HULIO
Les gammes de produits
Remboursable
Sur prescription seulement
Forme :
Solution injectable SC
Catégories :
Immunologie, Immunosuppresseurs, Inhibiteurs du Facteur-alpha Nécrosant des Tumeurs (TNF-alpha), Adalimumab
Principes actifs :
Adalimumab
Polyarthrite rhumatoïde active de l'adulte, Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire, Arthrite juvénile liée à l'enthésite, Spondylarthrite ankylosante, Spondylarthrite axiale non radiographique, Rhumatisme psoriasique, Psoriasis en plaques, Hidradénite suppurée, Maladie de Crohn active modérée à sévère, Rectocolite hémorragique active modérée à sévère, Uvéite antérieure chronique non infectieuse, Uvéite intermédiaire, Uvéite postérieure, Panuvéite
Adulte . Traitement renforcé en monothérapie. Polyarthrite rhumatoïde active de l'adulte. Voie SC
40 mg 1 fois par semaine par voie SC.
ou 1 seringue préremplie 1 fois par semaine par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte . Voie SC (implicite)
40 mg tous les 2 semaines par voie SC.
ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de plus de 6 ans de plus de 30 Kg . Arthrite juvénile liée à l'enthésite. Voie SC (implicite)
40 mg tous les 2 semaines par voie SC.
ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Voie SC (implicite)
40 mg tous les 2 semaines par voie SC.
ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
ou 2 seringues préremplies par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction (semaine 0). Psoriasis. Voie SC
80 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
ou 2 seringues préremplies par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction (semaine 2). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
40 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
ou 1 seringue préremplie par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction renforcé (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
160 mg par voie SC.
ou 4 seringues préremplies par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien : à partir du Jour 29. Hidradénite suppurée. Voie SC
40 mg par semaine par voie SC.
ou 1 seringue préremplie par semaine par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial : Jour 15. Hidradénite suppurée. Voie SC
80 mg par voie SC pendant 1 jour.
ou 2 seringues préremplies par voie SC pendant 1 jour.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Hidradénite suppurée. Voie SC
160 mg par voie SC.
ou 4 seringues préremplies par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (semaine 0). Uvéite. Voie SC
80 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
ou 2 seringues préremplies par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction renforcé : semaine 2. Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par voie SC pendant 1 jour.
ou 2 seringues préremplies par voie SC pendant 1 jour.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien renforcé. Voie SC
40 mg par semaine par voie SC.
ou 1 seringue préremplie par semaine par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction (semaine 0). Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
160 mg par voie SC.
ou 4 seringues préremplies par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction : semaine 2. Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par voie SC pendant 1 jour.
ou 2 seringues préremplies par voie SC pendant 1 jour.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'entretien renforcé. Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
40 mg par semaine à injecter par voie SC.
ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement à partir de la semaine 4 et en dose d'entretien. Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC (implicite)
40 mg 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC.
ou 1 seringue préremplie 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
ou 2 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction renforcé (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
160 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
ou 4 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction renforcé (semaine 2). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
ou 2 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 2). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
40 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
160 mg à injecter par voie SC.
ou 4 seringues préremplies à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'entretien : à partir de la semaine 2. Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
80 mg 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC.
ou 2 seringues préremplies 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC (implicite)
40 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'induction renforcé (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
ou 2 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'induction renforcé (semaine 2). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
40 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
80 mg à injecter par voie SC pendant 1 jour.
ou 2 seringues préremplies à injecter par voie SC pendant 1 jour.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'entretien : à partir de la semaine 2. Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
40 mg tous les 2 semaines à injecter par voie SC.
ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant - Nourrisson de plus de 2 ans de plus de 30 Kg . Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire. Voie SC
40 mg tous les 2 semaines par voie SC.
ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adolescent de 12 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'entretien (à partir de la semaine 1). Hidradénite suppurée. Voie SC (implicite)
40 mg 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC.
ou 1 seringue préremplie 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adolescent de 12 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'entretien renforcé. Hidradénite suppurée. Voie SC
40 mg par semaine à injecter par voie SC.
ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Adolescent de 12 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Hidradénite suppurée. Voie SC
80 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
ou 2 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant - Nourrisson de 2 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement associé au méthotrexate. Uvéite antérieure chronique non infectieuse. Voie SC (implicite)
40 mg tous les 2 semaines par voie SC.
ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement initial : dose de charge. Uvéite antérieure chronique non infectieuse. Voie SC
80 mg par voie SC.
ou 2 seringues préremplies par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 4 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'entretien : à partir de la semaine 2. Psoriasis en plaques. Voie SC
40 mg tous les 2 semaines par voie SC.
ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 4 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement initial (semaine 1). Psoriasis en plaques. Voie SC (implicite)
40 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
ou 1 seringue préremplie par semaine par voie SC pendant 1 semaine.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 30 Kg . Traitement initial : dose de charge. Uvéite antérieure chronique non infectieuse. Voie SC
40 mg par voie SC.
ou 1 seringue préremplie par voie SC.
Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).
Voie SC
Alopécie
Anxiété
Asthme
Blépharite
Bouffée de chaleur
Conjonctivite
Contusion
Déshydratation
Douleur thoracique
Dyspepsie
Fièvre
Hématome
Hématurie
Hémorragie gastro-intestinale
Hyperhidrose
Hypertension
Hypocalcémie
Hypokaliémie
Infection cutanée
Infection articulaire
Infection des tissus mous
Infection génitale
Infection intestinale
Infection buccale
Infection des voies urinaires
Insomnie
Insuffisance rénale
Migraine
Oedème
Psoriasis
Reflux gastro-oesophagien
Tachycardie
Toux
Urticaire
Thrombocytopénie
Hypophosphatémie
Dyspnée
Hyperglycémie
Allergie
Paresthésie
Retard de cicatrisation
Trouble de l'humeur
Elévation des ALAT
Leucocytose
Hypersensibilité
Infection systémique
Spasme musculaire
Trouble visuel
Prurit cutané
Aggravation d'un psoriasis
Dermatite
Infection fongique
Augmentation de l'acide urique
Carcinome spinocellulaire
Trouble de la coagulation
Syndrome de Gougerot-Sjögren
Infection de l'oreille
Gonflement des yeux
Augmentation des taux sanguins de lactate déshydrogénase
Tumeur bénigne
Vertige labyrinthique
Auto-anticorps positifs
Cancer cutané non mélanomateux
Concentration sérique en sodium anormale
Onychoclasie
Compression des racines nerveuses
Accident vasculaire cérébral
Cholécystite
Infarctus du myocarde
Infection bactérienne
Infection oculaire
Insuffisance cardiaque congestive
Lithiase biliaire
Lupus érythémateux disséminé
Lymphome
Mélanome
Pancréatite
Pneumopathie
Purpura thrombopénique idiopathique
Sarcoïdose
Thrombophlébite
Tuberculose
Embolie pulmonaire
Dysphagie
Diplopie
Arythmie
Stéatose hépatique
Tremblement
Rhabdomyolyse
Vascularite
Surdité
Neuropathie
Diverticulite
BPCO
Hyperbilirubinémie
Oedème du visage
Sueurs nocturnes
Nycturie
Epanchement pleural
Infection opportuniste
Acouphène
Trouble érectile
Cicatrice cutanée
Occlusion vasculaire
Anévrisme aortique
Maladie pulmonaire interstitielle
Infection neurologique
Tumeur des organes solides
Inflammation
Hépatite
Hépatite auto-immune
Leucémie
Sclérose en plaques
Syndrome de Stevens-Johnson
Fibrose pulmonaire
Syndrome lupique
Erythème polymorphe
Arrêt cardiaque
Angio-oedème
Perforation intestinale
Pancytopénie
Anaphylaxie
Vascularite cutanée
Réactivation d'hépatite B
Affection démyélinisante
Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T
Anémie par insuffisance médullaire
Réaction lichenoïde
Aspergillose
Cancer
Cancer du sein
Cancer du poumon
Eczéma
Grippe
Herpès (simplex)
Herpès labial
Impétigo
Insuffisance hépatique
Mycose vulvovaginale
Névrite optique
Panaris
Pharyngite
Pneumonie
Pyélonéphrite
Rhinopharyngite
Sarcome de Kaposi
Sinusite
Tuberculose extrapulmonaire
Zona
Dépression
Infection des voies respiratoires basses
Infection des voies respiratoires hautes
Agranulocytose
Infection
Purpura
Candidose
Neutropénie
Syndrome de Guillain-Barré
Hypo-esthésie
Candidose systémique
Sepsis
Pneumocystose
Infection grave
Augmentation du poids
Erythème au site d'injection
Coccidioïdomycose
Histoplasmose
Carcinome basocellulaire
Infection à Mycobacterium avium complex
Listériose
Episode de démyélinisation du SNC
Cellulite infectieuse
Allergie saisonnière
Allongement du temps de céphaline activé
Méningite virale
Fasciite nécrosante
Infection dentaire
Augmentation de la créatine phosphokinase sérique
Histoplasmose disséminée
Histoplasmose extrapulmonaire
Blastomycose
Tuberculose miliaire
Gastro-entérite virale
Infection opportuniste invasive
Positivité des anticorps anti-ADNdb
Pneumonie herpétique
Cancer de la thyroïde
Carcinome à cellules de Merkel
Episode de démyélinisation périphérique
Eruption exfoliative
Aggravation d'une dermatomyosite
Psoriasis pustulaire palmoplantaire
Résumé du profil de tolérance
L'adalimumab a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une durée de 60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondylarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante (SA)), de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d'uvéite. Les études contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu de l'adalimumab et 3 801 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.
Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9% chez les patients traités par l'adalimumab et de 5,4% chez les patients du groupe contrôle.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site d'injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les douleurs musculo-squelettiques.
Des effets indésirables graves ont été rapportés avec l'adalimumab. Les antagonistes du TNF, tels que l'adalimumab affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les défenses du corps contre les infections et le cancer.
Des infections menaçant le pronostic vital et d'issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations d'hépatite B et différents cancers (y compris, leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes T) ont également été rapportés avec l'utilisation de l'adalimumab.
Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci comprend de rares cas de pancytopénie, d'anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et périphérique et des cas de lupus, d'événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.
Population pédiatrique
En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.
Liste des effets indésirables
La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le tableau 7 ci-dessous : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que de plus amples informations sont disponibles aux rubriques Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables.
Tableau 7 : Effets indésirables
* De plus amples informations sont disponibles aux rubriques Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables.
** y compris les études d'extension en ouvert.
Hidrosadénite suppurée
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée traités par l'adalimumab de façon hebdomadaire correspond au profil de sécurité connu de l'adalimumab.
Uvéite
Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par l'adalimumab toutes les deux semaines correspond au profil de sécurité connu de l'adalimumab.
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au site d'injection
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, 12,9% des patients traités par l'adalimumab ont présenté des réactions au site d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou tuméfaction) contre 7,2% des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.
Infections
Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de 1,51 par patient-année dans le groupe de l'adalimumab, et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué l'adalimumab après la guérison de l'infection.
L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe traités par l'adalimumab, et de 0,03 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.
Dans les études contrôlées et en ouvert avec l'adalimumab menées chez l'adulte et dans la population pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est produit rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations extra-pulmonaires) et d'infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose, aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de 655,6 patient-années lors des études avec l'adalimumab chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite). De plus, aucun cas de cancer n'a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de 498,1 patient-années lors des études avec l'adalimumab dans la maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent. Aucun cas de cancer n'a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80 patient-années lors d'une étude avec l'adalimumab dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d'une étude avec l'adalimumab menée chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite hémorragique, aucun cas de cancer n'a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une exposition de 65,3 patient‑années. Aucun cas de cancer n'a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une exposition de 58,4 patient-années lors d'une étude avec l'adalimumab dans l'uvéite pédiatrique.
Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte avec l'adalimumab d'une durée d'au moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active, de spondylarthrite ankylosante, de spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA, de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d'uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95%) de cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 - 10,5) pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par l'adalimumab, a été observé par rapport à un taux de 6,3 (3,4 - 11,8) pour 1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients traités par l'adalimumab et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de confiance à 95%) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 - 13,0) pour 1 000 patient-années pour les patients traités par l'adalimumab et de 3,2 (1,3 - 7,6) pour 1 000 patient-années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-cellulaires sont survenus à des taux (intervalle de confiance à 95%) de 2,7 (1,4 - 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par l'adalimumab et 0,6 (0,1 - 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle. Le taux (intervalle de confiance à 95%) de lymphomes était de 0,7 (0,2 - 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par l'adalimumab et 0,6 (0,1 - 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle.
En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d'extension en ouvert terminés ou en cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patientannées de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau nonmélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.
En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le taux spontanément rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-années de traitement. Les taux spontanément rapportés pour les cancers de la peau nonmélanomes et les lymphomes sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Auto-anticorps
Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients des essais IV dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d'anticorps antinucléaires initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9% des patients traités par adalimumab et
8,1% des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par l'adalimumab dans toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d'apparition nouvelle. L'état des patients s'est amélioré après l'arrêt du traitement. Aucun patient n'a présenté de néphrite lupique ou de symptômes nerveux centraux.
Événements hépatobiliaires
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 3,7% des patients traités par l'adalimumab et chez 1,6% des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 6,1% des patients traités par l'adalimumab et chez 1,3% des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations d'ALAT sont survenues dans le cadre d'une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation d'ALAT ≥ 3 × LSN n'est survenue au cours de l'essai de phase III de l'adalimumab chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 ans à moins de 4 ans.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par l'adalimumab et chez 0,9% des patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique de phase III portant sur l'adalimumab chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 2,6% des patients (5/192), parmi lesquels 4 étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.
Dans les essais cliniques contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab dans le psoriasis en plaques avec une période de contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 1,8% des patients traités par l'adalimumab et chez 1,8% des patients du groupe contrôle.
Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT ≥ 3 × LSN dans l'étude de phase III portant sur l'adalimumab chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.
Dans les essais cliniques contrôlés portant sur l'adalimumab (doses initiales de 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2, suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 0,3% des patients traités par l'adalimumab et 0,6% des patients du groupe contrôle.
Dans les essais cliniques contrôlés portant sur l'adalimumab (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour une durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement 166,5 jours et 105,0 jours pour les patients traités par l'adalimumab et les patients du groupe contrôle, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 2,4% des patients traités par l'adalimumab et 2,4% des patients du groupe contrôle.
Dans l'essai clinique contrôlé de phase III de l'adalimumab mené chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32), à la suite d'une dose d'induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 63), ou d'une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d'un placebo à la semaine 1, et d'une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30), des élévations de l'ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.
Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportés chez des patients recevant de l'adalimumab.
Administration concomitante d'azathioprine/6mercaptopurine
Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et d'infections graves a été observée avec l'association adalimumab et azathioprine/6mercaptopurine comparativement à l'adalimumab utilisé seul.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Voir plus
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute grossesse et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière administration d'Hulio.
Grossesse
Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue, avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.
Au cours d'une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l'adalimumab au moins pendant le premier trimestre et 120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l'adalimumab ont été incluses. La prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie congénitale majeure était de 6/69 (8,7%) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une PR et de 5/74 (6,8%) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95% 0,38-
4,52), et de 16/152 (10,5%) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une MC et de 3/32 (9,4%) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95% 0,31-4,16).
L'OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95% 0,45-2,73) pour les PR et MC combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par l'adalimumab et les femmes non traitées par l'adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires d'avortements spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la naissance et d'infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L'interprétation des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude, notamment la petite taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.
Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
En raison de son effet inhibiteur sur le TNFα, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.
Chez les femmes traitées par l'adalimumab durant leur grossesse, l'adalimumab peut traverser le placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque accru d'infections. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière injection de la mère durant la grossesse.
Allaitement
Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des concentrations équivalentes à 0,1%-1% des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent, l'adalimumab peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Infections
Les patients recevant des antagonistes du TNF (facteur de nécrose tumorale) sont plus prédisposés aux infections graves. Une fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose) avant, pendant et après le traitement par adalimumab. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.
Le traitement par Hulio ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques, par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du traitement par Hulio doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir Autres infections opportunistes).
Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Hulio doivent faire l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'une septicémie, l'administration d'Hulio doit être interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser l'adalimumab chez des patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des médicaments immunosuppresseurs.
Infections graves
Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes, fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose, légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par l'adalimumab.
Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite, arthrite septique et septicémie. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue fatale ont été rapportés.
Tuberculose
Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant de l'adalimumab. Des cas de tuberculoses pulmonaire et extra-pulmonaire (c'està-dire disséminée) ont été rapportés.
Avant l'instauration du traitement par Hulio, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien. Des tests de dépistage appropriés (par exemple, test dermique à la tuberculine et radiographie pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des fauxnégatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.
En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Hulio ne doit pas être instauré (voir rubrique Contre-indications).
Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport bénéfice/risque du traitement.
En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d'un médecin spécialiste, qualifié dans le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.
En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par Hulio.
Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Hulio chez les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active, chez qui l'administration d'un traitement antituberculeux approprié ne peut être confirmée.
Des cas de réactivation d'une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des patients traités par l'adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par l'adalimumab.
Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple, toux persistante, amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Hulio.
Autres infections opportunistes
Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des patients traités par l'adalimumab. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une issue fatale.
Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids, sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient d'arrêter immédiatement l'administration d'Hulio. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.
Réactivation d'hépatite B
Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y compris l'adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'està-dire, antigène de surface positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un dépistage d'infection à VHB avant l'instauration d'un traitement par adalimumab. Pour les patients pour lesquels le test de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé dans le traitement de l'hépatite B.
Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Hulio, il faut surveiller attentivement les signes et les symptômes d'infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs mois après son arrêt. Il n'y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Hulio doit être arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire adapté doivent être instaurés.
Événements neurologiques
Les antagonistes du TNF, dont l'adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à l'apparition ou à l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladies démyélinisantes du système nerveux central, y compris la sclérose en plaques et la névrite optique, et de maladies démyélinisantes périphériques, y compris le syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec de l'adalimumab les patients atteints d'une maladie démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l'arrêt du traitement doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles.
L'association entre l'uvéite intermédiaire et les affections démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse avant l'instauration du traitement par Hulio, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.
Réactions allergiques
Pendant les essais cliniques, les réactions allergiques graves associées à l'adalimumab ont été rares. Pendant les essais cliniques, les réactions allergiques non graves associées à l'adalimumab ont été peu fréquentes. Des cas de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après administration de l'adalimumab. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction allergique grave, l'administration d'Hulio doit être immédiatement interrompue et un traitement approprié mis en œuvre.
Immunosuppression
Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par l'adalimumab, on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type retardé, d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes neutrophiles.
Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs
Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.
Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-TNF (initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. La moitié de ces cas environ étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes parmi lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque de développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-TNF.
Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l'adalimumab. Cette forme rare de lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec l'adalimumab sont survenus chez des adultes jeunes ayant un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6mercaptopurine utilisé dans les maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec l'adalimumab doit être soigneusement pris en considération. Un risque de développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Hulio ne peut pas être exclu (voir rubrique Effets indésirables).
Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le traitement par l'adalimumab est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par l'adalimumab (voir rubrique Effets indésirables).
Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie (psoralène + UVA), devront être examinés à la recherche d'un cancer cutané, autre que mélanome, avant et pendant le traitement par Hulio. Des cas de mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités par anti-TNF y compris l'adalimumab (voir rubrique Effets indésirables).
Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un antiTNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d'un tabagisme important.
Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.
Réactions hématologiques
De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec l'adalimumab. Il doit être conseillé à tous les patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes suggérant des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, contusions, saignements, pâleur) sous adalimumab. L'arrêt du traitement par Hulio devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies sanguines significatives seront confirmées.
Vaccinations
Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Aucune donnée n'est disponible sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant l'adalimumab.
Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par l'adalimumab.
Les patients sous adalimumab peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté en ce qui concerne des vaccins vivants. L'administration de vaccins vivants (par ex., vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.
Insuffisance cardiaque congestive
Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des patients sous adalimumab. L'adalimumab doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). L'adalimumab est contre-indiqué dans l'insuffisance cardiaque modérée à sévère (voir rubrique Contre-indications). Le traitement par Hulio doit être arrêté chez les patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance cardiaque congestive.
Processus auto-immuns
Le traitement par Hulio peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un traitement à long terme par l'adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si un patient développe des symptômes évoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement par Hulio et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Hulio ne devra pas être poursuivi (voir rubrique Effets indésirables).
Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF
Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres médicaments anti-rhumatismaux de fond biologiques (par exemple, anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions pharmacologiques potentielles (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Chirurgie
L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par l'adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une intervention chirurgicale est prévue. Un patient traité par adalimumab nécessitant une intervention chirurgicale doit être surveillé attentivement afin de dépister des infections, et des actions appropriées doivent être entreprises. L'expérience concernant la tolérance de l'adalimumab chez les patients opérés pour arthroplastie est limitée.
Occlusion de l'intestin grêle
Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent que l'adalimumab n'aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.
Sujets âgés
La fréquence des infections graves chez les sujets traités par l'adalimumab âgés de plus de 65 ans (3,7%) est plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5%). Certains cas ont eu une issue fatale. Une attention particulière concernant le risque d'infection doit être apportée lors du traitement des sujets âgés.
Population pédiatrique
Voir vaccinations ci-dessus.
Excipients à effet notoire
Sorbitol
Ce médicament contient du sorbitol (E420). Ce médicament ne doit pas être administré aux patients présentant une intolérance héréditaire au fructose.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 mL, c'està-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
Altération de la fonction pulmonaire
Infection
Antécédents d'infections récurrentes
Condition prédisposant aux infections
Traitement immunosuppresseur
Tuberculose latente
Fièvre
Malaise
Perte de poids
Sueurs
Toux
Dyspnée
Infiltrat pulmonaire
Infection fongique invasive
Sujet porteur d'hépatite B
Réactivation d'hépatite B
Maladie démyélinisante du système nerveux central
Maladie démyélinisante périphérique
Réaction allergique
Patient de 2 à 18 ans
Cancer
Antécédent de puvathérapie
BPCO
Tabagisme
Risque élevé de cancer du côlon
Antécédent de dysplasie colique
Fièvre persistante
Contusion
Saignement
Pâleur
Anomalie sanguine
Insuffisance cardiaque des classes NYHA I-II
Aggravation de l'insuffisance cardiaque congestive
Syndrome type lupus
Positivité des anticorps anti-ADNdb
Intervention chirurgicale
Arthroplastie
Sujet âgé
Patiente en âge de procréer
Hulio peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l'administration d'Hulio (voir rubrique Effets indésirables).
L'adalimumab a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant de l'adalimumab en monothérapie et chez ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque l'adalimumab était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en monothérapie. L'administration de l'adalimumab sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l'efficacité de l'adalimumab (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).
L'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
L'association d'adalimumab et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Adalimumab : Carte patient enfant
Télécharger le documentAdalimumab : Carte patient adulte
Télécharger le documentFIT : HULIO
Télécharger le documentHULIO 21112018 AVIS CT17415
Télécharger le documentLes médicaments biosimilaires
Télécharger le documentConservation des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentQ/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »
Télécharger le documentMise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur
Télécharger le documentListe de médicaments sous surveillance : les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée dès le début de leur commercialisation.
Télécharger le documentMise au point sur l'interaction médicaments et jus de pamplemousse
Télécharger le documentGlutamate monosodique, Sorbitol, Méthionine, Polysorbate 80, Chlorhydrique acide, Eau pour préparations injectables, Substrats d'origine : Protéines de hamster
BIOCON BIOLOGICS FRANCE S.A.S
4 rue de Marivaux
75002
Paris
Code UCD7 : 9441800
Code UCD13 : 3400894418009
Code CIS : 62042376
T2A médicament : Oui
Laboratoire exploitant : BIOCON BIOLOGICS FRANCE S.A.S
Prix vente TTC : 422.32€
Taux de TVA : 2.1%
TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non
Base de remboursement : 422.32€
Taux SS : 65%
Agréments collectivités : Oui
Code acte pharmacie : PH7
Date AMM : 17/09/2018
Rectificatif AMM : 08/04/2025
Marque : HULIO
Gamme : Sans gamme
Code GTIN13 : 3400930157374
Référence LPPR : Aucune
AMSPARITY 40 mg, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 2 seringues préremplies de 0,80 mL
AMSPARITY 40 mg, solution injectable en stylo prérempli, boîte de 2 stylos préremplis de 0,80 mL
HULIO 40 mg/0,8 mL, solution injectable, boîte de 2 flacons (+ nécessaires à injection) de 0,80 mL
HULIO 40 mg, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 6 seringues préremplies de 0,80 mL
Visitez notre centre de support ou contactez-nous !