ISENTRESS

Principes actifs : Raltégravir

Les gammes de produits

ISENTRESS 100 mg cp à croquer

Remboursable

Sur prescription seulement

Infection par le VIH

Forme :

 Comprimé à croquer

Catégories :

 Infectiologie - Parasitologie, Antiviraux systémiques, Inhibiteurs d'intégrase, Raltégravir

Principes actifs :

 Raltégravir

Posologie pour ISENTRESS 100 mg cp à croquer

Indications

Infection par le VIH

Posologie

Enfant - Nourrisson de 1 mois à 12 ans de 14 à 20 Kg . Infection par le VIH (implicite)
100 mg 2 fois par jour à croquer. ou 1 comprimé 2 fois par jour à croquer.

Enfant de moins de 12 ans de 20 à 28 Kg . Infection par le VIH (implicite)
150 mg 2 fois par jour à croquer. ou 1½ comprimés 2 fois par jour à croquer.

Enfant de moins de 12 ans de 28 à 40 Kg . Infection par le VIH (implicite)
200 mg 2 fois par jour à croquer. ou 2 comprimés 2 fois par jour à croquer.

Enfant de moins de 12 ans de plus de 40 Kg . Infection par le VIH (implicite)
300 mg 2 fois par jour à croquer. Maximum 600 mg par jour. ou 3 comprimés 2 fois par jour à croquer. Maximum 6 comprimés par jour.

Administration

Voie orale

Recommandations patient

 INFORMER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- Symptômes d'infection tels que fièvre et/ou sensation de mal être.
- Faiblesse musculaire commençant dans les mains et les pieds puis remontant vers le tronc.
- Palpitation, tremblements ou hyperactivité.
- Douleur, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquées.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (sensations vertigineuses).


Contre-indications pour ISENTRESS 100 mg cp à croquer

  • Allaitement
  • Patient de moins de 1 mois
  • Patient de moins de 14 kg
  • Patient de plus de 12 ans
  • Malabsorption du glucose-galactose
  • Grossesse

Effets indésirables pour ISENTRESS 100 mg cp à croquer

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Asthénie

Céphalée

Diarrhée

Distension abdominale

Douleur abdominale

Dyspepsie

Fatigue

Fièvre

Flatulence

Insomnie

Dépression

Cauchemars

Sensation vertigineuse

Rêves anormaux

Perte d'appétit

Augmentation des ASAT

Nausée

Vomissement

Augmentation des ALAT

Rash cutané

Comportement anormal

Elévation de l'amylase pancréatique

Hyperactivité psychomotrice

Lipase augmentée

Vertige labyrinthique

Augmentation du taux de triglycérides sanguins

Lymphocytes atypiques

Acné

Acouphènes

Alopécie

Altération de la fonction rénale

Anémie

Anémie par carence en fer

Anxiété

Arthrite

Bradycardie sinusale

Cachexie

Congestion nasale

Constipation

Diabète

Dorsalgie

Douleur

Dysphonie

Epistaxis

Erythème

Extrasystole ventriculaire

Folliculite

Gastrite

Gingivite

Glossite

Grippe

Gynécomastie

Hépatite

Herpès génital

Hypercholestérolémie

Hyperhidrose

Hyperlipidémie

Hypertension

Insuffisance hépatique

Insuffisance rénale

Lésion cutanée

Lithiase rénale

Migraine

Néphrite

Palpitation

Prise de poids

Prurigo

Reflux gastro-oesophagien

Rhinopharyngite

Syndrome du canal carpien

Tendinite

Urticaire

Zona

Idée suicidaire

Infection des voies respiratoires hautes

Thrombocytopénie

Neuropathie périphérique

Etat confusionnel

Myalgie

Tentative de suicide

Duodénite

Frissons

Syndrome de Stevens-Johnson

Arthralgie

Dysgueusie

Eructation

Hyperglycémie

Neutropénie

Oedème périphérique

Pancréatite aiguë

Paresthésie

Sécheresse buccale

Somnolence

Stéatose hépatique

Tremblement

Trouble de la mémoire

Malaise

Rhabdomyolyse

Gêne épigastrique

Rash maculopapuleux

Bouffées de chaleur

Lymphadénopathie

Ulcère peptique

Augmentation de l'appétit

Oedème de la face

Peau sèche

Polydipsie

Gêne abdominale

Humeur dépressive

Hypersensibilité

Léthargie

Néphrite tubulo-interstitielle

Gastro-entérite infectieuse

Hypo-esthésie

Modification de l'humeur

Trouble cognitif

Lipohypertrophie

Prurit cutané

Sueurs nocturnes

Trouble du sommeil

Nycturie

Hyperphagie

Odynophagie

Prurit généralisé

Comportement suicidaire

Amnésie

Douleur musculosquelettique

Kyste rénal

Molluscum contagiosum

Rash prurigineux

Cervicalgie

Herpes simplex

Douleur abdominale haute

Gêne thoracique

Diminution de I'albuminémie

Dyslipidémie

Douleur aux extrémités

Dermatite acnéiforme

Dysfonction érectile

Altération de la vision

Xérodermie

Papillome cutané

Hémorragie rectale

Crise de panique

Hypersomnie

Sensibilité abdominale

Trouble de l'attention

Douleur au flanc

Ostéopénie

Lipo-atrophie

Troubles mentaux

Augmentation du tissu adipeux

Hypersensibilité médicamenteuse

Bilirubinémie augmentée

Insomnie de milieu de nuit

Céphalée de tension

Phosphatase alcaline augmentée

Sensation de nervosité

Syndrome DRESS

Rash maculeux

Syndrome de restauration immunitaire

INR augmenté

Glycémie augmentée

Mauvaise qualité du sommeil

Surdose accidentelle

Globules blancs diminués

Globules rouges recherche positive dans l'urine

Plaquettes diminuées

Lipoprotéines de basse densité augmentées

Lipoprotéines de haute densité augmentées

Présence de glucose dans l'urine

Glycémie à jeun augmentée

Azote uréique du sang augmenté

Créatininémie augmentée

Cholestérolémie augmentée

Amylasémie augmentée

Numération des neutrophiles absolus diminuée

Sensation vertigineuse posturale

Symptômes de la ménopause

Redistribution des graisses

Douleur d'un ganglion lymphatique

Gêne anorectale

Créatinine phosphokinase sanguine augmentée

Tour de taille augmenté

Lipo-atrophie faciale

Abcès d'un ganglion lymphatique

Hépatite alcoolique

Masse sous-maxillaire

Cancer

Hépatite auto-immune

Maladie de Basedow

Myopathie

Eruption cutanée

Rétinite à cytomégalovirus

Ostéonécrose

Infection mycobactérienne

Pneumopathie à Pneumocystis jiroveci

Affection auto-immune

Réaction inflammatoire à des infections opportunistes


Résumé du profil de sécurité d'emploi

Dans des essais cliniques randomisés, raltégravir 400 mg a été administré deux fois par jour en association avec un traitement de fond fixe ou optimisé, à des patients adultes naïfs de traitement

(N = 547) et prétraités (N = 462) jusqu'à 96 semaines. 531 autres patients naïfs de traitement ont reçu 1 200 mg de raltégravir une fois par jour avec de l'emtricitabine et du fumarate de ténofovir disoproxil jusqu'à 96 semaines. Voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours du traitement ont été des céphalées, des nausées et douleurs abdominales. Les effets indésirables graves les plus fréquemment rapportés ont été un syndrome de restauration immunitaire et une éruption cutanée. Dans les essais cliniques, les

taux d'interruption du raltégravir en raison de la survenue d'ef ets indésirables ont été de 5 % ou

moins.

Des cas rhabdomyolyse, un effet indésirable grave, ont été rapportés de façon peu fréquente depuis la commercialisation de raltégravir 400 mg deux fois par jour.

Tableau récapitulatif des effets indésirables

Les effets indésirables considérés par les investigateurs comme étant en rapport avec le raltégravir (seul ou en association avec d'autres antirétroviraux), ainsi que les effets indésirables rapportés depuis la commercialisation sont listés ci-dessous par classe de systèmes d'organes. Les fréquences sont

définies comme suit : fréquent (1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Description de certains effets indésirables

Des cas de cancers ont été rapportés chez les patients prétraités et chez les patients naïfs de traitement recevant le raltégravir en association avec d'autres agents antirétroviraux. Les types et les incidences de cancers spécifiques étaient ceux attendus dans une population hautement immunodéprimée. Dans ces études, le risque de développement d'un cancer a été comparable dans les groupes recevant le raltégravir et dans ceux qui recevaient les traitements comparateurs.

Des anomalies biologiques au niveau de la créatine phosphokinase (CPK) de Grade 2-4 ont été observées chez des patients traités par raltégravir. Des cas de myopathie et de rhabdomyolyse ont été rapportés. Utiliser le raltégravir avec prudence chez les patients ayant des antécédents de myopathie ou de rhabdomyolyse ou présentant des facteurs de risque tels que la prise de médicaments connus pour entraîner de tels effets (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, particulièrement chez les patients ayant des facteurs de risque généralement avérés, une maladie VIH avancée ou une exposition à long terme à un traitement par des associations d'antirétroviraux. La fréquence de ces cas n'est pas connue (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Chez les patients porteurs du VIH présentant une immunodéficience sévère au moment de la mise en place du TARC, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou

résiduelles peut survenir. Des cas de maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et

l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés. Toutefois, le moment rapporté du début de la maladie est plus variable et ces événements peuvent survenir de nombreux mois après la mise en place du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Pour chacun des effets indésirables cliniques suivants, il y a eu au moins un évènement grave : herpès génital, anémie, syndrome de reconstitution immunitaire, dépression, troubles mentaux, tentative de suicide, gastrite, hépatite, insuffisance rénale, surdosage accidentel.

Dans les études cliniques chez des patients prétraités, des éruptions cutanées, quelle que soit leur imputabilité au médicament, ont été plus fréquemment observées avec les associations comportant raltégravir et darunavir par rapport aux associations contenant raltégravir sans darunavir ou darunavir

sans raltégravir. Les éruptions cutanées considérées par l'investigateur comme liées au médicament se

sont produites à des taux similaires. Les taux d'éruptions cutanées ajustés en fonction de l'exposition (toutes causes confondues) ont été respectivement de 10,9, 4,2 et 3,8 pour 100 patients-années (PA) ; les taux correspondants pour les éruptions cutanées liées au médicament ont été respectivement de 2,4,

1,1 et 2,3 pour 100 PA. Les éruptions cutanées observées dans les études cliniques ont été d'intensité

légère à modérée et n'ont pas entraîné l'arrêt du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou de l'hépatite C

Lors des essais cliniques, il y avait 79 patients co-infectés avec une hépatite B, 84 co-infectés avec une

hépatite C et 8 patients co-infectés avec des hépatites B et C qui ont été traités avec du raltégravir en association avec d'autres médicaments pour le VIH-1. Généralement, le profil de sécurité d'emploi de raltégravir chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C a été comparable à celui observé chez les patients sans co-infection par le virus de l'hépatite B et/ou C bien que les taux d'anomalies des ASAT/ALAT aient été quelque peu supérieurs dans le sous-groupe de patients co- infectés avec le virus de l'hépatite B et/ou C.

A la semaine 96, des anomalies biologiques de Grade 2 ou plus, représentant une aggravation du grade par rapport aux valeurs initiales des ASAT, des ALAT ou de la bilirubinémie totale, ont été constatées chez respectivement 29 %, 34 % et 13 % des patients co-infectés traités par raltégravir versus 11 %, 10 % et 9 % de tous les autres patients recevant du raltégravir. Chez les patients naïfs de traitement, à la semaine 240, des anomalies biologiques de Grade 2 ou plus, représentant une aggravation du grade par rapport aux valeurs initiales des ASAT, des ALAT ou de la bilirubinémie totale, ont été constatées chez respectivement 22 %, 44 % et 17 % des patients co-infectés traités par raltégravir versus 13 %, 13 % et 5 % de tous les autres patients recevant du raltégravir.

Population pédiatrique

Enfants et adolescents âgés de 2 à 18 ans

Le raltégravir a été étudié chez 126 patients prétraités, enfants et adolescents âgés de 2 à 18 ans, infectés par le VIH-1, en association avec d'autres agents antirétroviraux dans l'étude IMPAACT P1066 (voir rubriques Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques). Sur les 126 patients, 96 ont reçu la dose recommandée de raltégravir.

Chez ces 96 enfants et adolescents, la fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables liés au médicament jusqu'à la semaine 48 ont été comparables à ceux observés chez les adultes.

Un patient a eu des effets indésirables de Grade 3 liés au médicament : hyperactivité psychomotrice, comportement anormal et insomnie ; un patient a eu une éruption cutanée allergique grave de Grade 2 liée au médicament.

Un patient a présenté des anomalies des examens biologiques liées au médicament et considérées comme graves : ASAT Grade 4 et ALAT Grade 3.

Nourrissons et jeunes enfants âgés de 4 semaines à moins de 2 ans

Le raltégravir a également été étudié chez 26 nourrissons et jeunes enfants âgés de 4 semaines à moins de 2 ans, infectés par le VIH-1, en association avec d'autres agents antirétroviraux dans l'étude IMPAACT P1066 (voir rubriques Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques).

Chez ces 26 nourrissons et jeunes enfants, la fréquence, le type et la sévérité des effets indésirables liés au médicament jusqu'à la semaine 48 ont été comparables à ceux observés chez les adultes.

Un patient a présenté un rash allergique grave de Grade 3 lié au médicament, ayant entraîné l'arrêt du traitement.

Nouveau-nés exposés au VIH-1

Dans l'étude IMPAACT P1110 (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques), les nourrissons éligibles devaient être nés à au moins 37 semaines de gestation et peser au moins 2 kg. Seize (16) nouveau-nés ont reçu 2 doses d'Isentress dans les 2 premières semaines de vie, et 26 nouveau-nés ont reçu une dose quotidienne

pendant 6 semaines ; tous ont été suivis pendant 24 semaines. Il n'y a eu aucun ef et indésirable

clinique lié au médicament et il y a eu trois effets indésirables biologiques liés au médicament (une neutropénie transitoire de Grade 4 chez un sujet recevant de la zidovudine en prévention de la

transmission mère-enfant (PTME), et deux élévations de la bilirubine (l'une de Grade 1 et l'autre de

Grade 2) considérées comme non graves et ne nécessitant pas de traitement spécifique).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle

permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le ISENTRESS 100 mg cp à croquer

Grossesse

Il n'existe pas de données concernant l'utilisation des comprimés à croquer chez la femme enceinte. Les données chez un grand nombre de femmes enceintes exposées au raltégravir 400 mg deux fois par jour pendant le premier trimestre (plus de 1 000 suivis prospectifs de grossesse) n'a mis en évidence aucun effet malformatif. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Un nombre modéré de données chez la femme enceinte exposée au raltégravir 400 mg deux fois par jour pendant le deuxième et/ou le troisième trimestre (entre 300 et 1 000 suivis prospectifs de grossesse) n'a mis en évidence aucun risque accru de toxicité pour le fœtus ou le nouveau-né.

Les comprimés à croquer de raltégravir doivent être utilisés pendant la grossesse uniquement si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel pour le fœtus. Voir rubrique Posologie et mode d'administration pour la posologie recommandée.

Registre des grossesses sous antirétroviraux

Pour suivre les conséquences, chez la mère et le fœtus, d'une administration de raltégravir par inadvertance chez les patientes enceintes, un registre des grossesses sous antirétroviraux a été mis en place. Les médecins sont encouragés à inscrire les patientes dans ce registre.

En règle générale, lorsqu'il est décidé d'utiliser des agents antirétroviraux chez la femme enceinte pour traiter des infections par le VIH, et ainsi de diminuer le risque de transmission verticale du VIH vers le nouveau-né, les données animales ainsi que l'expérience clinique chez la femme enceinte doivent être prises en compte afin de définir la sécurité d'emploi chez le fœtus.

Allaitement

Le raltégravir et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel humain et de ce fait des effets sur les nouveau-nés et nourrissons allaités sont probables. Les données pharmacodynamiques et toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré une excrétion du raltégravir et de ses métabolites dans le lait (voir rubrique Données de sécurité préclinique pour plus de détails).

Un risque pour les nouveau-nés et nourrissons ne peut être exclu.

Le raltégravir ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. En règle générale, il est recommandé que les mères infectées par le VIH n'allaitent pas leurs bébés, afin d'éviter la transmission du VIH.

Fertilité

Il n'y a pas eu d'effet sur la fertilité chez des rats et des rates ayant reçu des doses allant jusqu'à 600 mg/kg/jour, ce qui correspond à une exposition trois fois supérieure à la dose recommandée chez l'homme.


Mise en garde pour ISENTRESS 100 mg cp à croquer

Mise en garde

Données générales

Les patients doivent être informés que les traitements antirétroviraux actuels ne guérissent pas l'infection par le VIH et qu'ils n'ont pas démontré leur capacité à prévenir le risque de transmission du VIH par voie sanguine. Bien qu'il ait été démontré qu'un traitement antirétroviral efficace sur le plan virologique réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Afin de prévenir toute transmission, des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales.

Le raltégravir a une barrière génétique à la résistance relativement basse. Par conséquent, chaque fois que possible, le raltégravir doit être administré avec deux autres agents antirétroviraux actifs afin de réduire le risque d'échec virologique et le développement de résistance (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Chez les patients naïfs de traitement, les données issues de l'étude clinique menée avec le raltégravir sont limitées à son utilisation en association avec deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil).

Dépression

Des cas de dépression, incluant des idées et des comportements suicidaires, ont été rapportés particulièrement chez des patients ayant un antécédent de dépression ou de maladie psychiatrique. Le raltégravir doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant un antécédent de dépression ou de maladie psychiatrique.

Insuffisance hépatique

La sécurité et l'efficacité du raltégravir n'ont pas été établies chez les patients ayant des troubles hépatiques sévères sous-jacents. Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Propriétés pharmacocinétiques).

Les patients ayant un dysfonctionnement hépatique préexistant, y compris une hépatite chronique, présentent une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique en cas de traitement par des associations antirétrovirales et doivent être surveillés selon les pratiques habituelles. En cas de manifestation d'une aggravation des problèmes hépatiques chez ces patients, une interruption ou un arrêt du traitement doit être envisagé.

Il y a un risque plus élevé d'évènements indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals chez les patients atteints d'une hépatite B ou C chronique et traités par une association antirétrovirale.

Ostéonécrose

Bien que l'étiologie soit considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant été exposés à un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

Syndrome de restauration immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumopathies à Pneumocystis jiroveci (anciennement appelé Pneumocystis carinii). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.

Des cas de maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans le cadre d'une restauration immunitaire. Toutefois, le moment rapporté du début de la maladie est plus variable et ces événements peuvent survenir de nombreux mois après la mise en place du traitement.

Anti-acides

L'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant de l'aluminium et du magnésium a entraîné une diminution des concentrations plasmatiques du raltégravir. L'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant de l'aluminium et/ou du magnésium n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Rifampicine

Le raltégravir doit être utilisé avec prudence en cas de co-administration avec de puissants inducteurs de l'uridine diphosphate glucuronosyltransférase (UGT) 1A1 (comme la rifampicine). La rifampicine réduit les concentrations plasmatiques du raltégravir ; l'impact sur l'efficacité du raltégravir n'est pas connu. Cependant, si la co-administration avec la rifampicine ne peut être évitée, un doublement de la dose de raltégravir peut être envisagé chez l'adulte. Il n'y a pas de données pour guider la co- administration de raltégravir avec la rifampicine chez les patients âgés de moins de 18 ans (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Myopathie et rhabdomyolyse

Des cas de myopathie et de rhabdomyolyse ont été rapportés. A utiliser avec prudence chez les patients ayant des antécédents de myopathie ou de rhabdomyolyse ou présentant des facteurs de risque tels que la prise de médicaments connus pour entraîner de tels effets (voir rubrique Effets indésirables).

Réactions cutanées et d'hypersensibilité sévères

Des réactions cutanées sévères, mettant potentiellement en jeu le pronostic vital, voire fatales ont été rapportées chez des patients prenant raltégravir, en association dans la plupart des cas avec des médicaments susceptibles d'entraîner de telles réactions. Celles-ci incluent des cas de syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermique toxique. Des réactions d'hypersensibilité ont également été rapportées et ont été caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux et parfois par des dysfonctionnements d'organes, y compris une insuffisance hépatique. Le raltégravir et les autres médicaments suspectés doivent être interrompus immédiatement dès la survenue de signes ou symptômes de réactions cutanées sévères ou de réactions d'hypersensibilité (tels que mais pas exclusivement : éruption cutanée sévère, éruption cutanée avec fièvre, malaise général, fatigue, douleur musculaire ou articulaire, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, œdème de la face, hépatite, éosinophilie, angio-œdème). L'état clinique, y compris les aminotransférases hépatiques, devront être surveillés et un traitement médical approprié devra être initié. Un retard dans l'arrêt du traitement par raltégravir ou d'un des autres agents suspectés après l'apparition d'une éruption cutanée sévère peut mettre en jeu le pronostic vital.

Réactions cutanées

Des cas d'éruption cutanée ont été plus fréquemment rapportés chez les patients prétraités recevant une association comportant raltégravir et darunavir versus les patients recevant le raltégravir sans darunavir ou le darunavir sans raltégravir (voir rubrique Effets indésirables).

Comprimés à croquer de 25 mg

Fructose

Ce médicament contient jusqu’à 0,54 mg de fructose par comprimé. Le fructose peut abîmer les dents.

Sorbitol

Ce médicament contient jusqu'à 1,5 mg de sorbitol (E 420) par comprimé.
La teneur en sorbitol dans les médicaments à usage oral peut affecter la biodisponibilité d'autres médicaments à usage oral administrés de façon concomitante.

Aspartam

Ce médicament contient de l'aspartam (E 951), une source de phénylalanine. Chaque comprimé à croquer de 25 mg contient jusqu'à 0,47 mg d'aspartam, correspondant à jusqu'à 0,05 mg de phénylalanine. Cela peut être nocif pour les patients présentant une phénylcétonurie. 56

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Saccharose

Ce médicament contient jusqu'à 3,5 mg de saccharose par comprimé à croquer de 25 mg. Cela peut être nocif pour les dents. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. Comprimés à croquer de 100 mg Fructose Ce médicament contient jusqu’à 1,07 mg de fructose par comprimé. Le fructose peut abîmer les dents. Sorbitol Ce médicament contient jusqu'à 2,9 mg de sorbitol (E 420) par comprimé. La teneur en sorbitol dans les médicaments à usage oral peut affecter la biodisponibilité d'autres médicaments à usage oral administrés de façon concomitante. Aspartam Ce médicament contient de l'aspartam (E 951), une source de phénylalanine. Chaque comprimé à croquer de 100 mg contient jusqu'à 0,93 mg d'aspartam, correspondant à jusqu'à 0,10 mg de phénylalanine. Cela peut être nocif pour les patients présentant une phénylcétonurie. Sodium Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ». Saccharose Ce médicament contient jusqu'à 7 mg de saccharose par comprimé à croquer de 100 mg. Cela peut être nocif pour les dents. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Précautions d'emploi

Antécédent de dépression

Antécédent de trouble psychiatrique

Insuffisance hépatique sévère

Dysfonctionnement hépatique

Ostéonécrose

Arthralgie

Raideur articulaire

Difficulté à se mouvoir

Syndrome de restauration immunitaire

Troubles inflammatoires

Infection opportuniste

Antécédent de myopathie

Antécédent de rhabdomyolyse

Prédispositon à une myopathie

Risque de rhabdomyolyse

Réaction cutanée sévère

Réaction d'hypersensibilité

Phénylcétonurie

Aptitude à conduire

Des sensations vertigineuses ont été rapportées chez certains patients dont le traitement contient du raltégravir. Les sensations vertigineuses peuvent avoir une influence sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines (voir rubrique Effets indésirables).

Interaction avec d'autre médicaments

'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les études in vitro montrent que le raltégravir n'est pas un substrat des enzymes du cytochrome P450 (CYP), qu'il n'a pas d'effet inhibiteur sur les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 ou CYP3A, qu'il n'a pas d'effet inhibiteur sur les UDP- glucuronosyltransférases (UGT) 1A1 et 2B7 ni d'effet inducteur sur le CYP3A4, et qu'il n'inhibe pas le transport médié par la glycoprotéine P. Sur la base de ces données, il n'est pas attendu que le raltégravir modifie la pharmacocinétique des médicaments qui sont des substrats de ces enzymes ou de la glycoprotéine P.

Sur la base des études in vitro et in vivo, le raltégravir est principalement métabolisé par glucuronidation médiée par l'UGT1A1.

Une variabilité inter et intra individuelle importante a été observée dans la pharmacocinétique du raltégravir.

Effet du raltégravir sur la pharmacocinétique d'autres médicaments

Dans les études d'interactions, le raltégravir n'a pas eu d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'étravirine, du maraviroc, du fumarate de ténofovir disoproxil, des contraceptifs hormonaux, de la méthadone, du midazolam ou du bocéprévir.

Dans certaines études, la co-administration de raltégravir avec le darunavir a entraîné une légère diminution des concentrations plasmatiques du darunavir ; le mécanisme de cet effet est inconnu.

Cependant, l'effet du raltégravir sur les concentrations plasmatiques du darunavir ne semble pas être cliniquement significatif.

Effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du raltégravir

Le raltégravir étant principalement métabolisé par l'UGT1A1, le raltégravir doit être utilisé avec prudence en cas de co-administration avec de puissants inducteurs de l'UGT1A1 (comme la rifampicine). La rifampicine réduit les concentrations plasmatiques du raltégravir ; l'impact sur l'efficacité du raltégravir n'est pas connu. Cependant, si la co-administration avec la rifampicine ne peut être évitée, un doublement de la dose de raltégravir peut être envisagé chez l'adulte. Il n'y a pas de données pour guider la co-administration de raltégravir avec la rifampicine chez les patients âgés de moins de 18 ans (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). L'effet d'autres inducteurs enzymatiques puissants (tels que la phénytoïne et le phénobarbital) sur l'UGT1A1 n'est pas connu. Des inducteurs moins puissants (tels que : éfavirenz, névirapine, étravirine, rifabutine, glucocorticoïdes, millepertuis, pioglitazone) peuvent être utilisés avec la dose recommandée de raltégravir.

La co-administration de raltégravir avec des médicaments connus pour être des inhibiteurs puissants de l'UGT1A1 (tels que l'atazanavir) peut augmenter les concentrations plasmatiques du raltégravir. Des inhibiteurs moins puissants de l'UGT1A1 (tels que indinavir, saquinavir) peuvent également augmenter les concentrations plasmatiques du raltégravir, mais dans une moindre mesure, comparé à l'atazanavir. De plus, le fumarate de ténofovir disoproxil peut augmenter les concentrations plasmatiques du raltégravir, cependant, le mécanisme de cet effet est inconnu (voir tableau 3). Dans les études cliniques, une grande partie des patients recevait un traitement de fond optimisé comportant

l'atazanavir et/ou le fumarate de ténofovir disoproxil, deux médicaments entraînant des augmentations de la concentration plasmatique du raltégravir. Le profil de sécurité d'emploi observé chez ces patients recevant l'atazanavir et/ou le fumarate de ténofovir disoproxil a généralement été comparable au profil de sécurité d'emploi des patients ne recevant pas ces médicaments. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire.

L'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant des cations métalliques bivalents peut réduire l'absorption du raltégravir par chélation, entraînant une diminution des concentrations plasmatiques du raltégravir. La prise d'anti-acides contenant de l'aluminium et du magnésium dans les 6 heures avant ou après l'administration de raltégravir a significativement diminué les concentrations plasmatiques du raltégravir. Par conséquent, l'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant de l'aluminium et/ou du magnésium n'est pas recommandée. L'administration concomitante de raltégravir avec un anti-acide contenant du carbonate de calcium a diminué les concentrations plasmatiques du raltégravir ; cependant, cette interaction n'est pas considérée comme cliniquement significative. Par conséquent, en cas d'administration concomitante de raltégravir avec un anti-acide contenant du carbonate de calcium aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

La co-administration de raltégravir avec d'autres agents qui augmentent le pH gastrique (tels qu'oméprazole et famotidine) peut augmenter le taux d'absorption du raltégravir et causer une augmentation des concentrations plasmatiques du raltégravir (voir tableau 3). Les profils de sécurité d'emploi dans le sous-groupe des patients en essais de phase III prenant des inhibiteurs de la pompe à proton ou des antagonistes des récepteurs H2 étaient comparables à ceux qui ne prenaient pas ces anti- acides. Par conséquent, aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire avec la prise d'inhibiteur de la pompe à proton ou d'antagoniste des récepteurs H2.

Toutes les études d'interaction ont été conduites chez l'adulte.

Tableau 3

Interactions : données pharmacocinétiques chez l'adulte

Médicaments par classe thérapeutique Interaction (mécanisme, si connu) Recommandations concernant la co-administration
ANTIRETROVIRAUX
Inhibiteurs de la protéase (IP)
Atazanavir/ritonavir (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC  41 % raltégravir C12 h  77 % raltégravir Cmax  24 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir.

(Inhibition de l'UGT1A1)
Tipranavir/ritonavir (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC  24 % raltégravir C12 h ? 55 % raltégravir Cmax ? 18 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir.

(Induction de l'UGT1A1)
Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI)
Efavirenz (raltégravir 400 mg dose unique) raltégravir ASC ? 36 % raltégravir C12 h ? 21 % raltégravir Cmax ? 36 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir.

(Induction de l'UGT1A1)
Etravirine (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC ? 10 % raltégravir C12 h ? 34 % raltégravir Cmax ? 11 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou l'étravirine.

(Induction de l'UGT1A1)

étravirine ASC 10 % étravirine C12 h 17 % étravirine Cmax 4 %
Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI)
Fumarate de ténofovir disoproxil (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC 49 % raltégravir C12 h 3 % raltégravir Cmax 64 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou le fumarate de ténofovir disoproxil.

(Mécanisme d'interaction non connu)

ténofovir ASC ? 10 % ténofovir C24 h ? 13 % ténofovir Cmax 23 %
Inhibiteurs de CCR5
Maraviroc (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC ? 37 % raltégravir C12 h ? 28 % raltégravir Cmax ? 33 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou le maraviroc.

(Mécanisme d'interaction non connu)

maraviroc ASC ? 14 % maraviroc C12 h ? 10 % maraviroc Cmax 21 %
ANTIVIRAUX DU VHC
Inhibiteurs de protéases (IP) NS3/4A
Bocéprévir raltégravir ASC 4 % Aucune adaptation posologique n'est
(raltégravir 400 mg dose unique) raltégravir C12 h 25 % raltégravir Cmax 11 % nécessaire pour le raltégravir ou le bocéprévir.

(Mécanisme d'interaction non connu)
Médicaments par classe thérapeutique Interaction (mécanisme, si connu) Recommandations concernant la co-administration
ANTIMICROBIENS
Actifs sur les mycobactéries
Rifampicine (raltégravir 400 mg dose unique) raltégravir ASC ? 40 % raltégravir C12 h ? 61 % raltégravir Cmax ? 38 % (Induction de l'UGT1A1) La rifampicine réduit les concentrations plasmatiques de raltégravir. Si la co-administration avec la rifampicine ne peut être évitée, un doublement de la dose de raltégravir peut être envisagé (voir


rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
SEDATIFS
Midazolam (raltégravir 400 mg deux fois par jour) midazolam ASC ? 8 % midazolam Cmax 3 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou le midazolam. Ces résultats montrent que le raltégravir n'est pas un inducteur ou un inhibiteur du CYP3A4, et que le raltégravir n'est donc pas supposé modifier la pharmacocinétique des médicaments qui sont des substrats du CYP3A4.
Médicaments par classe thérapeutique Interaction (mécanisme, si connu) Recommandations concernant la co-administration
ANTI-ACIDES CONTENANT DES CATIONS METALLIQUES
Anti-acide (hydroxide d'aluminium et de magnésium) (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC ? 49 % raltégravir C12 h ? 63 % raltégravir Cmax ? 44 % 2 heures avant le raltégravir raltégravir ASC ? 51 % raltégravir C12 h ? 56 % raltégravir Cmax ? 51 % Les anti-acides contenant de l'aluminium et du magnésium diminuent les concentrations plasmatiques du raltégravir. L'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant de l'aluminium et/ou du magnésium n'est pas recommandée.

2 heures après le raltégravir raltégravir ASC ? 30 % raltégravir C12 h ? 57 % raltégravir Cmax ? 24 %

6 heures avant le raltégravir raltégravir ASC ? 13 % raltégravir C12 h ? 50 % raltégravir Cmax ? 10 %

6 heures après le raltégravir raltégravir ASC ? 11 % raltégravir C12 h ? 49 % raltégravir Cmax ? 10 %

(chélation des cations métalliques)
Anti-acide (carbonate de calcium) (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC ? 55 % raltégravir C12 h ? 32 % raltégravir Cmax ? 52 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir.

(chélation des cations métalliques)
AUTRES CATIONS METALLIQUES
Sels de fer Attendu : Raltégravir ASC ? (chélation des cations métalliques) L'administration simultanée de sels de fer devrait réduire les concentrations plasmatiques du raltégravir ; prendre les sels de fer à au moins deux heures de distance de l'administration du raltégravir peut permettre de limiter cet effet.
ANTI-H2 ET INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS
Oméprazole (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC 37 % raltégravir C12 h 24 % raltégravir Cmax 51 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir.

(solubilité accrue)
Famotidine (raltégravir 400 mg deux fois par jour) raltégravir ASC 44 % raltégravir C12 h 6 % raltégravir Cmax 60 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir.

(solubilité accrue)
CONTRACEPTIFS HORMONAUX

Ethinylestradiol Norelgestromine (raltégravir 400 mg deux fois par jour) éthinylestradiol ASC ? 2 % éthinylestradiol Cmax 6 % norelgestromine ASC 14 % norelgestromine Cmax 29 % Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou les contraceptifs hormonaux (à base d'œstrogène ou de progestérone)
ANALGESIQUES OPIACES

Méthadone (raltégravir 400 mg deux fois par jour) méthadone ASC  méthadone Cmax ? Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou la méthadone

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Excipients

Hyprolose, Sucralose, Saccharine sodique, Sodium citrate, Mannitol, Ammonium glycyrrhizate, Sorbitol, Fructose, Arôme banane, Arôme orange, Arôme masquant, Aspartam, Saccharose, Crospovidone, Fumarate de stéaryle sodique, Magnésium stéarate, Hypromellose, Macrogol 400, Ethylcellulose, Ammonium hydroxyde, Triglycéride, Oléique acide, Fer oxyde, Fer oxyde

Exploitant / Distributeur

MSD FRANCE

10-12 Cours Michelet

92800

PUTEAUX

Code UCD7 : 9391077

Code UCD13 : 3400893910771

Code CIS : 63586968

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : MSD FRANCE

Prix vente TTC : 151.83€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 151.83€

Taux SS : 100%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH1

Date AMM : 25/02/2013

Rectificatif AMM : 08/10/2021

Marque : ISENTRESS

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400926992576

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

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