MYLERAN
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Cancérologie et hématologie, Antinéoplasiques, Agents alkylants, Alkylsulfonates, Busulfan
Principes actifs :
Busulfan
Leucémie myéloïde chronique, Préparation à la transplantation des cellules souches hématopoïétiques
Enfant de 6 ans à 18 ans . IMC < 30 kg/m2. Préparation à la transplantation des cellules souches hématopoïétiques (implicite)
37½ mg par mètre carré tous les 6 heures pendant 4 jours.
ou 18.7 comprimés par mètre carré tous les 6 heures pendant 4 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction. Leucémie myéloïde chronique (implicite)
0.06 mg par kilo par jour. Maximum 4 mg par jour.
ou 0.03 comprimé par kilo par jour. Maximum 2 comprimés par jour.
Adulte de plus de 18 ans . Préparation à la transplantation des cellules souches hématopoïétiques
1 mg par kilo tous les 6 heures pendant 4 jours.
ou ½ comprimé par kilo tous les 6 heures pendant 4 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Leucémie myéloïde chronique
*(voir monographie).
Voie orale
Alopécie
Cystite hémorragique
Fibrose pulmonaire
Leucémie aiguë secondaire (myéloïde)
Pneumonie interstitielle
Hyperpigmentation de la peau
Atteinte alvéolaire diffuse
Syndrome de pneumonie idiopathique
Aplasie médullaire
Cataracte
Convulsions
Syndrome de Sjögren
Urticaire
Eruption cutanée
Sécheresse buccale
Erythème polymorphe
Erythème noueux
Ictère cholestatique
Chéilite
Sécheresse de la peau
Anomalie du bilan hépatique
Amincissement de la cornée
Altération du cristallin
Fragilité de la peau
Porphyrie cutanée tardive
Anorexie
Asthénie
Gynécomastie
Insuffisance surrénalienne
Perte de poids
Aménorrhée
Toux non productive
Infection pulmonaire
Infiltrat pulmonaire
Dyspnée
Nécrose hépatocellulaire
Hypoxie
Tamponnade cardiaque
Toxicité pulmonaire
Dysplasie bronchique
Dysplasie du col utérin
Symptômes ménopausiques
Calcification dystrophique du tissu pulmonaire
Ossification dystrophique du tissu pulmonaire
Atrophie hépatocellulaire
Toxicité sur la reproduction
Dysplasie épithéliale
Hémorragie alvéolaire diffuse
Hypoplasie dentaire
Aucune documentation clinique moderne associée à ce produit ne peut servir de support pour déterminer la fréquence des effets indésirables. L'incidence des effets indésirables peut varier en fonction de la dose reçue et selon que le produit est administré en association avec d'autres agents thérapeutiques.
Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe-organe et par fréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000).
Le tableau de réactions indésirables suivant a été établi à partir de l'utilisation du busulfan ou du busulfan en association avec d'autres agents thérapeutiques.
* Description d'une sélection d'événements indésirables :
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent :
Le principal effet indésirable lors du traitement par MYLERAN est l'insuffisance médullaire dose dépendante qui se manifeste notamment par une thrombopénie, leucopénie, anémie, et aux plus fortes doses par une agranulocytose.
Des aplasies médullaires (parfois irréversibles) ont été rarement rapportées, elles surviennent souvent après un traitement à long terme aux doses conventionnelles mais aussi après des doses élevées.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
La toxicité pulmonaire après un traitement à des doses élevées ou conventionnelles se présente en général avec une toux non productive et non spécifique, une dyspnée et une hypoxie avec signes d'anomalies pulmonaire. D'autres agents cytotoxiques peuvent provoquer une toxicité pulmonaire cumulée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Il est possible que la poursuite de la radiothérapie aggrave les lésions pulmonaires intra-cliniques causées par le busulfan. Une fois la toxicité pulmonaire établie, le pronostic est mauvais malgré le retrait du busulfan et peu d'éléments tendent à indiquer une quelconque efficacité des corticoïdes.
Le syndrome de pneumonie idiopathique est une pneumonie diffuse non infectieuse qui survient généralement dans les 3 mois après utilisation du busulfan à des doses élevées dans la préparation à la transplantation de cellules souches hématopoïétiques allogénique ou autologue. Une hémorragie alvéolaire diffuse peut être découverte dans certains cas après lavage bronchoalvéolaire.
La radiographie ou la tomodensitométrie thoracique montre des infiltrats diffus ou non spécifiques focaux. La biopsie montre une pneumonie interstitielle, une atteinte alvéolaire diffuse et parfois une fibrose.
Une pneumonie interstitielle peut survenir suite à des doses conventionnelles et entraîner une fibrose pulmonaire. Cela se produit habituellement après un traitement prolongé de plusieurs années. La survenue de cette toxicité pulmonaire est en général insidieuse mais elle peut être parfois aiguë. Les caractéristiques histologiques comportent des modifications atypiques de l'épithélium alvéolaire et bronchiolaire, et la présence de cellules géantes avec des noyaux hyperchromatiques de grande taille. L'atteinte pulmonaire peut se compliquer de surinfections.
Des cas d'ossification et de calcification dystrophique du tissu pulmonaire ont également été rapportés.
Affections hépatobiliaires
MYLERAN n'est généralement pas considéré comme significativement hépatotoxique à des doses thérapeutiques normales. Toutefois, une analyse rétrospective de rapports d'autopsie de patients traités par de faibles doses de MYLERAN pendant au moins deux ans pour une leucémie myéloïde chronique a mis en évidence une fibrose sinusoïdale centrolobulaire.
Affections cardiaques
Inconnue
Des cas de tamponnade cardiaque ont été observés chez des patients thalassémiques ayant reçu du busulfan et du cyclophosphamide dans le cadre d'une préparation à la transplantation médullaire.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
L'hyperpigmentation est l'effet cutané le plus fréquent : elle survient chez 5 à 10 % des patients, en particulier chez les sujets ayant la peau brune. Elle est souvent plus marquée au niveau du cou, du tronc supérieur, des mamelons, des plis abdominaux et palmaires. Cette hyperpigmentation peut faire partie d'un syndrome clinique (voir Troubles généraux et anomalies au site d'administration).
Affections des organes de reproduction et du sein
Des expériences chez l'animal ont montré que le busulfan a une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Dans de très rares cas, le rétablissement de la fonction ovarienne a été signalé sous traitement continu.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très rare
Un syndrome clinique (asthénie, fatigue sévère, anorexie, perte de poids, nausées et vomissements ainsi qu'une hyperpigmentation de la peau) pouvant évoquer une insuffisance surrénalienne (maladie d'Addison), mais sans signes biochimiques ni de suppression surrénalienne, ni d'hyperpigmentation des muqueuses, ni d'alopécie (voir Affections de la peau et du tissu sous-cutané) a été observé dans quelques cas suite à un traitement prolongé par busulfan. Ce syndrome disparaissait parfois à l'arrêt du traitement.
Diverses altérations histologiques et cytologiques dont des dysplasies étendues touchant le col utérin, des dysplasies bronchiques et divers épithéliums. La plupart de ces anomalies sont survenues après un traitement prolongé ; toutefois des anomalies transitoires ont été signalées après un traitement court mais à doses élevées.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
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Contraception chez les hommes et chez les femmes
En raison de la génotoxicité du busulfan (voir rubrique Données de sécurité préclinique), les femmes en âge de procréer doivent utiliser des mesures contraceptives efficaces et éviter de devenir enceintes au cours du traitement par MYLERAN et pendant 6 mois après la fin du traitement.
Pour les mêmes raisons, les hommes ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser des mesures contraceptives efficaces et être informés de ne pas concevoir d'enfant au cours du traitement par MYLERAN et pendant 3 mois après la fin du traitement.
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données sur l'utilisation du busulfan chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique). En raison de son mécanisme d'action, l'utilisation du busulfan au cours de la grossesse peut induire des malformations congénitales et/ou induire une létalité embryonnaire et foetale. Une exposition pendant le troisième trimestre peut être associée à un retard de croissance intra-utérin.
L'utilisation de MYLERAN est déconseillée pendant la grossesse, particulièrement pendant le premier trimestre. A chaque fois, il faudra évaluer les bénéfices attendus du traitement pour la mère par rapport aux risques encourus par le foetus.
Allaitement
Le passage éventuel du busulfan ou de ses métabolites dans le lait maternel humain est inconnu. Un risque pour le nouveau-né allaité ne peut être exclu. L'allaitement est contre-indiqué chez les mères traitées par MYLERAN (voir rubrique Contre-indications).
Fertilité
Le busulfan peut entraîner la suppression de la fonction ovarienne et une aménorrhée chez la femme ainsi que la suppression de la spermatogenèse chez l'homme. Plus précisément, chez les femmes, le busulfan peut entraîner une insuffisance ovarienne sévère et persistante, y compris un retard de la puberté après une administration à haute dose chez les jeunes filles et les pré-adolescentes. Il peut également entraîner une infertilité masculine, une azoospermie et une atrophie testiculaire chez les hommes recevant du busulfan - (voir rubriques Effets indésirables et Données de sécurité préclinique).
Par conséquent, le busulfan peut provoquer une stérilité temporaire ou persistante chez les hommes et chez les femmes. Il est conseillé aux femmes et hommes de consulter pour un conseil génétique avant d'initier un traitement par MYLERAN. Une conservation des gamètes pourrait être envisagée.
MYLERAN EST UN AGENT CYTOTOXIQUE ACTIF A N'UTILISER QUE SOUS LA SURVEILLANCE D'UN PRATICIEN EXPERIMENTE DANS L'ADMINISTRATION DE TELS AGENTS.
L'immunisation avec un vaccin à base d'organismes vivants peut provoquer une infection chez les hôtes immun-compromis. Par conséquent, les immunisations par vaccins à base d'organismes vivants sont contre-indiquées.
Le traitement par MYLERAN doit être interrompu en cas d'apparition d'une toxicité pulmonaire (voir rubrique Effets indésirables).
La prise de MYLERAN ne doit pas être associée à une radiothérapie, ni lui succéder de façon trop rapprochée.
Si une anesthésie est nécessaire chez des patients présentant un risque de toxicité pulmonaire, la concentration en oxygène inspiré doit être maintenue aussi faible que possible et une attention particulière aux soins respiratoires doit être portée en postopératoire.
Chez les patients atteints d'une leucémie myéloïde chronique, il existe souvent une hyperuricémie et/ou une hyperuricosurie. Ces troubles doivent être corrigés avant de débuter le traitement par MYLERAN. Au cours du traitement par le MYLERAN, l'hyperuricémie et le risque de néphropathie uratique doivent être prévenus par une prophylaxie adéquate comprenant une hydratation suffisante et un traitement par l'allopurinol.
Une surveillance périodique de la fonction rénale est nécessaire.
MYLERAN n'a pas fait l'objet d'études chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Étant donné que le busulfan est principalement métabolisé par le foie, il convient d'être prudent quand on administre du busulfan à des patients présentant déjà une insuffisance hépatique, plus particulièrement chez ceux dont l'insuffisance est sévère.
Le médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Traitement aux doses conventionnelles
Les patients qui sont traités simultanément avec la dose recommandée de busulfan et d'itraconazole ou de métronidazole doivent être étroitement surveillés pour détecter tout signe de toxicité au busulfan. Lors de l'utilisation concomitante de ces agents avec le busulfan, des numérations sanguines hebdomadaires sont recommandées (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Traitement à des doses élevées (utilisé pour la transplantation de cellules souches hémopoïétiques)
Les patients pour lesquels busulfan est prescrit à des doses élevées doivent suivre une thérapie prophylactique par anticonvulsivants, de préférence par benzodiazépine plutôt que par phénytoïne (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Il a été signalé que l'administration concomitante d'itraconazole ou de métronidazole avec du busulfan à des doses élevées était associée à une augmentation du risque de toxicité du busulfan (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). L'administration concomitante de métronidazole et de busulfan à des doses élevées est déconseillée. L'administration concomitante d'itraconazole et de busulfan à des doses élevées doit être décidée à la discrétion du médecin prescripteur et reposer sur l'évaluation du rapport risques/bénéfices.
L'association du busulfan avec l'olaprib peut augmenter le risque d'effet myélosuppresseur du busulfan (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
La maladie veino-occlusive hépatique est une complication majeure pouvant survenir pendant le traitement par busulfan. Le risque est accru chez les patients ayant reçu une radiothérapie préalable, au moins trois cycles de chimiothérapie ou ayant un antécédent de greffe médullaire (voir rubrique Effets indésirables).
Surveillance
Il est impératif de surveiller attentivement la numération sanguine lors du traitement afin d'éviter la survenue d'une myélosuppression trop importante et le risque d'aplasie médullaire irréversible (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).
Manipulation des comprimés : voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation.
Mutagénicité
Le busulfan est mutagène chez les animaux et des aberrations chromosomiques ont été observées chez les patients traités par MYLERAN.
Cancérogénicité
Sur la base des données chez l'homme, le busulfan a été classé par l'Agence Internationale de Recherche Contre le Cancer (IARC) parmi les substances carcinogènes humaines. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a reconnu une relation de causalité entre l'exposition au busulfan et la survenue de cancers.
Des dysplasies épithéliales étendues accompagnées d'altérations ressemblant à des lésions précancéreuses ont été observées chez des patients traités au long cours par MYLERAN.
Un certain nombre de tumeurs malignes a été observé chez des patients traités par MYLERAN.
Certains patients leucémiques traités avec du busulfan ont développé plusieurs anomalies cytologiques différentes et certains d'entre eux des carcinomes.
Le busulfan semble être leucémogène.
Contraception chez les hommes et chez les femmes
En raison de la génotoxicité du busulfan (voir rubrique Données de sécurité préclinique), les femmes en âge de procréer doivent utiliser des mesures contraceptives efficaces et d'éviter de devenir enceintes au cours du traitement par MYLERAN et pendant 6 mois après la fin du traitement.
Pour les mêmes raisons, les hommes ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser des mesures contraceptives efficaces et être informés de ne pas concevoir d'enfant au cours du traitement par MYLERAN et pendant 3 mois après la fin du traitement.
Fertilité
Le busulfan interfère avec l'ovogenèse et la spermatogenèse. Par conséquent, il est possible que le busulfan puisse causer une stérilité temporaire ou permanente chez les hommes et chez les femmes. Il est conseillé aux femmes et hommes de consulter pour un conseil génétique avant d'initier un traitement par MYLERAN. Une conservation des gamètes pourrait être envisagée (voir rubriques Fertilité, grossesse et allaitement et Effets indésirables).
Toxicité pulmonaire
Radiothérapie
Risque de toxicité pulmonaire
Hyperuricémie
Hyperuricurie
Risque de néphropathie uratique
Insuffisance hépatique
Antécédent de greffe médullaire
Patiente en âge de procréer
Homme fertile
Obésité
Traitement anticoagulant
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
Associations contre-indiquées
+ Vaccins vivants atténués (incluant fièvre jaune).
Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués pendant le traitement par busulfan et 6 mois après l'arrêt de la chimiothérapie, à l'exception de l'hydroxycarbamide dans son indication chez les patients atteints de drépanocytose, car il existe un risque de maladie vaccinale généralisée potentiellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Il est recommandé d'utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite) (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Associations déconseillées
+ Phénytoïne
Risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte d'efficacité du cytotoxique (étoposide, téniposide) par augmentation du métabolisme hépatique du cytotoxique par la phénytoïne.
Aucune interaction n'a été rapportée lors de l'utilisation de benzodiazépines telles que le diazépam, le clonazépam ou le lorazépam pour prévenir les convulsions, avec des doses élevées de busulfan.
+ Itraconazole
En présence d'itraconazole, la clairance du busulfan est réduite de 20 % avec une augmentation correspondante des concentrations plasmatiques de busulfan.
+ Métronidazole
En présence de métronidazole, il a été rapporté que le métronidazole augmente les taux de busulfan d'environ 80 %.
En conséquence, l'association du busulfan au métronidazole ou itraconazole est associée à un risque accru de toxicité du busulfan (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Si un traitement antifongique doit être envisagé, il n'a pas été observé d'effet du fluconazole sur la clairance du busulfan.
+ Olaparib
Risque de majoration de l'effet myélosuppresseur du busulfan.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroit, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie. Il est recommandé de contrôler fréquemment l'INR.
+ Paracétamol
Réduction du taux de glutathione dans le sang et les tissus, et par conséquent, réduction possible de la clairance du busulfan utilisé en association.
La prudence est de mise lors de l'utilisation du paracétamol avant (moins de 72 heures) ou en même temps que le busulfan, en raison d'une diminution possible du métabolisme du busulfan.
+ Deferasirox
Des augmentations de l'exposition au busulfan ont été observées lors de l'administration concomitante de busulfan et de déférasirox. Le mécanisme à l'origine de l'interaction n'est pas entièrement élucidé. Il est recommandé de surveiller régulièrement les concentrations plasmatiques de busulfan et, si nécessaire, d'ajuster la dose de busulfan chez les patients recevant ou ayant récemment reçu un traitement par déférasirox.
+ Autres agents cytotoxiques
Les effets d'autres cytotoxiques générant une toxicité pulmonaire peuvent s'ajouter (voir rubrique Effets indésirables).
+ Cyclophosphamide
Une incidence réduite du syndrome veino-occlusif hépatique et d'autres toxicités liées au schéma thérapeutique a été observée chez les patients traités par busulfan à des doses élevées et par cyclophosphamide quand l'administration de la première dose de cyclophosphamide a été différée de plus de 24 h après la dernière dose de busulfan.
Associations à prendre en compte
+ Immunosuppresseurs
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération
+ Ciclosporine, tacrolimus
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
+ Melphalan
Dans la population pédiatrique, pour l'association busulfan-melphalan (BuMel), il a été rapporté que l'administration de melphalan moins de 24 heures après la dernière administration de busulfan par voie orale pouvait favoriser le développement de toxicités.
Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentAvis_médicament_ct032513.pdf
Télécharger le documentNoyau du comprimé : Lactose anhydre, Amidon de maïs, Magnésium stéarate, Enrobage pelliculé du comprimé : Opadry blanc OY-S-7322 : Hypromellose, Titane dioxyde, Triacétine
HAC PHARMA
Péricentre 2 43 avenue de la Côte de Nacre
14000
CAEN
Code UCD7 : 9184912
Code UCD13 : 3400891849127
Code CIS : 64700734
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : ASPEN PHARMA TRADING LTD
Laboratoire exploitant : HAC PHARMA
Prix vente TTC : 58.41€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 58.41€
Taux SS : 100%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH1
Date AMM : 05/12/1997
Rectificatif AMM : 09/02/2024
Marque : MYLERAN
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400936923171
Référence LPPR : Aucune
MYLERAN 2 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 flacon de 25 (détails indisponibles)
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