IZEANE
Les gammes de produits
Non remboursé
Sur prescription seulement
Forme :
Comprimé pelliculé
Catégories :
Contraception et interruption de grossesse, Contraception hormonale, Estroprogestatifs combinés, Minidosés : = < 0,04 mg d'éthinylestradiol, Monophasiques, Ethinylestradiol + Drospirénone
Principes actifs :
Comprimé pelliculé actif blanc :, Ethinylestradiol, Drospirénone
Contraception orale
Adulte Femme . Contraception orale (implicite)
1 comprimé par jour au même moment de la journée.
A prendre régulièrement et sans oubli.
Voie orale
ARRETER le traitement et CONSULTER immédiatement un médecin en cas de :
- Maux de têtes sévères, prolongés et inhabituels ou crises de migraine plus fréquentes ou plus intenses que d'habitude.
- Augmentation de la tension artérielle.
- Douleur sévère et/ou gonflement net de l'une des jambes.
- Douleur sévère et brutale dans la poitrine, irradiant ou non dans le bras gauche.
- Difficultés à respirer, essoufflement soudain.
- Toux inhabituelle, de survenue brutale, sans cause évidente.
- Trouble de la vue, cécité partielle ou totale, ou vision double.
- Trouble du langage ou incapacité à parler.
- Changement brutal de l'audition, de l'odorat ou du goût.
- Vertiges ou évanouissements.
- Faiblesse, sensation bizarre ou engourdissement très important affectant une partie de votre corps.
- Maux d'estomac sévères, de survenue brutale.
INTERROMPRE le traitement :
- en cas d'immobilisation prolongée
- en cas d'intervention chirurgicale programmée (arrêter le traitement un mois avant l'intervention et jusqu'au retour à une mobilité complète).
CONTACTER un médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
EVITER :
- De s'exposer au soleil en cas de mélasme/chloasma apparu lors d'une grossesse ou sous contraceptifs oraux estroprogestatifs.
- La prise de millepertuis pendant le traitement (possibilité de diminuer l'efficacité contraceptive du médicament).
Acné
Asthénie
Candidose vaginale
Crampe musculaire
Diarrhée
Douleur abdominale
Dysménorrhée
Dyspepsie
Flatulence
Gastrite
Hémorragie utérine
Hypertension
Ménorragie
Migraine
Nervosité
Prise de poids
Prurit
Troubles menstruels
Vaginite
Varice
Dépression
Douleur pelvienne
Eruption cutanée
Oedème périphérique
Paresthésie
Sécheresse vaginale
Somnolence
Hémorragie vaginale
Augmentation du volume mammaire
Etourdissement
Bouffées de chaleur
Diminution de la libido
Oedème généralisé
Douleur dorsale
Vomissement
Sudation excessive
Oedème facial
Douleur dans les membres
Frottis cervical douteux
Sein fibrokystique
Hypoménorrhée
Pertes génitales
Alopécie
Anémie
Anorexie
Candidose buccale
Chloasma
Cholécystite
Conjonctivite
Constipation
Distension abdominale
Eczéma
Epistaxis
Hernie hiatale
Hyperkaliémie
Hyponatrémie
Insomnie
Phlébite
Sécheresse oculaire
Tachycardie
Thrombocytémie
Vertige
Vulvovaginite
Thrombo-embolie veineuse
Trouble endocrinien
Syncope
Candidose
Hypertrichose
Perte de poids
Sécheresse buccale
Tremblement
Trouble cutané
Trouble oculaire
Vergeture
Malaise
Erythème noueux
Augmentation de l'appétit
Réaction allergique
Sécheresse de la peau
Kyste ovarien
Dermatite de contact
Nodule cutané
Dyspareunie
Troubles gastro-intestinaux
Thrombo-embolie artérielle
Hémorragie de privation
Trouble vasculaire
Anorgasmie
Dermatite acnéiforme
Douleur biliaire
Augmentation de volume de l'utérus
Atrophie de l'endomètre
Polype cervical
Néoplasie mammaire
Hyperplasie mammaire
Kyste mammaire
Saignement post-coïtal
Dermatite photosensible
Réplétion gastro-intestinale
Epilepsie
Fibrome utérin
Infarctus du myocarde
Lupus érythémateux disséminé
Maladie de Crohn
Porphyrie
Tumeur hépatique
Embolie pulmonaire
Spotting
Thrombose veineuse
Erythème polymorphe
Aggravation d'épilepsie
Ictère cholestatique
Colite hémorragique
Hypersensibilité
AVC
Aggravation d'un lupus érythémateux disséminé
Syndrome hémolytique et urémique
Accident ischémique transitoire
Aggravation d'une porphyrie
Chorée de Sydenham
Herpès gravidique
Changement d'humeur
Aggravation de fibrome utérin
Angioedème
Symptôme dépressif
Aggravation de maladie de Crohn
Perturbation de la fonction hépatique
Aggravation d'angioedème
Exacerbation d'une chorée de Sydenham
Exacerbation de rectocolite hémorragique
Aggravation d'herpès gravidique
Aggravation d'ictère cholestatique
Pour les effets indésirables sévères des COC, voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors de l'utilisation de drospirénone et d'éthinylestradiol :
Sur la base des essais cliniques, le tableau ci-dessous décrit par fréquence les effets indésirables selon la classification système-organe MedDRA. Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certain type de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.
* les saignements irréguliers disparaissent généralement avec la poursuite du traitement.
Description de certains effets indésirables particuliers
Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l'infarctus du myocarde, l'AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l'embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Les effets indésirables graves suivants observés chez des femmes utilisatrices de contraceptifs oraux combinés sont également décrits à la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi. :
· Accident thromboembolique veineux ;
· Accident thromboembolique arteriel ;
· hypertension ;
· tumeurs hépatiques ;
· survenue ou aggravation d'affections dont l'association avec les contraceptifs oraux combinés n'est pas certaine : maladie de Crohn, colite hémorragique, épilepsie, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique ;
· chloasma ;
· troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt de la contraception orale combinée jusqu'à normalisation des marqueurs de la fonction hépatique ;
· survenue ou aggravation des symptômes d'angioedème par les estrogènes exogènes chez les femmes présentant un angioedème héréditaire.
La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans cette augmentation est faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation d'un contraceptif oral combiné est inconnue. Pour plus d'informations se reporter aux rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi.
Intéractions
Des métrorragies et/ou un échec de la contraception peuvent résulter d'interactions des contraceptifs oraux avec d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) (voir section Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : signalement.social-sante.gouv.frVoir plus
Grossesse
IZEANE n'est pas indiqué pendant la grossesse.
En cas de survenue d'une grossesse au cours de l'utilisation de IZEANE, le traitement devra être immédiatement interrompu. Des études épidémiologiques de grande ampleur n'ont pas révélé de risque accru de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé des COC avant la grossesse, ni d'effet tératogène lorsqu'un COC avait été pris par inadvertance au cours de la grossesse.
Les études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables au cours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique Données de sécurité précliniques). D'après ces données chez l'animal, des effets indésirables dus à l'action hormonale des principes actifs ne peuvent être exclus. Cependant, l'expérience générale de l'utilisation des CHC pendant la grossesse n'a pas fourni d'élément indiquant de réels effets indésirables dans l'espèce humaine.
Les données disponibles concernant l'utilisation drospirénone et éthinylestradiol au cours de la grossesse sont trop peu nombreuses pour permettre de conclure à d'éventuels effets néfastes de IZEANE sur la grossesse ou sur la santé du foetus ou du nouveau-né. Aucune donnée épidémiologique pertinente n'est disponible.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de IZEANE (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et précautions d'emploi).
Allaitement
Les contraceptifs oraux combinés pouvant influer sur l'allaitement car ils peuvent réduire la quantité et modifier la composition du lait maternel. Par conséquent, l'utilisation de COC n'est pas recommandée avant que la mère qui allaite ait complètement sevré son enfant. De petites quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent être excrétées dans le lait lors de l'utilisation de COC. Ces quantités peuvent avoir des répercussions sur l'enfant.
Fertilité
IZEANE est indiqué dans la prévention de la grossesse. Pour plus d'informations concernant le retour à la fertilité, voir la rubrique Propriétés pharmacodynamiques.
Mises en garde spéciales :
Si la patiente présente l'un des troubles ou l'un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par IZEANE doit être discutée avec elle.
En cas d'aggravation ou de survenue de l'un de ces troubles ou facteurs de risque, la nécessité d'interrompre l'utilisation de IZEANE doit être discutée entre le médecin et la patiente.
· En cas de survenue ou de suspicion de TEV ou de TEA, la contraception orale doit être interrompue. En raison du potentiel tératogène d'un traitement anti-coagulant par dérivés coumariniques, une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée.
Troubles circulatoires
Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n'en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autres CHC, tels qu'IZEANE, peut être jusqu'à deux fois plus élevé. La décision d'utiliser tout autre CHC que ceux associés au risque de TEV le plus faible doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s'assurer qu'elle comprend le risque de TEV associé à IZEANE, l'influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d'utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d'un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.
Parmi les femmes qui n'utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d'un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu'elle présente (voir ci-dessous).
On estime1 que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant de la drospirénone, 9 à 12 développeront une TEV sur une période d'un an ; ce nombre est à comparer à celui d'environ 62 chez les femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel.
Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
1 Ces incidences ont été estimées à partir de l'ensemble des données des études épidémiologiques, en s'appuyant sur les risques relatifs liés aux différents CHC en comparaison aux CHC contenant du lévonorgestrel.
2 Point central de l'intervalle de 5-7 pour 10 000 années-femmes sur la base d'un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d'un CHC, d'environ 2,3 à 3,6.
Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d'un an
De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d'autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.
Facteurs de risque de TEV
Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d'autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).
IZEANE est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).
Tableau : Facteurs de risque de TEV
| Facteur de risque | Commentaire |
| Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) | L'élévation de l'IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d'autres facteurs de risque sont présents. |
| Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur Remarque : l'immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque | Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l'utilisation du dispositif transdermique/de la pilule/de l'anneau (au moins quatre semaines à l'avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d'éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si IZEANE n'a pas été interrompu à l'avance. |
| Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) | En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC |
| Autres affections médicales associées à la TEV | Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose |
| Âge | En particulier au-delà de 35 ans |
Il n'existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l'apparition ou la progression d'une thrombose veineuse.
L'augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Fertilité, grossesse et allaitement », voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC. Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :
· gonflement unilatéral d'une jambe et/ou d'un pied ou le long d'une veine de la jambe ;
· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n'être ressentie qu'en position debout ou lors de la marche ;
· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.
· Les symptômes de l'embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :
· apparition soudaine et inexpliquée d'un essoufflement ou d'une accélération de la respiration ;
· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;
· douleur thoracique aiguë ;
· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d'événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).
Les autres signes d'une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d'une extrémité.
Si l'occlusion se produit dans l'oeil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d'une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.
Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
Des études épidémiologiques ont montré une association entre l'utilisation de CHC et l'augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d'accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.
Facteurs de risque de TEA
Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d'accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau). IZEANE est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique Contre-indications). Lorsqu'une femme présente plus d'un facteur de risque, il est possible que l'augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement - dans ce cas, le risque global doit être pris en compte.
Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique Contre-indications).
Tableau : Facteurs de risque de TEA
| Facteur de risque | Commentaire |
| Âge | En particulier au-delà de 35 ans |
| Tabagisme | Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d'utiliser une méthode de contraception différente. |
| Hypertension artérielle | |
| Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) | L'élévation de l'IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d'autres facteurs de risque. |
| Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans) | En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l'utilisation de CHC. |
| Migraine | L'accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l'utilisation d'un CHC (qui peut être le prodrome d'un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d'arrêt immédiat du CHC. |
| Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires | Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé |
Symptômes de TEA
Les femmes doivent être informées qu'en cas d'apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu'elles utilisent un CHC.
Les symptômes d'un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :
· apparition soudaine d'un engourdissement ou d'une faiblesse du visage, d'un bras ou d'une jambe, en particulier d'un côté du corps ;
· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d'une perte d'équilibre ou de coordination ;
· apparition soudaine d'une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;
· apparition soudaine de difficultés à voir d'un oeil ou des deux yeux ;
· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;
· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Des symptômes temporaires suggèrent qu'il s'agit d'un accident ischémique transitoire (AIT).
Les symptômes de l'infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :
· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d'oppression ou d'encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;
· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l'estomac ;
· sensation d'encombrement, d'indigestion ou de suffocation ;
· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses;
· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Cancers :
Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifs oraux pourraient être associés à une augmentation du risque de cancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (> 5 ans). Il n'est cependant pas établi si cette augmentation du risque est due à d'autres facteurs comme le comportement sexuel et le papilloma virus humain (HPV).
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale. Cette majoration du risque disparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l'arrêt d'une contraception orale combinée.
Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituelles ou nouvelles utilisatrices d'une contraception orale reste faible par rapport au risque global de cancer du sein.
Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Il est possible que, chez les utilisatrices de contraception orale combinée, cette augmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer du sein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez des femmes n'en ayant jamais utilisé.
Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs oraux combinés.
Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragies intra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes sous contraceptifs oraux, la survenue de douleurs de la partie supérieure de l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragie intra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.
L'utilisation de contraceptifs oraux plus fortement dosés (0.05 mg éthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l'endomètre et de l'ovaire. Ceci demande à être confirmé avec les contraceptifs oraux plus faiblement dosés.
Autres pathologies :
L'état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
IZEANE contient un progestatif qui est un antagoniste de l'aldostérone ayant des propriétés d'épargne potassique. Dans la plupart des cas, aucune augmentation de la kaliémie n'est attendue. Cependant, dans une étude clinique, une augmentation modérée non significative de la kaliémie a été observée chez des patientes présentant une insuffisance rénale légère à modérée lors de la prise concomitante de drospirénone et de médicaments épargneurs de potassium. De ce fait, il est recommandé de vérifier la kaliémie lors du premier cycle du traitement chez les patientes présentant une insuffisance rénale pour lesquelles la kaliémie est située dans la limite supérieure à la normale avant traitement, en particulier en cas de prise associée de médicaments épargneurs de potassium (voir également rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant des antécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru de pancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'une contraception orale combinée.
Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chez de nombreuses femmes sous contraception orale combinée mais rarement cliniquement significative. Une interruption immédiate de la contraception orale n'est justifiée que dans ces rares cas.
La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non contrôle des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femme hypertendue prenant une contraception orale doit faire interrompre celle-ci. Cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisation des chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.
La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée au cours de la grossesse ou chez des femmes prenant des contraceptifs oraux combinés, bien que la responsabilité des estroprogestatifs n'ait pu être établie : ictère et/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.
Chez les femmes présentant un angioedème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver des symptômes d'angioedème.
La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiter l'arrêt des contraceptifs oraux combinés jusqu'à la normalisation des paramètres hépatiques.
La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à une cholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la prise antérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les contraceptifs oraux.
Les contraceptifs oraux combinés peuvent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependant pas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant une contraception orale combinée faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mg d'éthinylestradiol).
Les femmes diabétiques doivent cependant être étroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'une contraception orale combinée.
Des cas d'aggravations de dépression endogène, d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique ont été observés sous contraceptifs oraux combinés.
Un chloasma peut survenir, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma sous contraceptifs oraux doivent éviter de s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.
Consultation/examen médical
Avant l'instauration ou la reprise d'un traitement par IZEANE, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d'une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et les mises en garde (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Il est important d'attirer l'attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à IZEANE comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.
Il sera conseillé aux femmes de lire attentivement la notice et de respecter les recommandations qu'elle contient. La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations établies et elles seront adaptées à chaque patiente.
Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Diminution de l'efficacité :
L'efficacité d'une COC peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés (voir rubrique Posologie et mode d'administration), de troubles gastro-intestinaux durant la prise de comprimés actifs (voir rubrique Posologie et mode d'administration) ou de prise concomitante de certains traitements (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Troubles du cycle :
Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuvent survenir sous contraceptifs oraux combinés, en particulier au cours des premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés comme significatifs s'ils persistent après environ 3 cycles.
Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cycles réguliers, une recherche étiologique doit alors être effectuée; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclure une tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter un curetage.
Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenir durant la prise des comprimés placebos. Si la contraception orale a été suivie telle que décrite dans la rubrique Posologie et mode d'administration, il est peu probable que la femme soit enceinte. Cependant, si la contraception orale combinée n'a pas été suivie correctement avant l'absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies de privation successives ne se produisent pas, il convient de s'assurer de l'absence de grossesse avant de poursuivre cette contraception orale combinée.
Augmentation des ALAT (ALanine-Amino-Transférase).
Lors d'études cliniques menées chez des patients traités pour une infection par le virus de l'hépatite C (VHC) et recevant des médicaments contenant ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine, il a été observé des augmentations de transaminase (ALAT) supérieures à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN), significativement plus fréquentes chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol, tel que les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) (voir les rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)Excipients
Les comprimés pelliculés actifs contiennent 48,53 mg de lactose monohydraté et les comprimés inactifs contiennent 37,26 mg de lactose anhydre par comprimé pelliculé.
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E110), et peut provoquer des réactions allergiques.
Les comprimés pelliculés actifs contiennent 0,070 mg de lécithine de soja par comprimé. Ce médicament ne doit pas être administré en cas d'allergie à l'arachide ou au soja.
Thrombo-embolie veineuse
Obésité (IMC > = 30 kg/m²)
Antécédent familial thrombo-embolique
Cancer
Lupus érythémateux disséminé
Syndrome hémolytico-urémique
Dépression
Maladie de Crohn
Rectocolite hémorragique
Drépanocytose
Femme de plus de 35 ans
Tabagisme
Hypertension artérielle
Migraine
Diabète
Hyperhomocystéinémie
Valvulopathie cardiaque
Fibrillation auriculaire
Dyslipoprotéinémie
Douleur de l'hypochondre droit
Augmentation du volume du foie
Hémorragie intra-abdominale
Thrombo-embolie artérielle
Changement d'humeur
Symptôme dépressif
Insuffisance rénale légère à modérée
Hypertriglycéridémie
Antécédent familial d'hypertriglycéridémie
Hypertension artérielle non contrôlée
Angio-oedème héréditaire
Anomalie hépatique (tests fonctionnels)
Antécédent d'ictère cholestatique de la grossesse
Epilepsie
Antécédent de chloasma gravidique
Spotting
Vomissement
Diarrhée
Il n'a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés.
Remarque : les informations relatives à la prescription de médicaments associés doivent être consultées afin d'identifier toute interaction éventuelle.
Interactions pharmacodynamiques
La prise concomitante de médicaments contenant ombitasvir/paritaprevir/ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine, peut augmenter le risque d'élévation de l'ALAT (voir les sections Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).
Par conséquent, les femmes prenant IZEANE doivent passer à une autre méthode de contraception (par exemple, une contraception uniquement progestative ou une contraception non hormonale) avant de commencer un traitement avec cette association de médicaments. IZEANE peut être repris 2 semaines après la fin du traitement avec cette association de médicaments.
Interactions pharmacocinétiques
Effets d'autres médicaments sur IZEANE
Des interactions peuvent se produire avec des médicaments inducteurs des enzymes microsomiques, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et qui peuvent entraîner des métrorragies et/ou conduire à un échec de la contraception.
Conduite à tenir : L'induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours de traitement. En général, l'induction enzymatique maximale est observée en quelques semaines. Après l'arrêt du traitement, l'induction enzymatique, peut se prolonger pendant environ 4 semaines.
Traitement de courte durée : Les femmes sous traitement par un médicament inducteur enzymatique, doivent utiliser temporairement une méthode contraceptive barrière ou une autre méthode de contraception, en plus de leur contraception orale combinée. La méthode contraceptive barrière doit être utilisée, pendant toute la durée de ce traitement concomitant et pendant les 28 jours qui suivent son arrêt.
Si l'administration du traitement concomitant va au-delà de la fin des comprimés actifs de la plaquette du contraceptif oral combiné en cours, les comprimés placebos doivent être jetés et la plaquette suivante commencée immédiatement.
Traitement à long terme
Chez les femmes prenant un traitement à long terme par des substances actives ayant une action inductrice sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale est recommandée.
Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.
Substances augmentant la clairance des COCs (diminution de l'efficacité des COCs par induction enzymatique)
Les barbituriques, le bosentan, la carbamazépaine la phénytoïne, la primidone, la rifampicine, et les médicaments contre le VIH (par exemple ritonavir, névirapine et efavirenz) et aussi de façon possible avec le felbamate, la griséofulvine l'oxcarbazépine, le topiramate et les préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum, plante médicinale).
Substances ayantdes effets variables surla clairance des COCs
Lorsqu'elles sont co-administrées avec des COC, de nombreuses combinaisons d'inhibiteurs de protéase du VIH et d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les combinaisons avec les inhibiteurs du VHC, peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d'oestrogènes et de progestatifs. L'effet de ces changements peut être cliniquement pertinent dans certains cas.
Par conséquent les informations de prescription de médicaments concomitants VIH / VHC doivent être consultées pour identifier les interactions potentielles et les recommandations connexes. En cas de doute, une méthode contraceptive barrière supplémentaire doit être utilisée par les femmes sous traitement d'inhibiteur de la protéase ou d'inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse.
Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques):
La pertinence clinique d'interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques reste inconnue.
L'administration concomitante de puissants inhibiteurs du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques et l'oestrogène et/ou du progestatif.
Dans une étude en administration répétée d'une association de drospirénone (3 mg/jour)/ éthinylestradiol (0,02 mg/jour), l'administration concomitante de l'inhibiteur puissant du CYP3A4 qu'est le ketoconazole pendant 10 jours à entraîné une augmentation de l'ASC (0-24h) d'un facteur 2,7 pour la drospirénone et d'un facteur 1,4 pour l'éthinylestradiol.
Il a été montré que les doses d'étoricoxib allant de 60 à 120 mg/jour augmentent les concentrations plasmatiques de l'éthinylestradiol d'un facteur allant de 1,4 à 1,6, respectivement, lorsqu'elles sont prises en concomitance avec un contraceptif hormonal combiné contenant 0.035 mg d'éthinylestradiol.
Effets de drospirénone/éthinylestradiol sur d'autres médicaments
Les COC peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Par conséquent, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent soit augmenter (ex: ciclosporine) soit diminuer (ex: lamotrigine).
Des études d'inhibition in vitro et des études d'interaction in vivo réalisées chez des femmes volontaires prenant de l'oméprazole, de la simvastatine et du midazolam comme marqueur, ont montré qu'une interaction cliniquement significative de la drospirérone à des doses de 3 mg avec le métabolisme d'autres substances actives, médié par le cytochrome P450, était peu probable.
Les doses cliniques suggèrent que l'éthinylestradiol inhibe la clairance des substrats dy CYP1A2, ce qui entraîne une augmentation faible (ar exemple theophylline) ou modérée (par exemple tizanidine) de leur concentration sérique.
Autres formes d'interactions
Chez les patientes ayant une fonction rénale normale, l'utilisation conconmitante de drospirénone avec un IEC ou un AINS n'a pas montré d'effet significatif sur la kaliémie. Néanmoins, l'utilisation en association de IZEANE avec des antagonistes de l'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'a pas été étudiée. Dans ce cas, il conviendra de vérifier la kaliémie au cours du premier cycle de traitement. Voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.
Examens biologiques
L'utilisation de contraceptifs stéroïdiens peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale. En raison de sa légère activité anti-minéralocorticoïde, la drospirénone accroît l'activité rénine plasmatique et l'aldostéronémie.
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Laboratoire titulaire AMM : BIOGARAN
Laboratoire exploitant : BIOGARAN
Prix vente TTC : Non communiqué
Taux de TVA : 10%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 0€
Taux SS : 0%
Agréments collectivités : Non
Code acte pharmacie : PHN
Date AMM : 06/11/2014
Rectificatif AMM : 06/08/2019
Marque : IZEANE
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400926919368
Référence LPPR : Aucune
IZEANE Gé 0,02 mg/3 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 plaquette de 28 comprimés pelliculés (24 blancs + 4 verts)
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