MIGPRIV

Principes actifs : Acide acétylsalicylique

Les gammes de produits

MIGPRIV 900 mg/10 mg pdr pr sol buv

Non remboursé

Sur prescription seulement

Crise de migraine et troubles digestifs associés

Forme :

 Poudre pour solution buvable

Catégories :

 Neurologie-psychiatrie, Antimigraineux, Traitement de la crise de migraine, Acide acétylsalicylique + Métoclopramide

Principes actifs :

 Acide acétylsalicylique, Métoclopramide

Posologie pour MIGPRIV 900 mg/10 mg pdr pr sol buv

Indications

Crise de migraine et troubles digestifs associés

Posologie

Adulte de 18 ans à 65 ans . Traitement symptomatique. Crise de migraine et troubles digestifs associés (implicite)
1 sachet 2 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 6h minimum. Maximum 3 sachets par jour. A dissoudre dans un verre d'eau.

Sujet âgé de plus de 65 ans . Traitement symptomatique. Crise de migraine et troubles digestifs associés (implicite)
1 sachet 2 fois par jour selon besoin, en espaçant les prises de 6h minimum. Maximum 2 sachets par jour. A dissoudre dans un verre d'eau.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

Ce médicament contient de l'aspirine. Pour éviter un risque de surdosage, ne pas prendre en même temps que ce médicament d'autres médicaments contenant de l'aspirine et/ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Lire attentivement les notices des autres médicaments afin de s'assurer de l'absence d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens.


ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE en cas de d'hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles, coloration des selles en noir).


ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :

- fièvre inexpliquée, associée ou non à d'autres symptômes (pâleur, troubles des fonctions végétatives, altération de la conscience, rigidité musculaire),

- coloration bleutée de la peau et des muqueuses,

- bourdonnements d'oreille, sensation de baisse de l'audition, maux de tête, vertiges, nausées : ils traduisent habituellement un surdosage de l'aspirine,

- symptômes extrapyramidaux, somnolence, troubles de la conscience, confusion, hallucinations, convulsions dus à un surdosage en métoclopramide,

- réactions allergiques de type éruption cutanée, crise d'asthme, oedème de Quincke (urticaire du visage avec gêne respiratoire).

PREVENIR IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes de la face, contraction des mâchoires, troubles visuels et déviation involontaire du globe oculaire, difficultés pour avaler, pour parler, torticolis).
PREVENIR LE MEDECIN TRAITANT, LE CHIRURGIEN, L'ANESTHESISTE OU LE DENTISTE, dans le cas où un geste chirurgical, même mineur, est envisagé.

PREVENIR LE MEDECIN en cas de douleurs abdominales, saignements de nez ou des gencives.

EVITER la prise d'alcool pendant le traitement.

PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (somnolence, baisse de vigilance).

NE PAS PRENDRE ce médicament dans les 6 semaines suivant une vaccination contre la varicelle.

Contre-indications pour MIGPRIV 900 mg/10 mg pdr pr sol buv

  • Phénylcétonurie
  • Grossesse au-delà de 24 semaines d'aménorrhée
  • Ulcère gastroduodénal en évolution
  • Maladie hémorragique
  • Risque hémorragique
  • Antécédent d'asthme provoqué par l'administration de salicylés
  • Antécédent d'asthme provoqué par l'administration d'anti-inflammatoires non stéroïdiens
  • Insuffisance hépatique sévère
  • Insuffisance rénale sévère
  • Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée
  • Enfant de moins de 18 ans
  • Hémorragie gastro-intestinale
  • Obstruction mécanique digestive
  • Perforation digestive
  • Antécédent de dyskinésie tardive aux neuroleptiques
  • Phéochromocytome
  • Epilepsie
  • Parkinson
  • Antécédent de méthémoglobinémie avec le métoclopramide
  • Déficit en NADH-cytochrome-B5 réductase
  • Allaitement
  • Grossesse avant 5 mois révolus
  • Femme souhaitant concevoir
  • Consommation d'alcool
  • Syndrome de malabsorption du glucose et du galactose

Effets indésirables pour MIGPRIV 900 mg/10 mg pdr pr sol buv

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très rare

Dépression

Méthémoglobinémie

Syndrome malin des neuroleptiques

Sulfhémoglobinémie

Aménorrhée

Anémie ferriprive

Asthénie

Asthme allergique

Atteinte hépatique

Bloc sino-auriculaire

Bradycardie

Céphalée

Choc anaphylactique

Convulsions

Diarrhée

Douleur abdominale

Epistaxis

Galactorrhée

Gastralgie

Gynécomastie

Hématémèse

Hémorragie

Hémorragie digestive

Hépatite chronique

Hyperprolactinémie

Hypersensibilité acide acétylsalicylique

Hypotension

Insomnie

Insuffisance rénale

Leucopénie

Oedème de Quincke

Oedème

Oesophagite

Palpitation

Syndrome Parkinsonien

Thrombopénie

Torsades de pointes

Torticolis

Urticaire

Vertige

Idée suicidaire

Colite

Agranulocytose

Crise hypertensive

Insuffisance médullaire

Difficulté de déglutition

Myalgie

Réaction cutanée

Hallucinations

Hémorragie intracrânienne

Purpura

Confusion

Allongement de l'intervalle QT

Dysarthrie

Dyskinésie tardive

Lassitude

Neutropénie

Pancréatite aiguë

Réaction anaphylactique

Somnolence

Sensation de baisse de l'acuité auditive

Syndrome hémorragique

Tremblement

Augmentation des enzymes hépatiques

Arrêt cardiaque

Vascularite

Anémie aplasique

Etourdissement

Oedème pulmonaire

Trismus

Crise oculogyre

Akathisie

Gingivorragie

Melaena

Symptômes extrapyramidaux

Augmentation de la durée des règles

Raideur musculaire

Ulcère digestif

Purpura de Schönlein-Henoch

Pancytopénie

Dystonie aiguë

Réaction allergique

Perforation gastro-intestinale

Augmentation de la pression artérielle

Mouvement choréo-athétosique

Erythème pigmenté fixe

Gaz intestinaux

Opisthotonos

Hypertonie généralisée

Protrusion de la langue

Dyskinésie buccofaciale

Révulsion oculaire

Anémie hémolytique en cas de déficit en G6PD

Dyskinésie aiguë

Augmentation du temps de saignement

Acouphène

Trouble de la vision

Spasme facial

Hématospermie

Bicytopénie

Syndrome de Kounis


Les effets secondaires suivants ont été observés avec l'association aspirine et métoclopramide : acouphènes, asthénie, étourdissements, vertiges, raideurs musculaires, myalgies, somnolence, palpitations, diarrhées, ulcères digestifs, gastralgies, augmentation de la durée des règles.

Compte tenu de la présence des deux principes actifs, les effets secondaires liés à chacun d'eux peuvent, en principe, être observés.

EFFETS INDESIRABLES POUVANT SURVENIR AVEC L'ASPIRINE

Affections du système nerveux

·      Céphalées, vertiges.

·      Sensation de baisse de l'acuité auditive.

·      Bourdonnements d'oreille, qui sont habituellement la marque d'un surdosage.

Affections hématologiques

·      Syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura…) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l'acide acétylsalicylique. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d'intervention chirurgicale.

·      Hémorragies intracrâniennes pouvant être fatales, en particulier chez les sujets âgés.

·      Thrombopénie, pancytopénie, bicytopénie, anémie aplasique, insuffisance médullaire, agranulocytose, neutropénie, leucopénie.

·      Anémie hémolytique chez les patients ayant un déficit en G6PD (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi)

Affections gastro-intestinales

·      Douleurs abdominales.

·      Hémorragies digestives patentes (hématémèse, mélaena…) ou occultes, responsables d'une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d'autant plus fréquentes que la posologie est plus élevée.

·      Œsophagites, colites, ulcères ou perforations gastro-intestinales.

·      Pancréatite aiguë dans un contexte de réaction d'hypersensibilité à l'acide acétylsalicylique

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

·      Œdème pulmonaire non cardiogénique

Affections du système immunitaire

·      Réactions anaphylactiques.

·      Asthme.

·      Œdème de Quincke.

Affections hépatobiliaires

·      Atteinte du foie, principalement hépatocellulaire.

·      Augmentation des enzymes hépatiques.

·      Hépatite chronique.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

·      Urticaire.

·      Réactions cutanées.

·      Erythème pigmenté fixe.

Affections du rein et des voies urinaires

·      insuffisance rénale

Affections vasculaires

·      Vascularites dont le purpura rhumatoïde de Henoch-Schönlein.

·      Hémorragies pouvant être fatales.

Affections cardiaques

·      Syndrome de Kounis dans un contexte de réaction d'hypersensibilité à l'acide acétylsalicylique.

Affections des organes reproducteurs et du sein

·      Hématospermie.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

·      Des oedèmes ont été rapportés pour des doses élevées (doses anti-inflammatoires) d'acide acétylsalicylique.

EFFETS INDESIRABLES POUVANT SURVENIR AVEC LE METOCLOPRAMIDE

Affections du système nerveux

·      Symptômes extrapyramidaux précoces : risque de survenue majoré chez l'enfant, l'adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d'une dose unique : il s'agit de dystonies et de dyskinésies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres et troubles de la vision peu fréquents, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée voire un opisthonos (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

·      Syndrome parkinsonien, tremblements, akathisie.

·      Dyskinésies tardives : au cours du traitement prolongé, en particulier chez le sujet âgé ; il s'agit le plus souvent de dyskinésies bucco-faciales. Les extrémités et le tronc semblent être intéressés dans une moindre mesure. Les mouvements peuvent être de type choréo-athétosique (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

·      Somnolence, vertiges, plus rarement céphalées, insomnies.

·      Convulsions en particulier chez les patients épileptiques (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ou présentant d'autres facteurs favorisants et/ou lors de surdosage.

·      Exceptionnellement, un syndrome malin des neuroleptiques.

Affections psychiatriques

·      Hallucinations, confusion.

·      Cas isolés de dépression.

·      Idées suicidaires.

Affections gastro-intestinales

·      Diarrhée, gaz intestinaux.

Affections hématologique et du système lymphatique

·      De très rares cas de méthémoglobinémies pouvant être dus à un déficit en NADH cytochrome b5 réductase ont été rapportés (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

·      De très rares cas de sulfhémoglobinémies ont été rapportés, essentiellement lors de l'administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate.

Affections endocriniennes

·      Hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie).

Affections du système immunitaire

·      Réactions allergiques incluant un choc anaphylactique.

Troubles généraux

·      Lassitude.

·      Asthénie.

Affections cardiaques et affections vasculaires

·      Des cas d'hypotension ont pu être observés.

·      Des cas de bradycardie, de bloc sino-auriculaire ont été rapportés, en particulier avec la forme injectable du métoclopramide seul.

·      Cas d'arrêts cardiaques en particulier avec la forme injectable du métoclopramide seul.

·      Cas d'allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme.

·      Cas de torsades de pointes.

·      Crise hypertensive chez les patients avec ou sans phéochromocytome (voir rubrique Contre-indications).

·      Augmentation transitoire de la pression artérielle - fréquence indéterminée.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

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Grossesse et allaitement pour le MIGPRIV 900 mg/10 mg pdr pr sol buv

Grossesse

Faibles doses, inférieures ou égales à 100 mg par jour :

Les études cliniques montrent que des doses allant jusqu'à 100 mg/jour semblent être sûres dans le cas d'utilisations obstétricales extrêmement limitées nécessitant une surveillance spécialisée.

Doses comprises entre 100 et 500 mg par jour :

L'expérience clinique concernant l'administration de doses comprises entre 100 mg et 500 mg par jour est insuffisante. En conséquence, les recommandations ci-dessous pour les doses supérieures à 500 mg par jour s'appliquent à ces doses.

Doses supérieures ou égales à 500 mg par jour :

A partir du début du6ème mois de grossesse (24 semaines d'aménorrhée) : toute prise de MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise même unique à partir de 24 semaines d'aménorrhée justifie un contrôle échographique cardiaque et rénal du foetus et/ou du nouveau-né.

Sauf nécessité absolue, MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (avant 24 semaines d'aménorrhée). Le cas échéant, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

En cas de prise à partir de la 20ème semaine d'aménorrhée, une surveillance cardiaque et rénale du foetus  pourrait s'avérer nécessaire.

En cas de survenue d'oligoamnios, ou de constriction du canal artériel, le traitement par MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet doit être interrompu.

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du foetus.

Risques associés à l'utilisation au cours du 1er trimestre

Des études épidémiologiques suggèrent qu'un traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours du 1er trimestre de grossesse est associé à une augmentation du risque de fausse-couche.

Pour certains AINS, un risque  augmenté de malformations cardiaques et de la paroi abdominale (gastroschisis) est également décrit. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire foetale est passé de moins de 1% à approximativement 1,5% en cas d'exposition au 1er trimestre. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement.

Chez l'animal, l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogénèse provoque une perte pré et post-implantatoire accrue, une augmentation de la létalité embryo-foetale et une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires.

Risques associés à l'utilisation au cours du 2ème et 3ème trimestre

·        A partir de la 12ème semaine d'aménorrhée

La prise maternelle d'un AINS expose  le foetus à un risque d'atteinte fonctionnelle rénale :

o  In utero (mise en route de la diurèse foetale): un oligoamnios peut survenir peu de temps après le début du traitement. Celui-ci est généralement réversible à l'arrêt du traitement. Il peut se compliquer d'un anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée à un AINS.

o  A la naissance : une insuffisance rénale (réversible ou non) peut être observée  voire persister surtout en cas d'exposition tardive et prolongée avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée.

·        A partir de la 20ème semaine d'aménorrhée :

En plus de l'atteinte fonctionnelle rénale (voir supra), la prise maternelle d'un AINS expose le foetus à un risque  de constriction du canal artériel (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement).

·        A partir de la 24ème semaine d'aménorrhée :

Le risque de toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) devient plus important et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite foetale ou néonatale voire à une mort foetale in utero. Ce risque est d'autant plus important et moins réversible que la prise est proche du terme. Cet effet existe même pour une prise ponctuelle

En fin de grossesse (proche du terme), la prise d'AINS expose également la mère et le nouveau-né à :

-      un allongement du temps de saignement du fait d'une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

-      une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

Allaitement

L'acide acétylsalicylique et le métoclopramide passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé pendant l'allaitement.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine, en agissant sur l'ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé


Mise en garde pour MIGPRIV 900 mg/10 mg pdr pr sol buv

Mise en garde

Risque de mort foetale

MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet expose à un risque de mort foetale même après une seule prise en raison de sa toxicité cardio-pulmonaire (constriction du canal artériel et de la survenue d'un oligoamnios voir rubrique Contre-indications).

Effets chez l'enfant à naitre

MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet expose également le nouveau-né à un risque d'atteinte rénale (insuffisance rénale), de fermeture prématurée du canal artériel et d'hypertension pulmonaire. (Voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).

MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet est contre-indiqué chez la femme enceinte à partir du début du 6ème mois de grossesse (24 semaines d'aménorrhée).

En cas de grossesse planifiée ou au cours des 5 premiers mois (avant 24 semaines d'aménorrhée), MIGPRIV, poudre pour solution buvable en sachet ne doit être prescrit qu'en cas de nécessité absolue.

Mises en garde spéciales

L'utilisation de ce médicament est déconseillée en cas d'allaitement.

LIEES A L'ASPIRINE

En cas d'association à d'autres médicaments, pour éviter un risque de surdosage, vérifier l'absence d'acide acétylsalicylique dans la composition des autres médicaments.

En cas d'administration à long terme de médicaments antalgiques à fortes doses, la survenue de céphalées ne doit pas être traitée avec des doses plus élevées. L'utilisation régulière d'antalgiques, en particulier l'association d'antalgiques, peut conduire à des lésions rénales persistantes avec un risque d'insuffisance rénale.

Dans certains cas de forme grave de déficit en G6PD, des doses élevées d'acide acétylsalicylique ont pu provoquer des hémolyses. L'administration d'acide acétylsalicylique en cas de déficit en G6PD doit se faire sous contrôle médical strict.

Des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment au cours du traitement sans qu'il y ait nécessairement de symptômes préalables ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, le sujet de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). En cas d'hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement le traitement.

Compte-tenu de l'effet anti-agrégant plaquettaire de l'acide acétylsalicylique, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex : extraction dentaire).

L'acide acétylsalicylique modifie l'uricémie (à dose antalgique l'acide acétylsalicylique augmente l'uricémie par inhibition de l'excrétion de l'acide urique, aux doses utilisées en rhumatologie, l'acide acétylsalicylique a un effet uricosurique).

La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants :

·      Antécédents d'ulcère gastroduodénal, d'hémorragies digestives ou de gastrite.

·      Insuffisance rénale ou hépatique.

·      Asthme : la survenue de crise d'asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l'acide acétylsalicylique. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.

·      Métrorragies ou ménorragies (risque d'augmentation de l'importance et de la durée des règles).

L'administration de salicylés est déconseillée pendant 6 semaines après vaccination contre la varicelle. En effet, des cas de syndrome de Reye sont survenus suite à l'utilisation de salicylés au cours d'une infection par le virus de la varicelle.

Il a été prouvé que les médicaments qui inhibent l'activité de la cyclo-oxygénase impliquée dans la synthèse des prostaglandines peuvent altérer la fertilité féminine en agissant sur l'ovulation. Ceci est réversible à l'arrêt du traitement.

La prise d'alcool peut augmenter le risque de lésions gastro-intestinales. La prudence est donc recommandée en cas d'administration concomitante.

LIEES AU METOCLOPRAMIDE

Le métoclopramide est un antagoniste de la dopamine. Il peut entraîner des effets indésirables neurologiques à type de syndrome extra-pyramidal en particulier chez le jeune adulte et/ou lorsque la posologie maximale est dépassée. Il est donc recommandé de respecter la posologie et l'intervalle entre les prises (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).

Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre 1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d'apparition de ces symptômes extra-pyramidaux, il convient d'arrêter le traitement. Ces effets sont, en général, complètement réversibles à l'arrêt du traitement mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique (benzodiazépines et /ou antiparkinsoniens anticholinergiques).

Un intervalle d'au moins six heures doit être respecté entre chaque prise (voir rubrique Posologie et mode d'administration), même en cas de vomissements ou de rejet de la dose, afin d'éviter un surdosage.

Le traitement prolongé par métoclopramide peut entraîner des dyskinésies tardives, potentiellement irréversibles en particulier chez le sujet âgé. Le risque de dyskinésie tardive augmente avec la durée d'exposition et la dose cumulative administrée. En cas d'apparition de signes cliniques de dyskinésie tardive, le traitement doit être arrêté (voir rubrique Effets indésirables).

Un syndrome malin des neuroleptiques ayant été exceptionnellement décrit, la survenue d'une hyperthermie inexpliquée ou associée à d'autres symptômes du syndrome malin (pâleur, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire), d'une élévation des CPK ou de troubles végétatifs doit faire arrêter immédiatement le traitement.

Des cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit en NADH cytochrome b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement et des mesures appropriées doivent être prises (tel que le traitement par le bleu de méthylène).

Des effets indésirables cardiovasculaires graves incluant des cas de bradycardie sévère, de collapsus cardio-vasculaire, d'arrêt cardiaque et d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés lors de l'administration de métoclopramide par voie injectable, en particulier par voie intraveineuse (voir rubrique Effets indésirables).

En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de réduire la posologie (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Précautions d'emploi

Déficit en G6PD

Sujet âgé

Sujet de faible poids corporel

Geste chirurgical

Extraction dentaire

Hyperuricémie

Antécédent d'ulcère gastroduodénal

Antécédent d'hémorragie digestive

Antécédent de gastrite

Insuffisance rénale légère à modérée

Insuffisance hépatique légère à modérée

Asthme

Métrorragie

Ménorragie

Patient exposé au virus de la varicelle

Symptômes extrapyramidaux

Dyskinésie tardive

Hyperthermie inexpliquée

Elévation des CPK

Troubles végétatifs

Méthémoglobinémie

Nouveau-né de mère traitée

Bilan de fertilité de la femme

Aptitude à conduire

L'attention est appelée sur les risques de somnolence, d'étourdissements, de dyskinésie et de dystonie qui peuvent affecter la vision et également interférer avec la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool et également par la prise de médicaments dépresseurs du SNC.

Interaction avec d'autre médicaments

LIEES A L'ASPIRINE

Risque lié à l'effet antiagrégant plaquettaire

Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions du fait de leur propriétés antiagrégantes plaquettaires : l'abciximab, l'acide acétylsalicylique, le cilostazol, le clopidogrel, l'époprosténol, l'eptifibatide, l'iloprost et l'iloprost trométamol, le prasugrel,le ticagrelor le tirofiban et la ticlopidine.

L'utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à tout autre médicament augmentant les risques de saignement par effet additif (héparine et molécules apparentées, anticoagulants oraux et autres thrombolytiques…). Ces associations doivent être prises en compte en maintenant une surveillance clinique régulière.

Associations contre-indiquées

+ Anticoagulants oraux

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique(³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) et en cas d'antécédents d'ulcère gastro-duodénal.

Majoration du risque hémorragique.

+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg / semaine

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour), majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

Associations déconseillées

+ Anticoagulants oraux

Pour des doses antalgiques ou antipyrétiques d'acide acétylsalicylique (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) en l'absence d'antécédent d'ulcère gastro-duodénal ou pour des doses antiagrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour) en cas d'antécédent d'ulcère gastro-duodénal.

Majoration du risque hémorragique. Nécessité d'un contrôle, en particulier du temps de saignement.

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Clopidogrel (en dehors des indications validées par cette association dans les syndromes coronariens aigus)

Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour) : majoration du risque hémorragique.

+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé)

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par l'acide acétylsalicylique.

Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un autre antalgique ou antipyrétique.

+ Pémétrexed

Chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (clairance de la créatine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min).

Risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires).

+ Ticlopidine

Majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

+  Probénécide

Diminution de l'effet uricosurique par compétition de l'élimination de l'acide urique au niveau des tubules rénaux.

+ Anagrélide

Majoration des évènements hémorragiques.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

+ Clopidogrel (dans les indications validées pour cette association dans les syndromes coronariens aigus)

Majoration du risque hémorragique par addition des activités anti-agrégantes plaquettaires.

Surveillance clinique.

+ Diurétiques

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.

+ Méthotrexate utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine avec des doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique

Majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.

Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Pémétrexed

Chez les patients ayant une fonction rénale normale.

Risque de majoration de la toxicité du pémétrexed (diminution de sa clairance rénale par l'acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires).

Surveillance biologique de la fonction rénale.

+ Acétazolamide

Augmentation du risque d'acidose métabolique. La prudence est recommandée en cas d'administration concomitante

Associations à prendre en compte

+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées : doses préventives

L'utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux de l'hémostase majore le risque de saignement.

Ainsi, chez le sujet de moins de 65 ans, l'association des héparines à doses préventives (de bas poids moléculaire et apparentés ou des héparines non fractionnées) à l'acide acétylsalicylique, quelle que soit la dose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique et éventuellement biologique.

+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine

Majoration du risque hémorragique.

+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

Pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) d'acide acétylsalicylique.

Majoration du risque hémorragique.

+ Thrombolytiques

Augmentation du risque hémorragique.

+ Déférasirox

Avec l'acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires (³ 1 g par prise et/ou ³ 3 g par jour), ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (³ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Metamizole

Le métamizole peut réduire l'effet de l'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'il est pris de façon concomitante. Par conséquent, cette association doit être utilisée avec prudence chez les patients prenant de l'aspirine à faible dose pour la cardioprotection.

LIEES AU METOCLOPRAMIDE

Associations contre-indiquées

Antagonisme réciproque entre les agonistes dopaminergiques ou la lévodopa et le métoclopramide (voir rubrique Contre-indications) Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance.

Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs, (amitriptylline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+ Prilocaïne

Risque d'addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né.

+ Orlistat

Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

+ Mivacurium et suxaméthonium

L'injection de métoclopramide peut prolonger la durée du blocage neuromusculaire, par inhibition de la cholinestérase plasmatique. Il est préconisé de réduire la vitesse de perfusion du curare et d'exercer une surveillance clinique, notamment en obstétrique, où l'activité de l'enzyme est réduite.


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Excipients

Glycine, Aspartam, Arôme citron : Huile essentielle de citron, Maltodextrine

Exploitant / Distributeur

COOPER

Place LUCIEN AUVERT

77020

MELUN CEDEX

Code UCD7 : 9163531

Code UCD13 : 3400891635317

Code CIS : 61751232

T2A médicament : Non

Laboratoire titulaire AMM : COOPER

Laboratoire exploitant : COOPER

Prix vente TTC : 6.32€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 6.32€

Taux SS : 30%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH4

Date AMM : 08/12/1993

Rectificatif AMM : 24/06/2025

Marque : MIGPRIV

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400933689766

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

CEPHALGAN, poudre effervescente pour solution buvable en sachet, sachets boîte de 10 (détails indisponibles)

Poudre effervescente pour solution buvable

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