur la reproduction. Chez les lapins soumis à une exposition correspondant à plusieurs multiples de l'exposition clinique, une augmentation de l'incidence des pertes embryonnaires a été observée en présence de toxicité maternelle (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Il a été rapporté dans la littérature des cas de passage transplacentaire de filgrastim chez des femmes enceintes.

NEUPOGEN n'est pas recommandé pendant la grossesse.

Allaitement

Il n'existe pas de données sur le passage du filgrastim/des métabolites dans le lait maternel. Le risque pour les nouveaux-nés/nourrissons ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre le traitement par NEUPOGEN doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement maternel pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

Le filgrastim n'a pas eu d'effet sur les performances de reproduction ou la fertilité des rats mâles ou femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).


Mise en garde pour NEUPOGEN (0,96 mg/mL) 48 MU/0,5 mL sol inj/sol à dil pr perf

Mise en garde

Mises en garde spéciales et précautions concernant toutes les indications

Hypersensibilité

Des cas d'hypersensibilité, incluant des réactions anaphylactiques, ont été observés chez des patients traités par NEUPOGEN, lors du traitement initial ou des traitements suivants. Le traitement par NEUPOGEN doit être interrompu de façon définitive chez les patients présentant une hypersensibilité cliniquement significative. Ne pas administrer NEUPOGEN chez les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité au filgrastim et pegfilgrastim.

Effets indésirables pulmonaires

Après administration de G-CSF, des effets indésirables pulmonaires ont été rapportés, en particulier, des maladies pulmonaires interstitielles. Les risques peuvent être majorés chez les patients ayant des antécédents récents d'infiltration pulmonaire ou de pneumonie. L'apparition de signes pulmonaires, tels que toux, fièvre et dyspnée associés à des signes radiologiques d'infiltration pulmonaire avec détérioration de la fonction pulmonaire peuvent être des signes préliminaires d'un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). NEUPOGEN doit être arrêté et un traitement approprié doit être initié.

Glomérulonéphrite

Une glomérulonéphrite a été rapportée chez les patients traités par filgrastim et pegfilgrastim. Généralement, les épisodes de glomérulonéphrite ont été résolus après une réduction de dose ou l'arrêt du traitement par filgrastim et pegfilgrastim. Une surveillance des analyses d'urine est recommandée.

Syndrome de fuite capillaire

Un syndrome de fuite capillaire, pouvant menacer le pronostic vital si le traitement est retardé, a été observé après l'administration de facteur de croissance de la lignée granulocytaire et est caractérisé par une hypotension, une hypoalbuminémie, des oedèmes et une hémoconcentration. Les patients développant des symptômes du syndrome de fuite capillaire doivent être étroitement surveillés et recevoir un traitement symptomatique standard, qui peut inclure un recours à des soins intensifs (voir rubrique Effets indésirables).

Splénomégalie et rupture splénique

Des cas de splénomégalie généralement asymptomatiques et des cas de rupture splénique ont été rapportés chez les patients et les donneurs sains après une administration de NEUPOGEN. Certains cas de rupture splénique ont été d'issue fatale. Par conséquent, une surveillance du volume de la rate doit être instaurée (par ex. examen clinique, échographie). Un diagnostic de rupture splénique devra être envisagé chez les donneurs sains et/ou chez les patients présentant une douleur au niveau de l'hypochondre gauche ou une douleur au sommet de l'épaule. Il a été noté qu'une réduction de dose de NEUPOGEN ralentissait ou stoppait la progression de l'hypertrophie splénique chez les patients présentant une neutropénie chronique sévère et qu'une splénectomie a été nécessaire chez 3 % des patients.

Croissance de cellules malignes

Le facteur de croissance de la lignée granulocytaire (G-CSF) peut promouvoir la croissance des cellules myéloïdes in vitro et des effets similaires ont pu être observés sur certaines cellules non myéloïdes in vitro.

Syndrome myélodysplasique ou de leucémie myéloïde chronique

L'innocuité et l'efficacité de NEUPOGEN chez les patients atteints de syndrome myélodysplasique ou de leucémie myéloïde chronique n'ont pas été établies. NEUPOGEN n'est pas indiqué dans ces pathologies. Il importe de bien différencier une transformation blastique de leucémie myéloïde chronique d'une leucémie aiguë myéloïde (LAM).

Leucémie aiguë myéloïde

En raison des données de tolérance et d'efficacité limitées chez les patients atteints de LAM secondaire, NEUPOGEN doit être administré avec précaution chez ces patients. L'innocuité et l'efficacité de NEUPOGEN n'ont pas été établies chez les patients atteints d'une LAM de novo, âgés de moins de 55 ans et ayant une cytogénétique favorable (t(8;21) ; t (15;17) ; et inv (16)).

Thrombocytopénie

Une thrombocytopénie a été rapportée chez les patients traités par NEUPOGEN. La numération des plaquettes doit être étroitement surveillée, en particulier au cours des premières semaines du traitement par NEUPOGEN. Il faut envisager d'interrompre le traitement de façon temporaire ou de diminuer la dose de NEUPOGEN chez les patients présentant une neutropénie sévère chronique qui développent une thrombocytopénie (numération plaquettaire < 100 × 109/L).

Hyperleucocytose

Une leucocytose supérieure ou égale à 100 × 109/L a été observée chez moins de 5 % des patients atteints de cancer recevant des posologies de NEUPOGEN supérieures à 0,3 MU (3 microgrammes)/kg/jour.

Aucun effet indésirable directement attribuable à ce niveau d'hyperleucocytose n'a été rapporté. Cependant, en raison des risques potentiels associés à une hyperleucocytose sévère, il est recommandé de réaliser une numération leucocytaire à intervalles réguliers lors du traitement par NEUPOGEN. Si le nombre de leucocytes dépasse 50 × 109/L après la date attendue du nadir, NEUPOGEN doit être interrompu immédiatement. Lorsqu'administré en vue d'une mobilisation de cellules souches, le traitement par NEUPOGEN doit être interrompu ou la posologie diminuée si le taux de leucocytes dépasse 70 × 109/L.

Immunogénicité

Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque potentiel d'immunogénicité. Les taux de production d'anticorps anti-filgrastim sont généralement bas. Des anticorps liants peuvent être présents comme avec tous médicaments biologiques ; cependant, jusqu'à présent, ils n'ont pas été associés à une activité neutralisante.

Aortite

Une aortite a été signalée après administration de G-CSF chez des sujets sains et des patients atteints d'un cancer. Les symptômes ressentis comprenaient : fièvre, douleurs abdominales, malaise, maux de dos et augmentation des marqueurs inflammatoires (p. ex. protéine C-réactive et nombre de globules blancs). Dans la plupart des cas, l'aortite a été diagnostiquée par un examen TDM et a été résolue après l'arrêt du traitement par G-CSF. Voir également rubrique Effets indésirables.

Mises en garde spéciales et précautions d'emploi associées aux comorbidités

Précautions particulières chez les patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'une anémie falciforme

Des crises drépanocytaires, dans certains cas d'issue fatale, ont été rapportées lors de l'utilisation de NEUPOGEN chez des patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme. Le médecin doit faire preuve de prudence lors de la prescription de NEUPOGEN chez les patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme.

Ostéoporose

Une surveillance de la densité osseuse peut être indiquée chez les malades ayant un terrain ostéoporotique et dont le traitement par NEUPOGEN est prévu pour une durée supérieure à 6 mois.

Précautions particulières chez les patients atteints de cancer

NEUPOGEN ne doit pas être administré pour augmenter les doses de chimiothérapie cytotoxique au-delà des dosages établis.

Risques associés à la chimiothérapie intensive

Des précautions particulières doivent être prises pour le traitement des patients avec des doses de chimiothérapie supérieures aux doses recommandées car l'effet bénéfique sur l'évolution tumorale n'a pas été démontré et une chimiothérapie intensive peut comporter des effets toxiques accrus en particulier cardiaques, pulmonaires, neurologiques et dermatologiques (prière de se référer à l'information concernant les produits de chimiothérapie utilisés).

Effet de la chimiothérapie sur les érythrocytes et les thrombocytes

Le traitement avec NEUPOGEN n'agit pas en soi sur la thrombopénie ni sur l'anémie due à la chimiothérapie cytotoxique. Du fait de l'administration de doses plus élevées de chimiothérapie (par exemple : pleines doses du programme prescrit), les risques de thrombopénie et d'anémie peuvent être majorés. Il est recommandé de surveiller régulièrement le nombre des plaquettes et l'hématocrite. Il faut être particulièrement attentif lors de l'administration d'un ou plusieurs produits de chimiothérapie connus pour provoquer une thrombopénie sévère.

Il a été montré que l'utilisation de cellules souches mobilisées par NEUPOGEN a réduit la profondeur et la durée de la thrombocytopénie liée à une chimiothérapie myélosuppressive ou myéloablative.

Syndrome myélodysplasique et leucémie aiguë myéloïde chez les patients atteints de cancer du sein et du poumon

Dans le cadre d'étude observationnelle post-autorisation, le pegfilgrastim, une forme alternative de G-CSF, combiné à la chimiothérapie et/ou à la radiothérapie a été associé à l'apparition de cas de syndrome myélodysplasique (SMD) et de leucémie aiguë myéloïde (LAM) chez les patients atteints de cancer du sein et du poumon.

Il n'a pas été observé d'association similaire entre le filgrastim et des cas de SMD/LAM. Néanmoins, les patients atteints de cancer du sein et du poumon doivent être surveillés afin de détecter tout signe ou symptôme de SMD/LAM.

Autres précautions particulières

Les effets de NEUPOGEN chez les patients ayant une diminution significative des précurseurs myéloïdes n'ont pas été étudiés. NEUPOGEN agit avant tout sur les précurseurs des neutrophiles pour aboutir à une élévation du nombre des neutrophiles. De ce fait, la réponse au traitement peut être diminuée chez les patients ayant une réduction des précurseurs des neutrophiles (par exemple chez les patients traités par une radiothérapie étendue ou une chimiothérapie prolongée, ainsi que chez ceux présentant une infiltration tumorale de la moelle osseuse).

Des troubles vasculaires tels qu'une maladie veino-occlusive et des perturbations du volume liquidien ont été occasionnellement rapportés, chez les patients recevant une chimiothérapie intensive suivie d'une transplantation.

Des cas de réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) et des décès chez des patients ayant reçu le G-CSF après greffe allogénique de moelle osseuse ont été rapportés (voir rubriques Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques).

L'augmentation de l'activité hématopoïétique de la moelle osseuse en réponse à un traitement par facteurs de croissance a été associée à des variations transitoires observables de la scintigraphie osseuse. Celles-ci doivent être prises en compte lors de l'interprétation des résultats de la scintigraphie osseuse.

Précautions particulières chez les patients bénéficiant d'une mobilisation de cellules souches progénitrices 

Mobilisation

Il n'y a pas de comparaison prospective randomisée des deux méthodes de mobilisation recommandées (NEUPOGEN seul ou en association avec une chimiothérapie myélosuppressive) chez les mêmes populations de patients. Le degré de variation des taux de cellules CD34+ entre les patients et entre les dosages rend difficile la comparaison directe entre les études. Il est donc difficile de recommander une méthode idéale. Le choix de la méthode doit prendre en compte l'objectif thérapeutique global pour chaque patient.

Avec exposition préalable aux agents cytotoxiques

Les patients ayant reçu au préalable une chimiothérapie intensive très myélosuppressive, peuvent ne pas présenter une mobilisation suffisante des cellules souches pour obtenir le rendement recommandé (cellules CD34+ = 2,0 × 106/kg) ou l'accélération de la normalisation du taux de plaquettes.

Certains agents cytotoxiques sont particulièrement toxiques pour les cellules souches progénitrices et peuvent diminuer leur mobilisation. Des agents tels que le melphalan, la carmustine (BCNU) et le carboplatine peuvent réduire le rendement en cellules souches s'ils sont administrés pendant de longues périodes avant l'initiation de la mobilisation. Néanmoins, l'administration de ces produits associée à celle de NEUPOGEN, s'est montrée efficace pour la mobilisation de cellules souches. Si une greffe de cellules souches est envisagée, il est souhaitable de prévoir précocement une procédure de mobilisation de ces cellules dans le schéma thérapeutique du patient. Une attention particulière doit être apportée chez ces patients sur le nombre de cellules souches recueillies avant l'administration de chimiothérapie à haute dose. Si des rendements insuffisants sont constatés, selon les critères définis ci-dessus, d'autres schémas de traitement ne nécessitant pas de support en cellules souches doivent être envisagés.

Estimation des rendements en cellules souches

Il convient d'attacher une attention particulière à la méthode de quantification utilisée pour l'estimation du taux de cellules souches collectées chez les patients traités par NEUPOGEN. Les résultats de la quantification des cellules CD34+ par cytométrie de flux varient suivant la méthode utilisée. Les recommandations de taux basées sur des études d'autres laboratoires doivent donc être interprétées avec prudence.

L'analyse statistique montre qu'il existe une relation complexe mais continue entre le nombre de CD34+ réinjectés et la rapidité de la récupération plaquettaire après chimiothérapie à haute dose.

La recommandation d'un rendement minimum de cellules CD34+ = 2,0 × 106/kg est basée sur l'expérience publiée dans la littérature, démontrant une reconstitution hématologique correcte. Il semble que des rendements en CD34+ supérieurs à cette norme soient liés à une récupération plus rapide, et des rendements inférieurs à une récupération plus lente.

Précautions particulières chez les donneurs sains en vue d'une mobilisation de cellules souches progénitrices (CSP)

La mobilisation des CSP est sans bénéfice clinique direct pour les donneurs sains et doit être envisagée uniquement dans le cadre de la transplantation allogénique de cellules souches.

La mobilisation de CSP ne peut être envisagée que chez les donneurs qui répondent aux critères cliniques et biologiques retenus pour le don de cellules souches, avec une attention particulière pour les valeurs hématologiques et les maladies infectieuses.

L'innocuité et l'efficacité de NEUPOGEN n'ont pas été évaluées chez les donneurs sains âgés de moins de 16 ans ou de plus de 60 ans.

Une thrombopénie transitoire (numération plaquettaire < 100 × 109/L), consécutive à l'administration de filgrastim et aux leucaphérèses, a été observée chez 35 % des sujets étudiés. Parmi ces sujets, deux cas rapportés de numération plaquettaire < 50 × 109/L ont été attribués à la procédure de leucaphérèse.

Si plus d'une leucaphérèse est nécessaire, une attention particulière doit être apportée chez les donneurs dont la numération plaquettaire est < 100 × 109/L avant la leucaphérèse ; en général celle-ci ne doit pas être effectuée si la numération plaquettaire est < 75 × 109/L.

La leucaphérèse ne doit pas être effectuée chez les donneurs sous traitement anticoagulant ou reconnus comme présentant des anomalies de l'hémostase.

Les donneurs ayant reçu des G-CSF pour la mobilisation des CSP doivent être suivis jusqu'à ce que les paramètres hématologiques soient redevenus normaux.

Précautions particulières chez les receveurs de cellules souches allogéniques obtenues après mobilisation par NEUPOGEN

Les données actuelles indiquent que les interactions immunologiques entre le greffon de CSP allogénique et le système immunitaire du receveur peuvent être associées à un risque accru de GvHD, en comparaison avec la greffe de moelle osseuse.

Précautions particulières chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère (NCS) 

NEUPOGEN ne doit pas être administré à des patients présentant une neutropénie congénitale sévère qui développent une leucémie ou présentent des signes d'une évolution vers une leucémie.

Numération sanguine

D'autres modifications peuvent apparaître, comme l'anémie et les augmentations transitoires des précurseurs myéloïdes, nécessitant une surveillance étroite de la numération sanguine.

Transformation en leucémie ou en syndrome myélodysplasique

Avant d'établir un diagnostic de neutropénie chronique sévère, il faut veiller particulièrement à distinguer cette affection d'autres désordres hématologiques comme l'anémie aplasique, la myélodysplasie et la leucémie myéloïde. Une numération-formule sanguine avec numération plaquettaire ainsi qu'un myélogramme et un caryotype doivent être réalisés avant le traitement.

Il a été observé de rares cas (environ 3 %) de syndrome myélodysplasique (SMD) ou de leucémie chez des patients atteints de neutropénie congénitale sévère traités avec NEUPOGEN. Ces observations n'ont été faites que dans des cas de neutropénie congénitale. SMD ou leucémie sont des complications naturelles de la maladie et la responsabilité du traitement par NEUPOGEN n'a pas été démontrée dans leur survenue. Un sous-ensemble d'environ 12 % des patients dont la formule cytogénétique était initialement normale, ont développé des anomalies (dont la monosomie 7) au cours des évaluations de routine. On ignore encore si le traitement à long terme par NEUPOGEN des patients atteints de neutropénie chronique sévère favorise l'apparition d'anomalie cytogénétique, de SMD ou de transformation leucémique. Il est recommandé de pratiquer un myélogramme et un caryotype chez les patients à intervalles réguliers (environ une fois par an).

Autres précautions particulières

Les causes de neutropénie transitoire, telles que les infections virales doivent être écartées.

Une hématurie a été fréquemment observée et une protéinurie est survenue chez un faible nombre de patients. Des analyses d'urines régulières doivent être réalisées pour surveiller ces effets.

L'innocuité et l'efficacité chez le nouveau-né et chez les patients atteints de neutropénie auto-immune n'ont pas été établies.

Précautions particulières chez les patients infectés par le VIH 

Numération sanguine

La numération des polynucléaires neutrophiles (PNN) doit être étroitement surveillée, en particulier au cours des premières semaines du traitement par NEUPOGEN. Certains patients peuvent répondre très rapidement au traitement, avec dès la dose initiale de NEUPOGEN une forte augmentation du taux de polynucléaires neutrophiles. Il est recommandé de surveiller de façon quotidienne le taux de PNN au cours des 2 ou 3 premiers jours du traitement par NEUPOGEN. Par la suite, il est recommandé de doser le taux des PNN au moins deux fois par semaine pendant les deux premières semaines et puis une fois par semaine ou une semaine sur deux, durant la poursuite du traitement.

Au cours de l'administration intermittente des doses de 30 MU (300 microgrammes)/jour de NEUPOGEN, on peut observer des fluctuations importantes du taux des PNN. Afin de déterminer le nadir du taux de PNN du patient, il est recommandé de procéder à une numération des PNN, immédiatement avant l'administration par NEUPOGEN.

Risques liés à l'administration de doses plus élevées de médicaments myélosuppresseurs

NEUPOGEN ne prévient pas la thrombopénie et l'anémie dues aux médicaments myélosuppresseurs. Du fait de la possibilité d'administrer des doses plus importantes ou des associations de ces médicaments avec un traitement par NEUPOGEN, les risques de thrombopénie et d'anémie peuvent être majorés. Une surveillance régulière de la numération sanguine est recommandée (voir ci-dessus).

Myélosuppression due aux infections opportunistes et aux affections malignes

Des infections opportunistes comme celles à Mycobacterium avium ou des affections malignes comme le lymphome, touchant la moelle osseuse, peuvent également provoquer une neutropénie. Chez les patients porteurs d'une atteinte médullaire infectieuse ou maligne, il est indiqué de traiter spécifiquement la pathologie sous-jacente, en plus de l'administration de NEUPOGEN pour le traitement de la neutropénie. Les effets de NEUPOGEN sur la neutropénie due à une infection ou à une affection maligne envahissant la moelle osseuse n'ont pas été déterminés avec précision.

Chez tous les patients

Le capuchon de la seringue préremplie peut contenir du caoutchouc naturel sec (un dérivé du latex) pouvant entrainer des réactions allergiques.

NEUPOGEN contient du sorbitol (E420). Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement.

Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir été diagnostiqués avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du sorbitol/fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent être mortels et doivent être contre-indiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative.

L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament.

NEUPOGEN contient moins d'1 mmol (23 mg) de sodium par seringue préremplie, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Afin d'améliorer la traçabilité des facteurs de croissance de la lignée granulocytaire (G-CSFs), le nom de marque du produit administré doit être clairement enregistré dans le dossier du patient.

Précautions d'emploi

Réaction d'hypersensibilité

Antécédent récent d'infiltration pulmonaire

Antécédent de pneumonie

Symptômes pulmonaires

Signes radiologiques d'infiltration pulmonaire

Détérioration de la fonction pulmonaire

Glomérulonéphrite

Syndrome de fuite capillaire

Manifestations de syndrome de fuite capillaire

Douleur au niveau de l'hypocondre gauche

Douleur au sommet de l'épaule

Splénomégalie

Leucémie aiguë myéloïde

Thrombocytopénie < 100000/mm3

Hyperleucocytose

Aortite

Sujet porteur du trait drépanocytaire

Drépanocytose

Terrain ostéoporotique

Cancer du sein

Cancer du poumon

Baisse des précurseurs myéloïdes

Scintigraphie osseuse

Myélosuppression due aux infections au cours du VIH

Myélosuppression due aux affections malignes au cours du VIH

Patient âgé

Aptitude à conduire

NEUPOGEN a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des sensations vertigineuses peuvent survenir après l'administration de NEUPOGEN (voir rubrique Effets indésirables).

Interaction avec d'autre médicaments

L'innocuité et l'efficacité de l'administration concomitante de NEUPOGEN et d'une chimiothérapie myélosuppressive n'ont pas été formellement établies. L'utilisation de NEUPOGEN n'est pas recommandée dans la période de 24 heures précédant ou suivant une chimiothérapie myélosuppressive, en raison de la sensibilité des cellules myéloïdes à division rapide à cette chimiothérapie. En cas de traitement concomitant par NEUPOGEN et le 5-fluorouracile, des données préliminaires observées chez un petit nombre de patients indiquent une augmentation possible de la sévérité de la neutropénie.

Les possibles interactions avec d'autres facteurs de croissance hématopoïétiques et avec les cytokines n'ont pas été étudiées au cours des essais cliniques.

Sachant que le lithium favorise le relargage des neutrophiles, il est possible qu'il potentialise l'effet de NEUPOGEN. Bien que cette association n'ait pas été spécifiquement étudiée, aucun effet indésirable dû à cette interaction n'a été mis en évidence.


Informations complémentaires pour NEUPOGEN (0,96 mg/mL) 48 MU/0,5 mL sol inj/sol à dil pr perf

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NEUPOGEN_17022016_AVIS_CT14912

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Risque de syndrome de fuite capillaire associé au Filgrastim (Neupogen®) et au Pegfilgrastim (Neulasta®) chez les patients atteints d'un cancer et chez les donneurs sains

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NEUPOGEN : Fiche "Sortie de la Réserve Hospitalière - Décret 2004".

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Excipients

Sorbitol, Polysorbate 80, Eau pour préparations injectables, Sodium acétate : Acétique acide, Sodium hydroxyde, Substrats d'origine : Protéines d'Escherichia coli, Capuchon de la seringue : Caoutchouc

Exploitant / Distributeur

AMGEN

20 Quai du Président Paul Doumer CS 10096

92400

COURBEVOIE

Code UCD7 : 9259745

Code UCD13 : 3400892597454

Code CIS : 66749096

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : AMGEN EUROPE BV

Laboratoire exploitant : AMGEN

Prix vente TTC : 95.34€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 95.34€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 20/03/2002

Rectificatif AMM : 04/10/2024

Marque : NEUPOGEN

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400935395153

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

ACCOFIL 48 MU/0,5 ml, solution injectable ou pour perfusion en seringue préremplie, boîte de 1 seringue préremplie avec protège-aiguille de ½ mL

Solution injectable ou pour perfusion

ACCOFIL 48 MU/0,5 ml, solution injectable ou pour perfusion en seringue préremplie, boîte de 5 seringues préremplies avec protège-aiguille de ½ mL

Solution injectable ou pour perfusion

ACCOFIL 48 MU/0,5 ml, solution injectable ou pour perfusion en seringue préremplie, boîte de 7 seringues préremplies avec protège-aiguille de ½ mL

Solution injectable ou pour perfusion

NEUPOGEN (0,96 mg/mL) 48 MU/0,5 mL, solution injectable ou solution à diluer pour perfusion, boîte de 5 seringues préremplies de ½ mL (détails indisponibles)

Solution injectable ou solution à diluer pour perfusion

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