HULIO

Principes actifs : Adalimumab

Les gammes de produits

HULIO 40 mg/0,8 mL sol inj SC

Remboursable

Sur prescription seulement

Polyarthrite rhumatoïde active de l'adulte
Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire
Arthrite juvénile liée à l'enthésite

Forme :

 Solution injectable SC

Catégories :

 Immunologie, Immunosuppresseurs, Inhibiteurs du Facteur-alpha Nécrosant des Tumeurs (TNF-alpha), Adalimumab

Principes actifs :

 Adalimumab

Posologie pour HULIO 40 mg/0,8 mL sol inj SC

Indications

Polyarthrite rhumatoïde active de l'adulte, Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire, Arthrite juvénile liée à l'enthésite, Spondylarthrite ankylosante, Spondylarthrite axiale non radiographique, Rhumatisme psoriasique, Psoriasis en plaques, Hidradénite suppurée, Maladie de Crohn active modérée à sévère, Rectocolite hémorragique active modérée à sévère, Uvéite antérieure chronique non infectieuse, Uvéite intermédiaire, Uvéite postérieure, Panuvéite

Posologie

Adulte . Traitement renforcé en monothérapie. Polyarthrite rhumatoïde active de l'adulte. Voie SC
40 mg 1 fois par semaine par voie SC. ou 1 seringue préremplie 1 fois par semaine par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte . Voie SC (implicite)
40 mg tous les 2 semaines par voie SC. ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de plus de 6 ans de plus de 30 Kg . Arthrite juvénile liée à l'enthésite. Voie SC (implicite)
40 mg tous les 2 semaines par voie SC. ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien. Voie SC (implicite)
40 mg tous les 2 semaines par voie SC. ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine. ou 2 seringues préremplies par semaine par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction (semaine 0). Psoriasis. Voie SC
80 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine. ou 2 seringues préremplies par semaine par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction (semaine 2). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
40 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine. ou 1 seringue préremplie par semaine par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction renforcé (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
160 mg par voie SC. ou 4 seringues préremplies par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien : à partir du Jour 29. Hidradénite suppurée. Voie SC
40 mg par semaine par voie SC. ou 1 seringue préremplie par semaine par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial : Jour 15. Hidradénite suppurée. Voie SC
80 mg par voie SC pendant 1 jour. ou 2 seringues préremplies par voie SC pendant 1 jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial. Hidradénite suppurée. Voie SC
160 mg par voie SC. ou 4 seringues préremplies par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement initial (semaine 0). Uvéite. Voie SC
80 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine. ou 2 seringues préremplies par semaine par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction renforcé : semaine 2. Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par voie SC pendant 1 jour. ou 2 seringues préremplies par voie SC pendant 1 jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'entretien renforcé. Voie SC
40 mg par semaine par voie SC. ou 1 seringue préremplie par semaine par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction (semaine 0). Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
160 mg par voie SC. ou 4 seringues préremplies par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adulte de plus de 18 ans . Traitement d'induction : semaine 2. Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par voie SC pendant 1 jour. ou 2 seringues préremplies par voie SC pendant 1 jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'entretien renforcé. Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
40 mg par semaine à injecter par voie SC. ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement à partir de la semaine 4 et en dose d'entretien. Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC (implicite)
40 mg 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC. ou 1 seringue préremplie 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. ou 2 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction renforcé (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
160 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. ou 4 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction renforcé (semaine 2). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. ou 2 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 2). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
40 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
160 mg à injecter par voie SC. ou 4 seringues préremplies à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 40 Kg . Traitement d'entretien : à partir de la semaine 2. Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
80 mg 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC. ou 2 seringues préremplies 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC (implicite)
40 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'induction renforcé (semaine 0). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
80 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. ou 2 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'induction renforcé (semaine 2). Maladie de Crohn active modérée à sévère. Voie SC
40 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
80 mg à injecter par voie SC pendant 1 jour. ou 2 seringues préremplies à injecter par voie SC pendant 1 jour. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 40 Kg . Traitement d'entretien : à partir de la semaine 2. Rectocolite hémorragique active modérée à sévère. Voie SC
40 mg tous les 2 semaines à injecter par voie SC. ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant - Nourrisson de plus de 2 ans de plus de 30 Kg . Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire. Voie SC
40 mg tous les 2 semaines par voie SC. ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adolescent de 12 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'entretien (à partir de la semaine 1). Hidradénite suppurée. Voie SC (implicite)
40 mg 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC. ou 1 seringue préremplie 1 fois tous les 2 semaines à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adolescent de 12 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'entretien renforcé. Hidradénite suppurée. Voie SC
40 mg par semaine à injecter par voie SC. ou 1 seringue préremplie par semaine à injecter par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Adolescent de 12 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'induction (semaine 0). Hidradénite suppurée. Voie SC
80 mg par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. ou 2 seringues préremplies par semaine à injecter par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant - Nourrisson de 2 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement associé au méthotrexate. Uvéite antérieure chronique non infectieuse. Voie SC (implicite)
40 mg tous les 2 semaines par voie SC. ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement initial : dose de charge. Uvéite antérieure chronique non infectieuse. Voie SC
80 mg par voie SC. ou 2 seringues préremplies par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 4 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement d'entretien : à partir de la semaine 2. Psoriasis en plaques. Voie SC
40 mg tous les 2 semaines par voie SC. ou 1 seringue préremplie tous les 2 semaines par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 4 ans à 18 ans de plus de 30 Kg . Traitement initial (semaine 1). Psoriasis en plaques. Voie SC (implicite)
40 mg par semaine par voie SC pendant 1 semaine. ou 1 seringue préremplie par semaine par voie SC pendant 1 semaine. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Enfant de 6 ans à 18 ans de moins de 30 Kg . Traitement initial : dose de charge. Uvéite antérieure chronique non infectieuse. Voie SC
40 mg par voie SC. ou 1 seringue préremplie par voie SC. Se conserve au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C).

Administration

Voie SC

Recommandations patient

ARRETER LE TRAITEMENT ET CONTACTER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- éruption cutanée sévère, urticaire;
- gonflement de la face, des mains, des pieds;
- gêne respiratoire, gêne en avalant;
- essoufflement au cours de l'activité physique ou en position allongée ou gonflement des pieds;
- oppression dans la poitrine, sensations vertigineuses.
INFORMER IMMEDIATEMENT LE MEDECIN en cas de :
- toux persistante, perte de poids, manque d'énergie, légère fièvre;
- modifications de la vision (vision double), faiblesse dans les bras ou les jambes, engourdissement ou fourmillements dans une partie du corps;
- fièvre persistante, contusions, saignements, pâleur.
INFORMER LE MEDECIN en cas de :
- fièvre, plaies, sensations de nausées ou de malaise, problèmes dentaires, brûlures en urinant;
- sensation de faiblesse ou de fatigue;
- intervention chirurgicale ou dentaire programmée;
- nouvelles lésions cutanées apparaissant pendant le traitement ou changement d'aspect de lésions pré-existantes;
- rash persistant inexpliqué, fièvre, douleur articulaire ou fatigue.
FEMME EN AGE DE PROCREER :
- Utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins 5 mois après l'arrêt du traitement.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (vertiges, troubles visuels).


Contre-indications pour HULIO 40 mg/0,8 mL sol inj SC

  • Tuberculose active
  • Infection sévère
  • Insuffisance cardiaque stade III ou IV
  • Patient de moins de 2 ans
  • Intolérance au fructose
  • Insuffisance hépatique
  • Insuffisance rénale
  • Grossesse
  • Absence de contraception féminine efficace

Effets indésirables pour HULIO 40 mg/0,8 mL sol inj SC

Niveau d’apparition des effets indésirables

Très fréquent

Anémie

Céphalée

Douleur abdominale

Leucopénie

Réaction au site d'injection

Elévation des enzymes hépatiques

Nausée

Vomissement

Douleur au site d'injection

Douleur musculosquelettique

Prurit au site d'injection

Tuméfaction au site d'injection

Rash cutané

Saignement au site d'injection

Elévation du taux de lipides plasmatiques

Infection des voies respiratoires

Alopécie

Anxiété

Asthme

Blépharite

Bouffée de chaleur

Conjonctivite

Contusion

Déshydratation

Douleur thoracique

Dyspepsie

Fièvre

Hématome

Hématurie

Hémorragie gastro-intestinale

Hyperhidrose

Hypertension

Hypocalcémie

Hypokaliémie

Infection cutanée

Infection articulaire

Infection des tissus mous

Infection génitale

Infection intestinale

Infection buccale

Infection des voies urinaires

Insomnie

Insuffisance rénale

Migraine

Oedème

Psoriasis

Reflux gastro-oesophagien

Tachycardie

Toux

Urticaire

Thrombocytopénie

Hypophosphatémie

Dyspnée

Hyperglycémie

Allergie

Paresthésie

Retard de cicatrisation

Trouble de l'humeur

Elévation des ALAT

Leucocytose

Hypersensibilité

Infection systémique

Spasme musculaire

Trouble visuel

Prurit cutané

Aggravation d'un psoriasis

Dermatite

Infection fongique

Augmentation de l'acide urique

Carcinome spinocellulaire

Trouble de la coagulation

Syndrome de Gougerot-Sjögren

Infection de l'oreille

Gonflement des yeux

Augmentation des taux sanguins de lactate déshydrogénase

Tumeur bénigne

Vertige labyrinthique

Auto-anticorps positifs

Cancer cutané non mélanomateux

Concentration sérique en sodium anormale

Onychoclasie

Compression des racines nerveuses

Accident vasculaire cérébral

Cholécystite

Infarctus du myocarde

Infection bactérienne

Infection oculaire

Insuffisance cardiaque congestive

Lithiase biliaire

Lupus érythémateux disséminé

Lymphome

Mélanome

Pancréatite

Pneumopathie

Purpura thrombopénique idiopathique

Sarcoïdose

Thrombophlébite

Tuberculose

Embolie pulmonaire

Dysphagie

Diplopie

Arythmie

Stéatose hépatique

Tremblement

Rhabdomyolyse

Vascularite

Surdité

Neuropathie

Diverticulite

BPCO

Hyperbilirubinémie

Oedème du visage

Sueurs nocturnes

Nycturie

Epanchement pleural

Infection opportuniste

Acouphène

Trouble érectile

Cicatrice cutanée

Occlusion vasculaire

Anévrisme aortique

Maladie pulmonaire interstitielle

Infection neurologique

Tumeur des organes solides

Inflammation

Hépatite

Hépatite auto-immune

Leucémie

Sclérose en plaques

Syndrome de Stevens-Johnson

Fibrose pulmonaire

Syndrome lupique

Erythème polymorphe

Arrêt cardiaque

Angio-oedème

Perforation intestinale

Pancytopénie

Anaphylaxie

Vascularite cutanée

Réactivation d'hépatite B

Affection démyélinisante

Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T

Anémie par insuffisance médullaire

Réaction lichenoïde

Aspergillose

Cancer

Cancer du sein

Cancer du poumon

Eczéma

Grippe

Herpès (simplex)

Herpès labial

Impétigo

Insuffisance hépatique

Mycose vulvovaginale

Névrite optique

Panaris

Pharyngite

Pneumonie

Pyélonéphrite

Rhinopharyngite

Sarcome de Kaposi

Sinusite

Tuberculose extrapulmonaire

Zona

Dépression

Infection des voies respiratoires basses

Infection des voies respiratoires hautes

Agranulocytose

Infection

Purpura

Candidose

Neutropénie

Syndrome de Guillain-Barré

Hypo-esthésie

Candidose systémique

Sepsis

Pneumocystose

Infection grave

Augmentation du poids

Erythème au site d'injection

Coccidioïdomycose

Histoplasmose

Carcinome basocellulaire

Infection à Mycobacterium avium complex

Listériose

Episode de démyélinisation du SNC

Cellulite infectieuse

Allergie saisonnière

Allongement du temps de céphaline activé

Méningite virale

Fasciite nécrosante

Infection dentaire

Augmentation de la créatine phosphokinase sérique

Histoplasmose disséminée

Histoplasmose extrapulmonaire

Blastomycose

Tuberculose miliaire

Gastro-entérite virale

Infection opportuniste invasive

Positivité des anticorps anti-ADNdb

Pneumonie herpétique

Cancer de la thyroïde

Carcinome à cellules de Merkel

Episode de démyélinisation périphérique

Eruption exfoliative

Aggravation d'une dermatomyosite

Psoriasis pustulaire palmoplantaire


Résumé du profil de tolérance

L'adalimumab a été étudié chez 9 506 patients dans des essais pivots contrôlés et en ouvert d'une durée de 60 mois et plus. Ces essais ont inclus des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde récente ou ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite) ou des patients souffrant de spondylarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante (SA)), de rhumatisme psoriasique, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée et d'uvéite. Les études contrôlées pivots portaient sur 6 089 patients ayant reçu de l'adalimumab et 3 801 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif pendant la phase contrôlée.

Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison d'effets indésirables pendant la phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 5,9% chez les patients traités par l'adalimumab et de 5,4% chez les patients du groupe contrôle.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont les infections (telles que les rhinopharyngites, les infections des voies respiratoires hautes et les sinusites), les réactions au site d'injection (érythème, démangeaisons, hémorragie, douleur ou gonflement), les céphalées et les douleurs musculo-squelettiques.

Des effets indésirables graves ont été rapportés avec l'adalimumab. Les antagonistes du TNF, tels que l'adalimumab affectent le système immunitaire et leur utilisation peut avoir des répercussions sur les défenses du corps contre les infections et le cancer.

Des infections menaçant le pronostic vital et d'issue fatale (comprenant sepsis, infections opportunistes et tuberculose), des réactivations d'hépatite B et différents cancers (y compris, leucémie, lymphome et lymphome hépatosplénique à lymphocytes T) ont également été rapportés avec l'utilisation de l'adalimumab.

Des effets hématologiques, neurologiques et autoimmuns sévères ont également été rapportés. Ceci comprend de rares cas de pancytopénie, d'anémie médullaire, des cas de démyélinisation centrale et périphérique et des cas de lupus, d'événements liés au lupus et de syndrome de Stevens-Johnson.

Population pédiatrique

En général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez l'enfant et l'adolescent ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes.

Liste des effets indésirables

La liste des effets indésirables est basée sur les études cliniques et sur l'expérience après commercialisation et est présentée par classe de systèmes d'organes (SOC) et par fréquence dans le tableau 7 ci-dessous : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a été incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique que de plus amples informations sont disponibles aux rubriques Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables.

Tableau 7 : Effets indésirables

* De plus amples informations sont disponibles aux rubriques Contre-indications, Mises en garde spéciales et précautions d'emploi et Effets indésirables.

** y compris les études d'extension en ouvert.

Hidrosadénite suppurée

Le profil de sécurité chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée traités par l'adalimumab de façon hebdomadaire correspond au profil de sécurité connu de l'adalimumab.

Uvéite

Le profil de sécurité chez les patients atteints d'uvéite traités par l'adalimumab toutes les deux semaines correspond au profil de sécurité connu de l'adalimumab.

Description des effets indésirables sélectionnés

Réactions au site d'injection

Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, 12,9% des patients traités par l'adalimumab ont présenté des réactions au site d'injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou tuméfaction) contre 7,2% des patients recevant le placebo ou le comparateur actif. Les réactions au point d'injection n'ont généralement pas nécessité l'arrêt du médicament.

Infections

Dans les essais contrôlés pivots menés chez l'adulte et l'enfant, la fréquence des infections a été de 1,51 par patient-année dans le groupe de l'adalimumab, et de 1,46 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle. Les infections consistaient essentiellement en rhinopharyngites, infections de l'appareil respiratoire supérieur et sinusites. La plupart des patients ont continué l'adalimumab après la guérison de l'infection.

L'incidence des infections graves a été de 0,04 par patient-année dans le groupe traités par l'adalimumab, et de 0,03 par patient-année dans le groupe placebo et le groupe contrôle.

Dans les études contrôlées et en ouvert avec l'adalimumab menées chez l'adulte et dans la population pédiatrique, des infections graves (y compris des infections d'issue fatale, ce qui s'est produit rarement) ont été rapportées dont des signalements de tuberculose (y compris miliaire et à localisations extra-pulmonaires) et d'infections opportunistes invasives (par ex. histoplasmose disséminée ou histoplasmose extrapulmonaire, blastomycose, coccidioïdomycose, pneumocystose, candidose, aspergillose et listériose). La plupart des cas de tuberculose sont survenus dans les huit premiers mois après le début du traitement et peuvent être le reflet d'une réactivation d'une maladie latente.

Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs

Aucun cas de cancer n'a été observé chez 249 patients pédiatriques représentant une exposition de 655,6 patient-années lors des études avec l'adalimumab chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite). De plus, aucun cas de cancer n'a été observé chez 192 patients pédiatriques représentant une exposition de 498,1 patient-années lors des études avec l'adalimumab dans la maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent. Aucun cas de cancer n'a été observé chez 77 patients pédiatriques correspondant à une exposition de 80 patient-années lors d'une étude avec l'adalimumab dans le psoriasis en plaques chronique pédiatrique. Lors d'une étude avec l'adalimumab menée chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite hémorragique, aucun cas de cancer n'a été observé chez 93 enfants et adolescents représentant une exposition de 65,3 patient‑années. Aucun cas de cancer n'a été observé chez 60 patients pédiatriques représentant une exposition de 58,4 patient-années lors d'une étude avec l'adalimumab dans l'uvéite pédiatrique.

Pendant les périodes contrôlées des essais cliniques pivots chez l'adulte avec l'adalimumab d'une durée d'au moins 12 semaines chez des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active, de spondylarthrite ankylosante, de spondylarthrite axiale sans signes radiographiques de SA, de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, d'hidrosadénite suppurée, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d'uvéite, un taux (intervalle de confiance à 95%) de cancers autres que lymphomes ou cancers de la peau non mélanomes, de 6,8 (4,4 - 10,5) pour 1 000 patient-années parmi les 5 291 patients traités par l'adalimumab, a été observé par rapport à un taux de 6,3 (3,4 - 11,8) pour 1 000 patient-années parmi les 3 444 patients du groupe contrôle (la durée moyenne du traitement était de 4,0 mois pour les patients traités par l'adalimumab et de 3,8 mois pour les patients du groupe contrôle). Le taux (intervalle de confiance à 95%) de cancers de la peau non mélanomes était de 8,8 (6,0 - 13,0) pour 1 000 patient-années pour les patients traités par l'adalimumab et de 3,2 (1,3 - 7,6) pour 1 000 patient-années parmi les patients du groupe contrôle. Dans ces cancers de la peau, les carcinomes spino-cellulaires sont survenus à des taux (intervalle de confiance à 95%) de 2,7 (1,4 - 5,4) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par l'adalimumab et 0,6 (0,1 - 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle. Le taux (intervalle de confiance à 95%) de lymphomes était de 0,7 (0,2 - 2,7) pour 1 000 patient-années chez les patients traités par l'adalimumab et 0,6 (0,1 - 4,5) pour 1 000 patient-années chez les patients du groupe contrôle.

En joignant les périodes contrôlées de ces essais et les essais d'extension en ouvert terminés ou en cours avec une durée moyenne d'environ 3,3 ans incluant 6 427 patients et plus de 26 439 patientannées de traitement, le taux observé de cancers, autres que lymphomes et cancers de la peau non mélanomes est d'environ 8,5 pour 1 000 patient-années. Le taux observé de cancers de la peau nonmélanomes est d'environ 9,6 pour 1 000 patient-années et le taux de lymphomes observés est d'environ 1,3 pour 1 000 patient-années.

En post-marketing de janvier 2003 à décembre 2010, essentiellement chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, le taux spontanément rapporté de cancers est approximativement de 2,7 pour 1 000 patient-années de traitement. Les taux spontanément rapportés pour les cancers de la peau nonmélanomes et les lymphomes sont respectivement d'environ 0,2 et 0,3 pour 1 000 patient-années de traitement (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T ont été rapportés chez des patients traités par l'adalimumab (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Auto-anticorps

Des recherches d'auto-anticorps répétées ont été effectuées sur des échantillons de sérum des patients des essais I­V dans la polyarthrite rhumatoïde. Dans ces essais, les titres d'anticorps antinucléaires initialement négatifs étaient positifs à la semaine 24 chez 11,9% des patients traités par adalimumab et

8,1% des patients sous placebo et comparateur. Deux patients sur les 3 441 traités par l'adalimumab dans toutes les études dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique ont présenté des signes cliniques évoquant un syndrome pseudo-lupique d'apparition nouvelle. L'état des patients s'est amélioré après l'arrêt du traitement. Aucun patient n'a présenté de néphrite lupique ou de symptômes nerveux centraux.

Événements hépatobiliaires

Dans les essais cliniques contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab dans la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique avec une période de contrôle de 4 à 104 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 3,7% des patients traités par l'adalimumab et chez 1,6% des patients du groupe contrôle.

Dans les essais cliniques contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans et les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 6,1% des patients traités par l'adalimumab et chez 1,3% des patients du groupe contrôle. La plupart des élévations d'ALAT sont survenues dans le cadre d'une utilisation concomitante de méthotrexate. Aucune élévation d'ALAT ≥ 3 × LSN n'est survenue au cours de l'essai de phase III de l'adalimumab chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 2 ans à moins de 4 ans.

Dans les essais cliniques contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab chez les patients atteints de la maladie de Crohn et de rectocolite hémorragique avec une période de contrôle de 4 à 52 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 0,9% des patients traités par l'adalimumab et chez 0,9% des patients du groupe contrôle.

Dans l'essai clinique de phase III portant sur l'adalimumab chez les enfants et adolescents atteints de la maladie de Crohn qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité de deux schémas posologiques d'entretien en fonction du poids après un traitement d'induction ajusté au poids jusqu'à 52 semaines de traitement, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 2,6% des patients (5/192), parmi lesquels 4 étaient traités en association avec des immunosuppresseurs au début de l'étude.

Dans les essais cliniques contrôlés de phase III portant sur l'adalimumab dans le psoriasis en plaques avec une période de contrôle de 12 à 24 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 1,8% des patients traités par l'adalimumab et chez 1,8% des patients du groupe contrôle.

Il n'a pas été observé d'élévations de l'ALAT ≥ 3 × LSN dans l'étude de phase III portant sur l'adalimumab chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques.

Dans les essais cliniques contrôlés portant sur l'adalimumab (doses initiales de 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2, suivies de 40 mg chaque semaine à partir de la semaine 4), chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée avec une période de contrôle de 12 à 16 semaines, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 0,3% des patients traités par l'adalimumab et 0,6% des patients du groupe contrôle.

Dans les essais cliniques contrôlés portant sur l'adalimumab (dose initiale de 80 mg à la semaine 0 suivie de 40 mg toutes les deux semaines à partir de la semaine 1) chez les patients adultes atteints d'uvéite pour une durée allant jusqu'à 80 semaines, avec une durée médiane d'exposition de respectivement 166,5 jours et 105,0 jours pour les patients traités par l'adalimumab et les patients du groupe contrôle, des élévations d'ALAT ≥ 3 × LSN sont survenues chez 2,4% des patients traités par l'adalimumab et 2,4% des patients du groupe contrôle.

Dans l'essai clinique contrôlé de phase III de l'adalimumab mené chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite hémorragique (N = 93) qui a évalué l'efficacité et le profil de sécurité d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée une semaine sur deux (N = 31) et d'une dose d'entretien de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) administrée chaque semaine (N = 32), à la suite d'une dose d'induction ajustée en fonction du poids corporel de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0 et à la semaine 1, et de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 63), ou d'une dose d'induction de 2,4 mg/kg (dose maximale de 160 mg) à la semaine 0, d'un placebo à la semaine 1, et d'une dose de 1,2 mg/kg (dose maximale de 80 mg) à la semaine 2 (N = 30), des élévations de l'ALAT ≥ 3 x LSN sont survenues chez 1,1 % (1/93) des patients.

Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, les patients avec ALAT augmentées étaient asymptomatiques et dans la plupart des cas les élévations étaient transitoires et réversibles lors de la poursuite du traitement. Cependant, au cours de la surveillance post-marketing, des insuffisances hépatiques ainsi que des désordres hépatiques moins sévères, qui peuvent précéder une insuffisance hépatique, tels que des hépatites y compris des hépatites auto-immunes, ont été rapportés chez des patients recevant de l'adalimumab.

Administration concomitante d'azathioprine/6­mercaptopurine

Lors d'études dans la maladie de Crohn chez l'adulte, une incidence plus élevée de tumeurs et d'infections graves a été observée avec l'association adalimumab et azathioprine/6­mercaptopurine comparativement à l'adalimumab utilisé seul.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.

Voir plus


Grossesse et allaitement pour le HULIO 40 mg/0,8 mL sol inj SC

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pour éviter toute grossesse et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière administration d'Hulio.

Grossesse

Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue, avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.

Au cours d'une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l'adalimumab au moins pendant le premier trimestre et 120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l'adalimumab ont été incluses. La prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie congénitale majeure était de 6/69 (8,7%) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une PR et de 5/74 (6,8%) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95% 0,38-

4,52), et de 16/152 (10,5%) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une MC et de 3/32 (9,4%) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95% 0,31-4,16).

L'OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95% 0,45-2,73) pour les PR et MC combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par l'adalimumab et les femmes non traitées par l'adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires d'avortements spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la naissance et d'infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L'interprétation des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude, notamment la petite taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.

Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène. On ne dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

En raison de son effet inhibiteur sur le TNFα, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.

Chez les femmes traitées par l'adalimumab durant leur grossesse, l'adalimumab peut traverser le placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque accru d'infections. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière injection de la mère durant la grossesse.

Allaitement

Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des concentrations équivalentes à 0,1%-1% des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent, l'adalimumab peut être utilisé pendant l'allaitement.

Fertilité

On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.


Mise en garde pour HULIO 40 mg/0,8 mL sol inj SC

Mise en garde

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

Infections

Les patients recevant des antagonistes du TNF (facteur de nécrose tumorale) sont plus prédisposés aux infections graves. Une fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose) avant, pendant et après le traitement par adalimumab. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.

Le traitement par Hulio ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques, par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du traitement par Hulio doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (voir Autres infections opportunistes).

Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par Hulio doivent faire l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'une septicémie, l'administration d'Hulio doit être interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser l'adalimumab chez des patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des médicaments immunosuppresseurs.

Infections graves

Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes, fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose, légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par l'adalimumab.

Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite, arthrite septique et septicémie. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue fatale ont été rapportés.

Tuberculose

Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant de l'adalimumab. Des cas de tuberculoses pulmonaire et extra-pulmonaire (c'est­à-dire disséminée) ont été rapportés.

Avant l'instauration du traitement par Hulio, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche d'infection tuberculeuse active ou non (« latente »). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien. Des tests de dépistage appropriés (par exemple, test dermique à la tuberculine et radiographie pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs que le test dermique à la tuberculine peut donner des fauxnégatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.

En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par Hulio ne doit pas être instauré (voir rubrique Contre-indications).

Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport bénéfice/risque du traitement.

En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d'un médecin spécialiste, qualifié dans le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.

En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et conforme aux recommandations locales doit être mise en œuvre avant le début du traitement par Hulio.

Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'Hulio chez les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active, chez qui l'administration d'un traitement antituberculeux approprié ne peut être confirmée.

Des cas de réactivation d'une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des patients traités par l'adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par l'adalimumab.

Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple, toux persistante, amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par Hulio.

Autres infections opportunistes

Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des patients traités par l'adalimumab. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une issue fatale.

Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids, sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient d'arrêter immédiatement l'administration d'Hulio. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.

Réactivation d'hépatite B

Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y compris l'adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est­à-dire, antigène de surface positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un dépistage d'infection à VHB avant l'instauration d'un traitement par adalimumab. Pour les patients pour lesquels le test de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé dans le traitement de l'hépatite B.

Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par Hulio, il faut surveiller attentivement les signes et les symptômes d'infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs mois après son arrêt. Il n'y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, Hulio doit être arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire adapté doivent être instaurés.

Événements neurologiques

Les antagonistes du TNF, dont l'adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à l'apparition ou à l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladies démyélinisantes du système nerveux central, y compris la sclérose en plaques et la névrite optique, et de maladies démyélinisantes périphériques, y compris le syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec de l'adalimumab les patients atteints d'une maladie démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l'arrêt du traitement doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles.

L'association entre l'uvéite intermédiaire et les affections démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse avant l'instauration du traitement par Hulio, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.

Réactions allergiques

Pendant les essais cliniques, les réactions allergiques graves associées à l'adalimumab ont été rares. Pendant les essais cliniques, les réactions allergiques non graves associées à l'adalimumab ont été peu fréquentes. Des cas de réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques, ont été rapportés après administration de l'adalimumab. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction allergique grave, l'administration d'Hulio doit être immédiatement interrompue et un traitement approprié mis en œuvre.

Immunosuppression

Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par l'adalimumab, on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type retardé, d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes neutrophiles.

Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs

Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.

Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation chez des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-TNF (initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. La moitié de ces cas environ étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes parmi lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque de développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-TNF.

Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l'adalimumab. Cette forme rare de lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec l'adalimumab sont survenus chez des adultes jeunes ayant un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6­mercaptopurine utilisé dans les maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6-mercaptopurine avec l'adalimumab doit être soigneusement pris en considération. Un risque de développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Hulio ne peut pas être exclu (voir rubrique Effets indésirables).

Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le traitement par l'adalimumab est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par l'adalimumab (voir rubrique Effets indésirables).

Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie (psoralène + UVA), devront être examinés à la recherche d'un cancer cutané, autre que mélanome, avant et pendant le traitement par Hulio. Des cas de mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités par anti-TNF y compris l'adalimumab (voir rubrique Effets indésirables).

Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un antiTNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d'un tabagisme important.

Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.

Réactions hématologiques

De rares cas de pancytopénie, y compris d'anémie aplasique, ont été rapportés avec les anti-TNF. Des effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec l'adalimumab. Il doit être conseillé à tous les patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes suggérant des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, contusions, saignements, pâleur) sous adalimumab. L'arrêt du traitement par Hulio devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies sanguines significatives seront confirmées.

Vaccinations

Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Aucune donnée n'est disponible sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant l'adalimumab.

Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par l'adalimumab.

Les patients sous adalimumab peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté en ce qui concerne des vaccins vivants. L'administration de vaccins vivants (par ex., vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.

Insuffisance cardiaque congestive

Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des patients sous adalimumab. L'adalimumab doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). L'adalimumab est contre-indiqué dans l'insuffisance cardiaque modérée à sévère (voir rubrique Contre-indications). Le traitement par Hulio doit être arrêté chez les patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance cardiaque congestive.

Processus auto-immuns

Le traitement par Hulio peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un traitement à long terme par l'adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si un patient développe des symptômes évoquant un syndrome de type lupus à la suite d'un traitement par Hulio et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par Hulio ne devra pas être poursuivi (voir rubrique Effets indésirables).

Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF

Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent, l'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres médicaments anti-rhumatismaux de fond biologiques (par exemple, anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions pharmacologiques potentielles (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Chirurgie

L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par l'adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une intervention chirurgicale est prévue. Un patient traité par adalimumab nécessitant une intervention chirurgicale doit être surveillé attentivement afin de dépister des infections, et des actions appropriées doivent être entreprises. L'expérience concernant la tolérance de l'adalimumab chez les patients opérés pour arthroplastie est limitée.

Occlusion de l'intestin grêle

Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent que l'adalimumab n'aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.

Sujets âgés

La fréquence des infections graves chez les sujets traités par l'adalimumab âgés de plus de 65 ans (3,7%) est plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,5%). Certains cas ont eu une issue fatale. Une attention particulière concernant le risque d'infection doit être apportée lors du traitement des sujets âgés.

Population pédiatrique

Voir vaccinations ci-dessus.

Excipients à effet notoire

Sorbitol

Ce médicament contient du sorbitol (E420). Ce médicament ne doit pas être administré aux patients présentant une intolérance héréditaire au fructose.

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 0,8 mL, c'est­à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Précautions d'emploi

Altération de la fonction pulmonaire

Infection

Antécédents d'infections récurrentes

Condition prédisposant aux infections

Traitement immunosuppresseur

Tuberculose latente

Fièvre

Malaise

Perte de poids

Sueurs

Toux

Dyspnée

Infiltrat pulmonaire

Infection fongique invasive

Sujet porteur d'hépatite B

Réactivation d'hépatite B

Maladie démyélinisante du système nerveux central

Maladie démyélinisante périphérique

Réaction allergique

Patient de 2 à 18 ans

Cancer

Antécédent de puvathérapie

BPCO

Tabagisme

Risque élevé de cancer du côlon

Antécédent de dysplasie colique

Fièvre persistante

Contusion

Saignement

Pâleur

Anomalie sanguine

Insuffisance cardiaque des classes NYHA I-II

Aggravation de l'insuffisance cardiaque congestive

Syndrome type lupus

Positivité des anticorps anti-ADNdb

Intervention chirurgicale

Arthroplastie

Sujet âgé

Patiente en âge de procréer

Aptitude à conduire

Hulio peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l'administration d'Hulio (voir rubrique Effets indésirables).

Interaction avec d'autre médicaments

L'adalimumab a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et de rhumatisme psoriasique prenant de l'adalimumab en monothérapie et chez ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque l'adalimumab était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en monothérapie. L'administration de l'adalimumab sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l'efficacité de l'adalimumab (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

L'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

L'association d'adalimumab et d'abatacept n'est pas recommandée (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).


Informations complémentaires pour HULIO 40 mg/0,8 mL sol inj SC

Documents associés

Adalimumab : Carte patient enfant

Télécharger le document

Adalimumab : Carte patient adulte

Télécharger le document

HULIO 21112018 AVIS CT17415

Télécharger le document

Les médicaments biosimilaires

Télécharger le document

Conservation des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Q/R « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur »

Télécharger le document

Mise au point sur le bon usage des médicaments en cas de vague de chaleur

Télécharger le document

Liste de médicaments sous surveillance : les médicaments faisant l'objet d'une surveillance renforcée dès le début de leur commercialisation.

Télécharger le document

Mise au point sur l'interaction médicaments et jus de pamplemousse

Télécharger le document

Excipients

Glutamate monosodique, Sorbitol, Méthionine, Polysorbate 80, Chlorhydrique acide, Eau pour préparations injectables, Substrats d'origine : Protéines de hamster

Exploitant / Distributeur

BIOCON BIOLOGICS FRANCE S.A.S

4 rue de Marivaux

75002

Paris

Code UCD7 : 9441800

Code UCD13 : 3400894418009

Code CIS : 62042376

T2A médicament : Oui

Laboratoire exploitant : BIOCON BIOLOGICS FRANCE S.A.S

Prix vente TTC : 422.32€

Taux de TVA : 2.1%

TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) : Non

Base de remboursement : 422.32€

Taux SS : 65%

Agréments collectivités : Oui

Code acte pharmacie : PH7

Date AMM : 17/09/2018

Rectificatif AMM : 08/04/2025

Marque : HULIO

Gamme : Sans gamme

Code GTIN13 : 3400930157374

Référence LPPR : Aucune

Sources d'informations

AMM européennes : www.ema.europa.eu/en

AMM françaises : ansm.sante.fr/

Equivalences strictes

AMSPARITY 40 mg, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 2 seringues préremplies de 0,80 mL

Solution injectable

AMSPARITY 40 mg, solution injectable en stylo prérempli, boîte de 2 stylos préremplis de 0,80 mL

Solution injectable

HULIO 40 mg/0,8 mL, solution injectable, boîte de 2 flacons (+ nécessaires à injection) de 0,80 mL

Solution injectable SC

HULIO 40 mg, solution injectable en seringue préremplie, boîte de 6 seringues préremplies de 0,80 mL

Solution injectable SC

Besoin d'aide ?

Visitez notre centre de support ou contactez-nous !


  • Maiia - © 2025 Tous droits réservés

    Version 1.276.0.370

    Les professionnels de santé ayant souscrit à la prise de rendez-vous en ligne apparaissent en priorité dans les pages de recherche et d'annuaire.