KIGABEQ
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pour suspension buvable
Catégories :
Neurologie-psychiatrie, Anti-épileptiques, Anticonvulsivants non barbituriques, Dérivés d'acides gras, Vigabatrine
Principes actifs :
Vigabatrine
Spasme infantile, Epilepsie partielle résistante
Enfant - Nourrisson de 1 mois à 7 ans . Traitement de J1 à J3. Spasme infantile. Voie orale ou nasogastrique (sonde)
50 mg par kilo par jour à dissoudre dans un verre d'eau.
ou 0.1 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un verre d'eau.
Répartir en 2 prises par jour.
Enfant - Nourrisson de 1 mois à 7 ans . Traitement d'entretien. Spasme infantile. Voie orale ou nasogastrique (sonde) (implicite)
150 mg par kilo par jour à dissoudre dans un verre d'eau. Maximum 150 mg par kilo par jour.
ou 0.3 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un verre d'eau. Maximum 0.3 comprimé par kilo par jour.
Répartir en 2 prises par jour.
Enfant - Nourrisson de 1 mois à 7 ans . Traitement initial. Epilepsie partielle résistante. Voie orale ou nasogastrique (sonde)
40 mg par kilo par jour à dissoudre dans un verre d'eau.
ou 0.08 comprimé par kilo par jour à dissoudre dans un verre d'eau.
Répartir en 2 prises par jour.
Enfant - Nourrisson de 1 mois à 7 ans . de 10 à 15 kg. Traitement d'entretien. Epilepsie partielle résistante. Voie orale ou nasogastrique (sonde)
1000 mg par jour à dissoudre dans un verre d'eau.
ou 2 comprimés par jour à dissoudre dans un verre d'eau.
Répartir en 2 prises par jour.
Enfant - Nourrisson de 1 mois à 7 ans . de 15 à 30 kg. Traitement d'entretien. Epilepsie partielle résistante. Voie orale ou nasogastrique (sonde)
1500 mg par jour à dissoudre dans un verre d'eau.
ou 3 comprimés par jour à dissoudre dans un verre d'eau.
Répartir en 2 prises par jour.
Voie orale
Voie gastro-entérale
Alopécie
Anémie
Douleur abdominale
Insomnie
Irritabilité
Maux de tête
Nervosité
Oedème
Prise de poids
Vertige
Dépression
Diplopie
Détérioration mentale
Paresthésie
Trouble de l'idéation
Tremblement
Trouble de la mémoire
Nystagmus
Vision floue
Réaction paranoïde
Nausée
Vomissement
Trouble du langage
Trouble de l'attention
Agression
Eruption cutanée
Hypomanie
Manie
Anomalie de la coordination
Trouble psychotique
Urticaire
Tentative de suicide
Anomalie rétinienne
Encéphalopathie
Myoclonie
Aggravation d'une myoclonie
Angioedème
Hépatite
Névrite optique
Atrophie optique
Hallucination
Agressivité
Etat de mal épileptique
Confusion
Ataxie
Dyskinésie
Sédation
Dystonie
Hypertonie
Diminution du taux d'hémoglobine
Stupeur
Atrophie rétinienne périphérique
Augmentation de la fréquence des crises épileptiques
Trouble psychiatrique
Trouble du système nerveux
Trouble du mouvement
Acuité visuelle diminuée
IRM cérébrale anormale
Diminution des ALT
Diminution des AST
Oedème intramyélinique
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés en lien avec la vigabatrine sont des anomalies du champ visuel (d'intensité légère à sévère, et survenant généralement après des mois, voire des années, de traitement par la vigabatrine), des troubles psychiatriques tels qu'une agitation, une excitation, une agressivité, une nervosité, une dépression, une réaction paranoïde ou encore des troubles du système nerveux (sédation prononcée, stupeur et confusion). Parmi les événements les plus rarement observés figurent des tentatives de suicide, une encéphalopathie et des anomalies rétiniennes.
Certains patients traités par la vigabatrine peuvent présenter une augmentation de la fréquence des crises, voire un état de mal épileptique. Les patients qui présentent des convulsions myocloniques sont particulièrement susceptibles de présenter cet effet. L'apparition de novo d'une myoclonie ou l'aggravation d'une myoclonie préexistante a été observée dans de rares cas.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables énumérés ci-dessous ont été rapportés lors de l'utilisation pré-autorisation ou post-autorisation de la vigabatrine dans le monde. Ils ne sont pas spécifiques à la population pédiatrique.
Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe de système d'organe et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100, < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000); très rare (< 1/10 000); fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Description de certains effets indésirables
Anomalies du champ visuel
L'épidémiologie des anomalies du champ visuel (ACV) chez les patients atteints d'épilepsie partielle réfractaire a été étudiée lors d'une étude observationnelle, en ouvert, multicentrique, comparative, en groupes parallèles, de phase IV, portant sur 734 patients à partir de 8 ans souffrant d'une épilepsie partielle réfractaire depuis au moins un an.
Les patients ont été répartis en trois groupes de traitement: patients en cours de traitement par la vigabatrine (groupe I), patients précédemment exposés à la vigabatrine (groupe II) et patients n'ayant jamais été exposés à la vigabatrine (groupe III).
Le tableau suivant présente les principaux résultats à l'inclusion et lors de la première et de la dernière évaluation sur la population de patients évaluables (n=524):
1 Durée médiane du traitement: 44,4 mois, dose quotidienne moyenne de 1,48 g
2 Durée médiane du traitement: 20,6 mois, dose quotidienne moyenne de 1,39 g
3 Durée médiane du traitement: 48,8 mois, dose quotidienne moyenne de 2,10 g
4 Durée médiane du traitement: 23,0 mois, dose quotidienne moyenne de 2,18 g
Troubles psychiatriques
Des réactions psychiatriques ont été signalées lors du traitement par la vigabatrine. Ces réactions ont été observées chez des patients avec ou sans antécédents psychiatriques et ont généralement été réversibles en cas de réduction de la posologie ou d'arrêt progressif du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). La dépression est une réaction psychiatrique qui a été fréquemment observée au cours des essais cliniques, mais elle n'a que rarement nécessité l'arrêt du traitement par vigabatrine.
Encéphalopathie
De rares cas de symptômes d'encéphalopathie, tels qu'une sédation prononcée, une stupeur ou une confusion, associés à la présence non spécifique d'ondes lentes à l'électroencéphalogramme, ont été décrits peu de temps après le début du traitement par la vigabatrine. Ces événements se sont révélés entièrement réversibles après une réduction de la posologie ou l'arrêt de la vigabatrine (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Investigations
Les résultats de laboratoire montrent que le traitement par la vigabatrine n'entraîne pas de toxicité rénale. Des diminutions des ALT et AST, considérées comme résultant de l'inhibition de ces aminotransférases par la vigabatrine, ont été observées. Un traitement chronique à base de vigabatrine peut être associé à une légère diminution du taux d'hémoglobine qui est rarement significative.
Signaux IRM anormaux
Des anomalies asymptomatiques et transitoires lors de l'imagerie par résonance magnétique du cerveau ont été observées chez certains nourrissons traités par la vigabatrine pour des spasmes infantiles. L'importance clinique de ces anomalies à l'IRM n'est pas établie. Une surveillance par IRM de routine étant déconseillée sur cette population pédiatrique, la fréquence des anomalies à l'IRM ne peut être estimée de manière fiable sur la base des données disponibles. Des troubles des mouvements, isolés ou combinés à des anomalies à l'IRM, ont été rapportés chez des patients traités par la vigabatrine pour des spasmes infantiles. Leur fréquence reste néanmoins inconnue.
Population pédiatrique
Troubles psychiatriques
Très fréquent: excitation, agitation
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Grossesse
Ce médicament n'est pas destiné à être utilisé chez la femme en âge de procréer.
Allaitement
Ce médicament n'est pas destiné à être utilisé chez la femme allaitante.
Fertilité
Les études de fertilité menées sur des rats n'ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité masculine ou féminine (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Des anomalies du champ visuel (ACV) ont été rapportées chez des patients recevant de la vigabatrine, avec une prévalence élevée (environ 1/3 des patients). Les fréquences observées lors d'une étude clinique en ouvert sont présentées à la rubrique Effets indésirables. L'apparition de ces anomalies se produit généralement des mois, voire des années, après le traitement par vigabatrine. Le degré de rétrécissement du champ visuel peut être important et cela peut avoir des conséquences pratiques pour le patient. La vigabatrine peut entraîner une cécité permanente.
La majorité des patients présentant des anomalies confirmées à la périmétrie étaient asymptomatiques. Cet effet indésirable ne peut donc être décelé de manière fiable que par la réalisation systématique d'un examen périmétrique, ce dernier n'étant généralement possible que chez les patients dont l'âge de développement est supérieur à 9 ans. Chez les patients plus jeunes, il convient de réaliser une électrorétinographie (voir Anomalies du champ visuel).
Les données disponibles suggèrent que les anomalies du champ visuel sont irréversibles, y compris après l'arrêt de la vigabatrine. Une aggravation des ACV après arrêt du traitement ne peut être exclue.
La vigabatrine ne doit donc être utilisée qu'après une évaluation rigoureuse des bénéfices et des risques par rapport aux alternatives thérapeutiques disponibles.
La vigabatrine n'est pas recommandée chez les patients présentant une anomalie du champ visuel préexistante cliniquement significative.
Les patients doivent se soumettre à un examen de dépistage systématique dès le début du traitement par la vigabatrine, puis à intervalles réguliers afin de déceler d'éventuelles anomalies du champ visuel. Des examens du champ visuel sont ensuite réalisés tous les six mois pendant toute la durée du traitement. Ce suivi doit ensuite être maintenu au cours des 6 à 12 mois après l'arrêt du traitement (voir Anomalies du champ visuel).
Anomalies du champ visuel (ACV)
Selon les données disponibles, les anomalies du champ visuel se présentent généralement sous la forme d'un rétrécissement concentrique bilatéral du champ visuel, qui est généralement plus prononcé du côté nasal que temporal. Une amputation nasale annulaire est fréquemment observée dans le champ visuel central (dans une limite de 30 degrés d'excentricité). Les ACV rapportées chez les patients traités par la vigabatrine sont cependant d'intensité légère à sévère. Les cas sévères sont potentiellement invalidants et peuvent être caractérisés par une vision en tunnel. Des cas de cécité ont également été rapportés dans les cas graves.
La plupart des patients qui présentent des anomalies confirmées à la périmétrie n'avaient pas spontanément remarqué de symptômes auparavant, y compris dans les cas où une anomalie sévère a été mise en évidence à la périmétrie. Les éléments disponibles semblent indiquer que les ACV sont irréversibles, y compris après l'arrêt du traitement par la vigabatrine. Une aggravation des ACV après arrêt du traitement ne peut être exclue.
Le regroupement des données issues des études de prévalence suggère qu'un tiers des patients traités par la vigabatrine présente des ACV. Les hommes seraient plus à risque que les femmes. Les fréquences observées lors d'une étude clinique en ouvert sont présentées à la rubrique Effets indésirables. Au cours de cette étude, une association éventuelle entre le risque d'anomalies du champ visuel et le degré d'exposition à la vigabatrine, aussi bien en termes de doses journalière (entre 1 g et plus de 3 g) qu'en termes de durée de traitement (maximum pendant les trois premières années) a été montré.
Tous les patients doivent passer un examen ophtalmologique avant ou peu de temps après l'instauration du traitement par la vigabatrine.
Il est rarement possible de pouvoir réaliser un examen périmétrique sur un enfant dont l'âge mental est inférieur à 9 ans. Les risques du traitement doivent être soigneusement pondérés par rapport au bénéfice éventuel pour l'enfant. À ce jour, il n'existe aucune méthode établie pour diagnostiquer ou exclure des anomalies du champ visuel chez l'enfant ne pouvant se soumettre à un examen périmétrique standard. Chez cette population, la fréquence et la gravité sont uniquement caractérisées de manière indirecte, par la présence d'anomalies sur l'électrorétinogramme ou les potentiels évoqués visuels.
L'électrorétinographie est recommandée chez les nourrissons et les enfants qui ne sont pas en mesure de coopérer lors de la périmétrie. Selon les données disponibles, les premières réponses du potentiel oscillatoire et du clignotement à 30 Hz qui apparaissent sur l'électrorétinogramme semblent être corrélées à une ACV associée à la vigabatrine. Ces réponses sont retardées et plus réduites que la normale. Ces modifications n'ont pas été observées chez les patients traités par la vigabatrine qui ne présentent pas d'ACV.
Une description minutieuse de la fréquence et des conséquences du développement d'ACV au cours du traitement par la vigabatrine doit être présentée aux parents et/ou soignants.
Il est possible que les ACV ne soient pas décelées avant qu'elles ne soient graves et toute anomalie modérée non décelée pourrait affecter l'intégrité de l'enfant. En conséquence, il y a lieu de soumettre l'enfant à un examen visuel lors du bilan initial (au plus tard dans les 4 semaines suivant le début du traitement) puis tous les 6 mois au minimum pendant toute la durée du traitement. Ce suivi doit ensuite être maintenu au cours des 6 à 12 mois après l'arrêt du traitement.
Les données disponibles suggèrent que les anomalies du champ visuel sont irréversibles.
En cas d'apparition d'un rétrécissement du champ visuel au cours du suivi, il convient d'envisager un arrêt progressif du traitement par la vigabatrine. S'il est décidé de poursuivre le traitement, il y a lieu d'envisager un suivi plus fréquent (périmétrie) afin de déceler l'évolution du rétrécissement ou la survenue d'anomalies potentiellement dangereuses pour la vision.
La vigabatrine ne doit pas faire l'objet d'une administration concomitante avec d'autres médicaments rétinotoxiques.
Affections neurologiques et psychiatriques
Compte tenu des résultats des études de sécurité menées chez l'animal (voir rubrique Données de sécurité préclinique), les patients traités par la vigabatrine doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de déceler d'éventuels effets indésirables dans la fonction neurologique.
De rares cas de symptômes d'encéphalopathie, tels qu'une sédation prononcée, une stupeur ou une confusion, associés à la présence non spécifique d'ondes lentes à l'électroencéphalogramme, ont été décrits peu de temps après le début du traitement par la vigabatrine. Les facteurs de risque de développement de ces réactions sont notamment l'administration d'une dose initiale plus élevée que la dose recommandée, une augmentation des doses plus rapide que recommandé, ou encore la présence d'une insuffisance rénale. Ces événements se sont révélés réversibles après une réduction de la posologie ou l'arrêt de la vigabatrine (voir rubrique Effets indésirables).
Signaux anormaux sur l'imagerie par résonance magnétique
Des variations anormales du signal d'imagerie par résonance magnétique (IRM) se caractérisant par une augmentation du signal en T2 et une diffusion restreinte dans un modèle symétrique impliquant le thalamus, les ganglions basaux, le tronc cérébral et le cervelet ont été observées chez certains nourrissons traités par la vigabatrine en raison de spasmes infantiles. Lors d'une étude
épidémiologique rétrospective menée sur des nourrissons présentant des spasmes infantiles (N=205), la prévalence de ces variations était de 22 % chez les patients traités par vigabatrine, contre 4 % chez les patients traités par d'autres médicaments.
Selon cette étude, l'expérience après mise sur le marché et les rapports de la littérature publiée, ces variations disparaissent généralement à l'arrêt du traitement. Chez quelques patients, on observe toutefois une disparition de la lésion malgré la poursuite du traitement.
De plus, des cas d'œdèmes intra-myéliniques ont été rapportés, en particulier chez les nourrissons/jeunes enfants traités pour des spasmes infantiles (voir rubriques Effets indésirables et Données de sécurité préclinique). L'œdème intra-myélinique a été rapporté comme étant réversible à l'arrêt du traitement et il est donc recommandé d'arrêter progressivement la vigabatrine quand un œdème intra-myélinique est observé.
Des mouvements anormaux incluant dystonie, dyskinésie et hypertonie, ont été rapportés chez des patients traités par la vigabatrine pour des spasmes infantiles. Le rapport bénéfice/risque de la vigabatrine doit être évalué au cas par cas. Si de nouveaux troubles des mouvements surviennent pendant le traitement par la vigabatrine, une diminution de la posologie ou un arrêt progressif du traitement doit être envisagé(e).
Certains patients sous vigabatrine peuvent présenter une augmentation de la fréquence des crises ou faire l'objet de nouveaux types de crises (voir rubrique Effets indésirables). Les patients qui présentent des convulsions myocloniques sont particulièrement susceptibles de présenter cet effet. L'apparition de novo d'une myoclonie ou l'aggravation d'une myoclonie préexistante a été observée dans de rares cas. Ces phénomènes peuvent également résulter d'un surdosage, d'une diminution des concentrations plasmatiques de l'antiépileptique administré parallèlement ou d'un effet paradoxal.
L'arrêt brutal du traitement peut entraîner l'apparition de crises de rebond. Dans le cas où un patient doit arrêter son traitement par la vigabatrine, il est recommandé de réduire progressivement la posologie sur une période de 2 à 4 semaines.
La vigabatrine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents de psychose, de dépression ou de troubles du comportement. Des effets indésirables psychiatriques (p.ex. agitation, dépression, troubles de l'idéation, réactions paranoïaques) ont été rapportés au cours du traitement par la vigabatrine. Ces effets ont été observés chez des patients avec ou sans antécédents psychiatriques et ont généralement été réversibles après réduction de la posologie de vigabatrine ou arrêt progressif du traitement.
Idées et comportements suicidaires
Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des médicaments antiépileptiques pour diverses indications. Une méta-analyse d'études randomisées contrôlées versus placebo de médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'un risque accru avec la vigabatrine.
Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il est recommandé aux patients (et à leurs soignants) de demander immédiatement un avis médical en cas de survenue de signes d'idées ou de comportements suicidaires.
Insuffisance rénale
La vigabatrine étant éliminée par voie rénale, une attention particulière doit être apportée aux patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 60 ml/min. Ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de déceler d'éventuels effets indésirables comme la sédation ou la confusion (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Interférence avec les examens sérologiques
La vigabatrine peut entraîner une diminution des taux plasmatiques d'alanine aminotransférase (ALAT) mesurés et, dans une moindre mesure, d'aspartate aminotransférase (ASAT). L'ampleur de la diminution de l'ALAT était de l'ordre de 30 à 100 %. Ces tests hépatiques peuvent donc ne pas être fiables du point de vue quantitatif chez les patients traités par la vigabatrine (voir rubrique Effets indésirables).
La vigabatrine peut entraîner une augmentation des taux d'acides aminés dans les urines, pouvant se traduire par des faux positifs lors des examens de dépistage de certaines affections métaboliques génétiques rares (p.ex. acidurie alpha-aminoadipique).
Risque d'erreur de médication
Dans la mesure où les deux concentrations du comprimé (100 mg et 500 mg) peuvent être utilisées de manière concomitante, une confusion éventuelle entre les comprimés et les demi-comprimés s'accompagnant d'un risque d'erreur de posologie est à envisager. Une attention toute particulière doit être accordée à la taille des comprimés pour pouvoir identifier leur concentration.
Excipients
Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Anomalie du champ visuel
Encéphalopathie
Sédation
Stupeur
Confusion
Insuffisance rénale (Clcr < 60 ml/mn)
Oedème intramyélinique
Mouvements anormaux
Myoclonie
Antécédent de psychose
Antécédent de dépression
Antécédent de troubles du comportement
Idée suicidaire
Comportement suicidaire
Kigabeq influe considérablement sur l'aptitude à réaliser des activités dangereuses.
Compte tenu du fait que des cas de somnolence ont été observés au cours des essais cliniques avec la vigabatrine, les patients doivent être informés de ce risque lors de l'instauration du traitement. Des anomalies du champ visuel, susceptibles d'affecter de manière significative l'aptitude à réaliser des activités dangereuses, ont été fréquemment rapportées en association avec la vigabatrine. Les patients doivent être examinés afin de dépister d'éventuelles anomalies du champ visuel (voir aussi rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Il convient de surveiller très attentivement les nourrissons et les enfants qui font du vélo, de l'escalade ou toute autre activité dangereuse.
Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
Dans la mesure où la vigabatrine n'est ni métabolisée, ni liée aux protéines, et qu'elle n'est pas non plus un inducteur d'enzymes hépatiques à cytochrome P450 responsables du métabolisme des médicaments, il y a peu de risque d'interaction avec d'autres médicaments. Une réduction progressive de 16 à 33 % des concentrations plasmatiques de phénytoïne a toutefois été observée lors des études cliniques contrôlées. Le mécanisme précis de cette interaction n'est à ce jour pas connu mais, dans la majorité des cas, il est peu probable que cette interaction ait des conséquences cliniques.
Les concentrations plasmatiques de carbamazépine, de phénobarbital et de valproate de sodium ont également été surveillées lors des essais cliniques contrôlés et aucune interaction cliniquement significative n'a été observée.
KIGABEQ_05062019_AVIS_CT17473
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Télécharger le documentCrospovidone, Mannitol, Sodium stéarylfumarate
ORPHELIA PHARMA SAS
Code UCD7 : 9456279
Code UCD13 : 3400894562795
Code CIS : 62674714
T2A médicament : Non
Laboratoire exploitant : ORPHELIA PHARMA SAS
Prix vente TTC : 141.26€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 141.26€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 20/09/2018
Rectificatif AMM : 16/01/2025
Marque : KIGABEQ
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930157626
Référence LPPR : Aucune
SABRIL 500 mg, comprimé pelliculé, boîte de 6 plaquettes de 10
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