MIFLASONE
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Poudre pour inhalation en gélule
Catégories :
Pneumologie, Anti-asthmatiques/BPCO, Corticoïdes pour inhalation, Béclométasone
Principes actifs :
Béclométasone
Asthme persistant
Adulte . Traitement initial : des cas légers à modérés. Asthme persistant. Voie inhalée (implicite)
5 gélules à inhaler par jour en 2 prises, matin et soir. Maximum 10 gélules à inhaler par jour.
Se rincer la bouche après chaque utilisation.
Adulte . Traitement initial : des cas sévères. Asthme persistant. Voie inhalée
10 gélules à inhaler par jour à répartir en plusieurs prises. Maximum 10 gélules à inhaler par jour.
Se rincer la bouche après chaque utilisation.
Enfant . Traitement initial : des cas légers à modérés. Asthme persistant. Voie inhalée
2 gélules à inhaler par jour en 2 prises, matin et soir. Maximum 5 gélules à inhaler par jour.
Se rincer la bouche après chaque utilisation.
Enfant . Traitement initial : des cas sévères. Asthme persistant. Voie inhalée (implicite)
5 gélules à inhaler par jour à répartir en plusieurs prises. Maximum 5 gélules à inhaler par jour.
Se rincer la bouche après chaque utilisation.
Voie inhalée
CONTACTER LE MEDECIN en cas de :
- Majoration de la gêne respiratoire suite à l'inhalation de ce produit.
- Crises ou épisodes de gêne respiratoire plus fréquents.
- Vision floue ou d'autres troubles visuels
NE PAS INTERROMPRE le traitement sans avis médical, même en cas d'amélioration très nette des symptômes.
Se
rincer soigneusement la bouche avec de l'eau immédiatement après
inhalation pour réduire les risques de candidose et d'enrouement.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.
Agressivité
Anxiété
Contracture musculaire
Dysphonie
Ecchymose
Pneumonie
Prurit
Syndrome de Cushing
Syndrome dépressif
Urticaire
Bronchospasme
Trouble endocrinien
Troubles du comportement
Hypercorticisme
Réaction d'hypersensibilité
Vision floue
Amincissement cutané
Raucité de la voix
Candidose oropharyngée
Trouble du sommeil
Rash cutané
Diminution de la densité osseuse
Inhibition de la fonction surrénalienne
Hyperactivité psychomotrice
Angioedème
Ralentissement de croissance
Gêne oropharyngée
Des effets systémiques peuvent apparaître lors de traitement au long cours avec des doses élevées (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Les effets indésirables suivants sont issus de notifications spontanées et de cas rapportés dans la littérature, après commercialisation de MIFLASONE.
Infections et infestations
Candidose oropharyngée.
Troubles psychiatriques
Hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, syndrome dépressif, agressivité, troubles du comportement (principalement observés chez l'enfant).
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Gêne oropharyngée, dysphonie, raucité de la voix.
Bronchospasme.
Troubles oculaires
Cataracte, glaucome (très rare).
Vision floue (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles cutanés et- sous cutanés
Ecchymoses, amincissements cutanés.
Troubles musculo-squelettiques
Diminution de la densité osseuse, contractures musculaires.
Troubles endocriniens.
Altération des paramètres biologiques de la fonction surrénalienne
Inhibition des fonctions surrénaliennes.
Hypercorticisme, syndrome de Cushing.
Troubles du système immunitaires
Réactions d'hypersensibilité (rash cutané, prurit, urticaire, angioedème).
Il existe un risque de pneumonie avec les glucorcorticoïdes inhalés chez les patients atteints de BPCO (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Population pédiatrique
Compte-tenu du risque de ralentissement de croissance dans la population pédiatrique, la croissance des enfants et des adolescents doit être surveillée régulièrement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :www.ansm.sante.fr.
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Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation a mis en évidence un effet tératogène des corticoïdes variable selon les espèces (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Cependant, chez l'Homme, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu'il existe un passage transplacentaire.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néo-natale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée par voie systémique.
Ce médicament peut être prescrit au cours de la grossesse si besoin et en recherchant la dose minimale efficace, quel qu'en soit le terme.
La dose efficace la plus faible de dipropionate de beclometasone nécessaire pour maintenir un contrôle adéquat de l'asthme devrait être utilisée.
Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
Allaitement
Les corticoïdes passent dans le lait maternel.
Fertilité
Il n'y a pas de données disponibles sur l'effet potentiel du béclométasone sur la fertilité chez l'Homme.
Prévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler une crise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladie asthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux doses prescrites, et dont les effets sur les symptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours à quelques semaines.
Si en dépit d'un traitement bien conduit une dyspnée paroxystique survient, on doit avoir recours à un bronchodilatateur bêta-2 mimétique par voie inhalée d'action rapide et de courte durée pour traiter les symptômes aigus. Il conviendra d'en informer le patient et de lui préciser qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, dans ce cas, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé après inhalation du bronchodilatateur bêta-2 mimétique.
Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, il faut craindre (surtout si les valeurs du débitmètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de l'asthme et la possibilité d'une évolution vers un asthme aigu grave (état de mal asthmatique). Le médecin devra prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant des exacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voie inhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courte doit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapie inhalée associée au traitement par voie générale.
Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
La prudence est requise en cas de tuberculose pulmonaire active ou quiescente, d'infection mycosique pulmonaire, l'instauration d'une surveillance étroite et d'un traitement adapté s'impose.
Risque de pneumonie : une augmentation de l'incidence des cas de pneumonie, ayant ou non nécessité une hospitalisation, a été observée chez les patients présentant une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et recevant une corticothérapie inhalée. Bien que cela ne soit pas formellement démontré dans toutes les études cliniques disponibles, ce risque semble augmenter avec la dose de corticoïde administrée. Les données disponibles ne permettent pas de considérer que le niveau du risque de survenue de pneumonie varie en fonction du corticostéroïde inhalé utilisé. Il convient de rester vigilant chez les patients présentant une BPCO, les symptômes de pneumonie pouvant s'apparenter aux manifestations cliniques d'une exacerbation de BPCO. Le tabagisme, un âge avancé, un faible indice de masse corporelle (IMC) ainsi que la sévérité de la BPCO sont des facteurs de risques de survenue de pneumonie.
La corticothérapie inhalée peut entrainer une candidose oropharyngée pouvant nécessiter un traitement antifongique et un arrêt de la corticothérapie inhalée (voir également rubrique Posologie et mode d'administration).
Une dysphonie peut apparaître. Elle est réversible à l'arrêt du traitement ou après réduction des doses et/ou après mise au repos de la voix (voir rubrique Effets indésirables).
Comme avec les autres produits inhalés, un bronchospasme peut survenir se manifestant par une majoration des sibilants, une dyspnée et une toux immédiatement après la prise du médicament. Le bronchospasme sera traité avec un bronchodilatateur d'action rapide qui devra être administré immédiatement. Le traitement par MIFLASONE devra être arrêté immédiatement et la conduite thérapeutique sera réévaluée pour envisager, si nécessaire, les alternatives thérapeutiques.
La corticothérapie par voie inhalée peut entraîner des effets systémiques, en particulier lors de traitements à fortes doses ou prolongés. La survenue de ces effets avec la voie inhalée est beaucoup moins probable qu'au cours d'une corticothérapie orale. Les effets systémiques possibles sont : syndrome de Cushing ou tableau cushingoïde, amincissement cutané, ecchymoses, insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densité osseuse, cataracte et glaucome et plus rarement, troubles psychologiques et du comportement comprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (en particulier chez l'enfant). Il est important de toujours rechercher la posologie minimale efficace de corticoïdes inhalés permettant d'obtenir le contrôle des symptômes d'asthme.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Il convient de garder en mémoire les effets potentiels sur la densité minérale osseuse en particulier chez les patients recevant de fortes doses de corticoïdes par voie inhalée au long cours et présentant des facteurs de risque d'ostéoporose.
Les patients ayant nécessité de fortes doses de corticostéroïdes en urgence ou ayant reçu une corticothérapie inhalée au long cours aux posologies maximales recommandées, peuvent développer une insuffisance surrénalienne. Ces patients sont susceptibles de présenter des signes et des symptômes d'insuffisance surrénalienne lors de situation de stress sévère. Les signes d'une insuffisance surrénale aigue peuvent être non spécifiques : anorexie, douleurs abdominales, perte de poids, fatigue, céphalées, nausées, vomissements, perte de connaissance, convulsions, hypotension et hypoglycémie. Une corticothérapie de supplémentation devra être envisagée dans les situations susceptibles de déclencher un stress ou en cas de chirurgie programmée.
L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez les asthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patients corticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'une réduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) qui peut persister pendant une période prolongée après l'arrêt de la corticothérapie par voie générale.
Lors du remplacement d'une corticothérapie orale par une corticothérapie inhalée, l'effet corticoïde systémique est diminué ce qui peut entrainer la réapparition de symptômes allergiques (tels que rhinite, eczéma) et/ou rhumatologiques (telles que des douleurs musculaires et articulaires). Un traitement spécifique devra être instauré. Une insuffisance glucocorticostéroïde doit être suspectée si, dans de rares cas, les symptômes suivants apparaissent : fatigue, céphalée, nausée et vomissements. Une augmentation temporaire des doses de corticoïdes oraux peut alors parfois être nécessaire.
Ce médicament contient du lactose. Le lactose est déconseillé chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares). De plus, le lactose peut contenir des traces de protéines de lait pouvant déclencher des réactions allergiques chez les patients allergiques aux protéines de lait (voir rubriques Contre-indications).
Population pédiatrique
La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée au long cours doit être surveillée régulièrement. En cas de ralentissement de la croissance, le traitement devra être réévalué en vue de réduire les doses du corticoïde inhalé. Il conviendra de soigneusement peser les bénéfices attendus d'une corticothérapie face aux risques éventuels de ralentissement de la croissance. L'avis d'un spécialiste pneumo-pédiatre peut être requis.
Sportif
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Dyspnée paroxystique
Asthme aigu grave
Sportif
Exacerbation d'asthme
Infection bronchique
Bronchorrhée abondante
Tuberculose pulmonaire
Infection mycosique pulmonaire
Bronchopneumopathie chronique obstructive
Tabagisme
Faible indice de masse corporelle
Candidose oropharyngée
Bronchospasme
Trouble visuel
Facteurs de risque d'ostéoporose
Surveillance croissance de l'enfant
Grossesse
Nouveau-né de mère traitée
Allaitement
La béclométasone par voie inhalée n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
+ Inhibiteurs du CYP 3A
Le métabolisme de la béclométasone est moins dépendant du CYP3A que celui de certains autres corticostéroïdes, et les interactions sont en général peu probables ; néanmoins, en cas d'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A (exemple: ritonavir, cobicistat), la possibilité d'effets systémiques ne peut être exclue et il est donc conseillé d'être prudent et d'appliquer une surveillance adéquate en cas d'utilisation concomitante de ces produits.
MIFLASONE_03052017_AVIS_CT16081
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Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentLactose monohydraté, Composition de l'enveloppe de la gélule : Gélatine, Fer oxyde, Fer oxyde, Fer oxyde, Titane dioxyde, Encre noire d'impression : Laque, Alcool, Alcool isopropylique, Butylique alcool, Propylène glycol, Ammoniaque, Fer oxyde, Potassium hydroxyde, Eau purifiée
SANDOZ
9 Place Marie-Jeanne BASSOT
92593
LEVALLOIS PERRET
Code UCD7 : 9211974
Code UCD13 : 3400892119748
Code CIS : 61159056
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : NOVARTIS PHARMA
Laboratoire exploitant : SANDOZ
Prix vente TTC : 3.88€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 3.88€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 03/08/1993
Rectificatif AMM : 20/09/2019
Marque : MIFLASONE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400934845826
Référence LPPR : Aucune
Pas d'information disponible
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