KENACORT RETARD
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Suspension injectable
Catégories :
Anti-inflammatoires, Anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS), Glucocorticoïdes non associés, Triamcinolone
Principes actifs :
Triamcinolone acétonide
Rhinite allergique saisonnière, Cicatrice chéloïde, Arthrite inflammatoire, Arthrose
Adulte . Traitement local. Arthrite inflammatoire. Voie intra-articulaire
2 ml tous les 3 semaines en injection intra-articulaire.
Agiter avant l'emploi.
Adulte . Traitement local. Cicatrice chéloïde. Voie intralésionnelle
3 ml tous les 3 semaines en injection intralésionnelle.
Agiter avant l'emploi.
Adulte . Traitement local. Arthrose. Voie intra-articulaire
2 ml tous les 3 semaines en injection intra-articulaire.
Agiter avant l'emploi.
Enfant de 6 ans à 12 ans . Rhinite allergique saisonnière. Voie IM profonde (implicite)
1 ml en IM profonde dans le muscle fessier.
Agiter avant l'emploi.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Rhinite allergique saisonnière. Voie IM profonde (implicite)
2 ml en IM profonde dans le muscle fessier.
Agiter avant l'emploi.
Adulte - Enfant de plus de 12 ans . Traitement initial. Rhinite allergique saisonnière. Voie IM profonde
1½ ml en IM profonde dans le muscle fessier.
Agiter avant l'emploi.
Voie IM
Voie intra-articulaire
Voie intralésionnelle
PREVENIR LE MEDECIN en cas de :
- Douleur ou fièvre après l'injection.
- Apparition de douleur tendineuse.
- Séjour dans les régions tropicale, subtropicale ou le sud de l'Europe, en
raison du risque de maladie parasitaire.
- Vision floue ou autres troubles visuels.
- Vaccination récente.
EVITER LE CONTACT avec les sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
SPORTIF : substance dopante.
Aménorrhée
Choc anaphylactique
Convulsions
Courbature
Diabète sucré
Distension abdominale
Douleur
Ecchymose
Erythème
Exophtalmie
Fatigue
Glaucome
Hémorragie gastro-intestinale
Hirsutisme
Hyperhidrose
Hypertension artérielle
Insomnie
Insuffisance cardiaque congestive
Irrégularité menstruelle
Lupus érythémateux
Névrite
Ostéoporose
Pancréatite
Retard de croissance
Syndrome de Cushing
Thrombophlébite
Urticaire
Dépression
Pétéchie
Troubles psychiatriques
Myopathie
Syncope
Augmentation de la pression intraoculaire
Arythmie
Purpura
Atrophie cutanée
Atrophie musculaire
Fragilité cutanée
Hyperglycémie
Paresthésie
Réaction anaphylactique
Retard de cicatrisation
Vergeture
Glycosurie
Faiblesse musculaire
Euphorie
Cécité
Ulcère peptique
Réaction anaphylactoïde
Rétention hydrique
Tassement vertébral
Fracture pathologique
Diminution de la tolérance au glucose
Hypertension intracrânienne bénigne
Vascularite nécrosante
Irritation au point d'injection
Synovite
Modification de l'ECG
Freination de la fonction surrénalienne
Diminution de la kaliémie
Ostéonécrose
Rash cutané
Embolie
Hyperpigmentation cutanée
Dermatite acnéiforme
Trouble psychotique
Hypopigmentation cutanée
Humeur changeante
Hémorragie oesophagienne
Abcès stérile au point d'injection
Rétention sodique
Inconfort au site d'injection
Alcalose hypokaliémique
Vertige labyrinthique
Perforation d'un ulcère gastro-intestinal
Perforation cornéenne
Changement de la personnalité
Consolidation retardée de fractures
Bilan azoté négatif
Déséquilibre d'un diabète sucré
Hémorragie post-ménopausique
Arthropathie neuropathique
Interférences avec les tests de laboratoire
Vision floue
Réaction allergique
Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitement par KENACORT RETARD :
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
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Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène à faible dose variable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse en tenant compte du rapport bénéfices/risques.
Allaitement
En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.
USAGE LOCAL
Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme : avec les corticoïdes par voie systémique un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été observée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée. En cas de traitement à doses importantes, l'allaitement est déconseillé.
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
Troubles Visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
Ce médicament contient 9,90 mg d'alcool benzylique par ml de suspension injectable. L'administration d'alcool benzylique a été associée à des événements indésirables graves et des décès, notamment chez la population pédiatrique. Une exposition à des quantités excessives d'alcool benzylique a été associée à une toxicité (acidose métabolique, encéphalopathie, dépression respiratoire « syndrome de suffocation »), en particulier chez le nouveau-né, ainsi qu'à une augmentation de la fréquence d'ictère nucléaire en particulier chez les grands prématurés, et à des réactions anaphylactoïdes. Bien qu'aux doses thérapeutiques normales ce médicament délivre des quantités sensiblement plus faibles que celles rapportées lors des cas de toxicité associée à l'alcool benzylique, la dose minimale d'apparition des effets toxiques n'est pas connue. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé chez les prématurés et les nouveau-nés à terme (voir rubrique Contre-indications) et ne doit pas être utilisé pendant plus d'une semaine chez les enfants de moins de 3 ans. Des précautions doivent être prises chez la femme enceinte ou allaitante et chez les insuffisants hépatiques et rénaux.
Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol (23 mg) par ml de suspension injectable, c'est-à-dire que ce médicament est essentiellement « sans sodium ».
Des irrégularités menstruelles peuvent apparaître et chez les patientes ménopausées, des saignements vaginaux ont été observés. Cette possibilité ne devrait pas dissuader les patientes de mener des investigations appropriées.
Des cas graves de réactions anaphylactiques et choc anaphylactique, allant jusqu'à la mort, ont été rapportés chez des individus ayant reçu de l'acétonide de triamcinolone indépendamment de la voie d'administration.
USAGE SYSTEMIQUE
Mises en garde
De rares cas de réactions anaphylactoïdes étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
L'injection intramusculaire, même profonde, entraine un risque d'atrophie musculaire locale. L'injection dans le muscle deltoïde devra être évitée. Du fait de l'action prolongée de ce médicament, l'atrophie musculaire peut survenir et continuer d'évoluer après l'arrêt du traitement.
En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti‑ulcéreux est associé.
En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu'en soit la gravité, ne représente pas une indication d'administration de corticoïdes par voie injectable. Les résultats d'une étude multicentrique, randomisée, contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l'hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo.
Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n'ont pas été établies.
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.
Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), abcès ou toute autre infection pyrogénique, diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave, ulcère peptique actif ou latent, glomérulonéphrites aiguës, néphrites chroniques, hypertension, exanthème, carcinome métastasé, thrombophlébite, thromboembolie, insuffisance cardiaque congestive.
Précautions d'emploi
Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.
Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit.
La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.
Les corticoïdes devront être utilisés avec prudence chez les patients atteints d'herpès oculaire en raison d'un risque de perforation cornéenne.
Une corticothérapie peut induire une insuffisance corticosurrénale qui peut persister plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Par conséquent, dans toutes les situations de stress telles que traumatisme, opération chirurgicale ou maladie sévère, apparaissant durant le traitement, il peut être nécessaire d'envisager une corticothérapie de supplémentation.
L'effet des corticoïdes est augmenté chez les patients atteints d'hypothyroïdie et de cirrhose.
Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
Une perte progressive de poids, quelquefois associée à un bilan azoté négatif, une faiblesse et une atrophie des muscles squelettiques peuvent survenir au cours d'une corticothérapie au long cours.
L'utilisation prolongée des corticoïdes peut produire un glaucome ou une cataracte sous capsulaire postérieure, avec une possibilité d'atteinte du nerf optique. L'utilisation prolongée peut également accroître le risque d'infections oculaires secondaires.
Des doses moyennes et élevées d'hydrocortisone ou de cortisone peuvent causer une élévation de la pression artérielle, ainsi qu'une rétention d'eau et de sel et augmenter l'excrétion de potassium.
Ces effets sont moins susceptibles de se produire avec les dérivés synthétiques sauf quand ils sont utilisés à fortes doses ; un régime sans sel et une supplémentation en potassium peuvent être nécessaires.
Les corticostéroïdes augmentent l'excrétion du calcium, qui peut être associé à une ostéoporose préexistante ou l'aggraver.
Les patients ne devraient pas être vaccinés ou immunisés pendant qu'ils sont sous traitement par corticostéroïdes, particulièrement à fortes doses, en raison d'une absence de réponse vaccinale.
Des affections psychiatriques peuvent apparaître pendant une corticothérapie. Elles peuvent inclure : insomnie, dépression (parfois sévère), euphorie, troubles de l'humeur, troubles psychotiques et changements de la personnalité. Un état émotionnel instable préexistant ou une psychose peuvent être aggravés par les corticoïdes.
USAGE LOCAL
Mises en garde
En l'absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d'éviter l'administration d'un corticoïde en intra-discal.
Une injection intra-articulaire d'un corticoïde peut aboutir à des effets systémiques. L'injection accidentelle de la suspension dans les tissus mous autour d'une articulation peut également conduire à la survenue d'effets systémiques, ce qui constitue la cause d'échec la plus commune du traitement local.
Du fait d'une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.
Une augmentation de la douleur accompagnée d'un gonflement de l'articulation, la restriction de sa mobilité, de la fièvre, un malaise peuvent évoquer un tableau d'arthrose septique. Dans ce cas, et lorsque le diagnostic d'arthrose septique est confirmé, l'administration de KENACORT RETARD doit être arrêtée. L'injection d'un corticoïde dans une articulation précédemment infectée doit être évitée. Des injections répétées dans des tendons enflammés peuvent conduire à la rupture des tendons. L'injection en intratendineux doit être évitée.
Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d'hypercorticisme.
Ne pas injecter dans une articulation instable ou infectée. Les injections répétées peuvent entraîner une instabilité de l'articulation.
Dans quelques cas, un suivi radiographique est suggéré.
Éviter une trop grande sollicitation de l'articulation pour laquelle un effet bénéfique a été obtenu, sinon une augmentation de la détérioration peut être observée.
La distension de la capsule articulaire ou le dépôt de stéroïdes sur le trajet de l'aiguille doit être évité afin d'empêcher une atrophie sous-cutanée.
Aucune étude adéquate n'a été menée pour démontrer la tolérance de l'administration de KENACORT RETARD 40 mg/ml, suspension injectable, en injection intraturbinale, sous-conjonctivale, sous-tenonienne, rétrobulbaire ou intraoculaire (voie intravitréenne).
Plusieurs cas de cécité ont été rapportés suite à l'injection de suspensions corticostéroïdes dans les cornets nasaux et par injection intralésionnelle à la tête. L'administration de KENACORT RETARD 40 mg/ml, suspension injectable par ces voies (injection dans les cornets nasaux et injection intralésionnelle à la tête) n'est pas recommandée.
De plus, des cas d'endophthalmie, d'inflammation oculaire, d'augmentation de la pression intraoculaire, de choriorétinopathie, y compris de maculopathie cristalline et de rétinite virale (à cytomégalovirus principalement), et de troubles visuels, dont la cécité, ont été rapportés suite à une administration intravitréenne.
Précautions d'emploi
Il est nécessaire d'observer une asepsie rigoureuse.
L'injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.
L'administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d'infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.
Bien que le traitement avec KENACORT RETARD améliore les symptômes de l'inflammation, il est nécessaire d'en traiter la cause.
Dialysé avec hyperparathyroïdisme secondaire
Antécédent de transplantation rénale
Vision floue
Trouble visuel
Insuffisance hépatique
Insuffisance rénale
Irrégularité menstruelle
Femme ménopausée
Terrain atopique
Ulcère gastroduodénal
Antécédent ulcéreux gastroduodénal
Traumatisme crânien
Voyage récent à l'étranger
Tuberculose ancienne
Sujet âgé
Colite ulcéreuse
Abcès
Infection fébrile
Diverticulite
Anastomose intestinale récente
Ostéoporose
Myasthénie grave
Glomérulonéphrite
Néphrite
Hypertension artérielle
Exanthème
Carcinome métastatique
Thrombophlébite
Thrombo-embolie
Insuffisance cardiaque congestive
Risque d'arythmie cardiaque
Stress
Hypothyroïdie
Cirrhose (hépatique)
Diabète
Contact avec un sujet atteint de varicelle
Contact avec un sujet atteint de rougeole
Instabilité émotionnelle
Voie intradiscale
Manifestations d'arthrose septique
Antécédent d'infection dans une articulation
injection intralésionnelle à la tête
Hémodialyse
Porteur de prothèse
Grossesse
Patient de 1 mois à 15 ans
USAGE SYSTEMIQUE
Associations contre-indiquées
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. L'utilisation de vaccins vivants atténués est contre-indiquée et pendant toute la durée du traitement et pendant les 3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.
Associations déconseillées
Majoration du risque hémorragique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance: contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur : les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas de thérapeutique digitalique.
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.
L'acétonide de triamcinolone est un substrat du CYP3A4. La prudence est requise lors de l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que ritonavir, atazanavir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, néfazodone, nelfinavir, saquinavir, kétoconazole, télithromycine) avec KENACORT RETARD en raison d'une augmentation des effets corticoïdes systémiques qui peuvent survenir. (Voir rubrique Effets indésirables). Des cas d'interactions cliniquement significatives ont été rapportés depuis la mise sur le marché chez des patients traités par acétonide de triamcinolone et ritonavir, qui ont conduit à des effets corticoïdes systémiques tels que syndrome de Cushing et inhibition surrénalienne.
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt ou lors d'un changement de posologie.
Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué: augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ce produit (plus de 2 heures, si possible).
Diminution de l'absorption du produit.
Associations à prendre en compte
<3g par jour)
Majoration du risque hémorragique.
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.
Augmentation du risque hémorragique.
Augmentation du risque hémorragique.
Augmentation du risque hémorragique.
Augmentation du risque hémorragique
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.
Diminution possible des concentrations plasmatiques de praziquantel.
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
La demi-vie des corticoïdes peut être augmentée et la clairance diminuée.
L'administration concomitante de ciclosporine et d'un corticoïde peut entraîner une augmentation de leurs activités respectives.
L'effet sur la croissance attendu peut être inhibé.
Les corticoïdes peuvent diminuer ou renforcer le blocage neuromusculaire.
La clairance métabolique des adrénocorticoïdes est diminuée chez les patients présentant une hypothyroïdie, et augmentée chez ceux présentant une hyperthyroïdie. Les changements dans l'état thyroïdien du patient peuvent nécessiter un ajustement posologique de l'adrénocorticoïde.
Les effets des anticholinestérases peuvent être inhibés.
USAGE LOCAL
Les risques d'interactions des glucocorticoïdes avec d'autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d'emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d'injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.
KENACORT_09022022_AVIS_CT19658
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentKENACORT_RETARD_20112013_AVIS_CT13049
Télécharger le documentKENACORT RETARD : Cas d'endophtalmie, d'inflammation oculaire, d'augmentation de la pression intraoculaire et de troubles visuels à la suite d'administration intraoculaire.
Télécharger le documentBenzylique alcool, Sodium chlorure, Polysorbate 80, Carmellose sodique, Sodium hydroxyde, Chlorhydrique acide, Eau pour préparations injectables
BRISTOL-MYERS SQUIBB
3 Rue Joseph Monier
92500
RUEIL MALMAISON
Code UCD7 : 9048824
Code UCD13 : 3400890488242
Code CIS : 65061047
T2A médicament : Non
Laboratoire titulaire AMM : BRISTOL-MYERS SQUIBB
Laboratoire exploitant : BRISTOL-MYERS SQUIBB
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 20/11/1997
Rectificatif AMM : 16/12/2024
Marque : KENACORT RETARD
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930558751
Référence LPPR : Aucune
KENACORT RETARD 40 mg/1 ml, suspension injectable, boîte de 1 flacon de 1 mL
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