INTRAROSA

Principes actifs : Prastérone

Les gammes de produits

INTRAROSA 6,5 mg ovule

Non remboursé

Sur prescription seulement

Atrophie vulvovaginale post-ménopausique

Forme :

 Ovule

Catégories :

 Gynécologie, Traitement de la ménopause, Autres traitements des troubles de la ménopause, Prastérone

Principes actifs :

 Prastérone

Posologie pour INTRAROSA 6,5 mg ovule

Indications

Atrophie vulvovaginale post-ménopausique

Posologie

Adulte Femme . ménopausée. Atrophie vulvovaginale post-ménopausique. Voie vaginale
1 ovule 1 fois par jour le soir au coucher dans le vagin.

Administration

Voie vaginale

Recommandations patient

REALISER un examen régulier des seins uivant les recommandations du medecin.
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER UN MEDECIN en cas de :
-  Saignements vaginaux non expliqués.
- Signes d'un caillot sanguin dans une veine (thrombose)
            - gonflement douloureux et rougeur au niveau des jambes;
            - douleur thoracique soudaine;
            - difficulté à respirer.
- Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux (ictère). Cela peut être un signe de maladie du foie;
- Grossesse
- Maux de tête, fatigue, vertiges (Symptômes d'une augmentation importante de la tension artérielle);
- Maux de têtes migraineux apparaissant pour la première fois.

REALISER un examen régulier des seins et CONSULTER UN MEDECIN en cas de :

- Présence de capitons au niveau de la peau.

- Modifications au niveau du mamelon.

- Masse vue ou ressentie.
EVITER l'utilisation avec un préservatif, un diaphragme ou une cape cervicale en latex, car le matériau peut être endommagé par la préparation.

NE PAS SUSPENDRE LE TRAITEMENT en cas de pertes vaginales (celles-ci peuvent apparaître en raison de la fonte de la base de graisse solide ainsi que de l'augmentation prévisible des sécrétions vaginales due au traitement).





Contre-indications pour INTRAROSA 6,5 mg ovule

  • Saignement génital inexpliqué
  • Cancer du sein
  • Antécédent de cancer du sein
  • Tumeur estrogénodépendante
  • Cancer de l'endomètre
  • Hyperplasie endométriale non traitée
  • Affection hépatique aiguë
  • Antécédent d'affection hépatique jusqu'à normalisation des tests hépatiques
  • Antécédent d'accident thrombo-embolique veineux
  • Accident thrombo-embolique veineux
  • Thrombophilie
  • Accident thrombotique artériel
  • Angor
  • Infarctus du myocarde
  • Porphyrie
  • Sujet de sexe masculin
  • Grossesse
  • Allaitement
  • Femme non ménopausée
  • Fille prépubère

Effets indésirables pour INTRAROSA 6,5 mg ovule

Niveau d’apparition des effets indésirables

Fréquent

Variation de poids

Ecoulement au site d'application

Frottis cervical douteux

Polype utérin

Masse mammaire

Polype cervical

Cancer de l'ovaire

Chloasma

Démence

Maladie coronarienne

Thrombose veineuse profonde

Cancer mammaire

Embolie pulmonaire

Accident vasculaire cérébral ischémique

Erythème polymorphe

Erythème noueux

Purpura vasculaire

Erythème cutané

Perte vaginale

Risque thromboembolique

Maladie de la vésicule biliaire


Résumé du profil de sécurité

L'effet indésirable le plus couramment observé a été les pertes vaginales. Ceci s'explique par la fonte de la graisse solide utilisée comme excipient, qui s'ajoute à une augmentation prévisible des sécrétions vaginales en raison du traitement. L'interruption d'Intrarosa n'est pas nécessaire en cas de pertes vaginales (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Tableau récapitulatif des effets indésirables

Les effets indésirables observés lors des études cliniques avec des ovules de 6,5 mg de prastérone sont présentés dans le tableau 1 ci-dessous.

Tableau 1 : Effets indésirables observés lors des études cliniques avec des ovules de 6,5 mg de prastérone

Risque de cancer du sein

  • Une augmentation jusqu'à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez les femmes ayant pris une association œstroprogestative pendant plus de cinq ans.
  • L'augmentation du risque est nettement plus faible chez les utilisatrices d'œstrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d'associations œstroprogestatives.
  • Le niveau de risque est dépendant de la durée du traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
  • Les résultats de la plus grande étude randomisée contrôlée contre placebo (étude WHI) et de l'étude épidémiologique la plus grande (MWS) sont présentés ci-après.

Étude «Million Women» - Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement

#Risque relatif global. Le risque relatif n'est pas constant mais augmente avec la durée du traitement.

Remarque: étant donné que l'incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l'Union européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.

1 *Issu des taux d'incidence de base dans les pays développés

Études WHI (Women Health Initiative) aux États-Unis - risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement

Cancer de l'ovaire

L'utilisation d'un THS à base d'œstrogènes seuls ou d'une association œstroprogestative a été associée à une légère augmentation du risque de cancer de l'ovaire (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer de l'ovaire chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1,43 ; IC 95 % 1,31-1,56). Chez les femmes de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'environ un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmes de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer de l'ovaire sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période de cinq ans.

Risque thromboembolique veineux

L'utilisation d'un THS est associée à un risque relatif de 1,3 à 3 fois supérieur de développer une TEV, c'est-à-dire une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. La probabilité d'un tel événement est plus élevée au cours de la première année d'utilisation du traitement hormonal (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi). Les résultats des études WHI sont présentés ci-après:

Études WHI - Risque additionnel de TEV sur 5 ans de traitement

Risque de maladie coronarienne

  • Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS œstroprogestatif au-delà de 60 ans (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Risque d'accident vasculaire cérébral ischémique

  • L'utilisation d'un THS à base d'œstrogènes seuls ou d'une association œstroprogestative est associée à une augmentation jusqu'à 1,5 fois du risque relatif d'AVC ischémique. Le risque d'AVC hémorragique n'est pas augmenté lors de l'utilisation d'un THS.
  • Ce risque relatif ne dépend pas de l'âge ni de la durée du traitement, mais comme le risque de base est fortement lié à l'âge, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge, voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

2 *Étude WHI chez les femmes hysterectomisées, n'ayant pas montré d'augmentation du risque de cancer du sein 3 *Étude menée chez des femmes hystérectomisées

Études WHI combinées - Risque additionnel d'accident vasculaire ischémique*4 sur 5 ans d'utilisation

D'autres effets indésirables ont été rapportés lors de l'administration d'un traitement œstroprogestatif:

  • Maladie de la vésicule biliaire.
  • Affections cutanées et sous-cutanées: chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire.
  • Démence probable après 65 ans (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le INTRAROSA 6,5 mg ovule

Grossesse

Intrarosa n'est pas indiqué chez la femme avant la ménopause, en âge de procréer, y compris chez la femme enceinte.

En cas de survenue d'une grossesse au cours du traitement par Intrarosa, le traitement doit être interrompu immédiatement. Il n'existe pas de données sur l'utilisation d'Intrarosa chez les femmes enceintes.

Aucune étude n'a été réalisée chez l'animal en matière de reprotoxicité (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel chez l'humain est inconnu.

Allaitement

Intrarosa n'est pas indiqué durant l'allaitement.

Fertilité

Intrarosa n'est pas indiqué chez la femme fertile.


Mise en garde pour INTRAROSA 6,5 mg ovule

Mise en garde

Dans le traitement des symptômes de la ménopause, Intrarosa ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois tous les six mois. Le traitement par Intrarosa peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru, après un entretien avec le médecin.

Examen médical/suivi

Avant l'instauration d'un traitement par Intrarosa, les antécédents médicaux personnels et familiaux doivent être examinés en détail. L'examen physique (y compris pelvien et mammaire) doit se baser sur ces antécédents et sur les contre-indications ainsi que sur les mises en garde spéciales et précautions d'emploi selon la décision du médecin. Durant le traitement, la nature et fréquence des contrôles périodiques doivent être adaptés à chaque femme concernée. Les femmes doivent être informées que les changements observés au niveau des seins doivent être signalés à leur médecin (voir la rubrique «Cancer du sein» ci-après). Des examens comprenant des frottis cervicaux (Pap) et des mesures de tension artérielle doivent être effectués conformément aux pratiques de dépistage communément acceptées, et modifiés en fonction des besoins cliniques de chaque patiente.

Situations nécessitant une surveillance

  • Si l'une des situations suivantes est présente, est survenue précédemment et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les situations suivantes peuvent réapparaître ou s'aggraver au cours d'un traitement par Intrarosa, en particulier:
    • léiomyome (fibromes utérins) ou endométriose
    • facteurs de risque thromboembolique (voir ci-après)
    • facteurs de risque de tumeurs oestrogéno-dépendantes, par exemple, 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein
    • hypertension
    • troubles hépatiques (par exemple, adénome hépatique)
    • diabète sucré avec ou sans complications vasculaires
    • lithiase biliaire
    • migraine ou céphalée (sévère)
    • lupus érythémateux disséminé
    • antécédents d'hyperplasie endométriale (voir ci-après) - épilepsie
    • asthme
    • otospongiose

Motifs d'arrêt immédiat du traitement

Le traitement doit être interrompu en cas de découverte d'une contre-indication ou dans l'une des situations suivantes:

  • ictère ou détérioration de la fonction hépatique
  • augmentation significative de la tension artérielle - céphalée de type migraine inhabituelle - grossesse.

Hyperplasie endométriale et cancer de l'endomètre

  • L'œstrogène est un métabolite de la prastérone. Chez les femmes non hystérectomisées, le risque d'hyperplasie endométriale et de cancer de l'endomètre augmente lorsque des œstrogènes exogènes sont administrés sur des périodes prolongées. Aucun cas d'hyperplasie endométriale n'a été signalé chez les femmes traitées durant 52 semaines au cours des études cliniques. Intrarosa n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'hyperplasie endométriale.
  • Dans le contexte de produits à base d'œstrogènes pour application vaginale dont l'exposition systémique aux œstrogènes reste dans les valeurs normales post-ménopausiques, il n'est pas recommandé d'ajouter un progestatif.
  • La sécurité endométriale de la prastérone administrée localement par voie vaginale à long terme n'a pas été étudiée sur une période supérieure à un an. Par conséquent, si le traitement est répété, il convient de le réévaluer au moins une fois par an.
  • Si des saignements ou du «spotting» surviennent pendant le traitement, la cause doit être investiguée. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d'exclure une pathologie maligne de l'endomètre.
  • Une stimulation par des œstrogènes seuls peut entraîner une transformation prémaligne ou maligne des foyers résiduels d'endométriose. En conséquence, il est conseillé de prendre des précautions en cas d'utilisation de ce produit chez des femmes hystérectomisées suite à une endométriose, surtout si elles ont une endométriose résiduelle, car l'administration intravaginale de prastérone n'a pas été étudiée chez les femmes ayant une endométriose.

La prastérone est métabolisée en composés œstrogéniques. Les risques ci-après ont été associés à un traitement hormonal de substitution (THS) systémique et s'appliquent dans une moindre mesure aux produits à base d'œstrogènes pour application vaginale pour lesquels l'exposition systémique aux œstrogènes reste dans les valeurs normales post-ménopausiques. Cependant, ces risques doivent être pris en compte en cas d'utilisation prolongée ou répétée du produit.

Cancer du sein

L'ensemble des données disponibles suggère un risque accru de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement œstroprogestatif, et potentiellement aussi chez celles prenant un THS systémique à base d'œstrogènes seuls, ce risque étant dépendant de la durée du traitement. L'augmentation du risque devient significative après quelques années d'utilisation mais revient à la normale après quelques années (au plus cinq ans) d'interruption du traitement.

Intrarosa n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'un cancer du sein ou ayant des antécédents de cancer du sein. Un cas de cancer du sein à la semaine 52 a été rapporté pour 1196 femmes exposées à une dose de 6,5 mg, soit un taux d'incidence inférieur à celui observé dans la population générale du même âge.

Cancer de l'ovaire

Le cancer de l'ovaire est beaucoup plus rare que le cancer du sein.

Les données épidémiologiques provenant d'une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS systémique à base d'œstrogènes seuls, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l'utilisation du produit et diminue progressivement après l'arrêt du traitement.

Intrarosa n'a pas été étudié chez les femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire ou ayant des antécédents de cancer de l'ovaire. Un cas de cancer de l'ovaire a été rapporté sur 1196 femmes exposées à une dose de 6,5 mg, soit un taux d'incidence supérieur à celui observé dans la population générale du même âge. Il est à noter que, dans ce cas, la maladie était présente avant le début du traitement et que la femme concernée était porteuse d'une mutation BRCA1.

Frottis cervical (Pap) anormal

Intrarosa n'a pas été étudié chez les femmes présentant un frottis cervical anormal [Cellules malpighiennes atypiques de signification non précisée (ASCUS)] ou pire. Des cas de frottis cervicaux (Pap) anormaux correspondant à un ASCUS ou à une lésion malpighienne intraépithéliale de bas grade (LSIL) ont été rapportés chez des femmes recevant une dose de 6,5 mg (événement fréquent).

Thromboembolie veineuse

Intrarosa n'a pas été étudié chez la femme présentant une maladie thromboembolique veineuse en cours ou passée.

  • Un THS systémique est associé à un risque de 1,3 à 3 fois supérieur de développer une thromboembolie veineuse (TEV), c'est-à-dire une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. La survenue' d'un tel événement est plus probable au cours de la première année de THS que par la suite (voir rubrique Effets indésirables).
  • Les patientes atteintes de thrombophilie connue ont un risque accru de TEV et le THS peut accroître ce risque. Par conséquent, le THS est contre-indiqué chez ces patientes (voir rubrique Contre-indications).
  • Les facteurs de risque généralement reconnus pour la TEV incluent la prise d'œstrogènes, un âge avancé, une chirurgie majeure, une immobilisation prolongée, l'obésité (IMC > 30 kg/m²), la période de grossesse/post-partum, un lupus érythémateux disséminé (LED) et un cancer. Il n'existe pas de consensus sur le lien possible entre varices et TEV.

Comme chez tous les patients ayant subi une opération, des mesures prophylactiques doivent être prises afin d'éviter le développement d'une TEV à la suite de la chirurgie. Si une immobilisation prolongée doit suivre une intervention chirurgicale programmée, une interruption temporaire du THS 4 à 6 semaines avant l'intervention est recommandée. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.

  • Chez les femmes qui n'ont pas d'antécédent personnel de TEV mais un parent proche ayant eu des antécédents de thrombose à un jeune âge, le dépistage peut être proposé avec une information éclairée sur ses limites (seuls certains types de troubles thrombophiliques sont identifiés lors de ces examens de dépistage).

Si un trouble thrombophilique lié à des thromboses chez des membres de la famille est identifié, ou si ce trouble est «sévère» (par exemple, déficit en antithrombine, en protéine S ou en protéine C ou une combinaison de troubles), le THS est contre-indiqué.

  • Chez les femmes sous traitement anticoagulant chronique, le rapport bénéfice/risque de l'utilisation du THS doit être soigneusement évalué.
  • Si une TEV se développe après la mise en place du traitement, Intrarosa doit être arrêté. Les patientes doivent être avisées de contacter immédiatement leur médecin si elles constatent l'apparition d'un symptôme évoquant la thromboembolie (par exemple, gonflement douloureux d'une jambe, douleur soudaine dans la poitrine, dyspnée).

Au cours des études cliniques, un cas d'embolie pulmonaire a été rapporté dans le groupe recevant une dose de 6,5 mg et un dans le groupe recevant un placebo.

Maladie coronarienne (MC)/hypertension

Intrarosa n'a pas été étudié chez les femmes présentant une hypertension non contrôlée (tension artérielle supérieure à 140/90 mmHg) ou une maladie cardiovasculaire. Des cas peu fréquents d'hypertension ont été rapportés dans les études cliniques à des taux d'incidence similaires dans les deux groupes (6,5 mg de prastérone et placebo). Aucun cas de maladie coronarienne n'a été rapporté au cours des études cliniques.

Accident vasculaire cérébral ischémique

Le traitement systémique à base d'œstrogènes seuls est associé à une augmentation jusqu'à 1,5 fois du risque d'AVC ischémique. Le risque relatif n'évolue pas avec l'âge ou le temps depuis la ménopause. Cependant, sachant que le risque de base d'AVC est fortement lié à l'âge, le risque absolu d'AVC chez les femmes utilisant le THS augmentera avec l'âge (voir rubrique Effets indésirables).

Intrarosa n'a pas été étudié chez les femmes présentant une maladie thromboembolique artérielle en cours ou antérieure. Aucun cas de maladie thromboembolique artérielle n'a été signalé au cours des études cliniques.

Autres maladies observées avec le THS

  • Les œstrogènes peuvent causer une rétention hydrique, de ce fait, les patientes présentant une insuffisance cardiaque ou rénale doivent être surveillées étroitement.
  • Les femmes présentant une hypertriglycéridémie préexistante doivent être suivies de près lors du traitement substitutif par œstrogène ou du THS, car de rares cas d'augmentation des triglycérides plasmatiques menant à une pancréatite ont été observés sous œstrogénothérapie.
  • Les œstrogènes font augmenter la globuline liant la thyroxine (TBG, thyroxine-binding globulin), entraînant une augmentation du taux total d'hormone thyroïdienne en circulation mesuré par le taux d'iode lié aux protéines (PBI, protein-bound iodine), les niveaux de T4 (sur colonne ou par dosage radio-immunologique) ou les niveaux de T3 (par dosage radioimmunologique). L'absorption de T3 sur résine est réduite, ce qui reflète l'augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 sont inchangées. Les taux sériques d'autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sexhormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticostéroïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions actives ou libres des hormones restent inchangées. Les autres protéines plasmatiques peuvent être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-Iantitrypsine, céruloplasmine).
  • L'utilisation du THS n'améliore pas les fonctions cognitives. Certaines données suggèrent un risque accru de démence probable chez les femmes qui commencent à prendre en continu un THS combiné ou œstrogénique seul après l'âge de 65 ans.

Aucune de ces situations médicales n'a été observée avec Intrarosa lors des études cliniques. Les femmes présentant une infection vaginale doivent recevoir un traitement antimicrobien approprié avant de commencer à prendre Intrarosa.

En raison de la fonte de la base de graisse solide ainsi que de l'augmentation prévisible des sécrétions vaginales due au traitement, des pertes vaginales peuvent apparaître, mais ne nécessitent pas l'arrêt d'Intrarosa (voir rubrique Effets indésirables).

L'utilisation d'Intrarosa doit être évitée avec un préservatif, un diaphragme ou une cape cervicale en latex, car le matériau peut être endommagé par la préparation.

Intrarosa n'a pas été étudié chez les femmes sous traitement hormonal: THS (œstrogènes seuls ou œstroprogestatif) ou traitement avec androgènes.

Précautions d'emploi

Léiomyome utérin

Endométriose

Hypertension

Troubles hépatiques

Diabète sucré

Lithiase biliaire

Migraine

Céphalée sévère

Lupus érythémateux disséminé

Antécédent d'hyperplasie endométriale

Epilepsie

Asthme

Otospongiose

Ictère

Détérioration de la fonction hépatique

Augmentation significative de la pression artérielle

Hyperplasie endométriale

Spotting

Patiente hystérectomisée

Cancer de l'ovaire

Antécédent de cancer de l'ovaire

Frottis anormal

Risque d'accident thrombo-embolique

Maladie cardiovasculaire

Insuffisance cardiaque

Insuffisance rénale

Hypertriglycéridémie

Femme de plus de 65 ans

Aptitude à conduire

Intrarosa n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Interaction avec d'autre médicaments

L'utilisation concomitante avec un THS (œstrogènes seuls ou œstroprogestatif, ou traitement avec androgènes) ou avec des œstrogènes par voie vaginale n'a pas été étudiée et n'est donc pas recommandée.


Informations complémentaires pour INTRAROSA 6,5 mg ovule

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Excipients

Graisse dure

Exploitant / Distributeur

THERAMEX MOVIANTO

Code UCD7 : 9448788

Code UCD13 : 3400894487883

Code CIS : 60073960

T2A médicament : Non

Laboratoire exploitant : THERAMEX MOVIANTO

Prix vente TTC : Non communiqué

Taux de TVA : 10%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 0€

Taux SS : 0%

Agréments collectivités : Non

Code acte pharmacie : PHN

Date AMM : 08/01/2018

Rectificatif AMM : 07/12/2023

Marque : INTRAROSA

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930157596

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

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