LANSOPRAZOLE
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Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Gélule gastrorésistante
Catégories :
Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement de l'ulcère gastroduodénal, Antisécrétoires gastriques, Inhibiteurs de la pompe à protons, Lansoprazole, Gastro-Entéro-Hépatologie, Traitement du reflux gastro-oesophagien, Antisécrétoires gastriques, Inhibiteurs de la pompe à protons, Lansoprazole
Principes actifs :
Lansoprazole
Ulcère duodénal, Ulcère gastrique, Oesophagite par reflux gastro-oesophagien, Prévention de l'oesophagite par reflux, Eradication d'Helicobacter pylori en cas d'ulcère gastroduodénal, Ulcère duodénal et ulcère gastrique induits par les AINS chez des patients nécessitant un traitement continu, Prévention de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique induits par les AINS chez des patients à risque, Reflux gastro-oesophagien, Syndrome de Zollinger-Ellison
Adulte de plus de 18 ans . Ulcère duodénal (implicite)
1 gélule le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau pendant 4 semaines.
Adulte de plus de 18 ans . Ulcère gastrique
1 gélule le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau pendant 8 semaines.
Adulte de plus de 18 ans . Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
1 gélule le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau pendant 8 semaines.
Adulte de plus de 18 ans . Prévention de l'oesophagite par reflux
1 gélule le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Eradication d'Helicobacter pylori en cas d'ulcère gastroduodénal
1 gélule matin et soir au moins 30 min avant le repas à avaler avec un verre d'eau pendant 14 jours.
Adulte de plus de 18 ans . Ulcère duodénal et ulcère gastrique induits par les AINS chez des patients nécessitant un traitement continu
1 gélule le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau pendant 8 semaines.
Adulte de plus de 18 ans . Prévention de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique induits par les AINS chez des patients à risque
1 gélule le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau.
Adulte de plus de 18 ans . Reflux gastro-oesophagien
1 gélule le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau pendant 4 semaines.
Adulte de plus de 18 ans . Syndrome de Zollinger-Ellison
2 gélules le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau. Maximum 6 gélules par jour.
Adulte de plus de 18 ans . insuffisant hépatique modéré à sévère. Syndrome de Zollinger-Ellison
1 gélule le matin au moins 30 minutes avant le repas à avaler avec un verre d'eau. Maximum 3 gélules par jour.
Voie orale
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN ou l’hôpital le plus proche en cas de :
- douleur intense dans la partie supérieure de l’estomac. La douleur peut se propager vers le dos et peut s’intensifier après avoir mangé,
- jaunissement de la peau et du blanc des yeux,
- gonflement du visage, de la langue ou du pharynx, difficultés pour avaler, urticaire et difficultés pour respirer,
- fièvre, éruption cutanée, œdème, et parfois chute de tension,
- réactions cutanées très sévères avec rougeurs, aspect bulleux, inflammation sévère et desquamation,
- fièvre et détérioration grave de l’état de santé, ou fièvre avec symptômes d’infection locale, tels que maux de gorge/pharynx/bouche ou problèmes urinaires,
- diarrhée.
Leucopénie
Oedème
Thrombopénie
Dépression
Myalgie
Arthralgie
Eosinophilie
Fracture vertébrale
Fracture de hanche
Fracture du poignet
Anémie
Anorexie
Chute de cheveux
Fièvre
Glossite
Gynécomastie
Hépatite
Hyperhidrose
Ictère
Impuissance
Insomnie
Oedème de Quincke
Pancréatite
Vertige
Pétéchie
Purpura
Confusion
Paresthésie
Somnolence
Tremblement
Erythème polymorphe
Néphrite interstitielle
Troubles visuels
Photosensibilité
Altération du goût
Candidose oesophagienne
Hallucination
Instabilité psychomotrice
Choc anaphylactique
Hyponatrémie
Stomatite
Colite
Agranulocytose
Syndrome de Lyell
Syndrome de Stevens-Johnson
Pancytopénie
Augmentation des taux de triglycérides
Augmentation des taux de cholestérol
Hypomagnésémie
Les fréquences sont définies comme fréquente (> 1/100, < 1/10); peu fréquente (> 1/1.000, < 1/100); rare (> 1/10.000, < 1/1.000); très rare (< 1/10.000) ; indéterminée (ne peut être estimée avec les données disponibles).
Voir plus
Aucune donnée clinique lors de grossesses exposées au lansoprazole n'est disponible. Les études chez l'animal n'indiquent pas d'effet nocif direct ou indirect concernant la grossesse, le développement embryonnaire/foetal, l'accouchement ou le développement post-natal.
Par conséquent, l'utilisation du lansoprazole n'est pas recommandée pendant la grossesse.
Allaitement
L'excrétion dans le lait maternel du lansoprazole n'est pas connue. Les études chez l'animal ont montré une excrétion de lansoprazole dans le lait.
La décision de continuer/interrompre l'allaitement ou de continuer/interrompre le traitement par lansoprazole doit prendre en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement par lansoprazole pour la mère.
Le lansoprazole doit être utilisé avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère ou modérée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).
Une diminution de l'acidité gastrique due au lansoprazole peut augmenter le taux de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Le traitement par lansoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales notamment dues à Salmonella et Campylobacter.
Chez les patients souffrant d'ulcères gastro-duodénaux, la possibilité d'infection par H. pylori comme facteur étiologique doit être envisagée.
Si le lansoprazole est utilisé en association avec des antibiotiques pour le traitement d'éradication de
H. pylori, alors les conditions d'utilisation de ces antibiotiques doivent également être suivies.
En raison de données de sécurité d'emploi limitées chez les patients sous traitement d'entretien pendant plus d'un an, un suivi régulier du traitement et une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque doivent être régulièrement réalisés chez ces patients.
De très rares cas de colite ont été rapportés chez des patients sous lansoprazole. Par conséquent, dans le cas de diarrhée sévère et/ou persistante, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Le traitement de la prévention d'ulcération peptique des patients nécessitant un traitement continu par AINS doit être limité aux patients à haut risque (exemple: antécédents d'hémorragie gastro-intestinale, perforation ou ulcère, âge avancé, association médicamenteuse connue pour augmenter la probabilité d'apparition d'événements indésirables des voies digestives hautes [exemple: corticoïdes ou anticoagulants], présence d'un facteur grave de co-morbidité ou utilisation prolongée d'AINS aux doses maximales recommandées).
Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités par des IPP tels que le lansoprazole pendant au moins 3 mois, et dans la plupart des cas, pendant 1 an. Des manifestations sérieuses d'hypomagnésémie comme une fatigue, une tétanie, un délire, des convulsions, des vertiges et des arythmies ventriculaires peuvent se produire mais elles peuvent apparaître de manière insidieuse et ne pas être remarquées. Dans la majorité des cas, une amélioration de l'hypomagnésémie a été obtenue en remplaçant le magnésium et en arrêtant l'IPP. Pour les patients chez qui un traitement prolongé est envisagé ou chez qui les IPP sont associés à la digoxine ou à des produits pouvant causer une hypomagnésémie (par exemple, des diurétiques), les professionnels de santé doivent considérer la possibilité de déterminer les taux de magnésium avant d'initier le traitement par IPP et périodiquement pendant le traitement.
Les inhibiteurs de la pompe à proton peuvent augmenter modestement le risque de fractures de la hanche, du poignet et du rachis, en particulier lorsqu'ils sont utilisés à des posologies élevées et sur des durées prolongées (>1 an), chez les patients âgés ou en présence d'autres facteurs de risque reconnus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40%. Une partie de cette augmentation pourrait être due à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités selon les recommandations cliniques actuelles et doivent recevoir un apport adéquat en vitamine D et en calcium.
Hypomagnésémie
Insuffisance hépatique sévère ou modérée
Diarrhée
Terrain ostéoporotique
Sujet âgé
Des effets indésirables, tels qu'étourdissements, vertiges, troubles visuels et somnolence peuvent survenir (voir rubrique Effets indésirables). Dans ces conditions, la capacité à réagir peut être diminuée.
Effets du lansoprazole sur d'autres médicaments
Médicaments avec absorption pH-dépendante
Le lansoprazole peut interférer avec l'absorption de médicaments pour lesquels la biodisponibilité dépend du pH gastrique.
+ Atazanavir :
Diminution très importante des concentrations plasmatiques de l'atazanavir, avec risque d'échec thérapeutique : Une étude a montré que l'administration concomitante de lansoprazole (60 mg une fois par jour) et d'atazanavir 400 mg à des volontaires sains réduit considérablement l'exposition à l'atazanavir (baisse d'environ 90 % des AUC (aire sous la courbe) et Cmax (concentration maximale)). Le lansoprazole ne doit pas être associé à l'atazanavir (voir rubrique Contre-indications).
+ Kétoconazole, itraconazole et posaconazole :
Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire : L'absorption de kétoconazole et d'itraconazole au niveau du tractus gastro-intestinal est augmentée en présence d'acide gastrique. L'administration de lansoprazole peut induire des concentrations inférieures au seuil thérapeutique de kétoconazole et d'itraconazole et l'association doit être évitée. L'effet du lansoprazole sur la prise de kétoconazole et d'itraconazole est à prendre en compte, tandis que pour le posaconazole, l'association est déconseillée.
Association déconseillée
+ Digoxine :
L'association de lansoprazole et de digoxine peut entraîner une augmentation de concentration plasmatique de digoxine. Les concentrations plasmatiques de digoxine doivent par conséquent être surveillées et la dose de digoxine ajustée si nécessaire au début et à la fin du traitement par lansoprazole.
Médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450
Le lansoprazole peut augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments métabolisés par le CYP3A4. La prudence est recommandée lors de l'association du lansoprazole avec des médicaments métabolisés par cette enzyme et présentant un faible index thérapeutique.
+ Théophylline :
Le lansoprazole réduit la concentration plasmatique de la théophylline, ce qui peut diminuer l'effet clinique attendu. La prudence est recommandée lors de l'association de ces deux médicaments.
+ Tacrolimus :
Augmentation des concentrations sanguines du tacrolimus : L'administration concomitante de lansoprazole augmente les concentrations plasmatiques de tacrolimus (un substrat du CYP3A et de la P-gp). La prise de lansoprazole augmente le taux moyen de tacrolimus jusqu'à 81 %.
Dosage des concentrations sanguines du tacrolimus : la surveillance des concentrations plasmatiques de tacrolimus est recommandée au début ou à la fin du traitement par lansoprazole.
Dosage des concentrations sanguines du tacrolimus, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.
Médicament transportés par la glycoprotéine P
Une inhibition de la glycoprotéine- P (P-gp) par le lansoprazole a été observée in vitro. La pertinence clinique en est inconnue.
Effets d'autres médicaments sur le lansoprazole
Médicaments inhibant le CYP2C19
+ Fluvoxamine :
Une diminution de la dose peut être envisagée lors de l'association du lansoprazole avec la fluvoxamine, inhibiteur du CYP2C19. Les concentrations plasmatiques du lansoprazole sont augmentées jusqu'à 4 fois la normale.
Médicaments induisant le CYP2C19 et le CYP3A4
Des inducteurs enzymatiques affectant le CYP2C19 et le CYP3A4 comme la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent sensiblement réduire les concentrations plasmatiques du lansoprazole.
Risque d'inefficacité du traitement antisécrétoire par diminution de son métabolisme par le millepertuis: à prendre en compte.
Autres
+ Sucralfate/Anti-acides :
Le sucralfate et les anti-acides peuvent diminuer la biodisponibilité du lansoprazole. Par conséquent, le lansoprazole doit être pris au moins 1 heure après la prise de ces médicaments.
Les topiques gastro-intestinaux, le charbon et les antiacides (sels d'aluminium, de calcium et de magnésium), associés ou non aux alginates, diminuent la résorption digestive de certains autres médicaments ingérés simultanément. Les médicaments pour lesquels une réduction de l'absorption digestive a été objectivée sont notamment l'acide acétylsalicylique, les antihistaminiques H2 et le lansoprazole, les bisphosphonates, les catiorésines, certaines classes d'antibiotiques (fluoroquinolones, cyclines, lincosanides) et certains antituberculeux, les digitaliques, les glucocorticoïdes, les hormones thyroïdiennes, les neuroleptiques phénothiaziniques, certains bêtabloquants, la pénicillamine, des ions (fer, phosphore, fluor), la chloroquine, la fexofénadine. Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiques ou antiacides à distance de tout autre médicament (plus de 2 heures, si possible).
Aucune interaction significative sur le plan clinique entre le lansoprazole et les anti-inflammatoires non stéroïdiens n'a été démontrée, bien qu'aucune étude d'interaction formelle n'ait été réalisée.
Autres interactions
Associations déconseillées
+ Méthotrexate :
Risque d'augmentation de la toxicité du méthotrexate par diminution de son élimination.
Association déconseillée avec le méthotrexate aux doses > 20 mg / semaine. Association à prendre en compte pour des doses inférieures.
Associations à prendre en compte
+ Cyanocobalamine :
Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l'acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l'absorption digestive de la vitamine B12.
+ Erlotinib :
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'erlotinib.
+ Mycophénolate mofétil :
Diminution des concentrations de l'acide mycophénolique d'environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d'efficacité.
+ Ulipristal :
Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par diminution de son absorption.
Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur
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Télécharger le documentLes antisécrétoires gastriques chez l'adulte : Argumentaire.
Télécharger le documentCarboxyméthylamidon, Sodium laurylsulfate, Povidone, Potassium oléate, Oléique acide, Hypromellose, Triéthyle citrate, Titane dioxyde, Talc, Sphères de sucre : Saccharose, Amidon de maïs, Copolymère de : Méthacrylique acide, Ethyle acrylate, Enveloppe de la gélule : Hypromellose, Carragénine, Potassium chlorure, Cire de carnauba, Titane dioxyde, Encre d'imprimerie : Gommes laques, Ethanol, Isopropylique alcool, Propylène glycol, Butanol, Ammoniaque, Potassium hydroxyde, Fer oxyde
PHR LAB
78 Boulevard de la Republique
92100
BOULOGNE BILLANCOURT
Code UCD7 : 9308225
Code UCD13 : 3400893082256
Code CIS : 63742940
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : TEVA SANTE
Laboratoire exploitant : PHR LAB
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 13/09/2007
Rectificatif AMM : 22/05/2013
Marque : LANSOPRAZOLE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400938113549
Référence LPPR : Aucune
LANSOPRAZOLE ALMUS PHARMA 30 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 14
LANSOPRAZOLE ALMUS PHARMA 30 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 28
LANSOPRAZOLE ARROW LAB 30 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 1 flacon de 14
LANSOPRAZOLE ARROW LAB 30 mg, gélule gastro-résistante, boîte de 1 flacon de 28