MILNACIPRAN

Principes actifs : Milnacipran chlorhydrate

Les gammes de produits

MILNACIPRAN EG 50 mg gélule

Remboursable

Sur prescription seulement

Episode dépressif majeur

Forme :

 Gélule

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Antidépresseurs, Antidépresseurs non imipraminiques, non IMAO, Antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de noradrénaline, Milnacipran

Principes actifs :

 Milnacipran chlorhydrate

Posologie pour MILNACIPRAN EG 50 mg gélule

Indications

Episode dépressif majeur

Posologie

Adulte de plus de 18 ans . Episode dépressif majeur (implicite)
1 gélule matin et soir au cours des repas.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN OU ALLER DIRECTEMENT A L'HOPITAL en cas de pensées suicidaires ou d'auto-agression : demander à un ami ou un parent de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement dans votre comportement.
ARRETER le traitement et CONSULTER immédiatement un MEDECIN en cas d'une éruption cutanée ou d'une réaction allergique telle que démangeaisons, gonflement des lèvres et/ou de la langue ou d'une respiration sifflante et/ou d'un essoufflement.
CONSULTER le MEDECIN immédiatement en cas de :
- faiblesse ou engourdissement subit(e) du visage, des bras ou des jambes, en particulier d'un seul côté, ou des épisodes de troubles de la parole (symptômes d'accident vasculaire cérébral),
- de problèmes cardiaques tels qu'une douleur dans la poitrine (sensation de contraction, d'oppression, de serrement),
- d'un ensemble de symptômes se manifestant par une forte fièvre, des nausées, une transpiration excessive, une anxiété, des bouffées de chaleur, des contractions ou des tremblements musculaires, des palpitations et une agitation. Ce syndrome est observé en particulier chez les patients qui reçoivent simultanément d'autres médicaments.
PREVENIR le MEDECIN EN CAS :
- d'insomnie ou nervosité en début de traitement,
- de survenue d'une jaunisse (jaunissement de votre peau et du blanc de vos yeux),
- d'augmentation du volume de la prostate ou de difficultés à uriner,
- d'une pression artérielle élevée ou de maladie du cœur,
- de troubles de la vue,
- d'épilepsie ou antécédents d'épilepsie.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses).
NE pas CONSOMMER DE millepertuis (Hypericum perforatum) pendant le traitement.
EVITER de consommer de l'alcool ou des médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement.
FEMME en AGE de PROCREER  : Utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement.


Contre-indications pour MILNACIPRAN EG 50 mg gélule

  • Hypertension artérielle non contrôlée
  • Coronaropathie sévère
  • Coronaropathie non contrôlée
  • Hypertrophie de la prostate
  • Troubles urogénitaux
  • Patient de moins de 15 ans
  • Allaitement
  • Patient de 15 à 18 ans
  • Consommation d'alcool
  • Grossesse
  • Absence de contraception féminine efficace

Effets indésirables pour MILNACIPRAN EG 50 mg gélule

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Céphalée

Nausée

Agitation

Anxiété

Constipation

Diarrhée

Douleur abdominale

Dyspepsie

Dysurie

Fatigue

Hyperhidrose

Hypertension

Migraine

Palpitation

Tachycardie

Dépression

Bouffées vasomotrices

Pollakiurie

Somnolence

Tremblement

Etourdissement

Trouble de l'éjaculation

Bouche sèche

Vomissement

Dysesthésie

Prurit cutané

Trouble du sommeil

Douleur testiculaire

Comportement suicidaire

Douleur musculosquelettique

Rash cutané

Dysfonction érectile

Trouble alimentaire

Acouphènes

Aménorrhée

Dermatose

Distension abdominale

Douleur thoracique

Extrasystole

Gastrite

Hyperlipidémie

Hypotension

Hypotension orthostatique

Incontinence urinaire

Infarctus du myocarde

Ménométrorragie

Ménorragie

Rétention urinaire

Sécheresse oculaire

Stomatite

Syndrome de Raynaud

Toux

Troubles menstruels

Ulcère gastroduodénal

Urticaire

Vertige

Idée suicidaire

Colite

Syncope

Myalgie

Cauchemars

Mydriase

Arythmie

Frissons

Confusion

Dysgueusie

Dyspnée

Perte de poids

Sécheresse nasale

Troubles de l'accommodation

Trouble de la mémoire

Augmentation des enzymes hépatiques

Malaise

Akathisie

Raideur musculaire

Trouble de l'équilibre

Diminution de la libido

Gêne abdominale

Vision floue

Hypersensibilité

Pyrexie

Manie

Douleur oculaire

Bloc de branche

Attaque de panique

Dermatite

Anomalie prostatique

Perte d'acuité visuelle

Trouble de la motilité gastro-intestinale

Chromaturie

Hallucination

Hémorroïdes

Sensation anormale

Affection pharyngée

Accident vasculaire cérébral

Angor

Choc anaphylactique

Hépatite

Dyskinésie

Déréalisation

Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique

Convulsion chez le nourrisson

Réaction de photosensibilité

Trouble psychotique

Pensée anormale

Parkinsonisme

Atteinte hépatocellulaire

Agressivité

Ecchymose

Hyponatrémie

Syndrome de Stevens-Johnson

Hépatite cytolytique

Syndrome sérotoninergique

Saignement cutanéomuqueux

Cardiomyopathie de Takotsubo


Les effets indésirables observés durant le traitement par milnacipran sont surtout relevés durant la première semaine, ou durant les deux premières semaines du traitement, et s'atténuent par la suite, parallèlement à une amélioration de l'épisode dépressif.

Le tableau suivant ci-dessous énumère les événements indésirables pour lesquels une relation de l'évaluation de la causalité n'a pas été « exclue », qui ont été observés dans 13 études cliniques, dont 5 études contrôlées versus placebo (comprenant au total 3 059 patients - 2 557 sous milnacipran et 502 sous placebo), menées chez des patients dépressifs.

L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté chez les patients dépressifs traités par milnacipran dans les études cliniques étaient les nausées et les céphalées.

Tableau des effets indésirables pour la dépression

Fréquence estimée :

Très fréquent (= 1/10) ; fréquent (= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (= 1/1 000, < 1/100) ; rare (= 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Aucun effet indésirable n'était de fréquence « très rare » et par conséquent, la colonne « très rare » n'est pas représentée dans le tableau.

(1)Fréquence estimée sur la base des effets indésirables rapportés lors de la surveillance post-commercialisation ; effet non observé dans les essais cliniques contrôlés.

(2)Observé en particulier chez les patients ayant des antécédents d'épilepsie

(3) voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

(*) Un syndrome sérotoninergique, en particulier lorsque le milnacipran est associé à d'autres médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions), se caractérise par au moins trois symptômes incluant des modifications de l'état psychiatrique et du comportement (excitation, confusion, anxiété, agitation, délire et nervosité), une dysfonction motrice (tremblements, raideur, myoclonie, hyperréflexie et ataxie), une hypotension ou hypertension et des symptômes autonomes tels qu'hypersudation, fièvre, frissons et diarrhée peuvent survenir.

** Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS et IRSNA (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, Fertilité, grossesse et allaitement).

Des cas de comportements et d'idées suicidaires ont été rapportés durant le traitement par MILNACIPRAN EG ou peu après son arrêt (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Syndrome de sevrage

Quelques cas de potentiels symptômes de sevrage ont été rapportés après l'interruption du traitement par milnacipran.

Généralement, pour les ISRS et les IRSN, les symptômes sont de nature légère à modérée et spontanément résolutifs ; cependant, chez certains patients, ils peuvent être d'intensité sévère et/ou se prolonger. Il est donc recommandé lorsqu'un traitement par milnacipran n'est plus nécessaire, de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Effets indésirables rapportés après la commercialisation dans l'indication dépression (fréquence indéterminée)

·         Certains effets indésirables rapportés après la commercialisation chez des patients dépressifs sont liés à la nature même de la maladie dépressive :

·         levée de l'inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;

·         inversion de l'humeur avec épisodes maniaques ;

·         réactivation d'un délire chez les patients psychotiques ;

·         manifestations anxieuses paroxystiques (pour les antidépresseurs psychostimulants).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le MILNACIPRAN EG 50 mg gélule

Grossesse

Les données concernant l'utilisation du milnacipran chez la femme enceinte sont insuffisantes.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Un risque a été rapporté pour le nouveau-né en cas d'exposition aux inhibiteurs de la recapture de la sérotonine au cours de la grossesse, et peut correspondre soit à un syndrome de sevrage, soit à une toxicité de la sérotonine : tachypnée, difficulté à s'alimenter, tremblements, hypertonie ou hypotonie, troubles du sommeil, hyperexcitabilité ou, plus rarement, pleurs persistants. Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont généralement de courte durée et non sévères.

En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation du milnacipran pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception..

Les données issues d'études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d'hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS/IRSNA dans le mois précédant la naissance (voir rubriques Mises en garde spéciales et précautions d'emploi, Effets indésirables).

Allaitement

En raison d'un faible passage du milnacipran dans le lait maternel, l'allaitement est contre-indiqué.

Fertilité

Le milnacipran affecte la fertilité chez le rat et induit une létalité embryonnaire sans marge de sécurité (voir rubrique Données de sécurité préclinique)

Aucune donnée concernant l'effet du milnacipran sur la fertilité n'est disponible chez l'humain.


Mise en garde pour MILNACIPRAN EG 50 mg gélule

Mise en garde

Dysfonction sexuelle

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (ou norépinéphrine) (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique Effets indésirables). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l'arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.

Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique

La dépression est associée à une augmentation du risque de pensées suicidaires, d'automutilation et de suicide (évènement lié au suicide). Ce risque persiste jusqu'à l'apparition d'une rémission significative. Comme l'amélioration peut ne pas apparaître au cours des premières semaines ou plus de traitement, les patients doivent être étroitement surveillés jusqu'à l'obtention d'une telle amélioration. Il est connu en clinique que le risque suicidaire peut augmenter au tout début du rétablissement.

Les patients ayant des antécédents d'évènements de type suicidaire ou ceux qui expriment un degré significatif d'idées suicidaires avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de tentatives de suicide, et doivent donc faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement.

Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés par placebo évaluant l'utilisation d'antidépresseurs chez les patients adultes présentant des troubles psychiatriques a mis en évidence une augmentation du risque de comportement suicidaire traités par antidépresseurs, par rapport à ceux sous placebo chez les patients de moins de 25 ans.

Les patients traités par ce médicament, et en particulier ceux à haut risque, doivent faire l'objet d'une surveillance étroite, surtout au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et les personnes accompagnantes) doivent être avertis de la nécessité de surveiller toute aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement, et doivent être invités à solliciter immédiatement un avis médical si ces symptômes surviennent.

Population pédiatrique

Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de plus de 18 ans.

Milnacipran ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans. Lors d'essais cliniques, des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et pensées suicidaires) et de l'hostilité (principalement sous forme d'agressivité, de comportement d'opposition et de colère) ont été observés plus fréquemment chez les enfants et les adolescents traités par antidépresseurs que chez ceux traités par placebo. Si néanmoins, sur la base d'une nécessité clinique, la décision de traiter devait être prise, il faut surveiller étroitement le patient afin de déceler l'apparition éventuelle de symptômes suicidaires.

De plus, on ne dispose d'aucune donnée de sécurité à long terme chez l'enfant et l'adolescent en ce qui concerne la croissance, la maturation et le développement comportemental.

Syndrome sérotoninergique

Comme avec les autres médicaments sérotoninergiques, le développement d'un syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital du patient peut être observé au cours du traitement par milnacipran, particulièrement lors de l'association avec d'autres médicaments qui peuvent affecter le système neurotransmetteur sérotoninergique (comme avec les inhibiteurs irréversibles de la MAO (iproniazide), les inhibiteurs sélectifs de la MAO (linézolide, moclobémide, bleu de méthylène), le millepertuis (Hypericum perforatum), la buprénorphine, péthidine, tramadol, la plupart des antidépresseurs (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.

Les symptômes des syndromes sérotoninergiques peuvent comporter :

·         symptômes digestifs (diarrhée) ;

·         changement d'état psychiatrique et de comportement (agitation, confusion, hypomanie) ;

·         dysfonctionnement moteur (tremblement, rigidité, myoclonie, hyperréflectivité, et ataxie) ;

·         instabilité autonome (pression artérielle labile, tachycardie, frissonnements, hyperthermie, éventuellement coma).

Si un traitement concomitant avec d'autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d'observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l'instauration du traitement et les augmentations de dose.

L'utilisation concomitante du milnacipran avec les alphas et bétas-sympathomimétiques (voies IM et IV) et les IMAO-A sélectifs (tels que le linézolide, le moclobémide et le bleu de méthylène) n'est pas recommandée.

Précautions d'emploi

Les patients présentant des insomnies ou une nervosité en début de traitement peuvent nécessiter un traitement transitoire symptomatique.

En cas de virage maniaque franc, le traitement par le milnacipran sera interrompu et, le plus souvent, un antipsychotique sédatif sera prescrit.

MILNACIPRAN EG doit être arrêté chez les patients qui développent une jaunisse ou lors de mise en évidence de dysfonctionnement hépatique. Le traitement avec MILNACIPRAN EG ne doit pas être stoppé sauf si une autre cause a pu être établie.

Bien qu'aucune interaction n'ait été mise en évidence avec l'alcool, sa consommation est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.

Chez le volontaire sain, l'exposition corporelle systémique au milnacipran est augmentée de 20 % en cas d'association avec la lévomépromazine. Chez les patients âgés et atteints d'insuffisance rénale, une augmentation plus importante de l'exposition est à craindre si les deux médicaments sont associés.

Le milnacipran doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :

Chez les patients atteints d'insuffisance rénale : la posologie devra éventuellement être réduite en raison d'un allongement de la durée d'élimination (voir rubrique Posologie et mode d'administration) ;

Chez les patients ayant des antécédents d'obstacle à l'évacuation vésicale, notamment chez les patients présentant une hypertrophie de la prostate et d'autres troubles uro-génitaux. En raison de la composante noradrénergique du mode d'action du milnacipran, il est nécessaire de surveiller l'apparition de troubles mictionnels.

Chez les patients hypertendus ou atteints d'affections cardiaques : Il est recommandé de surveiller la tension artérielle et la fréquence cardiaque lors de l'instauration du traitement, après une augmentation de la dose et régulièrement pendant le traitement par milnacipran chez tous les patients, et plus étroitement chez les patients présentant un risque cardiovasculaire connu.

Dans le cas de pression artérielle élevée continue ou de fréquence cardiaque élevée, l'arrêt du traitement avec le milnacipran devra être envisagé si cela se justifie d'un point de vue clinique.

Chez patients présentant une pression intra-oculaire élevée ou un risque de glaucome à angle fermé :

Chez les patients atteints d'épilepsie ou ayant des antécédents d'épilepsie : Le milnacipran doit être utilisé avec prudence et doit être interrompu chez tout patient présentant des convulsions.

Des cas d'hyponatrémie, probablement due au syndrome de sécrétion inapproprié d'hormone antidiurétique, ont été observés chez des patients recevant des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les sujets âgés, les patients sous diurétiques ou les patients recevant tout autre traitement connu pour entraîner une hyponatrémie, ainsi que chez les patients cirrhotiques ou dénutris.

Des cas d'hémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de l'utilisation d'inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Les ISRS et IRSNA peuvent augmenter le risque d'hémorragie du post-partum (voir rubriques Fertilité, grossesse et allaitement, Effets indésirables).  Il convient d'être prudent chez les patients traités simultanément par des anticoagulants oraux, des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire, p. ex. les AINS et l'aspirine, ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque hémorragique. La prudence est également de mise chez les patients ayant des antécédents de troubles hémorragiques.

La sécurité et l'efficacité du milnacipran dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs chez l'adulte à une posologie supérieure à 100 mg par jour n'ont pas été établies. Le traitement devra être arrêté chez les patients ne présentant pas une amélioration clinique à la posologie de 100 mg/jour.

Arrêt du traitement

Le risque de symptômes de sevrage observé avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut dépendre de plusieurs facteurs dont la durée et la posologie du traitement ainsi que du taux de réduction posologique.

D'une manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tout premiers jours suivant l'interruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent en 2 semaines, mais peuvent être prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus).

Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie du milnacipran lors de l'interruption du traitement et non brusquement après une utilisation prolongée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Précautions d'emploi

Antécédent de comportement suicidaire

Idée suicidaire

Patient de 18 à 25 ans

Insomnie

Nervosité

Virage maniaque franc

Ictère

Trouble hépatique

Insuffisant rénal

Obstacle à l'évacuation vésicale

Hypertendu

Cardiopathie

Surveillance fréquence cardiaque

Surveillance pression artérielle

Augmentation de la pression artérielle

Pression intraoculaire élevée

Prédisposition au glaucome à angle fermé

Epileptique

Antécédent d'épilepsie

Convulsions

Sujet âgé

Risque d'hyponatrémie

Cirrhotique hépatique

Dénutri

Patient ayant présenté précédemment des troubles de l'hémostase

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

Bien qu'il n'ait pas été observé chez le volontaire sain d'altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation de machines ou la conduite des véhicules à moteur.

Interaction avec d'autre médicaments

Les études d'interaction ont été uniquement réalisées chez l'adulte.

Associations contre-indiquées

+ Inhibiteurs irréversibles de la MAO (iproniazide)

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique* (voir ci-dessous).

Respecter un délai de deux semaines entre la fin du traitement par IMAO et le début du traitement par milnacipran, et un délai d'au moins une semaine entre la fin du traitement par milnacipran et le début du traitement par l'IMAO.

Le strict respect des doses prescrites est un essentiel pour prévenir l'apparition de ce syndrome.

+ IMAO sélectifs B (sélégiline)

Risque d'hypertension paroxystique.

Respecter un délai de deux semaines entre la fin du traitement par IMAO sélectif B et le début du traitement par milnacipran, et un délai d'au moins une semaine entre la fin du traitement par milnacipran et le début du traitement par l'IMAO sélectif B.

+ Agonistes des récepteurs 5HT1D (sumatriptan, etc.)

Par extrapolation avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.

Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire à la suite d'effets sérotoninergiques additifs.

Respecter un délai d'une semaine entre l'arrêt du milnacipran et le début du traitement par les agonistes des récepteurs 5HT1D.

+ Digitaliques (digoxine, etc.)

Risque de potentialisation des effets hémodynamiques, notamment par voie parentérale.

+ Avec les sympathomimétiques alpha et bêta (par voie IM et IV)

Hypertension paroxystique avec risque d'arythmies (inhibition de l'entrée de l'adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique).

+ Clonidine et composés apparentés

Inhibition de l'effet antihypertenseur de la clonidine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).

+ IMAO sélectifs (linézolide, moclobémide, toloxatone, bleu de méthylène)

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique* (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.

+ Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée)

Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque

Limiter l'apport, par exemple, à moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure, chez l'adulte.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticoagulants oraux

Les médicaments qui ont un effet sur la fonction plaquettaire, c'est-à-dire les anti-inflammatoires non stéroïdiens et l'aspirine ou d'autres médicaments qui peuvent augmenter le risque de saignement.

+ Diurétique

Risque d'hyponatrémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

+ Lithium ou + Buprenorphine

Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique* (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Le patient doit faire l'objet d'une surveillance clinique régulière.


Informations complémentaires pour MILNACIPRAN EG 50 mg gélule

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Excipients

Poudre : Calcium hydrogénophosphate, Carmellose sodique, Povidone, Silice colloïdale, Magnésium stéarate, Talc, Gélule : Fer oxyde, Titane dioxyde, Fer oxyde, Gélatine

Exploitant / Distributeur

EG LABO

Central Park 9-15 rue Maurice Mallet

92130

Issy-Les-Moulineaux

Code UCD7 : 9448920

Code UCD13 : 3400894489207

Code CIS : 68707039

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : EG LABO

Laboratoire exploitant : EG LABO

Prix vente TTC : 5.14€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 5.14€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 07/08/2018

Rectificatif AMM : 22/07/2024

Marque : MILNACIPRAN

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930155882

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

IXEL 50 mg, gélule, boîte de 56

Gélule

MILNACIPRAN ARROW 50 mg, gélule, boîte de 56

Gélule

MILNACIPRAN ARROW 50 mg, gélule, boîte de 56

Gélule

MILNACIPRAN BIOGARAN 50 mg, gélule, boîte de 56

Gélule

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